Témoignages
Interview des Docteurs Alain Schmit
et Claude Schummer de l’AMMD
Interviewés au sujet
des acvités et du rôle de
l’Agence eSanté dans
l’écosystème luxembour-
geois de santé, les repré-
sentants de l’Associaon
des médecins et méde-
cins-denstes (ci-après
AMMD), à savoir le Dr
Alain Schmit, Président
de l’AMMD, et le Dr
Claude Schummer, Secré-
taire générale de
l’AMMD, ont partagé leur
vision sur ces sujets. Aux
yeux de l’AMMD,
l’Agence eSanté repré-
sente le partenaire de
prédilecon pour réussir
la modernisaon du sys-
tème d’informaon du
secteur de la santé au
Grand-Duché de Luxem-
bourg, avec comme
aboussement la déma-
térialisaon des informa-
ons de santé. Pour ce
faire, les représentants
de l’AMMD insistent sur la nécessité
de deux éléments clé, à savoir
l’échange (et non un «dépôt-
décharge») ainsi que la sécurité des
données de santé.
Cependant, outre les
avantages qu’apportera la
dématérialisaon des in-
formaons de santé, il
existe d’après l’AMMD
également des craintes
liées à l’introducon des
nouvelles technologies de
communicaon dans la
praque médicale. Elles
sont liées notamment au
contrôle de la sécurité des
transacons informaon-
nelles, qui peuvent mere
en péril la base même de
la praque médicale, c’est-
à-dire la condenalité des
données de santé des pa-
ents. L’AMMD reste cons-
ciente qu’il n’existe pas de
risque zéro. Elle invite
l’Agence eSanté à assurer
une veille technologique
susante pour garanr à
tout moment la maîtrise et
la migaon des risques
potenels liés à la sécurité
des informaons transitant
par la plateforme eSanté.
Selon l’AMMD l’Agence eSan
doit éviter également dans ses ac-
ons de communicaon la confusion
NEWSLETTER N°4
Avril-mai 2016
1/7
L’Agence eSanté
représente
le partenaire de
prédilection pour
réussir la moderni-
sation du système
d’information du
secteur de la santé
au Grand-Duché
de Luxembourg
Dr. Alain Schmit
(Président de l’AMMD)
entre le DSP et le dossier médical du paent
établi par un decin traitant ou un établis-
sement de santé. Le DSP est un moyen pour
échanger des informaons. Chaque profes-
sionnel de santé ou établissement, dépose
des informaons de santé sur ses paents
dans un dossier décentralisé dans le cadre
de la prise en charge du paent. Le dossier
médical conent trois types de données : les
observaons personnelles du pracien, les
résultats d’examens prescrits et les données
auxquelles le paent a donné accès. Cee
dernière catégorie sera plus exhausve et
plus rapidement disponible grâce aux facili-
tés d'échanges qu’ore la plateforme eSan-
té.
La structuraon des informaons acces-
sibles via le DSP est très importante. Ainsi,
selon l’AMMD, les médecins ne doivent pas
se retrouver devant un «dépôt-décharge»
d’informaons sans structuraon et par con-
séquent dicile à uliser. Dans ce cas le DSP
n’aurait pas rempli sa mission essenelle qui
est de faciliter le partage et l’échange
d’informaons avec valeur ajoutée. Ainsi,
l’AMMD encourage l’Agence eSanté à mere en place
des ltres intelligents qui permeront à tout profession-
nel de santé ulisant la plateforme et le DSP, de cibler
les informaons actuelles, correctes, récentes
et pernentes dont il a besoin dans un con-
texte précis. L’enjeu principal sera d’éviter que
le DSP se retrouve sous une avalanche d’infor-
maons qui pourraient masquer les éléments
les plus importants pour la prise en charge
d’un paent, et ceci en suivant l’adage que
«trop d’informaons tue l’informaon».
