Veille Media du 07/03/2017

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 avril 2017 : 102e anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
102 ans de déni : ça suffit !
-------------------------------------------------------------------
VEILLE MEDIA
Mardi 07 mars 2017
Retrouvez les informations sur notre site :
http://www.collectifvan.org
Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
et Rubrique News (Revue de Presse) :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1
-----------------------------------------------------------------SOMMAIRE
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une
revue de presse des informations parues dans la presse
francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le
racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le
génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie,
l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous
suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les
articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les
traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par
ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont
disponibles que dans la newsletter Word que nous générons
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dans votre boîte email. Bonne lecture!
06/03/2017 - François Hollande
F. Rochebloine interpelle le Président de la République au sujet du
blogueur russe
06/03/2017 - Mamie Eyan - Kedistan
Erdogan qualifie de « pratiques nazies » l’annulation de
rassemblements en Allemagne
25/02/2017 - Maxime-Azadi - Mediapart
La stratégie kurde et l’échec d’Ankara en Syrie
07/03/2017 - Collectif VAN
Collectif VAN : l'éphéméride du 7 mars
07/03/2017 - Ouest-France
Le chef de la diplomatie turque maintient sa visite à Hambourg
07/03/2017 - Tribune de Genève
Darfour: Amnesty demande une enquête
07/03/2017 - NAM
Le ministre russe des affaires étrangères appelle Erevan et Bakou
à renforcer le statu quo
03/03/2017 - Le Vif
Alerte à la bombe dans la mairie allemande ayant annulé un
meeting pro-Erdogan
06/03/2017 - Sévane Garibian - Le Temps
Comment la France verrouille son passé colonial
07/03/2017 - Le Point
Turquie: réunion militaire au sommet avec Washington et Moscou
06/03/2017 - Zonebourse
Syrie-L'armée US est dans Manbij, Ankara exclut une offensive
07/03/2017 - Le Monde
Amnesty relance ses appels à enquêter sur des attaques chimiques
au Darfour
07/03/2017 - Aymeric Janier - Le Monde
La Turquie et l’Allemagne en pleine guerre de mots
07/03/2017 - BFMTV
Les chefs d'état-major turc, américain et russe réunis en Turquie
06/03/2017 - Anthony SAMRANI | OLJ
La montée en puissance turque au Moyen-Orient et ses limites
07/03/2017 - Libération
Sauvons Asli Erdoğan et les démocrates emprisonnés en Turquie !
07/03/2017 - Dilan Fadime Yavuz - Le Télégramme
Louis-Guilloux. L'auteure Pinar Selek en résidence
07/03/2017 - Thomas CLUZEL - France Culture
L'attitude embarrassée de l'Allemagne envers la Turquie
06/03/2017 - Lyonpremiere.com
La plaque Anne Franck vandalisée à Lyon
06/03/2017 - Les Observateurs/France 24
Aux États-Unis, menaces d’attentats à la bombe et profanations
visent la communauté juive
06/03/2017 - Ouest-France
Lorient. Des collégiens au mémorial de la Shoah
INFOS COLLECTIF VAN
F. Rochebloine interpelle le Président de la
République au sujet du blogueur russe
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - François Rochebloine,
président du Cercle d'Amitié France-Artsakh, député de la Loire,
président de la Mission d’information sur les Relations entre la
France et l’Azerbaïdjan pour la paix, la stabilité et la démocratie
dans le Sud Caucase interpelle le Président de la République au
sujet du blogueur russe Alexandre Lapshin. Alors qu’il se trouvait
au Belarus, il a été arrêté et placé sous écrou extraditionnel à la
requête de l’Azerbaïdjan. L’origine de cette requête tient dans les
propos critiques tenus par Alexandre Lapshin à l’égard du régime
politique au pouvoir à Bakou, et dans le séjour qu’il a effectué en
Artsakh (anciennement Haut-Karabagh). Après avoir épuisé les
voies de recours, Lapshin a été extradé vers l’Azerbaïdjan le 7
février, et immédiatement placé en détention... Le Collectif VAN
vous invite à lire cette lettre de François Rochebloine.
Monsieur François Hollande
Prsident de la République
Palais de l'Élysée
55 Rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 Paris
Saint-Chamond, le 6 mars 2017
Monsieur le Président de la République,
Permettez-moi d’appeler votre bienveillante attention sur la situation
dramatique de Monsieur Alexandre LAPSHIN, blogueur réputé dans les
pays russophones.
Alors qu’il se trouvait au Belarus, Monsieur LAPSHIN a été arrêté et placé
sous écrou extraditionnel à la requête de l’Azerbaïdjan. L’origine de cette
requête tient dans les propos critiques tenus par Monsieur LAPSHIN à
l’égard du régime politique au pouvoir à Bakou, et dans le séjour qu’il a
effectué en Artsakh (anciennement Haut-Karabagh). Après avoir épuisé
les voies de recours, Monsieur LAPSHIN a été extradé vers l’Azerbaïdjan le
7 février, et immédiatement placé en détention.
En livrant Monsieur LAPSHIN aux autorités azerbaïdjanaises, le Belarus a
violé la convention internationale contre la torture, qu’il a pourtant signée.
L’article 3 de cette convention stipule en effet qu’aucun État partie «
n’extradera une personne vers un autre État où il y a des motifs sérieux
de croire qu’elle risque d’être soumise à la torture ».
Or, ce risque est avéré en Azerbaïdjan. Il est dénoncé par les
organisations internationales des droits de l’Homme et par l’ONU. Vous
avez pu vous-même en prendre la mesure, lorsque vous avez
personnellement décoré de la Légion d’honneur Madame Leila YUNUS,
dont les conditions de détention dans les prisons azerbaïdjanaises ont
gravement altéré la santé.
La mission d’information sur les relations entre la France et l’Azerbaïdjan
que j’ai eu l’honneur de présider vient d’achever ses travaux. Au cours des
auditions qu’elle a tenues, les responsables de notre ministère des Affaires
étrangères, et notamment notre ambassadrice à Bakou, ont insisté sur
l’action discrète mais déterminée que la France mène, y compris au plus
haut niveau, pour faire pression, selon leurs propres termes, en vue d’un
plus grand respect des droits de l’homme par ce « régime répressif »
qu’est l’Azerbaïdjan.
C’est la raison pour laquelle je viens vous prier de bien vouloir user de
votre haute influence auprès des autorités azerbaidjanaises afin qu’elles
soient sensibilisées à l’émotion que suscite le traitement infligé à Monsieur
LAPSHIN, illégitimement détenu pour un délit d’opinion, et qu’elles
acceptent de le libérer dans les plus brefs délais. Je vous prie d’agréer,
Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute
considération.
François ROCHEBLOINE
Député de la Loire
Président de la Mission d’information sur les Relations entre la France et
l’Azerbaïdjan pour la paix, la stabilité et la démocratie dans le Sud
Caucase
En savoir plus Ici ou télécharger le pdf ci-dessous.
---------------------Lire aussi:
Un blogueur russo-israélien extradé en Azerbaïdjan par la Biélorussie
Azerbaïdjan : Liberté pour Alexandre Lapshin
Le blogueur Aleksandr Lapshin extradé vers l'Azerbaïdjan
Lapshin remis à Bakou
Breaking: Lapshin Extradited, Detained in Baku
Belarusian court rules to extradite blogger to Azerbaijan
Turquie/Azerbaïdjan : L'Arménie s'exprime devant l'APCE
Haut-Karabakh : L’Azerbaïdjan demande l’extradition d'un blogueur russoisraélien
Le chef d’Etat biélorusse demande l’extradition du blogueur vers
l’Azerbaïdjan
/////
L’assassin qui valait 3 milliards d'euros
Ramil Safarov, l'homme qui peut mettre le feu au Caucase
OTAN : Visite du secrétaire général en Arménie
Affaire Safarov: confession d'un meurtrier raciste
Indignation face à la remise en liberté du meurtrier azéri
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Affaire Safarov : le Président de l’APCE exprime son inquiétude
Affaire Safarov : Valérie Boyer interpelle Laurent Fabius
Affaire Safarov : Valérie Boyer s’engage pour les droits de l’Homme
Affaire Safarov : François Rochebloine écrit au chef de l'Etat
L'Azerbaïdjan menace la paix régionale en glorifiant un crime raciste
Azerbaidjan : grâce octroyée à M. Safarov
Grâce de l’assassin Ramil Safarov : Obama préoccupé
Affaire Safarov : Les tensions doivent être apaisées
Extradition d'un assassin de la Hongrie vers l'Azerbaïdjan
Aliyev devrait être accueilli à Paris comme ‘l’homme à la hache en chef’
Amnesty : le gouvernement d'Azerbaïdjan attise les violences ethniques
TÉLÉCHARGER :
Lettre de François Rochebloine à François Hollande
http://www.collectifvan.org/pdf/03-20-17-7-03-17.pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95816
Erdogan qualifie de « pratiques nazies » l’annulation
de rassemblements en Allemagne
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
propose de lire cette chronique de Mamie Eyan publiée sur
Kedistan le 6 mars 2017.
Kedistan
Chai le moyen te fous faire céder ! a dit le Reis
Chronique de Mamie Eyan
6 mars 2017
C’était une réunion présidée par le Reis, qui s’adressait aux femmes. Les
télévisions alliées en ont donné quelques extraits.
Quelques extraits dont celui-ci, qui dit en gros : l’annulation de deux
réunions séparées, qui devaient être animées par le ministre de la justice
Bekir Bozdağ et le ministre de l’économie Nihat Zeybekci en Allemagne,
est contraire aux règles internationales de la démocratie. Et il a ajouté
“Vous n’avez rien à voir avec quelque démocratie que ce soit. Il n’y a pas
de différence entre ces pratiques et celles des nazis “.
Bon, comme ça au moins, j’ai appris qu’il y avait de l’eau dans “l’ayran”
entre le Reis et Merkel. Alors je me suis renseignée…
Et voilà donc que j’apprends que Tayyip voulait envoyer ses sous fifres en
campagne électorale pour le OUI dans votre belle Europe qui le paye pour
dire NON aux réfugiés.
Et du coup j’apprends par la même occasion que l’Autriche, les Pays Bas
annulent aussi la tournée des ministres du Reis…
Quelle mouche a piqué d’un coup ces dirigeants européens ?
En fouillant un peu plus avec les mots-clés “NON et Turquie”, je découvre
aussi qu’une dame “rapporteuse pour le Conseil de l’Europe” de son état,
avait, elle, de son côté, la semaine dernière, parlé de graves
manquements à la démocratie, et d’une dérive autoritaire en Turquie, en
citant toutes les gâteries que le Reis réserve ces temps-ci à nos
journalistes et universitaires.
Je suppose que la France, elle, ne se réveillera pas avant d’avoir fait son
fameux examen de conscience, et mis son poisson d’avril dans le bocal.
J’ai juste trouvé un truc sur des “accords commerciaux”…
L’Allemagne serait donc retournée à ses vieux démons… Faudrait savoir…
Il y a un an à peine, il disait vouloir pour sa “Présidence” s’inspirer du
modèle allemand des années 30, où un fameux Reis-man avait été élu
paraît-il démocratiquement… Il est troublé et se contredit le Tayyip, quand
il parle devant un parterre de femmes et s’adresse “au Monde”…
Et il a même été jusqu’à dire, pour enfoncer le clou : “Nous allons aborder
cette question dans la sphère internationale. Nous allons leur faire perdre
la face aux yeux du monde entier. Nous ne voulons pas voir ce monde
nazi. Nous avons pensé que l’Allemagne avait laissé cela derrière elle
depuis longtemps, nous avons eu tort “.
Et il va nous dire qu’il “sait parler aux femmes” sans doute, en s’adressant
ainsi à Madame Merkel.
Avons-nous les moyens de le faire taire ?
Sans nul doute, en disant “NON”, en allant voter “HAYIR“.
Mais que va-t-il nous sortir des urnes ? Quel chat va encore entrer dans
les transformateurs électriques et plonger la Turquie dans le noir au
moment du dépouillement ?
Et dans les villes où l’AKP a confisqué les mairies alors qu’ils étaient avant
quasi absents, et a fait emprisonner les Maires ou Co-Maires, qui va
garder les boîtes ?
Et pourquoi fait-il si vite armer le moindre des sous fifres qui porte
uniforme ou pas, ou a un grade dans l’AKP ? La Turquie n’a jamais eu
autant d’armes en circulation, même du temps des militaires…
Serait temps effectivement qu’elle se réveille, l’Europe “nazie”, plutôt que
de penser à devenir démocratique en votant pour ses droites extrêmes.
Parce que moi, franchement, j’en ai ma claque, du démocrate à la
télé !
https://youtu.be/HGWrCqJ37fw
Traductions & rédaction par Kedistan. |
http://www.kedistan.net/2017/03/06/chai-moyen-fous-faire-ceder-ditreis/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95809
La stratégie kurde et l’échec d’Ankara en Syrie
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN publie
ici un article de Maxime-Azadi paru sur le site Mediapart le 25
février 2017.
Mediapart
La stratégie kurde et l’échec d’Ankara en Syrie
25 févr. 2017 Par Maxime-Azadi
Blog : Au-delà de l'information
La Turquie s’est déjà enfoncée dans la crise syrienne. Après la prise de
Bab, elle pourrait se trouver face à face avec le régime syrien malgré un
accord avec la Russie qui a ouvert le porte de la Syrie pour l'armée turque.
Les États-Unis observent pour le moment, pariant sûrement sur cette
éventualité. Les Kurdes se préparent à une offensive turque...
On essaie de nous faire croire que les négociations de Genève cherchent
vraiment la paix, alors que c’est moins vrai qu’une pièce de théâtre. Le
soi-disant opposition et rebelles syriens plus que jamais affaiblis et divisés
sont accueillis dans des chambres d’hôtel pour les distraire, puisqu’on sait
qu’ils ne représentent rien, si ce n’est pas les intérêts de la Turquie ou
d’autres pays complices.
Les Kurdes ne sont pas invités aux négociations de Genève, tant mieux,
car ces négociations ne sont pas sérieuses. Les Kurdes en sont conscients
et, en réalité, ils ne veulent pas faire partie de ce jeu qui pourrait les
engager à ne rien faire. Sur le plan social et militaire, le projet kurde, soit
le confédéralisme démocratique, est en marche malgré les attaques et
provocations incessantes de la Turquie. C’est un projet qui comprend
toute la Syrie, donc les Kurdes s’imposeront sur tous les plans.
L’éducation en langue maternelle pour toutes les communautés dans ces
régions libérées est sur la bonne voie. L’économie locale basée sur
l'autosuffisance fonctionne bien malgré l’embargo. On n’y trouve personne
qui souffre de la faim. Le seul souci a été l’insuffisance du carburant pour
toute la région pendant cet hiver, car les zones sous contrôle des Forces
démocratiques syriennes (FDS) se sont très élargies. Mais les autorités
locales ont trouvé des moyens alternatifs pour combler les besoins.
L’élaboration d’une constitution pour la Fédération du Nord syrien est en
train d’être achevée. Dans les mois à venir, la fédération prendra une
forme plus forte.
