cancer du sein ou de l’ovaire. Un seul cas d’insuffisance cardiaque associée au paclitaxel a été
rapporté dans l’étude clinique du SK associé au SIDA.
La surveillance de la fonction cardiaque est recommandée lorsque Paclitaxel Fresenius Kabi 6
mg/ml est utilisé en association avec la doxorubicine ou le trastuzumab dans le traitement de
première ligne du cancer du sein métastatique. Chez les patients candidats au traitement par
Paclitaxel Fresenius Kabi 6 mg/ml dans ces associations, il convient de pratiquer un bilan
cardiaque initial incluant anamnèse, examen clinique, ECG, échocardiographie et/ou
scintigraphie cardiaque (MUGA). La fonction cardiaque doit ensuite être surveillée pendant le
traitement (tous les trois mois par exemple). La surveillance peut aider à identifier les patients
qui développent une dysfonction cardiaque et le médecin traitant doit évaluer attentivement la
dose cumulée (mg/m2) d’anthracycline administrée pour déterminer la fréquence de
surveillance de la fonction ventriculaire. Si les examens indiquent une détérioration de la
fonction cardiaque, même asymptomatique, le médecin traitant doit évaluer avec prudence les
bénéfices cliniques de la poursuite du traitement par rapport au risque d’atteinte cardiaque,
potentiellement irréversible. En cas de poursuite du traitement, la surveillance de la fonction
cardiaque doit être plus fréquente (tous les 1 ou 2 cycles). Pour plus d’informations, se
reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit d’Herceptin® ou de la doxorubicine.
Bien que l’occurrence de neuropathie périphérique soit fréquente, elle entraîne rarement des
symptômes sévères. Dans les cas sévères, il est recommandé de diminuer la dose de 20 %
(25 % chez les patients atteints du SK) pour toutes les cures suivantes de Paclitaxel Fresenius
Kabi 6 mg/ml. Dans le traitement de première ligne du CBNPC ou du cancer de l’ovaire,
l’incidence de neurotoxicité sévère a été plus élevée lorsque le paclitaxel était administré en
perfusion de 3 heures en association avec le cisplatine qu’en cas d’administration du
paclitaxel et du cyclophosphamide seuls, puis du cisplatine.
Le risque de toxicité, notamment d’aplasie médullaire de grade III-IV, peut être accru chez les
patients présentant une insuffisance hépatique. Il n’a pas été observé que la toxicité de
Paclitaxel Fresenius Kabi 6 mg/ml est majorée lorsque le médicament est administré en
perfusion de 3 heures chez les patients présentant une dysfonction hépatique légère. Lorsque
Paclitaxel Fresenius Kabi 6 mg/ml est administré en perfusion plus longue, une aplasie
médullaire plus sévère peut être observée chez les patients atteints d’insuffisance hépatique
modérée à sévère. Les patients doivent être surveillés étroitement pour détecter le
développement d’une aplasie médullaire sévère (voir rubrique 4.2). Il n’existe pas de données
pertinentes pour recommander des modifications de posologie chez les patients présentant une
insuffisance hépatique légère à modérée (voir rubrique 5.2).
Il n’existe pas de données chez les patients présentant une cholestase sévère avant
l’instauration du traitement. Le paclitaxel ne doit pas être administré aux patients atteints
d’insuffisance hépatique sévère.
Des précautions particulières doivent être prises pour éviter une administration intra-artérielle
de Paclitaxel Fresenius Kabi 6 mg/ml, car des réactions tissulaires sévères ont été observées
dans les études de tolérance locale chez l’animal.
Des cas rares de colite pseudomembraneuse ont été rapportés, notamment chez des patients
qui n’avaient pas reçu d’antibiothérapie concomitante. Cette réaction doit être prise en compte
dans le diagnostic différentiel des diarrhées sévères ou persistantes survenant pendant ou peu
après le traitement par le paclitaxel.
L’association de Paclitaxel Fresenius Kabi 6 mg/ml avec une radiothérapie pulmonaire, quel
que soit l’ordre chronologique, peut contribuer au développement d’une pneumopathie
interstitielle.