L’AMMD considère que le DSP a un double
intérêt. En eet, d’une part il permera au
professionnel de santé de disposer de plus de
données de santé sur les paents, vu que
l’informaon sur ses paents circulera de ma-
nière simpliée. D’autre part, le DSP évitera la
redondance de certains actes médicaux dont
les résultats seront déjà disponibles, comme
par exemple la répéon des examens d’ana-
lyses biologiques.
En plus de ses missions actuelles, le Dr
Claude Schummer esme que l’Agence eSanté
devra assurer à l’avenir le rôle de ers de con-
ance dans l’anonymisaon, voire la pseudo-
nymisaon des données de santé et ceci plus
parculièrement pour les besoins de données
épidémiologiques et de la recherche médicale.
Mais pour que ce rôle devienne réalité, un
cadre légal devra être nécessairement déni au préa-
lable devant impliquer l’ensemble des acteurs œuvrant
dans le domaine de la santé et de la sécurité sociale.
2/7
Le DSP permettra
au professionnel de
santé de disposer
de plus de données
de santé sur les
patients et évitera
la redondance
de certains
actes médicaux
Dr. Claude Schummer
(Secrétaire général de
l’AMMD)
2/4
Nécessité d’introduire un module de
« pseudonymisation » des identités physiques
au sein de la plateforme eSanté
Dénition
La pseudonymisaon peut être dénie comme une
technique de protecon des données à caractère person-
nel, qui consiste à remplacer les aributs d’une identé
(nom, prénom, date de naissance, etc.) par un idenant
insigniant qui peut être ulidans une transacon infor-
maonnelle. Cee technique permet ainsi d’assurer la con-
denalité des données d’idencaon d’une personne
physique. En applicaon de la stratégie de l’Agence eSan
et suite aux besoins spéciques idenés par certains in-
tervenants du milieu de la recherche médicale, un module
de pseudonymisaon devra faire pare, dans un futur
proche, des composants d’urbanisaon de la plateforme
eSanté.
Le module de pseudonymisation
Le module auquel l’Agence eSanté doit recourir, est un
module indépendant des autres services de la plateforme.
Toutefois, il fonconne en interacon avec les autres com-
posants de la plateforme eSanté, dont principalement : le
Master Paent Index (ci-après MPI), l’annuaire des pa-
ents1, et le Healthcare Provider Directory (ci-après HPD),
l’annuaire des professionnels de santé2. Ainsi, le module de
pseudonymisaon délèguera au MPI, le stockage des don-
nées d’identé des personnes physiques, tel que repris sur
l’illustraon ci-dessous (nb: les données illustrées sont des
données de test et non liées à une vraie identé) :
Le module de pseudonymisaon fera également appel
à l’annuaire des professionnels de santé pour la pseudony-
misaon des données d’identés de ces derniers, si besoin,
à l’instar d’un cas d’usage de type « documentaon hospi-
talière ». De plus, il bénéciera également de tous les com-
posants d’urbanisaon de la plateforme pour l’administra-
on, la geson de la sécurité et des accès au même tre
que le MPI ou le Dossier de Soins Partagé.
Ce module pourra permere la communicaon des
données d’identés pseudonymisées vers diérents re-
gistres, sans avoir besoin de communiquer les identés ou
l’idenant naonal (Matricule) du paent. Dès lors, la
pseudonymisaon trouvera son applicaon dans divers
domaines de la santé publique. Elle trouve notamment
applicaon au sein du Registre naonal du cancer et est
valable également pour les autres registres tenus par la
veille sanitaire de la Direcon de la santé.
D’autre part, étant un oul permeant la dés-
idencaon de toute personne physique se trouvant dans
le MPI ou dans le HPD, le service peut être ulisé dans le
cadre de la documentaon hospitalière pour la communi-
caon des données dépersonnalisées pour le paent et/ou
le médecin traitant.
A côté des apports dans le domaine épidémiologique et
de la veille sanitaire, cet oul pourra également être ulisé
par les instuons de la Sécurité sociale, telles que l’Ins-
pecon générale de la sécurité sociale (IGSS) qui manipule
les données dépersonnalisées pour l’analyse d’indicateurs
et de paramètres sociaux.