Concernant l’opération sur Raqa, les FDS ne sont pas pressés pour
reprendre la ville. Ce n’est pas parce qu’elles ne peuvent pas avancer. On
doit bien placer ses pions sur l'échiquier moyen-oriental, c’est ce que font
les Kurdes. Chaque chose en son temps.
Il est possible que les FDS avancent aussi sur Deir ez-Zor jusqu'à fermer
la frontière avec l’Irak, ce qui permettrait à la Fédération du Nord syrien
de créer un pont commercial avec l’Irak afin de briser l’embargo sur la
région imposé par la Turquie et Massoud Barzani, président de la région
autonome kurde.
L’autre sujet important, c’est la reprise en vue de Mossoul qui ouvrira une
nouvelle porte vers la région kurde en Syrie. Il y a déjà une portefrontière vers Mossoul sous contrôle des forces kurdes pour pouvoir
communiquer avec le gouvernement irakien qui serait prêt à travailler
avec les Kurdes syriens.
Quant à la Turquie, elle s’est déjà enfoncée dans la crise syrienne. Après
la prise de Bab, elle pourrait se trouver face à face avec le régime syrien
malgré un accord avec la Russie qui a ouvert la porte de la Syrie pour
l'armée turque. Les États-Unis observent pour le moment, pariant
sûrement sur cette éventualité. Laissant un champ libre à la Russie
pendant un temps, les États-Unis pourraient prendre plus d’initiatives.
D’ailleurs, ces derniers temps, les forces kurdes ont riposté à plusieurs
attaques du régime Erdogan et des groupes soutenus par Ankara.
Plusieurs soldats turcs ont été tués, mais on n’en a jamais parlé dans les
médias turcs. Les Kurdes riposteront désormais toute attaque du régime
fasciste Erdogan. La Turquie d’Erdogan reste toujours la principale menace,
même si elle est affaiblie plus que jamais sur les plans diplomatique et
militaire, car elle est devenue aveugle en raison de son hostilité profonde
envers le peuple kurde. Les Kurdes se préparent à une offensive turque,
mais l’intensification de la répression et des attaques sauvages par le
régime d’Ankara, en toute impunité, peut être considérée comme la
révélation de la fragilité du régime qui voit sa fin.
Maxime Azadi
https://blogs.mediapart.fr/maxime-azadi/blog/250217/la-strategie-kurdeet-l-echec-d-ankara-en-syrie
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95814
Collectif VAN : l'éphéméride du 7 mars
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique
Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du
Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une
date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les
thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du
Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de
nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).
Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans
la Rubrique Actions VAN, en cliquant ici
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304
Ça s’est passé un 7 mars (les événements sont classés du plus
ancien au plus récent) :
7 mars 1891 -- Empire ottoman. Durant cette période, le passage de ces
groupes de Kurdes constitue l'événement le plus important pour Erzeroum,
dont la population arménienne est, comme l'écrit Laviny dans un rapport
du 7 mars 1891, littéralement angoissée: «Les Arméniens sont tous
envahis par une peur panique, dont la raison est la venue de tous ces bey
kurdes qui vont à Erzindjan et de là continuent vers Constantinople. Ils
craignent qu'à leur retour, ceux-ci ne commettent toutes sortes de vols et
de violences, et beaucoup voudront [alors] certainement émigrer. Mais je
suis persuadé que le gouvernement cherchera mille prétextes pour
empêcher cette émigration»
© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |
© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915
Imprescriptible : La formation des régiments de cavalerie kurde hamidié
7 mars 1916 -- Empire ottoman. Télégramme de Talaat, ministre de
l'Intérieur à la Préfecture d'Alep : ordre d'extermination des enfants dans
les stations militaires. « Prétextant qu’ils seront soignés par
l’administration des déportés, sans éveiller les soupçons, prendre et
exterminer en masse les enfants des personnes connues ramassés et
soignés sur l’ordre du ministère de la guerre par les stations militaires.
Nous aviser. »
Le Ministre de l’Intérieur Talaat
Imprescriptible : Chronologie sommaire du génocide arménien
Imprescriptible: Les ordres de massacre de Talaat adressés à la préfecture
d’Alep
7 mars 1916 -- Empire ottoman : le père Rhétoré et le frère Simon
voient dans la survenue d’une épidémie à Mardin « la punition du crime »
ou la « vengeance de Dieu ». Quelle épidémie frappe Mardin ? Le typhus
ou le choléra ? Près de Cheikhan, sur la route de Diarbékir, un village
kurde « qui s’était signalé par sa rapacité à dépouiller les chrétiennes des
convois du Nord et par sa barbarie à les massacrer » est dépeuplé en une
journée, le 7 mars 1916.
© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |
© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915
Imprescriptible : Mardin. 1916-1918
7 mars 1917 -- Le consul de Grèce à Koniah écrit à la date du 7 mars
1917 (ce rapport n'est parvenu à Athènes que le 18 septembre 1917 ;
Archives n° 7027) : « Le mal dont périt lentement mais sûrement
l'Hellénisme de Turquie est la formation des bataillons de travail composés
exclusivement de chrétiens. Recrutés et versés dans ces bataillons, ces
malheureux sont envoyés dans diverses directions à l'intérieur de l'Empire,
depuis les côtes de l'Asie-Mineure et de la Mer Noire jusqu'aux confins de
Bagdad, du Caucase, de Mésopotamie et d'Egypte ; les uns, pour
construire des routes militaires ; les autres, pour l'entretien des tunnels
du chemin de fer de Bagdad ; d'autres encore pour la culture des champs,
etc.
Les persécutions antihelléniques en Turquie depuis le début de la guerre
européenne. D'après les rapports officiels des agents diplomatiques et
consulaires.
PARIS, LIBRAIRIE BERNARD GRASSET, 1918
Imprescriptible : Enrôlement des Chrétiens
7 mars 1920 -- Empire ottoman : rapport sur le massacre des Arméniens
de Cilicie sous administration française.
Imprescriptible : Archives - Documents
Report on the forced exile of the remaining Armenians from Aintab and
Marash, November 15, 1922
7 mars 1920 -- Empire ottoman. Une communication datée du 7 mars
1920 fait connaître la déclaration de l’ambassadeur du Japon : « le
gouvernement japonais s’associe à la démarche par laquelle les
gouvernements britannique, français et italien ont reconnu le
gouvernement de la République arménienne comme gouvernement de fait.
»
Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le
problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne,
1970.
Imprescriptible : La reconnaissance de fait de l'Arménie et les pourparlers
entre le conseil suprême et le conseil de la Société des nations au sujet du
mandat sur l'Arménie
7 mars 1936 -- Dès le 7 mars 1936, Hitler revient sur ses paroles de paix
en remilitarisant la Rhénanie, violant une nouvelle fois le traité de
Versailles ainsi que les accords de Locarno. C’est un coup de bluff typique
de sa méthode personnelle. Hitler a donné comme consigne à ses troupes
de se retirer en cas de riposte de l’armée française. Cependant, bien que
l’armée allemande, à ce moment-là soit bien plus faible que ses
adversaires, ni les Français, ni les Britanniques ne jugent utile de
s’opposer à la remilitarisation. Le succès est éclatant pour Hitler.
Wikipédia : Adolf Hitler
7 mars 1944 -- Une lettre de Max Knipping, adjoint de Darnand et chef
de la Milice en zone nord, adressée au SS Knochen, le 7 mars 1944,
propose ainsi de ne pas seulement recenser tous les juifs du département
de la Seine, mais tous ceux de la zone nord, témoignant de sa fébrilité à
devancer les ordres des nazis.
Wikipédia : Collaboration policière sous le régime de Vichy
7 Mars 1944 -- Allemagne : des membres de l’organisation nazie
féminine téléphonent de maison en maison afin de recruter des femmes
âgées entre 17 et 45 ans pour travailler « au service de la communauté ».
Il s’agit d’une tentative pour soutenir la main-d’œuvre allemande qui se
rétrécit.
Seconde-Guerre.com : Chronologie de mars 1944
7 mars 1945 -- Allemagne : la 1ere armée américaine franchit le Rhin à
Remagen
www.e-chronologie.org: Chronologie de la Seconde Guerre Mondiale
7 mars 2007 -- A Paris, en appel, le Comité de Défense de la Cause
Arménienne (CDCA) est débouté dans le procès qui l’oppose au Quid, la
cour d'appel estimant que "la simple relation de thèses ‘révisionnistes'" ne
pouvait "engager la responsabilité de celui qui, ne niant pas lui-même la
réalité du génocide arménien, ne prend pas parti sur le bien-fondé des
opinions visant à en contester la réalité, ne les reprend pas à son compte
et n'entend ni légitimer la position turque sur la question arménienne, ni
lui donner du crédit".
Collectif VAN : Le Quid n'a pas nié le génocide arménien
7 mars 2007 -- Turquie : le négationnisme dirigé par le Ministère de
l'Education Nationale de Turquie. Une circulaire confidentielle officielle,
datant du 7 mars 2007 et émanant du Ministère de l'Education Nationale
turque, indique les arguments qui doivent être pris en considération dans
l'organisation des activités éducatives, culturelles et sociales : « L'Arménie
a détruit les produits culturels turcs ; la population turque a été exilée
d'Arménie ou annihilée ». Encore une fois, la République turque utilise un
double-langage pervers pour tromper l'Union européenne et distiller la
haine, le racisme et le négationnisme dans le cœur des jeunes générations.
Collectif VAN - Génocide arménien : le négationnisme dirigé par le
Ministère de l’Education Nationale de Turquie
7 mars 2010 -- Dans le centre du Nigeria, au moins 500 habitants de
villages chrétiens ont été massacrés les 6 et 7 mars 2010 dans des
attaques menées par des éleveurs musulmans, selon un bilan officiel
provisoire. Les attaques, coordonnées selon des témoins, ont été menées
dans la nuit de samedi à dimanche dans trois villages au sud de Jos,
capitale de l'État du Plateau, où les violences ethniques et religieuses sont
récurrentes. En trois heures, des centaines de personnes, dont de
nombreuses femmes et des enfants, ont été massacrées, tuées à la
machettes et brûlées, selon les témoins qui ont décrit de véritables scènes
d'horreur. Les assaillants sont des éleveurs nomades musulmans de
l'ethnie fulani, qui ont attaqué des chrétiens sédentaires de l'ethnie berom.
TV 5 : Nigeria – Des Chrétiens massacrés par des musulmans
Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=52369
FRANCE
Comment la France verrouille son passé colonial
Le Temps
Sévane Garibian, professeure de droit, Universités de Genève et de
Neuchâtel
Publié lundi 6 mars 2017 à 12:10.
La polémique en France sur la notion de crime contre l'humanité du temps
de la colonisation rappelle les vifs débats causés dans ce même pays il y a
plus de dix ans par l’adoption de la loi du 23 février 2005 qui ne retenait
que le «rôle positif de la présence française outre-mer». L'«affaire
Macron» met en exergue le profond malaise lié au passé colonial de la
France, souligne la professeure de droit Sévane Garibian.
Quoi que l’on pense des propos récents d’Emmanuel Macron sur la
colonisation française, il est utile d’observer leurs effets en recourant à
une temporalité plus longue, dépassant le court terme médiatico-politique.
La polémique née il y a quelques jours en France rappelle, en symétrie
inversée, les vifs débats causés dans ce même pays il y a plus de dix ans
par l’adoption de la loi du 23 février 2005 qui ne retenait que le «rôle
positif de la présence française outre-mer». La disposition litigieuse
(finalement abrogée par décret en 2006), tout comme les
rebondissements et double discours dans ladite «affaire Macron», auront
eu pour mérite de mettre en acte le profond malaise lié au passé colonial
de la France.
Ce trouble s’est régulièrement nourri de résistances dont nous trouvons
de multiples traces dans le champ du droit, grand absent des
commentaires de ces derniers jours. Abordons donc cette polémique de
biais: par ce qu’elle ne dit pas, par ce qu’elle occulte. Rappelons ainsi que
la Cour de cassation française eut l’occasion de produire une jurisprudence
relative aux crimes commis en Algérie (affaires Lakhdar-Toumi et Yacoub,
1988) ainsi qu’en Indochine (affaire Boudarel, 1993). Une jurisprudence
méconnue, ou tombée dans l’oubli, qui soulevait pourtant directement la
question de la qualification ou non de crime contre l’humanité pour ces
actes.
Les précédents
Plusieurs historiens ont pu souligner dernièrement la distinction entre les
usages juridiques, historiques et moraux du concept de crime contre
l’humanité, tout en rappelant que ce dernier ne peut se trouver,
aujourd’hui en France, au cœur de poursuites pénales visant les crimes
coloniaux. Quelle est donc l’histoire du droit menant à un tel constat? Afin
de mieux comprendre ce dont il s’agit, il est possible d’ajouter deux
distinctions à la première.
D’abord, une distinction entre le problème de la qualification de crime
contre l’humanité (qui renvoie à la question complexe de la définition de
ce crime en droit français), et celui de l’amnistie prévue, pour les crimes
visés, par des lois de 1966 et 1968. Ces deux points fondent les
justifications discutables du refus de poursuivre par la Cour de cassation
dans les affaires précitées; mais seul le premier constituait déjà le réel
enjeu. En l’état du droit, et contrairement à ce qu’affirmaient alors les
juges de cassation, la qualification de crime contre l’humanité aurait en
effet pu permettre, au-delà du symbole, de constater une
imprescriptibilité (inexistante en France pour les crimes de guerre) défiant
l’amnistie.
Plus tard, la Cour de cassation admettra d’ailleurs en creux le caractère
«inamnistiable» des crimes contre l’humanité, non reconnus en l’espèce,
dans l’affaire de la manifestation du 17 octobre 1961, en 2000, puis dans
l’affaire Aussaresses en 2003 – toutes deux en relation avec les
«évènements d’Algérie». Entre les deux, elle confirmera dans l’affaire Ely
Ould Dah (2002) la poursuite, en France, d’un officier de l’armée
mauritanienne pour des faits de torture et des actes de barbarie amnistiés
dans son propre pays: il semble manifestement plus aisé d’adopter une
attitude claire et exigeante à l’encontre de lois d’amnistie étrangères.
Volonté de verrouillage
En outre, et c’est là que se niche la seconde distinction, une analyse plus
poussée du raisonnement de la Cour dans les affaires Lakhdar-Toumi,
Yacoub et Boudarel met en lumière une volonté des juges de verrouiller
toute possibilité de traitement des crimes coloniaux. Il importe donc de
distinguer ici les questions de droit et les politiques juridiques qui sont à
l’œuvre. L’historienne Sylvie Thénault écrivait récemment que «toute
définition juridique est le résultat d’une construction par des juristes et
d’une évolution de la jurisprudence» (Le Monde du 16 février). Or il
n’existait à l’époque des affaires précitées que des définitions
jurisprudentielles, plus (affaire Barbie) ou moins (affaire Touvier) larges
du crime contre l’humanité en France, lequel ne fera son apparition dans
le Code pénal qu’en 1994.
