Des entreprises sociales pour lutter contre l’austérité Austérité, restructurations, délocalisations, licenciements…inévitable conjoncture ? A contre courant, des entreprises sociales font face et prouvent, au quotidien, que l’économie gagne à maintenir l’emploi local, à produire autrement, à offrir des services accessibles à tous les citoyens et à développer les régions où elle s’établit. Fortes de leurs quelques 173 000 emplois, quelles spécificités ont-elles développé pour préserver leurs activités ? L’innovation sociale figure au centre de leur stratégie de gestion. Ancrées dans leur territoire, elles concilient activité économique, développement local, emplois non délocalisables et finalités sociales. En période de crise, elles se maintiennent et continuent à développer une offre de biens et de services utile à la collectivité ou à leurs membres, sans laisser de citoyens sur le carreau. Les entreprises sociales et d’économie sociale confirment toute la pertinence de l’alternative qu’elles défendent en cette période de récession. Les plus-values qu’elles visent leur permettent d’envisager les choses sous un autre point de vue que celui de la seule recherche du profit. Elles apportent des réponses aux grands enjeux de société : environnement, logement, alimentation, énergies renouvelables, éco-construction, services de proximité, aide aux personnes, insertion socioprofessionnelle, mutualisation… La diversité des secteurs d’activité qu’elles couvrent est vaste. Démonstration par l’exemple, SAW-B publie 30 portraits de 30 de ses membres. Autant d’occasions de comprendre leur fonctionnement et les valeurs qu’elles prônent. Frédérique, Alicia, Bernard, Maria-Elena, Alain, Marc, Cécile, Denis, Martine, Eric… ils sont dirigeants, travailleurs ou bénéficiaires d’entreprises d’économie sociale. Leurs témoignages et leurs regards composent, page après page, une brochure « vitrine » de tout un mouvement, guidé par quatre grands principes1 : finalité de services à la collectivité ou aux membres plutôt que la recherche de profit, autonomie de gestion, processus de décision démocratique et primauté du travail sur le capital dans la répartition des revenus. Quatre points cardinaux vers lesquels tendre, sans jamais perdre de vue l’élément central : l’humain. Depuis 30 ans, SAW-B, fédération d’économie sociale, construit, défend et rassemble les acteurs d’un mouvement d’alternatives économiques et sociales. Un mouvement qui propose, depuis des décennies -pour ne pas écrire des centaines d’années à l’instar des coopératives célébrées en cette année internationale- des solutions aux problèmes sociaux, environnementaux et économiques. Face aux limites du capitalisme et aux difficultés des pouvoirs publics à solutionner les méfaits de ce système, l’économie sociale offre une autre voie, riche en possibles, proche des besoins des gens. Trente années d’alternative économique plus présente et nécessaire que jamais dans ce régime d’austérité et l’occasion de placer les entreprises sociales au sommaire de vos médias ! La brochure « 30 portraits de l’alternative économique » est disponible en version papier ou en version PDF sur le site www.saw-b.be , rubrique « News ». Contact : Julie Lecomte | Chargée de communication |Tél. : 0477/436.824 | Courriel : [email protected] 1 Quatre principes qui figurent dans la définition de l’économie sociale inscrite dans le décret wallon du 20 novembre 2008 et dans l’ordonnance bruxelloise du 26 avril 2012 : « L’économie sociale se compose d’activités économiques, productrices de biens ou de services, exercées par des sociétés, principalement coopératives et/ou à finalité sociale, des associations, des mutuelles ou des fondations, dont l’éthique se traduit par l’ensemble des principes suivants » (voir les 4 principes cités dans le corps du texte) Solidarité des alternatives wallonnes et bruxelloises asbl Siège social • 42/6, rue Monceau-Fontaine • 6031 Monceau-sur-Sambre • T. 071 53 28 30 • F. 071 53 28 31 Antenne • 75, rue Botanique • 1210 Bruxelles • T. 02 544 09 00 • [email protected] • www.saw-b.be