Un autre cas d’ulisaon dans le domaine de la santé,
reste la dépersonnalisaon des données administraves
dans le cas de la recherche. Celle-ci peut être opéraon-
nelle, clinique ou fondamentale ou de tout autre usage
d’ordre médico-administraf.
Le module de pseudonymisaon de la plateforme eSan-
ne pourra être opéraonnel qu’après une approbaon
de la Commission naonale pour la protecon des don-
nées. Cet oul est également en discussion entre l’Agence
et le Luxembourg Instute of Health, pour son ulisaon
dans le cadre du Registre naonal du cancer.
1 MPI ou annuaire des paents : Registre naonal renel qui réperto-
rie les personnes physiques aliées à l’assurance maladie luxembour-
geoise, et toute personne physique bénéciant de prestaons de soins de
santé au Grand-Duché du Luxembourg.
2 HPD ou annuaire des professionnels de santé : Registre naonal référen-
el qui répertorie les professionnels de santé, dont la profession est ré-
glementée, ayant l’autorisaon d’exercer au Luxembourg, ainsi que les
établissements de santé autorisés à fournir des soins médico-sociaux au
Luxembourg. Il est accessible au public à parr du portail www.esante.lu.
3/7
1
MPI NPS
Figure: Intégration services NPS/MPI
Identité Rappro-
chement
Données
NPS
Service de pseudonymisation
Service d’identités et
de rapprochements
1
1Lien unidirectionnel PS MPI
Intégration du MPI pour la pseudonymisation
Identité
Matricule
Applications
Rapprochement
Muller
Laurentine
1991083100567
MPI
1500001092
DSP
2605335965
MEDECIN REFERENT
20
PSEUDONYMISATION
0000140
0000140
Pseudonymes
Domaine
5624030
IBBL
3436900
CHL
5454546
CHEM
5542556
KICHBERG
4666466
CHDN
4846643
BACLESS
5643322
ZITHA
An de compléter la plateforme naonale de partage
des données de santé et de supporter le déploiement de
nouveaux services et des projets européens, l’Agence
eSanté s’est dotée d’un serveur de terminologies, couram-
ment dénommé « serveur sémanque ».
Quelle est l’utilité
d’un serveur de terminologies ?
Lorsque des acteurs échangent des informaons de
santé, il est extrêmement important que l’informaon
transmise, soit comprise de manière univoque. Dans le cas
deux personnes discutent face à face, il est facile de
poser des quesons ou de reformuler l’informaon com-
muniquée. Cependant, lorsque la communicaon est asyn-
chrone, ou lorsque le traitement de l’informaon est auto-
masé, il est nécessaire d’uliser des mécanismes assurant
la bonne compréhension entre interlocuteurs. Un serveur
de terminologie parcipe à ceci: il conent des listes de
termes, organisés, liés à des domaines spéciques, et per-
meant de représenter précisément des concepts.
L’exemple repris ci-après, illustre bien cee idée. Ainsi,
pour représenter la mesure des triglycérides lors d’une
prise de sang classique, il est possible d’uliser le code
14927-8 provenant de la base de codicaon référenelle
« LOINC » (Logical Observaon Ideners Names and
Codes).
Quelles sont les fonctionnalités
d’un serveur de terminologies ?
L’ulisaon d’un serveur de terminologies ne se limite
pas à recueillir des listes de valeurs. Il permet aussi, entre
autres, de :
Les organiser et les représenter de plusieurs façons
an de rendre l’ulisaon intuive et agréable (par
exemple, un tableau ou une vue hiérarchique);
Garanr leur évoluon dans le temps, en fournis-
sant des possibilités d’historisaon, de comparai-
son, de mise à jour;
Gérer les droits an de n’acher que les informa-
ons pernentes et autorisées pour un ulisateur;
Diuser à des systèmes externes ces listes de va-
leur, ou des sous-ensembles, via des chiers ou par
interface Web (à l’instar des web services);
Dénir des workows de travail, avec des acvités
ulisateur et des acvités sur les données, comme
par exemple la validaon par un expert d’une pro-
posion de mise à jour;
Lier des concepts provenant de domaines diérents
et caractériser cee relaon.