A y regarder de plus près, on comprend que les juges de cassation
rejettent la qualification de crime contre l’humanité pour les crimes
coloniaux à plusieurs reprises, en choisissant de s’appuyer exclusivement
sur la jurisprudence Touvier. Celle-ci limite, à l’inverse de la jurisprudence
Barbie, la définition du crime contre l’humanité aux crimes nazis commis
«pour le compte d’un pays européen de l’Axe». Si la jurisprudence Touvier
permit en son temps d’esquiver habilement le problème de la
responsabilité de la France de Vichy, elle bloquera aussi, par ricochet,
toute possibilité de répression des crimes perpétrés par des Français pour
le compte de la France, jusqu’en 1994.
Le verrouillage est efficace. Et le refoulement créé par cette configuration
juridique, souvent ignorée, est à la mesure du trouble que suscitent
encore aujourd’hui les faits historiques survenus dans le contexte de la
décolonisation. Plus généralement, l’ensemble illustre les multiples formes
d’usages politiques de l’histoire, comme du droit.
https://www.letemps.ch/opinions/2017/03/06/france-verrouille-passecolonial
HAUT-KARABAGH
Le ministre russe des affaires étrangères appelle
Erevan et Bakou à renforcer le statu quo
NAM
Le ministre russe des affaires étrangères Sergey Lavrov a lancé un appel
lundi 6 mars à l’ Arménie et l’Azerbaïdjan, les pressant de s’engager sur la
voie de mesures de confiance réciproques à même d’empêcher de
brusques regains de tensions, tel que constaté ces derniers jours encore
autour du Haut-Karabagh. S’exprimant à l’issue d’un entretien avec son
homologue azerbaïdjanais Elmar Mammadyarov, en visite à Moscou, S.
Lavrov a indiqué qu’une “désescalade” dans le conflit du Karabagh était
essentielle pour la reprise de “négociations constructives” pour une
résolution pacifique du conflit. Il a aussi reconnu que les parties en conflit
étaient encore loin de s’entendre sur les “deux ou trois” éléments d’un
accord de paix qui est présenté depuis plusieurs années déjà, par les
médiateurs russe, américain et français. S. Lavrov a noté que les parties
se sont dans les grandes lignes entendu sur le principe d’un accord de
paix selon lequel les Arméniens se retireraient des “districts environnant le
Karabagh” et sur une décision relative au statut du territoire contesté qui
“prendrait en compte l’opinion de la population qui y vit”. “Sur la plupart
de ces aspects d’un règlement final, nous avons eu un accord, mais deux
ou trois sujets, qui sont la clé d’un plan global, sont toujours en
discussions”, a déclaré le chef de la diplomatie russe lors d’une conférence
de presse aux côtés d’E.Mammadyarov, en ajoutant : “Nous sommes
encore loin d’une approche commune sur ces questions en suspens”.
Le ministre russe des affaires étrangères n’a pas expressément désigné
ces sujets en suspens, et s’est contenté de signaler qu’il en avait discuté
en détail avec E.Mammadyarov. S.Lavrov a poursuivi : “Dans les
conditions actuelles, avant de reprendre des négociations constructives
sur le règlement des questions en suspens, il importante surtout de
parvenir à une désescalade de la situation sur le terrain, qui s’est
brusquement tendue sur la Ligne de contact et dans les déclarations
publiques dernièrement”. Les violations du cessez-le-feu autour du
Karabagh se sont multipliées au cours des dernières semaines, chacune
des parties se rejetant la responsabilité des tirs de mortiers qui résonnent
de part et d’autre presque chaque jour. Au moins cinq soldats
azerbaïdjanais ont été tués le 25 février lors de ces accrochages, que
l’armée du Karabagh a désignés comme des provocations armées de
l’Azerbaïdjan sur les positions arméniennes stationnées sur deux sections
de la “Ligne de contact”. La partie azerbaïdjanaise a récusé cette version,
et nié avoir procédé à de nouvelles tentative d’incursion en territoire
arménien, même si les corps des soldats azéris tués se trouvaient dans le
‘no-man’s land’ à l’Est du Karabagh. S. Lavrov a ajouté que les deux
parties devraient mettre en place des mesures de confiance spécifiques
dont le principe avait été accepté par les présidents arménien et
azerbaïdjanais lors de leurs deux dernières rencontres en mai et juin 2016.
Ces mesures prévoyaient notamment le déploiement d’un plus grand
nombre d’observateurs de l’OSCE et la mise en place d’un mécanisme
d’enquête internationale sur les incidents armés sur la ligne de front.
Erevan avait indiqué que Bakou restait néanmoins hostile à la mise en
oeuvre de telles mesures. De son côté, E.Mammadyarov, lors de la
conférence de presse du 6 mars, a salué “les initiatives très sérieuses” de
Moscou sur le Karabagh et a ajouté qu’il se sentait encouragé par les
discussions « détaillées » avec S.Lavrov concernant “la direction vers
laquelle s’orienter”. Il a ajouté que le processus de négociations ne pourra
progresser que si l’Arménie accepte les “propositions qui sont sur la
table”.... sans préciser davantage. Il est peu probable que le président
azéri Ilham Aliev en dise davantage quand il rencontrera le président
français François Hollande à Paris quatre jours après. Il n’est pas étonnant
en tout cas que le ministre des affaires étrangères russe ait tenu à
rencontrer E.Mammadyarov peu avant la visite que doit effectuer le
président azéri, dans la foulée du président arménien Serge Sarkissian, en
France, pays qui copréside, avec la Russie et les Etats-unis, le Groupe de
Minsk de l’OSCE.
mardi 7 mars 2017,
Gari ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=138714
ALLEMAGNE/TURQUIE
Le chef de la diplomatie turque maintient sa visite à
Hambourg
Ouest-France
Modifié le 07/03/2017 à 09:43 | Publié le 07/03/2017 à 09:43
Alors que les tensions entre l’Allemagne et la Turquie sont toujours vives,
le ministre turc des Affaires étrangères a maintenu une réunion publique à
Hambourg.
Le ministre turc des Affaires étrangères a assuré qu’il se rendrait à
Hambourg mardi pour y tenir une réunion publique en dépit de la
fermeture par les autorités municipales du lieu où il devait s’exprimer.
Mevlut Cavusoglu a prévu de parler dans le cadre de la campagne menée
par le gouvernement turc à l’étranger en vue du référendum
constitutionnel organisé en Turquie le 16 avril. « Je vais y aller.
Personne ne peut m’arrêter », dit-il au journal Hurryet. La municipalité
de Hambourg a fait savoir lundi que le centre où le meeting était prévu
avait été fermé parce qu’il n’était pas doté de système de détection
d’incendie.
Plusieurs meetings prévus en Allemagne ces derniers jours où devaient
parler des ministres turcs ont été annulés, certains à la dernière minute.
Ces annulations ont provoqué la colère du président turc, Recep Tayyip
Eerdogan, qui a estimé dimanche que de telles pratiques ne différaient en
rien « de celles de la période nazie ». Des propos qui ont suscité une
vive émotion en Allemagne, la chancelière Angela Merkel les jugeant
« particulièrement graves ».
http://www.ouest-france.fr/europe/allemagne/le-chef-de-la-diplomatieturque-maintient-sa-visite-hambourg-4840708
La Turquie et l’Allemagne en pleine guerre de mots
Les tensions entre les deux pays se sont accentuées depuis que Recep
Tayyip Erdogan a qualifié de « pratiques nazies » l’annulation de
rassemblements en Allemagne destinés à promouvoir le oui au
référendum constitutionnel du 16 avril.
LE MONDE | 07.03.2017 à 07h29 | Par Aymeric Janier
Entre Ankara et Berlin, les échanges policés ont cédé le pas aux saillies
brutales. Ainsi, lors d’un rassemblement organisé dimanche à Istanbul, le
président turc, Recep Tayyip Erdogan, a fustigé la décision prise par
plusieurs villes allemandes d’annuler des réunions visant à promouvoir le
oui au référendum prévu le 16 avril.
A ses yeux, ce choix rappelle les « pratiques nazies », des mots cinglants
qui ont aussitôt fait réagir le ministre de la justice allemand, Heiko Maas,
lequel a dénoncé des propos « absurdes, honteux et excessifs ». De son
côté, Steffen Seibert, porte-parole de la chancelière Angela Merkel, a
appelé lundi la Turquie à « garder la tête froide », qualifiant les
accusations lancées de « déplacées ».
La consultation populaire d’avril vise à entériner une nouvelle constitution,
qui transformerait le système parlementaire turc en régime présidentiel,
donnant ipso facto à M. Erdogan des pouvoirs encore plus larges. Or près
de 1,4 million de ressortissants turcs vivent outre-Rhin, ce qui représente
un vivier électoral non négligeable. IB Times
Pour Mark Lowen, correspondant de la BBC en Turquie, cette algarade
diplomatique entre les deux pays – alliés au sein de l’OTAN et partenaires
commerciaux – représente un nouveau nadir dans les relations bilatérales.
Afin d’apaiser les tensions et de trouver une sortie de crise honorable, une
réunion est prévue mercredi entre les ministres des affaires étrangères
Mevlüt Cavusoglu et Sigmar Gabriel. Ce dernier a toutefois prévenu que
cela n’empêcherait pas Berlin d’exprimer des critiques dès lors que la
situation le justifie. Hürriyet
D’après un sondage publié par le quotidien populaire Bild, 81 % des
Allemands estiment que leur gouvernement s’est montré trop
accommodant avec Ankara. De fait, depuis qu’un accord a été signé en
mars 2016 par l’UE et la Turquie, aux termes duquel celle-ci s’engage à
empêcher les migrants de pénétrer en Europe à partir de son territoire,
Berlin ménage son partenaire.
La réciproque n’est pas vraie, mais cette stratégie est risquée, jugent
Annett Meiritz et Maximilian Popp, du Spiegel. En effet, les tirades acerbes
de M. Erdogan pourraient certes lui attirer des voix conservatrices et
nationalistes. Mais son pays, il le sait, est économiquement dépendant de
l’Allemagne. Un constat partagé par Ulf Poschardt, de Die Welt, pour qui le
maintien du dialogue n’en est que plus essentiel.
Aymeric Janier
Journaliste au Monde
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/03/07/laturquie-et-l-allemagne-en-pleine-guerre-demots_5090245_3214.html#7MPdmcQSco3tT11X.99
L'attitude embarrassée de l'Allemagne envers la
Turquie
France Culture
07.03.2017
Chaque matin, l’actualité vue au travers de la presse étrangère.
Aujourd’hui : Berlin a réagi avec colère aux accusations de «
pratiques nazies » du président turc. Les deux pays multiplient les
passes d'armes au sujet d'une série d'interdictions de meetings
pro-Erdoğan en Allemagne.
Que va bien pouvoir inventer, cette fois-ci, le président turc, Recep Tayyip
Erdoğan, pour qualifier l'annulation du meeting de son ministre des
affaires étrangères prévu, ce soir, à Hambourg ? Le despote avait
missionné son serviteur pour récupérer le plus de voix possible au sein de
la communauté turque d'Allemagne, en faveur du "oui" au référendum,
destiné à concentrer dans sa seule personne tous les pouvoirs : chef de
l’État, chef du gouvernement et chef du parti majoritaire. Seulement voilà,
hier, la ville du nord de l'Allemagne a estimé que la salle qui devait
accueillir le meeting était trop vétuste et que par conséquent la réunion
n'aurait pas lieu. Sauf que c'est la quatrième fois, en une semaine, qu'un
meeting pro-Erdoğan se retrouve ainsi annulé par une municipalité
allemande qui, à chaque fois, invoque des raisons purement logistiques.
Lors de la précédente annulation, le président turc n'avait pas mâché ses
mots, évoquant des « pratiques nazies », des accusations qualifiées, hier,
« d'absurdes et déplacées » par le gouvernement allemand, lequel précise
de son côté être totalement étranger à ces annulations en série, relevant
de la compétence des seules municipalités. Mais pour Ankara, l'affaire est
entendue : Berlin mène aujourd'hui campagne contre Erdoğan en œuvrant
pour la victoire du "non" au référendum. En réalité, le problème de fond
aujourd'hui se définit le long de deux axes, résume le quotidien tchèque
LIDOVE NOVINY : d'une part la question de savoir si un pays étranger
peut ou non faire campagne sur le sol d’un Etat souverain et d'autre part
la question de la liberté d’expression.
Aujourd'hui, l’Allemagne compte la plus forte communauté de la diaspora
turque dans le monde, soit trois millions de personnes, dont la moitié est
inscrite sur les listes électorales en Turquie. Un terrain de campagne
impossible, évidemment, à négliger pour Ankara. D'autant qu'à 60%, les
Turcs d’Allemagne avaient voté pour le parti d' Erdoğan aux dernières
élections, rappelle le magazine DER SPIEGEL. Dès-lors, on comprend
mieux pourquoi cet appoint de voix est particulièrement important pour le
président Erdoğan, dont le référendum destiné à renforcer
considérablement les pouvoirs semble moins bien engagé qu’escompté. Et
c’est ainsi que le gouvernement d’Ankara cherche, à présent, à multiplier
les meetings à l'étranger pour courtiser les membres de la diaspora
turque.
C'est le cas en Allemagne, mais pas seulement. Aux Pays-Bas, par
exemple, rappelle LE TEMPS, le gouvernement juge d’ores et déjà «
indésirable » la tenue le 11 mars prochain d’un meeting pro-Erdoğan à
Rotterdam. Et il n'est pas le seul puisque le député d’extrême droite Geert
Wilders s’est dit, lui aussi, opposé à la participation du ministre turc des
Affaires étrangères à ce rassemblement, estimant qu'il ne devait pas «
s’ingérer dans nos affaires intérieures ». En Autriche, également, le
gouvernement s'est déjà prononcé pour une interdiction de principe de
tout meeting électoral. Et de son côté l’Allemagne, elle, en est réduite à
recourir aux interdictions administratives, au cas par cas, municipalité par
municipalité. Ce qui, d'ailleurs, peut-on lire sur le site de la
DEUTSCHLANDFUNK, est assez conforme à l'attitude voilée et
embarrassée du gouvernement fédéral en ce qui concerne la Turquie
depuis déjà plusieurs mois. Pourquoi ? Réponse du quotidien hongrois
VECERNJI LIST : Parce que ce qui inquiète bien plus Angela Merkel
aujourd'hui, c’est que Erdoğan puisse à tout moment lâcher 3,5 millions
de réfugiés retenus dans son pays pour les laisser entrer en Europe ; une
nouvelle vague de réfugiés qui pourrait lui valoir une défaite aux
prochaines élections. Sans compter que l’anniversaire de la signature de
ce pacte UE-Turquie (visant à assécher le flux de passages clandestins
vers l’Europe) approche à grands pas : ce sera le 18 mars prochain. Voilà
pourquoi le gouvernement fédéral ne veut pas envenimer les relations
déjà très compliquées entre les deux pays.
Sauf qu'en dépit du manque de détermination du gouvernement fédéral,
personne n'est dupe de la technique visant à recourir aux interdictions
administratives. En clair, Berlin ne veut pas faire de publicité sur son sol
pour l’établissement d’une dictature. Et qui le lui reprocherait ?
L'Allemagne, écrit la FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEITUNG, ne peut
avoir aucun intérêt à ce que des ministres turcs mènent sur son sol des
meetings de propagande, en faveur d’une réforme constitutionnelle qui
renforcerait encore les pouvoirs et l’autoritarisme du président Erdoğan.
Sans compter que les injures verbales proférées par Ankara contre Berlin
sont totalement inacceptables. Enfin il serait étrange, note pour sa part
DIE TAGESZEITUNG, que d'un côté l’Allemagne proteste contre
l’arrestation du correspondant en Turquie du quotidien DIE WELT, Deniz
Yücel, et de l'autre laisse sur son sol ceux qui ont décidé de l’arrêter,
justifier en public cette arrestation.
Le problème, remarque aussitôt la TAZ, c'est que ces annulations de
meetings en série jouent en faveur du président Erdoğan, pour qui il est
facile, désormais, de reprocher aux Allemands (en particulier) et aux
Européens (en général) leur parti-pris et leur double morale. C'est
également ce que pointe son confrère de Vienne DER STANDARD : une
interdiction visant la Turquie ne fait qu'appuyer l'argumentation du
président Erdoğan, lequel souligne que l'Europe loue les mérites de l'Etat
de droit, sans pour autant les défendre quand il le faut. Et en ce sens,
toute interdiction aujourd’hui revient, en somme, à faire un cadeau au
président Erdoğan.
Alors que faire ? Même si la couleuvre est difficile à avaler, soyons
constitutionnalistes et garantissons la liberté d'opinion et de discours,
dans la mesure où les lois ne sont pas bafouées, écrit encore le journal.
Car l’Allemagne ne peut pas à la fois revendiquer la liberté de la presse et
de rassemblement en Turquie et dans le même temps interdire de parole
le ministre turc des affaires étrangères, renchérit l'éditorialiste de la
DEUTSCHLANDFUNK, avant de conclure : Nous devons tolérer les prises
de parole des ministres turcs, sans pour autant nous laisser ridiculiser par
le président Erdoğan, ce prestidigitateur, dit-il, qui se révèle être un
dictateur.
Par Thomas CLUZEL
https://www.franceculture.fr/emissions/revue-de-presseinternationale/lattitude-embarrassee-de-lallemagne-envers-la-turquie
TURQUIE
Louis-Guilloux. L'auteure Pinar Selek en résidence
Le Télégramme
Dilan Fadime Yavuz
La Maison Louis-Guilloux reçoit depuis jeudi, Pinar Selek.
Féministe, antimilitariste, sociologue, écrivaine et militante turque.
Autant de casquettes qui font de cette femme un symbole de
résistance.
La Maison Louis-Guilloux reçoit, depuis jeudi, l'auteure et sociologue
turque Pinar Selek. En résidence jusqu'à dimanche, elle a présenté, hier,
son roman « La maison du Bosphore ». Aujourd'hui et demain, elle
animera un atelier d'écriture ainsi qu'un débat sur la convergence du
mouvement féministe en Turquie. Derrière son sourire, une vie passée à
lutter contre les rapports de domination, en Turquie, qu'elle compare à «
une pieuvre ». Voilà maintenant 19 ans que Pinar Selek est soumise à un
procès qui n'en finit pas. Acquittée pour la quatrième fois en 2014, le
procureur a fait appel une nouvelle fois. En janvier dernier, la Cour de
cassation turque a demandé à ce que l'auteure soit condamnée à
perpétuité.
Une accusation politique
Le 11 juillet 1998, Pinar Selek est arrêtée par la police d'Istanbul.
Torturée pour l'obliger à donner les noms des personnes qu'elle a
interviewées lors de ses recherches sur la question kurde. Sans succès.
Elle est accusée d'avoir déposé une bombe le 9 juillet, qui aurait fait sept
morts et plus de cent blessés au marché aux épices d'Istanbul. Des
rapports d'expert attestent cependant qu'il s'agit de l'explosion
accidentelle d'une bouteille de gaz. L'acharnement judiciaire peut alors
commencer. L'auteure passe plus de deux ans en prison avant d'être
libérée. Exilée en France depuis 2011, Pinar Selek continue de militer,
d'écrire et d'enseigner.
Une vie de combat
« J'ai grandi dans une famille contestataire depuis mes grands-parents. Je
n'ai jamais pensé vivre autrement », explique la militante. « J'appartiens à
un groupe social opprimé en tant que femme. Je ne défends pas les plus
faibles, mais je lutte contre le rapport de domination.
Je me sens heureuse de résister », souligne-t-elle.
Pure dans ses combats, Pinar Selek a dû se « déconstruire » pour ne pas
être limitée face à ses propres préjugés. C'est en discutant avec des
camarades de classe arméniens que la sociologue porte un nouveau
regard sur elle-même : « Je me suis rendu compte que j'étais une jeune
fille gâtée, qui appartenait à une identité dominante. Remettre en
question toutes les valeurs qui nous créent est très difficile ».
« Une bouffée d'air »
La militante enseigne, aujourd'hui, les sciences politiques à l'Université de
Sophiantipolis, à Nice.
« Venir à des rencontres littéraires c'est une bouffée d'air pour moi.
Toutes ces discussions autour de mon roman me donnent beaucoup de
force et de courage pour continuer l'écriture du prochain », souligne
l'auteure. Ravie de partager son expérience et son parcours, Pinar Selek
admet la difficulté de « vivre en exil, d'être arrachée à ses racines ».
Malgré cela, elle voit le verre toujours plein. « Se plaindre ne sert à rien »,
dit-elle. « On apprend le courage. On ne naît pas comme ça. Il n'y a rien
de statique dans la vie. J'ai peur de beaucoup de choses aussi. Mais cette
peur ne m'emporte pas. Il faut toujours arroser le courage ».
À travers les yeux de Pinar Selek, le mot prend tout son sens.
Pratique
Pour connaître l'histoire et soutenir l'auteure : www.pinarselek.fr « La
maison du Bosphore », publié en 2013, aux éditions Liana Lévi.
http://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/saint-brieuc/louis-guilloux-lauteure-pinar-selek-en-residence-04-03-201711421497.php#womiuRkHPIBpfUfx.99
Sauvons Asli Erdoğan et les démocrates emprisonnés
en Turquie !
Libération
Tribune
Par un collectif — 6 mars 2017 à 12:27
Hasard du calendrier, le 8 mars est la Journée internationale des
femmes mais c'est aussi le jour de l’anniversaire d'Asli Erdoğan,
romancière et figure emblématique de l'insoumission au régime
turc, où elle encourt la détention à perpétuité. Dans ce contexte,
plusieurs personnalités du monde politique, des médias ainsi que
des militants et des artistes signent une tribune en soutien à
l'écrivaine turque.
Asli Erdoğan, l’une des écrivaines les plus importantes de la littérature
turque, dont l’œuvre porte la voix et la sensibilité des déshérités, des
esseulés, des femmes privées de droits, a été arrêtée le 17 août 2016, en
même temps que les vingt autres membres de la rédaction du journal
d’opposition réputé pro-kurde Özgür Gündem.
Dans une Turquie qui fut le seul pays musulman laïc et qui aujourd’hui
tourne le dos à toute espérance démocratique, elle incarne les droits
humains et la démocratie bafoués. Le 29 décembre 2016, lors de la
première audience de son procès, elle a été mise en liberté conditionnelle.
Nous sommes convaincus que c’est grâce à la mobilisation dans le monde
en sa faveur. Mais une prochaine audience aura lieu le 14 mars, il lui est
fait interdiction de sortir du territoire et elle encourt la détention à
perpétuité.
Le 5 décembre dernier, depuis la prison, elle lançait un appel : «La
situation est très grave, terrifiante et extrêmement inquiétante. L’Europe
doit prendre ses responsabilités, en revenant vers les valeurs qu’elle avait
définies, après des siècles de sang versé, et qui font que "l’Europe est
l’Europe" : la démocratie, les droits humains, la liberté d’opinion et
d’expression… Nous avons besoin de votre soutien et de solidarité. Nous
vous remercions pour tout ce que vous avez fait pour nous, jusqu’à
maintenant.»
La solidarité sauve des vies et des libertés. Elle sauve la confiance en
l’humanité. Jusqu’à la libération d’Asli Erdoğan et des démocrates turcs
menacés, poursuivons la chaîne de solidarité qui s’est formée en Europe
depuis leurs arrestations, dédions-leur tout événement auquel nous
participerons, lisons en ouverture des pages d’Aslı Erdoğan, parlons d’elle
et d’eux, manifestons-leur notre solidarité, rappelons leur détresse et leur
courage, exigeons leur libération !
Qu’ils sachent que nous ne les oublions pas, que nous sommes de tout
cœur à leurs côtés, conscient-e-s que de leur liberté dépend aussi la nôtre.
Cette tribune est écrite à l’initiative de l’Alliance des femmes pour la
démocratie et des éditions des femmes-Antoinette Fouque, avec Marielle
Anselmo, poète ; Pierre Astier, agent littéraire d’Asli Erdoğan,
Catherine Benhamou, écrivaine, comédienne ; Sophie Bourel,
comédienne ; Claude Du Granrut, essayiste, membre du conseil
d’administration de l’Union nationale des associations de déportés,
internés et familles de disparus ; Sterenn Guirriec, comédienne,
metteuse en scène ; Francesca Isidori, journaliste, directrice artistique ;
Melis Kaya, chargée des droits de l’homme à l’Institut kurde de Paris ;
Anthi Karra, traductrice, critique littéraire ; Daniel Mesguich, acteur,
metteur en scène ; Timour Muhidine, écrivain, enseignant à l’Inalco et
éditeur d’Asli Erdoğan ; Mouvement FEMEN ; Kendal Nezan, président
de l’Institut kurde de Paris ; Cécile Oumhani, écrivaine, poète, amie
d’Asli Erdoğan ; Le Salon des dames ; Jocelyne Sauvard, écrivaine,
journaliste ; Victoria Thérame, écrivaine ; Catherine Weinzaepflen,
écrivaine, poète, réunis le 21 février 2017 à l’Espace des femmes en
solidarité avec Asli Erdoğan et les démocrates turcs.
Premiers signataires : Ella Balaert, écrivaine ; Pierre Barassat,
réalisateur ; Nathalie Baravian, attachée de presse ; Sophie Bassouls,
photographe ; Delphine Batho, députée des Deux-Sèvres, ancienne
ministre, Caroline Boidé, écrivaine ; Laurence Braunberger,
productrice, réalisatrice ; André Burguière, historien (EHESS) ; JeanMichel Carré, cinéaste ; Christine Clerc, journaliste, essayiste ;
Chantal Chawaf, écrivaine ; Hélène Cixous, écrivain, Coordination
française du lobby européen des femmes (CLEF), Delphine Coulin,
écrivaine, réalisatrice ; Muriel Coulin, réalisatrice ; Edith Cresson,
ancienne première ministre ; Julie Debazac, comédienne ; Colette
Deblé, peintre ; Susana Elkin, psychanalyste ; Milagros Ezquerro,
professeur émérite des universités ; Joël Farges, réalisateur ; Mickaël
Ferrier, écrivain ; Esther Fouchier, présidente du Forum Femmes
Méditerranée, Jean-Pierre Gastaud, avocat, professeur des universités ;
Sylvie Germain, écrivaine ; Pierrette Germain-David, musicologue,
présidente de l’association Femmes et musique, Khaled Ghorbal,
réalisateur ; Marie Guerini, journaliste ; François Guery, philosophe,
H/F Île-de-France, Hijos Paris ; Angélique Ionatos, chanteuse,
compositrice ; Dominique Issermann, photographe ; Stéphanie
Janicot, écrivaine ; Georges Kiejman, avocat, ancien ministre ;
Benoîte Lardy, secrétaire générale de Désirs d’Avenir ; Nathalie LégerCresson, écrivaine ; Emmanuel Lascoux, helléniste ; Catherine
Lopes-Curval, peintre ; Julie Lopes-Curval, cinéaste ; Mengué M’Eyaà,
présidente du Mouvement Civique des Femmes (MCF) ; Justine Malle,
réalisatrice ; Carole Martinez, écrivaine ; Marylène Patou-Mathis,
préhistorienne, PEN Club français ; Catherine Perret, professeur des
universités, philosophe ; Emmanuel Pierrat, avocat, écrivain ; Michèle
Ramond, écrivaine, professeur émérite des universités ; Patricia
Rodríguez Saravia, écrivaine, psychanalyste ; Susana Romano Sued,
écrivaine, psychanalyste ; Brigitte Roüan, comédienne, réalisatrice, SOS
Les Mamans ; Clémence Seibel, attachée de presse ; Fabienne ServanSchreiber, productrice ; Christine Spengler, photographe, écrivaine ;
Christian Tortel, journaliste ; Alain Touraine, sociologue, Augustin
Trapenard, journaliste, critique littéraire ; Bernard Vincent, historien
(EHESS) ; Marina Vlady, actrice ; Mâkhi Xenakis, peintre ; He Yuhong,
présidente de l’Union des artistes d’Asie en France ; Cécile Wajsbrot,
écrivaine ; Laurence Zordan, philosophe, écrivaine.
un collectif
http://www.liberation.fr/debats/2017/03/06/sauvons-asli-erdogan-et-lesdemocrates-emprisonnes-en-turquie_1553585
La montée en puissance turque au Moyen-Orient et
ses limites
Compte-rendu
L'ouvrage de Jana J. Jabbour « La Turquie : l'invention d'une diplomatie
émergente » (Paris, éditions du CNRS, 2017) analyse les ressorts de la
politique étrangère d'Ankara depuis l'arrivée au pouvoir de l'AKP en 2002
jusqu'à aujourd'hui.
Anthony SAMRANI | OLJ
06/03/2017
Un jeu d'équilibriste, où tout est question de nuances et de soft power,
dont l'objectif final est d'assumer le rôle « d'hégémon » stabilisateur au
Moyen-Orient afin de gagner en influence à la table des grandes
puissances.
C'est ainsi que l'on pourrait définir les contours de la diplomatie turque
depuis l'arrivée au pouvoir de l'AKP en 2002, après avoir lu l'ouvrage de
Jana J. Jabbour La Turquie : l'invention d'une diplomatie émergente (Paris,
éditions du CNRS, 2017). Professeure de sciences politiques à Sciences Po
Paris et à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth, l'auteure nous livre le
fruit de son travail de thèse : un livre passionnant, méticuleux et
dynamique, qui peut tout autant séduire un public averti que novice.
Démontant, de façon subtile et documentée, les analyses qui consistent à
ne voir derrière le retour de la Turquie au Moyen-Orient que la résurgence
d'un néo-ottomanisme ou d'un panislamisme, Jana Jabbour démontre qu'il
est, au contraire, la conséquence logique de l'accession turque au statut
de puissance émergente. Autrement dit, ce qui est vrai pour la Turquie
l'est tout autant pour le Brésil ou l'Afrique du Sud : la volonté de se
projeter dans son espace régional pour peser à l'international.
Derrière la redéfinition de sa politique extérieure se trouve un homme,
ancien professeur de relations internationales, devenu le stratège de la
nouvelle Turquie : Ahmet Davotuglu, « le Kissinger turc », qui fut
successivement ministre des Affaires étrangères puis Premier ministre
avant d'être écarté par le président Erdogan en mai 2016.