Ces fonconnalités apportent une plus-value essenelle
par rapport aux ouls habituellement ulisés pour la ges-
on de valeurs (chier texte, tableur type Excel, …) et facili-
tent la mise en place de l’interopérabilité sémanque dans
le domaine de la santé, contribuant à ce que l’informaon
transmise soit univoque, ce qui est un avantage indéniable
dans un contexte internaonal de partage de données de
santé.
Le serveur de terminologie
de l’Agence eSanté
Le serveur de terminologie de l’Agence eSanté a pour
objecf de supporter toutes les terminologies, nomencla-
tures, listes de valeurs, etc. ulisées dans les projets de la
plateforme naonale eSanté, indépendamment du fait que
la geson de ces valeurs soit du ressort de l’Agence ou
non. Ainsi, le serveur de terminologie est propoen tant
que service, l’Agence intervenant pour la conguraon, la
formaon, et le support, tandis que la geson de la termi-
nologie reste sous le contrôle complet de la structure res-
ponsable, comme il en est le cas déjà actuellement.
Par ailleurs, les tests eectués lors du IHE-Europe
Connectathon du 11 au 15 avril 2016, ont démontré la
exibilité du serveur de terminologies pour s’adapter à
diérentes représentaons de données et pour fournir des
interfaces d’échange de ces données, permeant de
l’inclure dans une architecture conforme au prol IHE SVS
(Sharing Value Sets), garant d’une bonne interopérabilité.
N’hésitez pas à contacter l’Agence eSanté pour tout
renseignement complémentaire.
Présentation du serveur sémantique
4/7
Les termes du mois
Interopérabilité
L’interopérabilité dans les services médi-
caux ou de soins est la capacité de deux
ou plusieurs acteurs à échanger les in-
formaons de santé sans heurts par le
biais de leurs systèmes informaques
respecfs – et à les comprendre de la
même façon. Elle est donc l’élément clé
pour garanr la connuité des soins et
assurer que l’informaon médicale d’un
paent soit univoque, cohérente et
compréhensible durant tout le proces-
sus de la prise en charge du paent.
IHE-prols d’intégration
An de faire interagir des systèmes in-
formaques hétérogènes, il faut dénir
une base explicite, des normes que
chaque système va « implanter » dans
son propre fonconnement. Les stan-
dards techniques et fonconnels ainsi
mis en place vont permere la créaon
d’interfaces entre ces diérents sys-
tèmes. Toutefois, les standards existant
dans le domaine de la santé couvrent un
large éventail de processus cliniques et
laissent de nombreuses opons de mise
en oeuvre. C’est à ce niveau qu’inter-
vient le consorum Integrang the
Healthcare Enterprise (IHE), une inia-
ve internaonale commune regrou-
pant des ulisateurs et fournisseurs de
systèmes d’informaon dans le domaine
de la santé. An de réduire le nombre
de mises en applicaon de ces normes
et d’aeindre un niveau d’interopérabi-
lité élevé, IHE crée des prols d’intégra-
on à parr de standards pernents -
tels que HL7, un standard qui traite
l'échange de données entre des applica-
ons cliniques et DICOM, qui est un
standard pour l'échange d'images médi-
cales - tout en limitant leur usage pour
des cas d’usage référencés. Un prol
d’intégraon comprend donc un cas
d’ulisaon et ses variantes ainsi que les
spécicaons techniques détaillées qui
précisent l’usage des standards et les
restricons de mise en oeuvre an
d’assurer les échanges de données entre
les systèmes.
4/7
L’Agence eSanté Luxembourg s’associe avec IBM - Direcon Luxem-
bourg pour étudier la mise en œuvre d’un projet internaonal d’assistance
à la décision, le projet WATSON inié par IBM.
Dans le cadre des travaux de collaboraon entre le Pôle ingénierie mé-
dicale de l’Agence eSanté et les partenaires médicaux de cee dernière, le
projet WATSON leur a été présenté en février 2016. Pour cee occasion,
IBM a fait venir spécialement la Directrice mondiale IBM du projet, Mme
Mayor.