Jana Jabbour décrypte le discours et la vision des relations internationales
de M. Davotuglu qui peut se résumer en une phrase tirée de son ouvrage
de référence Profondeur stratégique : « Il convient d'appréhender notre
politique régionale moyen-orientale à travers la métaphore du tir à l'arc :
plus nous tirons fort au Moyen-Orient, et plus loin nous atterrissons sur la
scène internationale. » Pour ce dernier, l'aspiration à l'Europe et le retour
au Moyen-Orient n'ont rien de contradictoire. Ils sont le reflet de l'identité
multiple de la Turquie moderne, héritière d'un empire multicivilisationnel
au cœur de plusieurs espaces stratégiques. « Le ministre des Affaires
étrangères turc peut tenir un meeting très amical à Téhéran puis se
rendre au Caire comme un Égyptien, et aller prononcer un discours à
Bruxelles, comme n'importe quel dirigeant européen. Il n'y a aucune
contradiction dans cela », écrit M. Davotuglu.
« Non allergique au monde arabo-musulman »
L'accession au pouvoir de l'AKP, le charisme de son chef de file, Recep
Tayyip Erdogan, et le boom économique durant la « décennie glorieuse »
va permettre au professeur de mettre ses théories en pratique. « Dans les
bagages de sa victoire, l'AKP amène au pouvoir une nouvelle élite de
décideurs qui, à la différence de l'élite sortante, n'est pas » allergique « au
monde arabo-musulman », décrit Mme Jabbour.
Partenariats économiques, capacité à parler avec tous les acteurs,
développement des Think Tanks et des écoles güllenistes, protection des
minorités et diffusion de la culture turque, notamment au travers des
séries télévisés, très suivies dans le monde arabe : tout les moyens sont
utilisés par Ankara pour gagner en influence au Moyen-Orient, sans pour
autant faire usage de son hard power. La lune de miel va durer jusqu'en
2011, jusqu'à l'éclatement des printemps arabes, qui vont complètement
changer la donne et prendre la Turquie au dépourvu.
Ayant tissé des liens avec les régimes en place tout au long de la décennie,
particulièrement avec Damas, la Turquie accueille les révoltes arabes avec
scepticisme et pragmatisme. Elle noue des contacts avec l'opposition sans
pour autant rompre ses relations avec les régimes en question. Ce n'est
qu'après la chute des présidents Ben Ali en Tunisie et Moubarak en Égypte
que la Turquie va tenter de parrainer les groupes islamistes, y voyant une
opportunité de devenir l'hégémon régional. Le changement de stratégie va
toutefois lui coûter cher puisqu'il va l'amener à surjouer son identité
islamique au détriment de son ouverture vers l'Ouest. « La métaphore
du » tir à l'arc « élaborée par Davotuglu devient caduque. Il s'est avéré
que plus la Turquie tire fort au Moyen-Orient, par le biais de l'islam, et
plus elle s'éloigne de l'Europe », résume Mme Jabbour.
Piège du néo-ottomanisme
Ankara va surtout être pris au piège de la guerre syrienne. « Pour la
Turquie, le chemin vers le M-O passe par Damas », écrit l'auteure. Le
rapprochement turco-syrien avait constitué le cœur de la stratégie turque
d'ancrage au Moyen-Orient. Durant les premiers mois de la révolte, la
Turquie va « s'employer à convaincre le dirigeant syrien de mettre en
œuvre des réformes afin de calmer la révolte et d'éviter le pire. Il
s'agissait de sauver l'ami et le "frère" Assad afin de conserver les acquis
d'Ankara dans la région ». « L'inflexibilité d'Assad, sourd à toute critique
et refusant tout conseil, a blessé Erdogan dans son ego, lui qui se croyait
en mesure d'influencer son » frère « de Damas au nom de » l'amitié « qui
les liait », décrypte Mme Jabbour, qui y voit la principale cause de la
volte-face turque à la fin de l'été 2011. Le chapitre sur la guerre syrienne
aurait toutefois mérité d'être plus approfondi, même s'il était difficile, à
chaud, de mettre en évidence tous les revirements et les contradictions de
la politique turque en Syrie.
Le livre est essentiel pour comprendre les raisons de la montée en
puissance turque au Moyen-Orient et les limites de cette stratégie. « Il
s'est avéré que dans une région aussi fracturée et conflictuelle que le
Moyen-Orient, il était impossible d'avoir zéro problème » avec le voisinage.
Pire encore, le zéro problème avec les voisins s'est mué en un zéro voisin
« sans problèmes », conclut l'auteure. Ankara est finalement tombée,
dans une certaine mesure, dans le piège du néo-ottomanisme.
https://www.lorientlejour.com/article/1038857/la-montee-en-puissanceturque-au-moyen-orient-et-ses-limites.html
SYRIE/TURQUIE/RUSSIE
Syrie-L'armée US est dans Manbij, Ankara exclut une
offensive
Zonebourse
06/03/2017 | 23:02
(Actualisé avec déploiement forces US à Manbij)
L'armée américaine a déployé un petit nombre de militaires dans la ville
syrienne de Manbij et aux alentours pour empêcher les affrontements
entre les différentes parties en présence dans le secteur, a annoncé lundi
un porte-parole du Pentagone.
Les forces américaines sont stationnées à l'intérieur de la ville et à l'ouest
depuis la semaine dernière, a précisé le porte-parole du Pentagone, Jeff
Davis. Leur but est d'être "un signe visible de dissuasion et réconfort", at-il indiqué.
Si les forces américaines ont eu des missions de conseil et d'entraînement
à Manbij, c'est la première fois qu'elles sont déployées pour faire en sorte
que les forces soutenues par la Turquie et celles soutenues par les EtatsUnis ne s'attaquent pas les unes les autres et se concentrent sur la lutte
contre l'Etat islamique.
Manbij est à nouveau sous les feux de l'actualité depuis que la Turquie a
déclaré qu'elle serait son prochain objectif, dans le cadre des opérations
qu'elle mène dans le nord de la Syrie aux côtés de certains insurgés.
L'armée turque a lancé fin août son opération "Bouclier de l'Euphrate"
dans le nord de la Syrie pour chasser l'Etat islamique et contrer
l'expansion territoriale des Kurdes syriens.
Dans une déclaration sur la chaîne A Haber, le Premier ministre turc Binali
Yildirim a toutefois écarté toute campagne militaire contre Manbij sans
concertation avec les Etats-Unis d'une part et la Russie de l'autre.
"(Sans coordination), Il n'y aura pas là-bas de grands résultats et les
choses pourraient devenir plus compliquées", a déclaré le chef du
gouvernement turc.
Le Conseil militaire de Manbij fait partie des Forces démocratiques
syriennes (FDS), alliance dominée par les Kurdes des YPG (Unités de
protection du peuple), considérées par Ankara comme une extension des
séparatistes du PKK turc.
Le Conseil militaire de Manbij a confirmé que la coalition sous conduite
américaine avait renforcé sa présence à Manbij ces derniers jours, après
"l'accentuation des menaces turques visant à occuper la ville".
"Ils (les membres de la coalition) ont intensifié leurs patrouilles et
acheminé d'autres véhicules blindés", a dit à Reuters le porte-parole du
Conseil militaire de Manbij, Charfan Darouich. Des combats entre les
insurgés pro-turcs et les défenseurs de Manbij se sont poursuivis lundi à
l'ouest de la ville, a-t-il précisé.
Les combattants des YPG demeurent dans Manbij alors qu'ils avaient dit
qu'ils s'en étaient retirés l'an dernier après la prise de la ville aux
djihadistes de l'Etat islamique, dit Ankara.
"Nous, membres du Conseil militaire de Manbij, confirmons de nouveau
que Manbij et ses environs sont sous la protection du Conseil militaire de
Manbij et celle de la coalition internationale", a déclaré le Conseil dans un
communiqué.
Après des affrontements avec des rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL,
soutenue par la Turquie) la semaine dernière à l'ouest de Manbij, le
conseil de la ville a annoncé un accord avec la Russie consistant à
remettre à l'armée syrienne certains villages situés sur la ligne de front
face aux forces pro-turques.
L'accord a été mis en oeuvre dans la soirée de lundi, les forces
gouvernementales ayant remplacé les FDS sur une partie de la ligne de
front, a déclaré le porte-parole du Conseil militaire de Manbij. (Idress Ali
et Phil Stewart à Washington; Tom Perry à Istanbul, avec Suleiman al
Khalidi à Amman; Eric Faye, Jean-Stéphane Brosse et Danielle Rouquié
pour le service français)
https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Syrie-L-armee-US-estdans-Manbij-Ankara-exclut-une-offensive--23992610/
ANTISEMITISME
La plaque Anne Franck vandalisée à Lyon
Lyonpremiere.com
Lundi 6 Mars 2017
Ce week-end, la plaque commémorative apposée au pied du Marronnier
d’Anne Frank, place Marc Aron, dans le 3e arrondissement, a été saccagée.
C'est le maire du 3eme Thierry Philip, qui l'annonce, dénonçant « un acte
particulièrement abject et manifestement antisémite ».
La Mairie du 3e arrondissement a décidé de porter plainte. Pour Thierry
Philip, « dans le contexte actuel, ce genre d’acte ne saurait être passé
sous silence. S’attaquer à la mémoire d’Anne Frank, c’est s’attaquer à la
mémoire de l’humanité. »
Pour rappel, cette plaque avait été dévoilée en décembre 2014 lors de la
plantation d’une bouture du célèbre marronnier mentionné dans le Journal
d’Anne FRANK.
Cette plaque portait l’inscription : « Arbre issu d’une célèbre bouture du
marronnier cité dans le Journal d’Anne Frank (1929-1945). Planté le 2
décembre 2014 ».
Cette manifestation, en présence des élèves de l’Ecole André Philip et du
collège Gilbert Dru, avait été l’occasion de célébrer la tolérance et le
combat contre la barbarie.
http://www.lyonpremiere.com/La-plaque-Anne-Franck-vandalisee-aLyon_a15509.html
Aux États-Unis, menaces d’attentats à la bombe et
profanations visent la communauté juive
Les Observateurs France 24
ÉTATS-UNIS 06/03/2017
Rabbi Yosef Goldman
Rebecca P.
Depuis le début de l’année 2017, la communauté juive américaine
fait face à une multiplication des menaces d’attentats à la bombe
et à des vendalisations de cimetières. Le signe d’une
recrudescence de l’antisémitisme ? Nos Observateurs nous ont
livré leur sentiment.
Le site ProPublica a révélé qu’au moins 91 organisations juives dans tous
les États-Unis avaient reçu des menaces d’attentats à la bombe depuis le
1er janvier 2017. Pour autant, aucune de ces menaces n’a été mise à
exécution.
Les menaces sont la plupart du temps anonymes et prennent souvent la
forme d’un appel robotisé, où la voix de l’interlocuteur a été modifiée.
L’Agence télégraphique juive, un média basée aux États-Unis, a d’ailleurs
publié une de ces menaces à la bombe proférée le 18 janvier dernier. Ils
n’ont cependant pas précisé quelle organisation était visée.
Pas assez de données
Impossible de savoir si le message est toujours le même, voire s’il est
envoyé par la même personne ou par un groupe coordonné. De même,
aucune statistique officielle ne permet de confirmer une hausse d’attaques
haineuses visant la communauté juive depuis l’élection de Donald Trump,
car ces statistiques n'existent pas dans les rapports.
Pour autant, de nombreux cas de profanations de cimetières juifs ont été
observés durant la même période. Dans le cimetière de Chesed Shel
Emeth, à Saint-Louis, dans le Missouri, ce sont plus de 100 tombes qui ont
par exemple été endommagées ou renversées le 20 février 2017. Même
constat dans un cimetière de Pennsylvanie à Philadelphie une semaine
plus tard, ou encore, plus récemment, le 2 mars dans le cimetière de
Rochester, à New York.
"Cet événement a montré que les communautés religieuses étaient
solidaires"
Rabbi Yosef Goldman
Yosef Goldman, rabbin d'une synagogue de Philadelphie, s’est rendu dans
le cimetière du Mont Carmel vandalisé récemment. Il a filmé un Facebook
live pour montrer comment la communauté juive s’organisait pour réparer
les dégâts.
Rabbi Goldman a filmé un Facebook live pour montrer les dégradations
dans le cimetère de Philadelphie le 27 février dernier.
Je n’avais pas de lien particulier avec ce cimetière mais, sur place, c’était
bouleversant de voir ces profanations perpétrées avec autant de lâcheté.
Plusieurs personnes, des chrétiens, des quakers [communauté dissidente
de l’Église anglicane, NDLR], des musulmans Ahmadis nous ont rejoints
pour tenter de remettre les tombes en place. Il y en avait plus d’une
centaine qui avaient été renversées. Nous avons passé plusieurs heures à
faire ça, d’autres se sont organisés pour apporter des boissons chaudes et
de la nourriture.
Cet événement nous a fait prendre conscience à moi et à mes collègues
qu’afficher publiquement que nous sommes juifs est à la fois un devoir
pour notre foi, mais peut aussi avoir des conséquences. Beaucoup de gens
sont effrayés. C’est la première fois en un demi-siècle qu’une telle chose
se produit à Philadelphie. Mais en même temps, cet événement a montré
également comment les communautés religieuses étaient solidaires. "
Selon Yosef Goldman, le protocole de sécurité en place aux alentours des
cimetières juifs était déjà strict. Pour lui, la récente élection présidentielle
n’est pas étrangère à ces profanations.
Je ne sais pas si plus de gens se sentent antisémites, mais j’ai le
sentiment que beaucoup doivent se sentir enhardis dans leurs convictions.
Donald Trump a mené une campagne basée sur la peur, avec une
rhétorique haineuse envers de nombreuses communautés, les musulmans,
les migrants, les LGBTQ… certains groupes ouvertement antisémites ont
trouvé un écho dans cette rhétorique, et pour eux, ils sentent peut-être
qu’il est l’un des leurs.
"Ces gens veulent semer la terreur et changer notre mode de vie"
Rebecca P.
L’école David Posnack à Davie en Floride a été l’un des lieux visés par une
menacé d’attaque à la bombe le 27 février 2017, un jour après la
profanation du cimetière Carmel. L’école avait dû ce jour-là être évacuée,
comme le montre cette vidéo ci-dessous où les étudiants continuent à
prier malgré la menace.
Des étudiants juifs évacués de leur salle de prière après une alerte à la
bombe dans leur école se sont réunis pour prier à l'extérieur de leur
établissement.
Rebecca P. est un parent d’élève de cette école :
"Ce jour-là, l’alarme a sonné en pleine prière. Or, les exercices
d’évacuation n’ont généralement jamais lieu pendant les prières... Les
élèves ont donc su que quelque chose d’anormal se produisait. Pour
autant, cela ne les a pas étonnés : ils savent très bien qu’ils peuvent
recevoir des menaces à tout moment, et ils n’étaient donc pas très
effrayés.
"Tout ça n'a rien à voir avec l'élection de Donald Trump"
Pour moi, ces menaces ne sont pas à prendre à la légère : elles ont pour
objectif de semer la terreur. Ils veulent changer notre style de vie. Mais
pour moi, ça n’a rien à voir avec l’élection de Donald Trump : la nouvelle
administration est très sensible à toutes menaces, spécifiquement dirigées
contre les centres juifs. Pour moi, c’est davantage les huit années
précédentes qui ont permis aux sentiments anti-sémites de se développer.
Article écrit en collaboration avec
Catherine Bennett ,Anglophone Journalist
http://observers.france24.com/fr/20170306-juifs-etats-unis-menacesattaques-bombe-profanations-serie-antisemitisme#
SHOAH
Lorient. Des collégiens au mémorial de la Shoah
Ouest-France
Modifié le 06/03/2017 à 19:57 | Publié le 06/03/2017 à 19:57
Écouter
Depuis ce lundi matin, la rédaction de Lorient suit les 3e du collège JeanLe Coutaller en voyage à Paris. Arrivés cet après-midi à 14 h, ils ont
débuté leur séjour par la visite du mémorial de la Shoah.
14 h, ce lundi 6 mars. Les 39 élèves de trois classes de 3e du collège JeanLe Coutaller, à Bois-du-Château, sont encore tout engourdis.
Parti à 6 h de Lorient, l’équipage, que nous suivrons toute cette semaine,
attaque sa première journée de travail et de découvertes. Et ça commence
par un grand moment solennel au pied du mur des noms. Dans la cour du
Mémorial de la Shoah.
Ils découvrent les noms gravés en minuscule dans la pierre. Les uns à la
suite des autres, une liste qui paraît infinie.
Les visages des adolescents restent muets. Ils étudient cette partie de
l’Histoire en classe. Ils savent que les Juifs ont été la cible de la politique
d’extermination des Nazis.
Une vingtaine de nationalités
Le collège Jean-Le Coutaller compte une vingtaine de nationalités. Et les
classes de 3e sont composées d’enfants musulmans, chrétiens, catholiques
et des athées.
Quelle que soit leur chapelle, tous en conviennent sans avoir besoin de se
creuser la tête. « La religion, chacun fait comme il veut. C’est un
droit. Pratiquer ou pas, croire ou ne pas croire », résume Émilien, un
collégien.
http://www.ouest-france.fr/bretagne/lorient-56100/lorient-des-collegiensau-memorial-de-la-shoah-4839709
DARFOUR
Darfour: Amnesty demande une enquête
Armes chimiquesSelon l'ONG «entre 200 et 250 personnes ont pu
mourir d'une exposition aux agents chimiques».
Amnesty International (AI) a renouvelé mardi ses appels pour une
enquête de l'ONU au sujet de soupçons d'attaques à l'arme chimique par
le régime soudanais contre des civils au Darfour. Selon l'ONG, «entre 200
et 250 personnes ont pu mourir d'une exposition aux agents chimiques».
Dans un rapport publié en septembre, AI avait affirmé qu'au moins une
trentaine d'attaques à l'arme chimique avaient été perpétrées entre
janvier et septembre 2016 sur des villages de la région du Jebel Marra au
Darfour, dans le cadre d'une vaste campagne militaire contre les rebelles.
Le rapport contenait des images d'enfants souffrant de brûlures chimiques,
des photographies prises de satellites de villages détruits et de personnes
déplacées, des extraits d'entretiens avec plus de 200 survivants et des
analyses d'experts. L'organisation pour l'interdiction des armes chimiques
(OIAC, agence de l'ONU) avait expliqué à l'époque avoir besoin de
davantage de preuves pour une enquête formelle.
Des «mensonges» pour el-Béchir
Dans son nouveau rapport, AI réclame une nouvelle fois une enquête
complète et indépendante de l'OIAC sur ces attaques présumées, alors
que le conseil exécutif de l'agence ouvre mardi une réunion à La Haye.
«Un échec des membres de l'OIAC à lancer une enquête serait une honte
et une reddition monumentale», insiste dans un communiqué Michelle
Kagari, une responsable d'Amnesty, dénonçant des attaques «cruelles».
Après la publication du premier rapport, le président soudanais Omar elBéchir avait accusé Amnesty International de «mensonges».
Le Darfour est le théâtre d'un conflit sanglant depuis 2003, quand des
insurgés issus de minorités ethniques ont pris les armes contre le pouvoir
de Khartoum, aux mains de la majorité arabe. Omar el-Béchir a alors
lancé une contre-insurrection violente. Depuis, l'ONU estime que les
combats ont fait au moins 300'000 morts et 2,5 millions de déplacés.
(ats/nxp)
Créé: 07.03.2017, 03h47
http://www.tdg.ch/monde/darfour-amnesty-demandeenquete/story/21165259
RUBRIQUE AGENDA
RASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS- SPECTACLESPARUTIONS
Agenda - Paris : Rencontre-débat autour des travaux
de l'anthropologue Adnan Celik
Agenda - Paris : Rencontre-débat autour des travaux de
l'anthropologue Adnan Celik - Collectif VAN - www.collectifvan.org
- Le mardi 7 mars à 20h30, la Bibliothèque Nubar organise une
rencontre autour des travaux de l'anthropologue Adnan Celik avec
la participation de Duygu Tasalp, Taline Ter Minassian et Hamit
Bozarslan au Centre Alex Manoogian de l’UGAB, 118 rue de
Courcelles, 75017 Paris (M° Courcelles).
Publié le 1er mars 2017
Mardi 7 mars à 20h30 précises
Bibliothèque Nubar / Etudes arméniennes contemporaines
Rencontre-débat : "Cent ans de malheur : parler du génocide des
Arméniens en pays kurde aujourd’hui".
Cycle de rencontres et de débats à destination du grand public.
La première de ces rencontres aura lieu autour des travaux de
l’anthropologue Adnan Çelik, avec la participation de Duygu Tasalp,
Taline Ter Minassian et Hamit Bozarslan.
À la suite de travaux de terrain novateurs dans la région de Diyarbakır,
l’anthropologue Adnan Çelik montre comment une mémoire collective
s’est construite localement autour du génocide des Arméniens,
contredisant l’historiographie officielle turque sur les événements de 1915.
La ville de Diyarbakır et sa région ont été centrales dans le déroulement et
la perpétration du génocide. Elles le sont de nouveau aujourd’hui dans
l’expression d’une contre-mémoire du génocide des Arméniens, vivace
parmi les Kurdes de Turquie.
Adnan Çelik prépare actuellement une thèse de doctorat en anthropologie
à l’École des hautes études en sciences sociales.
Il a publié avec Namık Kemal Dinç un ouvrage fondé sur leurs travaux de
terrain en pays kurde : Yüz Yıllık Ah ! Toplumsal Hafızanın Izinde. 1915
Diyarbekir (Istanbul, Fondation Hrant Dink Vakfı, 2015).
Adnan Çelik est également l’auteur de l’article « Mémoires du génocide
des Arméniens à Diyarbakır : une présence par l’absence » dans Études
arméniennes contemporaines no 7 (juin 2016).
Réservation : [email protected] .
Centre Alex Manoogian de l’UGAB, 118 rue de Courcelles, 75017
Paris (M° Courcelles)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95764
Agenda - Paris : Projection du film "Celui qu'on
attendait"
Agenda - Paris : Projection du film "Celui qu'on attendait" Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’UCFAF présente la
projection du film "Celui qu'on attendait" (durée 1h30) le jeudi 16
mars à 20h00 au Centre Culturel UCFAF-JAF, 6 cité du Wauxhall,
75010 Paris (M° République) en présence du réalisateur Serge
Avédikian. Dans les rôles principaux: Patrick Chesnais, Arsinée
Khanjian, Robert Harutyunyan. Participation libre.
Publié le 1er mars 2017
UCFAF
Projection du film "Celui qu'on attendait" (durée 1h30)
Jeudi 16 Mars à 20h00
en présence du réalisateur Serge Avédikian
Dans les rôles principaux: Patrick Chesnais, Arsinée Khanjian, Robert
Harutyunyan
Participation libre
Centre Culturel UCFAF-JAF, 6 cité du Wauxhall, 75010 Paris (M°
République)
www.armenie-ucfaf.fr
Synopsis
Jean-Paul Bolzec était parti jouer son spectacle pour une société française
installée en Azerbaïdjan. Sur le chemin du retour vers l’aéroport, le taxi
tombe en panne. Bolzec est abandonné sur une route désertique, au
milieu de nulle part. Sans s’en rendre compte, il franchit à pied la frontière
avec l’Arménie, en guerre larvée avec son voisin l’Azerbaïdjan depuis des
années. Clandestin dans un pays qu’il ne connaît pas, dont il ne parle pas
la langue et ne lit pas l’alphabet, il comprend assez vite qu’on le prend
pour un autre, car il est fêté comme le messie…
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95769
Agenda - Paris : Poutine de A à Z - Rencontre avec
Vladimir Fédorovski à l'UMAF
Agenda - Paris : Poutine de A à Z - Rencontre avec Vladimir
Fédorovski à l'UMAF - Collectif VAN - www.collectifvan.org L'Union Médicale Arménienne de France vous convie à une
rencontre au Yan's Club (75013) le Vendredi 17 mars 2017 à
20h30 avec Vladimir Fédorovski, autour de son dernier ouvrage,
Poutine de A à Z. Après le débat, possibilité de dîner sur
réservation (0145892048).
Publié le 3 mars 2017
UMAF
Vendredi 17 mars 2017 à 20 heures 30 : Vladimir Fédorovski
Yan's Club
5 avenue Reille, 75014 Paris
Réservations au Yan's Club
01 45 89 20 48
Nous recevrons pour cette soirée exceptionnelle le grand écrivain Vladimir
Fédorovski
Vladimir Fédorovski est un écrivain et ancien diplomate russe1, né le 27
avril 1950 à Moscou, d'origine ukrainienne, et aujourd'hui français. Il a
d'abord été élève à l'Institut d'État des relations internationales de Moscou
(MGIMO). Ayant acquis une parfaite connaissance des langues anglaise,
française et arabe, il a commencé par travailler comme attaché à
l'ambassade soviétique de Mauritanie, avant d'être nommé dans les
années 1970 interprète au Kremlin, assistant Léonid Brejnev dans ses
rencontres avec les dirigeants des pays arabes. En 1977, il est nommé à
l'ambassade soviétique à Paris et en 1985, passe un doctorat d'État en
histoire sur le rôle des cabinets dans l'histoire de la diplomatie française.
De retour à Moscou, il travaille au ministère des affaires étrangères
comme chef de cabinet du vice-ministre Vladimir Petrovski (qui écrit les
discours de Léonid Brejnev et du ministre Gromyko), et fait la
connaissance d'Alexandre Iakovlev, conseiller de Gorbatchev et futur
inspirateur de la perestroïka ; Fédorovski sera ensuite nommé conseiller
diplomatique pendant la période de la glasnost. Partisan de Gorbatchev, il
est porte-parole du Mouvement des réformes démocratiques pendant le
putsch de Moscou d'août 1991, s'opposant à la ligne « dure » du Parti
communiste.
Devenu écrivain, il enseigne à HEC depuis 1992, a été fait officier des Arts
et des Lettres et a obtenu la nationalité française en 1995. Membre de la
Société des auteurs de Normandie, il est également conseiller historique
au Mémorial de Caen pour la période de la guerre froide, et a été distingué
de plusieurs prix littéraires dont le prix d'histoire André Castelot en 2006.
Il a publié son premier roman en 1997, Les Deux sœurs (Lattès), puis une
série romanesque de l'histoire russe en trois volumes (Le Roman de SaintPetersbourg, Le Roman de Moscou, et Le Roman de la Russie insolite) de
2003 à 2004 ; il dirige par ailleurs la collection « Le Roman des lieux
magiques » des Éditions du Rocher et est Président d'honneur de la
Fédération Française des Salons du livre.(Source: Wikipedia)
Nous attendons des précisions sur les thèmes qu'il voudra aborder,
probablement les relations de la France et l'Europe avec la Russie de
Vladimir Poutine.
Pensez à réserver vos places pour cette soirée exceptionnelle en
appelant le Yan's Club.
http://www.umaf.fr/index.php?post/2017/01/21/Vendredi-17-mars-2017%C3%A0-20-heures-30-%3A-Vladimir-F%C3%A9dorovski
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95784
Agenda - Paris : Exposition du sculpteur Raffy
Sarkissian
Agenda - Paris : Exposition du sculpteur Raffy Sarkissian Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
annonce l'exposition du sculpteur Raffy Sarkissian qui reçoit
également la céramiste Annie Ezgulian le samedi 1er et dimanche
2 avril de 14h à 18h30 dans le cadre du Printemps des Arts du 15e
(Atelier (fond de cour, 1er étage à droite), 145 rue Saint Charles,
75015 Paris (code d'entrée 27541).
Exposition
Samedi 1er et dimanche 2 avril de 14h à 18h30
Printemps des Arts du 15e
Exposition du sculpteur Raffy Sarkissian qui reçoit également la
céramiste Annie Ezgulian .
Rens. : 01 45 75 55 61 pour Raffy et 06 50 71 11 89 pour Annie.
Infos : http://raffysarkissian.wix.com/arts
et
http://www.ceramicattitude.com
Atelier (fond de cour, 1er étage à droite)
145 rue Saint Charles
75015 Paris (code d'entrée 27541)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95759
Agenda - Paris/Exposition : Herero et Nama, premier
génocide du XXe siècle
Agenda - Exposition : Herero et Nama, premier génocide du XXe
siècle - Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Le premier
génocide du XXe siècle. Herero et Nama dans le Sud-Ouest africain
allemand, 1904-1908 » du 25 novembre 2016 au 12 mars 2017 au
Mémorial de la Shoah, 17, rue Geoffroy – l’Asnier, 75004 Paris.
Ouverture tous les jours sauf le samedi de 10 heures à 18 heures
et le jeudi jusqu’à 22 heures. Entrée libre.
Mémorial de la Shoah
L'exposition
#GenocideHereroNama
Le premier génocide du XXe siècle
Herero et Nama dans le Sud-Ouest africain allemand, 1904-1908
du 25 novembre 2016 au 12 mars 2017
Entre 1904 et 1908, environ 80% du peuple herero et 50% du peuple
nama vivant sur le territoire de l’actuelle Namibie ont été exterminés par
les forces du Deuxième Reich, soit environ 65 000 Herero et 10 000 Nama.
En passe d’être reconnu publiquement par la République fédérale
d’Allemagne comme génocide, ce crime de l’histoire coloniale africaine est
aujourd’hui considéré comme le premier génocide du XXe siècle.
À travers une exposition riche de nombreux documents d’archives,
d’objets et de photographies, le Mémorial de la Shoah propose pour la
première fois en France d’aborder cet événement encore très largement
méconnu du grand public, et devenu un sujet de recherche depuis le
milieu des années 1990.
Entrée libre niveau crypte et entresol
«C’était, et c’est aujourd’hui encore, ma politique que d’appliquer cette
force par la terreur absolue, voire la cruauté. Je détruirai les tribus
rebelles en versant des torrents de sang et d’argent. C’est uniquement
après un tel nettoyage que quelque chose de nouveau pourra apparaître
et perdurer.»
Lothar von Trotha, 1904.