Elle a présenté la philosophie du projet WATSON et l’apport d’une telle
technologie dans les projets d’informasaon de la santé, face aux Mes-
sieurs le Dr Berchem, Président de l’Instut naonal du cancer (INC) et Pré-
sident de la Société luxembourgeoise d’oncologie, le Dr Bock, Président de
la Fondaon cancer et Vice-président de la Plateforme naonale cancer, et
le Dr Untereiner, Secrétaire de l’INC et responsable scienque de la Plate-
forme naonale cancer.
Le projet WATSON est un programme d’Intelligence Arcielle (AI) qui
assiste les médecins dans leur prise de décision, en se rapportant à une
masse considérable de bonnes praques et de publicaons médicales de
référence. Ainsi, l’oul propose une stratégie thérapeuque, qui semble la
plus adaptée au contexte d’un paent parculier à parr de ses données
médicales enregistrées, et surtout en conformité avec les dernières recom-
mandaons internaonales reconnues dans ce cas de prise en charge.
Suite à cee rencontre, les représentants de la Plateforme naonale
cancer ont contacté la Ministre de la Santé et Ministre de l'Égalité des
chances, Mme Lydia Mutsch, en vue d’un souen pour ce projet innovant,
dans le cadre du Plan cancer.
D’autre part, l’Agence eSanté a proposé de tester le projet de recherche
WATSON dans le cadre des Réunions de concertaon pluridisciplinaire
(RCP)1 de cancérologie, en ulisant la soluon IdeoRCP de la plateforme
eSanté comme point d’entrée. Cela permerait d’uliser les services déjà
opéraonnels de la plateforme naonale eSanté. Cee proposion reste à
discuter avec la Ministre de la Santé et la Plateforme naonale cancer.
L’intégraon du projet WATSON dans les services proposés par l’Agence
eSanté devra répondre aux mesures de sécurité des accès et de protecon
des données, pré-requis d’ulisaon de la plateforme eSanté. L’Agence
s’inscrira également dans les travaux d’interopérabilité technique pour que
l’applicaon WATSON soit en capacité de communiquer de façon sécurisée
et cryptée avec les services de la plateforme eSanté. Les travaux d’intero-
pérabilité manque nécessiteront une étroite collaboraon des acteurs
médicaux avec les équipes d’IBM et de l’Agence eSanté.
À terme, avec le souen du Plan naonal cancer du Ministère de la San-
té et de la Plateforme naonale cancer, le concours de l’équipe d’IBM
Luxembourg, dont le directeur M. Robin et le directeur du projet Dr De
Bliek, sous l’impulsion de M. Barge, directeur de l’Agence eSanté, et l’ac-
compagnement de M. Haas, responsable du projet pour l’Agence, le logiciel
WATSON proposerait une aide au choix de la meilleure stratégie thérapeu-
que. Les médecins pourraient s’appuyer sur cee proposion pendant les
RCP cancérologie, même s’ils restent décideurs du traitement présenté au
paent, acteur de sa prise en charge médicale, comme c’est le cas actuelle-
ment. Car le logiciel WATSON ne se substuera pas aux médecins mais les
assistera dans leurs réexions et leurs décisions.
Cee assistance par l’intelligence arcielle sera une nouveauté médi-
cale dont le Luxembourg sera un des rares pays à expérimenter, pour le
bénéce des paents à suivre.
1 Réunion de Concertaon Pluridisciplinaire (RCP) : La réunion de concertaon pluridisci-
plinaire est une union collégiale entre médecins de diérentes spécialités, pendant laquelle
se discutent la situaon d'un paent, les traitements possibles en foncon des référenels
disponibles, l'analyse de la balance entre les bénéces aendus et les risques encourus, ainsi
que l'évaluaon de la qualité de vie qui va en résulter. Les réunions de concertaon pluridisci-
plinaires (appelées aussi RCP) rassemblent au minimum trois spécialistes diérents.
Projet Watson
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