Mémorial de la Shoah
Adresse : 17, rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris
E-mail : [email protected]
Site web : www.memorialdelashoah.org
http://genocide-herero-nama.memorialdelashoah.org/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95138
Agenda - Journée de la mémoire de l’Holocauste :
Expositions et événements en France
Agenda - Journée de la mémoire de l’Holocauste : Expositions et
événements en France - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le
Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de
prévention du racisme, de l’antisémitisme et des génocides audelà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une
partie de la programmation et du Mémorial.
Mémorial de la Shoah
---------------------------------------Expositions et événements en France
Le Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de
prévention du racisme, de l’antisémitisme et des génocides audelà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une
partie de la programmation et du Mémorial.
------------------Auschwitz-Birkenau, camp de concentration et centre de mise à mort
Exposition aux Archives départementales du Rhône et de la Métropole de
Lyon
jeudi 26 janvier 2017 vendredi 10 mars 2017
Le complexe d’Auschwitz- Birkenau occupe une place tout à fait singulière
dans l’histoire du génocide des Juifs.
En savoir plus Ici
------------------Les Justes de France
Exposition à Marciac
mardi 21 mars 2017 dimanche 26 mars 2017
Durant la Seconde Guerre mondiale, le silence qui entourait la persécution
dont les Juifs étaient victimes semblait signifier que l’Europe avait sombré
dans la peur et l’indifférence ou la collaboration.
En savoir plus Ici
http://www.memorialdelashoah.org/evenements-et-expositions/hors-lesmurs/expositions-et-evenements-en-france.html
------------------SHOAH ET BANDE DESSINÉE
du 19 janvier au 30 octobre 2017
L'exposition
La mémoire contemporaine réserve une place particulière à la Shoah, un
événement sans précédent dans l’Histoire. Le propre de tout événement
est d’être historicisé, médiatisé, bref de devenir sujet de fiction. Le
génocide des Juifs d’Europe ne pouvait y échapper. Non sans prudence,
erreurs et tâtonnements, parfois avec génie, la bande dessinée s’est donc
emparée de la Shoah.
C’est ce parcours historique et artistique dans ce qu’il est convenu
d’appeler le 9e art que vous invite à explorer l’exposition Shoah et bande
dessinée, en interrogeant les sources visuelles de ces représentations,
leur pertinence, leur portée et leurs limites.
Il appartenait logiquement au Mémorial de la Shoah de s’emparer du sujet,
de s’interroger sur les tenants et les aboutissants de cet art, populaire s’il
en est, et ce dans toute sa diversité, des comics à la bande dessinée
franco-belge, des romans graphiques aux mangas.
Autour de cette exposition, de nombreuses rencontres sont organisées au
Mémorial, dont celle du 22 janvier 2017 sur le thème « Pourquoi les
super-héros n’ont-ils pas libéré Auschwitz ? » avec la présence
exceptionnelle de Chris Claremont, l’homme qui fit de Magneto (X-Men)
un rescapé de la Shoah.
http://expo-bd.memorialdelashoah.org/expositions.html
http://www.memorialdelashoah.org/evenementsexpositions/commemorations/manifestations-commemoratives-avocation-pedagogique.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95487
Agenda - Appel à la diaspora : « Ensemble au service
de la démocratie en Arménie ! »
Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Initiative « CitoyenObservateur », dont le but principal est de favoriser l’instauration
des principes de liberté, de concurrence et de justice dans
l’institution électorale en Arménie, a décidé de se préparer
sérieusement à l’élection législative du 2 avril prochain qui aura
une importance décisive pour le devenir de l’Arménie. L’Initiative
“Citoyen-Observateur” est menée par trois ONG : le Centre AntiCorruption Transparency International, l’Union Droit en Europe, et
le Club de la presse Asparez, dans le but d’assurer la surveillance
des élections arméniennes nationales et locales ainsi que le
contrôle de leur conformité aux normes constitutionnelles et
démocratiques internationales. Cet objectif inédit est de contrôler
tous les bureaux de vote d’Arménie, soit près de 2000 bureaux de
votes, en mobilisant près de 4000 observateurs. À cette fin, une
vaste campagne de « recrutement » d’observateurs est lancée de
façon à associer à l’Initiative « Citoyen-Observateur » non
seulement un plus large volant de nationaux et de résidents
d’Arménie, mais aussi les Arméniens de la diaspora. Le Collectif
VAN diffuse ci-dessous l'appel de l’Initiative « CitoyenObservateur » et espère vivement qu'il retiendra votre attention.
« Ensemble au service de la démocratie en Arménie ! »
L’Initiative « Citoyen-Observateur » d’Arménie
Nous vous adressons ce présent courrier au nom de l’Initiative « CitoyenObservateur » dont le but principal est de favoriser l’instauration des
principes de liberté, de concurrence et de justice dans l’institution
électorale en Arménie. Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, permetteznous de nous présenter.
Créée en 2013, l’Initiative “Citoyen-Observateur” est menée par trois
ONG : le Centre Anti-Corruption Transparency International, l’Union Droit
en Europe, et le Club de la presse Asparez, dans le but d’assurer la
surveillance des élections arméniennes nationales et locales ainsi que le
contrôle de leur conformité aux normes constitutionnelles et
démocratiques internationales.
L’Initiative a exercé sa première mission durant l’élection du conseil
municipal de Yèrèvan en mai 2013. Par la suite, de 2013 à 2016, elle est
intervenue dans plus de 80 localités urbaines et rurales lors des élections
locales.
Forts de cette expérience, nous pouvons aujourd’hui affirmer qu’en cas de
contrôle public effectif des bureaux de votes, on peut réduire au minimum
les violations électorales et protéger ainsi les droits des électeurs
arméniens.
Le référendum constitutionnel du 6 décembre 2015 en a fourni un
exemple éclatant, lorsque l’Initiative a réussi à rassembler 28 ONG et à
mobiliser plus de 1000 observateurs répartis dans quelques 520 bureaux
de vote dans toute l’Arménie, permettant la prévention d’un grand
nombre de fraudes et leur enregistrement quand elles ont eu lieu. Notons
que l’exercice de notre mission s’est accompagnée d’une formation des
volontaires et qu’à ce jour près de 1500 personnes ont été formées par
nos soins à l’observation électorale.
C’est la raison pour laquelle notre Initiative a décidé de se préparer
sérieusement à l’élection législative du 2 avril prochain, laquelle, vous le
savez, aura une importance décisive pour le devenir de l’Arménie.
Et de fait, nous nous sommes fixés pour objectif inédit de contrôler tous
les bureaux de vote d’Arménie, soit près de 2000 bureaux de votes, en
mobilisant près de 4000 observateurs. Nous sommes conscients qu’il
s’agit là d’un programme ambitieux, mais nous le croyons réalisable pour
peu que nous réussissions à augmenter sensiblement le nombre des
observateurs.
Pour y arriver, nous avons décidé de lancer une vaste campagne de «
recrutement » d’observateurs de façon à associer à l’Initiative « CitoyenObservateur » non seulement un plus large volant de nationaux et de
résidents d’Arménie, mais aussi nos compatriotes de la diaspora.
Il s’agit d’enregistrer un maximum de volontaires prêts à suivre la
formation à distance que nous leur délivrerons d’ici l’échéance, prêts à
venir en Arménie à la fin du mois de mars (idéalement le 26 ou le 27 mars
de façon à être présents aux préparatifs des trois derniers jours de mars),
prêts, le jour du vote du 2 avril, à observer le cours du scrutin du matin
au soir avec leurs collaborateurs d’Arménie ainsi que le processus du
dépouillement des bulletins, et prêts, enfin, à rester sur place encore deux
à trois jours pour participer aux processus post électoraux.*
Nous vous proposons de participer à cette vaste campagne en vous
engageant vous-même et en diffusant notre appel aux membres de votre
association et autour de vous, c’est-à-dire à vos amis et connaissances et
plus généralement aux milieux arméniens de votre pays. Pour s’engager
en tant qu’observateur volontaire, il faut s’inscrire sur le site suivant :
http://citizenobserver.am/observers/registration
En espérant que notre proposition, sous le vocable de « Ensemble au
service de la démocratie en Arménie ! » retiendra votre attention et
deviendra l’occasion d’une collaboration nouvelle, singulière et
enthousiaste entre l’Arménie et la Diaspora, nous vous adressons nos
meilleures et compatriotiques salutations,
Les membres de l’Initiative « Citoyen-Observateur » :
Centre Anti-Corruption Transparency International
Sona Ayvazyan, Directrice-Exécutive
Club de la presse Asparez
Lèvon Barsèghyan, Président
Union Droit en Europe
Loussiné Hakobyan, Présidente
Site officiel de l’initiative « Citoyen-Observateur » :
www.citizenobserver.am
Pour nous joindre : [email protected]
* Nous vous prions de noter que les frais de voyage et de séjour en
Arménie durant la semaine de l’observation sont à la charge des
volontaires de la diaspora, hormis les frais inhérents à la mission
d’observation en elle-même.
http://www.citizenobserver.am/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95210
Agenda - Paru : Génocide. Anatomie d’un crime et
Genèse du droit international d'Yves Ternon
Agenda - Parution : Génocide. Anatomie d’un crime et Genèse du
droit international d'Yves Ternon - Collectif VAN -
www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous annonce la parution
des ouvrages d’Yves Ternon Génocide. Anatomie d’un crime, éd.
Armand Colin, 2016, et Genèse du droit international. Des pères
fondateurs aux conférences de La Haye, éd. Karthala, 2016.
*******
Génocide - Anatomie d'un crime d'Yves TERNON - Préface
d'Annette Becker
Editeur : Armand Colin
Année : 2016
Imprimeur/Fabricant : 95-Domont : Dupli-print
Description : 14 x 22 cm, 304 pages
Collection : Le temps des idées
Notes : Contient 4 articles publiés précédemment dans la "Revue
d'histoire de la Shoah" et 3 exposés faits lors de conférences, de colloques
ou d'enseignement dispensé par le Mémorial de la Shoah. - Bibliogr. p.
288-292. Index
Sujets : Racisme - Histoire - Génocide -- 20e siècle
ISBN : 9782200614423
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale
apostolique arménienne, Paris
Prix : 23,90 euros
Achat possible sur : Amazon
Présentation
Génocide. Ce néologisme, créé par Rafael Lemkin en 1943 pour signifier la
destruction des Juifs d’Europe, assassinés pour ce qu’ils étaient,
n’appartient hélas pas au passé. Avant la Shoah, le monde avait été
témoin du génocide des Arméniens en 1915 ; plus près de nous, en 1994,
les Tutsi furent également les victimes de ces destructions de masse.
Yves Ternon s’est consacré depuis les années 1960 à l’étude de la
médecine allemande sous le national-socialisme. Il est depuis devenu un
historien de premier plan sur la question du crime de génocide.
Cet ouvrage, qui constitue la synthèse de ses recherches sur la question,
est consacré dans un premier temps à « décortiquer » les sources
idéologiques, juridiques et historiques ; dans un second temps, aux
paramètres ayant conduit à leur application visant à la destruction du
peuple arménien de l’Empire ottoman, des Juifs d’Europe et des Tutsi du
Rwanda.
La préface de l’historienne Annette Becker revient sur le parcours d’Yves
Ternon, parcours ayant abouti à cette réflexion autour de la genèse du
racisme biologique et du crime de génocide.
Une réflexion nécessaire à l’heure où le monde est de nouveau plongé
dans d’autres formes de violences.
Analyse scientifique. Le terreau idéologique : "Penser, classer, exclure.
Origine du racisme biologique". L'infraction criminelle : "Qu'est-ce qu'un
génocide ?" Méthode de travail : "Approche comparée des génocides
avérés du XXe siècle : génocide des Arméniens. Génocide des Juifs
d'Europe Génocide des Tutsi au Rwanda". Dossiers criminels. Le rôle de la
guerre dans l'accélération du processus génocidaire. "Violations des lois et
coutumes de guerre au cours des guerres des Balkans (1912-1913)". "Le
génocide des Arméniens de l'Empire ottoman (1915-1916). Cent ans de
recherche". Première étape de la mise en application du racisme
biologique par purification de la race allemande : "L'Aktion T4. De l'usage
des chambres à gaz par l'organisation SS". Les méfaits de l'ethnisme : "Le
génocide des Tutsi au Rwanda (avril-juillet 1994)
http://www.armand-colin.com/genocide-anatomie-dun-crime9782200614423
----------------------------------Genèse du droit international : Des Pères fondateurs aux
conférences de la Haye Broché – 18 avril 2016
de Yves Ternon (Auteur)
Détails
ISBN : 9782811114534
Nombre de pages: 480
Hauteur: 215 mm
Largeur: 135 mm
Date de parution: 2016
Date de publication: 18/04/2016
Editeur: Karthala
Prix : 27,00 €
Résumé
Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international
est l’œuvre de Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration se
situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui
influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes,
les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant
attachés aux intérêts de leur nation.
Description complète
Pendant plus de vingt siècles, les jurisconsultes ont débattu du droit.
Traitant des lois naturelles, ils faisaient référence aux principes moraux du
monde civilisé et à la nécessité pour les États de s’accorder sur des règles
qui leur permettraient de coexister dans la paix. Après qu’Athènes eut
ébauché les premières règles d’un droit international privé, Rome rédigea
un jus gentium, ensemble des droits accordés aux peuples étrangers, un
droit que Justinien codifia pour le monde chrétien.
Au XVIe siècle, le théologien catholique espagnol Vitoria pose la première
pierre de l’édifice d’un droit des gens, expression de la renaissance de
l’humanisme. Au XVIIe siècle, Grotius fixe les règles de ce droit dans la
guerre et dans la paix, alors qu’au terme de la guerre de Trente Ans, la
paix de Westphalie tente d’établir un équilibre européen. Les
jurisconsultes du XVIIIe siècle incluent le droit des gens dans le droit
naturel, puis Vattel, dans un ouvrage écrit en langue française – et non
plus en latin – dissocie ces deux droits, au nom de la raison. Les Lumières,
les Révolutions américaine puis française, l’Empire napoléonien imposent
les principes des droits de l’homme : on commence à parler d’un droit
international.
Au XIXe siècle, conscients de la nécessité de contenir les violences de
guerre, les jurisconsultes posent les fondements d’un droit pénal
international. Au terme de congrès et de conférences, ils les font adopter
par de plus en plus de nations. Néanmoins, à la veille de la Première
Guerre mondiale qui ouvre un siècle de violences extrêmes, ce droit n’est
qu’une ébauche.
Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international
est l’œuvre de ces Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration
se situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui
influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes,
les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant
attachés aux intérêts de leur nation.
Yves Ternon, historien, s’est spécialisé dans l’étude des crimes de masse
et a initié une approche comparée des trois génocides qui ont marqué le
XXe siècle : des Arméniens de l’Empire ottoman, des Juifs dans l’Europe
occupée par les nazis et des Tutsi du Rwanda. Il a notamment publié : Les
Arméniens. Histoire d’un génocide ; L’État criminel (ces deux livres aux
Éditions du Seuil) ; Guerres et génocides au XXe siècle (chez Odile Jacob).
http://www.karthala.com/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95363
Agenda - Parution-Événement : Mémorial du 24 avril
par Téotig
Agenda - Parution-Événement : Mémorial du 24 avril par Téotig Collectif VAN - www.collectifvan.org - Événement ! Les Éditions
Parenthèses annoncent la parution de la traduction du livre
référence de Téotig qui a rendu un nom et un visage aux victimes
arméniennes de la rafle du 24 avril 1915 dans l'actuelle Istanbul.
Ce témoignage capital avait été publié en 1919 à Constantinople
pour la première commémoration de cette date fatidique. Un siècle
plus tard, cet irremplaçable Mémorial garde sa valeur de symbole.
Il s’agit ici du document de référence sur la rafle et l’exécution de
761 personnalités, prémisse du génocide perpétré à l'encontre du
peuple arménien par le gouvernement Jeune-Turc.
Publié le 22 novembre 2016
Éditions Parenthèses
Quatre ans après la nuit tragique de la rafle du 24 avril 1915 à Istanbul,
marquant le début du génocide des Arméniens par la Turquie ottomane,
un groupe d’intellectuels survivants se donne la mission de commémorer
solennellement le souvenir des disparus. Il est alors demandé à Téotig,
écrivain et éditeur réputé pour la qualité de ses biographies lui-même
rescapé d’années de déportation, de préparer une publication à l’occasion
de la première Commémoration de cette date fatidique, en 1919, au
lendemain de l’armistice.
Le « Mémorial du 24 avril » se compose de deux parties, l’une purement
biographique (intellectuels de la capitale Istanbul déportés et éliminés —
écrivains, poètes, enseignants, avocats, députés —, médecins, soldats,
artisans, ecclésiastiques de province), par région et ville. Une seconde
partie comprend deux témoignages de rescapés, concernant les deux
centres principaux où l’élite a été déportée puis exécutée :
« Vers Ayache » de Puzant Bozadjian, décrit les arrestations et la
déportation au fin fond de l’Anatolie ; « Souvenirs de Tchanguere » de
Mikael Chamdandjian, s’attache particulièrement aux derniers jours de
deux poètes emblématiques disparus, Daniel Varoujan et Roupen Sevag.
Un siècle plus tard, cet irremplaçable Mémorial garde sa valeur de
symbole. Il s’agit ici du document de référence sur la rafle et l’exécution
de 761 personnalités, prémisse de l’élimination de tout un peuple.
Téotig
Mémorial du 24 avril
Traduit de l’arménien par Alice Der Vartanian et Houri Varjabédian
Collection : Diasporales
16,5 × 23 cm, 176 pages, photographies, index, 2016.
ISBN 978-2-86364-300-6
Prix : 23 €
Éditions Parenthèses
72, cours Julien —13006 Marseille
téléphone : 0 495 081 820
[email protected]
http://www.editionsparentheses.com/Memorial-du-24-avril
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94984
Agenda - Paru : Une enquête sur l'assassinat des 3
militantes kurdes à Paris
Agenda - À paraître, une enquête sur l'assassinat des 3 militantes
kurdes à Paris - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Dans le
10e arrondissement de Paris, derrière la lourde porte du 147 rue
La Fayette, se trouve un crime impuni, protégé par la raison d’Etat.
Le 9 janvier 2013, trois femmes kurdes ont été tuées au premier
étage de l’immeuble, dans un petit appartement. Elles ont été
exécutées de plusieurs balles dans la tête. Sakine Cansiz était une
des fondatrices de la guérilla kurde du Parti des travailleurs du
Kurdistan (PKK) et avait créé la branche des femmes de
l’organisation; Fidan Dogan était en charge du lobbying du
mouvement en France et Leyla Saylemez était une jeune militante.
Pendant plusieurs mois, Laure Marchand a enquêté dans plusieurs
pays et a eu accès à des sources turques et françaises inédites qui
lui ont permis d’établir des liens entre le suspect numéro 1 et le
MIT, les services secrets turcs."
Publié le 07 décembre 2016
Actes sud
Triple assassinat au 147, rue La Fayette
Laure MARCHAND
Solin
Hors collection
Janvier, 2017 / 11,5 x 19,5 / 192 pages
ISBN 978-2-330-06889-9
prix indicatif : 22, 00€
Genre : Essais, Documents
Triple meurtre au 147 rue La Fayette
Dans le 10e arrondissement de Paris, derrière la lourde porte du 147 rue
La Fayette, se trouve un crime impuni, protégé par la raison d’Etat.
Le 9 janvier 2013, trois femmes kurdes ont été tuées au premier étage de
l’immeuble, dans un petit appartement. Elles ont été exécutées de
plusieurs balles dans la tête. Sakine Cansiz était une des fondatrices de la
guérilla kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et avait créé la
branche des femmes de l’organisation; Fidan Dogan était en charge du
lobbying du mouvement en France et Leyla Saylemez était une jeune
militante.
Depuis trois ans, les éléments à charge contre les services secrets turcs,
suspectés d’avoir commandité leur exécution, se sont accumulés sur le
bureau de la juge d’instruction qui a bouclé son enquête. Mais un seul
accusé, Ömer Güney, sera jugé lors du procès en assises qui s’ouvrira à
Paris en décembre 2016.
Malgré des faits accablants, les autorités politiques françaises ne
réclament aucun compte à la Turquie. Alors que le courage des
combattantes kurdes du PKK contre l’Etat islamique en Irak et en Syrie est
salué dans le monde entier, la mort de leurs camarades en plein Paris est
recouverte d’un linceul de silence. Car les autorités françaises ont choisi
de renforcer leur alliance stratégique avec Ankara. Faisant fi de leurs
engagements à lutter contre le terrorisme. L’instruction a conclu que
Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez avaient été victimes d’un «
acte terroriste ». Sur le sol français, cyniquement, les victimes du
terrorisme n’ont donc, à l’évidence, pas toute la même valeur.
Pendant plusieurs mois, j’ai enquêté dans plusieurs pays et j’ai eu accès à
des sources turques et françaises inédites qui m’ont permis d’établir des
liens entre le suspect numéro 1 et le MIT, les services secrets turcs.
http://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature/triple-assassinat-au-147rue-la-fayette
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95114
Agenda - Paru : Exils arméniens, Du Caucase à Paris
Agenda - Paru : Exils arméniens, Du Caucase à Paris - Collectif
VAN - www.collectifvan.org - "Exils arméniens, Du Caucase à
Paris" vient de paraître aux Éditions Belin, sous la signature
d'Anouche Kunth. Cette jeune chercheuse publie ici sa thèse
menée sous la direction de Claire Mouradian, et brillamment
soutenue à l'EHESS le 8 juillet 2013. Cet ouvrage magistral et
passionnant retrace le destin des grandes familles arméniennes
issues des marges caucasiennes de l'Empire russe et fuyant les
convulsions de la révolution bolchevique. Leurs trajectoires
croisent en France celles des Arméniens de Turquie, rescapés du
génocide de 1915.
Editions Belin
Anouche Kunth
Exils arméniens
Du Caucase à Paris
Collection : Contemporaines
Editeur : Belin
Directeur de collection : Henry Rousso
23.00 €
ISBN 978-2-7011-9838-5
"Une histoire d'exils, de l'Arménie à la France"
Les convulsions de la révolution bolchevique jettent hors de Russie plus
d'un million de réfugiés, qui croient leur fuite temporaire. Elle va s'avérer
irréversible, la perte de la patrie se conjuguant bientôt avec celle des
droits nationaux. Parmi ces « sans-droits », quelques centaines de
grandes familles arméniennes, issues des marges caucasiennes de
l'Empire des Romanov. Banquiers et industriels, artistes, professeurs
d'université, hommes politiques : tous, vers 1920, s'enfuient avec femmes
et enfants, par crainte des violences que le nouveau régime de Moscou
inflige à ses « ennemis de classe ». Hors de Russie, et tout
particulièrement en France où convergent des dizaines de milliers d'exilés,
leurs trajectoires croisent celles des Arméniens de Turquie, persécutés
quant à eux pour des motifs ethno-confessionnels.
L'histoire des exils arméniens s'écrit ici à hauteur d'hommes et de femmes
en fuite, de familles soudées face au danger, parfois séparées, plongées
dans l'opacité après le renversement de l'ordre ancien. Que faire ? Où
aller ? Quel projet poursuivre en ces temps de chaos et d'incertitude ?
Comment préserver ses ressources et recréer un ordre pour soi ? Les
parcours de ces anciens sujets d'empires donnent à penser ce que
reconstruit l'exil, lieu de mise à l'épreuve individuelle et de réélaboration
des destinées collectives.
Anouche KUNTH est historienne, chargée de recherche au CNRS
(Migrinter). Ses travaux actuels, consacrés au monde arménien en exil,
abordent l'événement génocidaire depuis la dispersion massive et forcée
des survivants. Elle est l'auteur, notamment, de Arméniens en France, du
chaos à la reconnaissance, Toulouse, L'Attribut, 2010, co-écrit avec Claire
Mouradian.
http://www.editions-belin.fr/ewb_pages/f/fiche-article-exils-armeniens27735.php?lst_ref=1
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94815
Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger
l'Etat à travers la guerre"
Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à
travers la guerre" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le
Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé
entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de
cette enclave à majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les
premiers dirigeants soviétiques : véritable bombe à retardement,
elle aura lancé la longue série des mouvements nationaux
ébranlant l'URSS à la fin des années 1980. (...) Grâce au conflit
gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre
l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au
Caucase du sud." Préfacé par Gérard Chaliand et publié par les
Éditions Karthala, cet ouvrage capital est signé Taline Papazian,
docteure en science politique et chargée de cours à Sciences Po
Paris. Le présent ouvrage constitue sa thèse de doctorat en
science politique, brillamment soutenue le 25 janvier 2011 à l’IEP
de Paris.
Publié 17 octobre 2016
L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre
Par Taline Papazian
Préface de Gérard Chaliand
26€ - Karthala
Le Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé entre
l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de cette enclave à
majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les premiers dirigeants
soviétiques : véritable bombe à retardement, elle aura lancé la longue
série des mouvements nationaux ébranlant l'URSS à la fin des années
1980. Mais tandis que l'URSS se décompose, la question du Karabakh
explose. Le présent ouvrage démontre comment la guerre fournit contre
toute attente des ressorts idéologiques, politiques et militaires favorables
à la reconstruction de l'Etat arménien. C'est paradoxalement au moment
où le cessez-le-feu s'installe dans la durée, depuis le milieu des années
2000, que la pérennité de l'Etat arménien semble la plus sournoisement
menacée. Dans la guerre ouverte comme dans l'absence de paix véritable,
l'Arménie est soumise à l'épreuve du feu. Après avoir remporté la
première manche, c'est désormais la consolidation de l'Etat dans sa
dimension non plus guerrière mais de gouvernance qui sera le gage de
son succès. Le conflit du Karabakh et ses rapports intrinsèques avec les
aléas de l'Etat arménien s'inscrivent dans l'histoire longue des
nationalismes du sud de l'Europe depuis le début du vingtième siècle, à la
croisée des intérêts des puissances européenne, américaine, russe et
turque. Crise politique régionale aux implications internationales dont le
règlement est perpétuellement différé, elle condense les enjeux
géopolitiques contemporains de l'ancienne aire soviétique : grâce au
conflit gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre
l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au Caucase
du sud. Si le Haut-Karabakh se rattache aux conflits ethno-territoriaux
légués par l'URSS, sa portée géostratégique est plus large : il est la clé
d'un déblocage des relations géopolitiques entre les trois pays du Caucase
du sud (Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan) et leurs partenaires
internationaux : Union Européenne, Etats-Unis, Russie, Turquie et Iran.
Taline Papazian est docteure en science politique et chargée de cours à
Sciences Po Paris. Outre l’espace post-soviétique contemporain, ses
travaux portent également sur les usages de la violence armée dans les
espaces impériaux ottomans et russes.
Table des matières
Préface
Remerciements
Introduction
Première partie : Le conflit du Karabakh : problème national,
affaire d’État
1. La question du Haut-Karabakh, d’un syndrôme du nationalisme
à la redéfinition politique de la nation
2. Violence physique et souveraineté politique : aux origines d’une
filiation
3. Un État arménien indépendant, réponse à la question du
Karabakh
L’État, aboutissement du mouvement du Karabakh
Stratégie de gouvernement et topoï nationaux : les ambiguités de l’État
arménien
L’« État des Arméniens » (Hayots bédaganoutiun)
Refonder l’État, l’entreprise politique du MNA
Subordonner les questions nationales aux intérêts de l’État
La « normalité », sens contesté de la refondation de l’État
Idéologie et pratique de la « normalisation »
Nation-État, un rapport au cœur de nouveaux clivages idéologiques
Deuxième partie : La guerre et l’État
4. La guerre, épreuve de l’État arménien
Le contrôle des forces armées, enjeu de l’affirmation du nouvel ordre
étatique
Les fonctions de l’État : assurer la sécurité à l’intérieur
En vue d’affronter l’hostilité extérieure
Du dire au faire : gagner du temps sur la guerre
Situation d’hostilité et décision de guerre : les difficultés d’une réalité
politique
Au-delà des positions de principe, l’irréductibilité de l’ennemi ?
La guerre pour le Haut-Karabakh, épreuve de la souveraineté de l’État
arménien
5. Faire la guerre, bâtir l’armée
Espace de la guerre et territoire de l’État
De l'autodéfense des volontaires à la guerre moderne : faire la guerre et
construire l’armée
Les bases d’une armée régulière
Les officiers supérieurs de l’armée soviétique : l’expérience d’une tradition
militaire d’État dans l’organisation de l’armée nationale
Le combattant volontaire, du défenseur de la liberté au contractuel d’État
Le financement de la contrainte : l’État en quête de ressources
La participation directe de l’État à l’effort de guerre
Effets sur l’État d’une quête de ressources pour la guerre
6. En l’absence de paix, « garder la poudre au sec »
Le renforcement de l’institution militaire, gage de l’État arménien
La guerre, l’armée et l’État
La conscription, problème exemplaire des forces et faiblesses de l’armée
nationale
L’Armée, institution fédératrice de la société
La modernisation de l’armée en situation de ni guerre ni paix
Troisième partie : Trajectoire d’un État forgé dans le conflit
7. Contrainte et capital dans l’Arménie en conflit : entre
implication et déresponsabilisation
Un capital longtemps au service de la contrainte
Le conflit du Karabakh, facteur du déséquilibre ou prétexte à
l’immobilisme ?
8. Guerre et paix : pratiques de pouvoir et institutions
républicaines
Le conflit du Karabakh, domaine réservé du pouvoir exécutif
La situation d’exception, révélatrice de la nécessité d’un pouvoir exécutif
autonome
Le conflit du Karabakh, objet de lutte pour un monopole politique
Le conflit du Karabakh et la Constitution de la République d’Arménie
9. Des représentations conflictuelles de l’État arménien
Cause ou prétexte de la crise de 1997-1998
Clé de la normalité de l’État : Levon Ter Petrossian ou la conviction du
libéralisme
Moteur d’un État-nation : Vazgen Sargsian du père de l’armée au chef de
la nation
Sceptre du pouvoir : Robert Kotchorian de l’enclave assiégée à l’État
forteresse
Ni sans, ni sens : Serge Sargsian, « le dernier des Mohicans » ?
Conclusion : La forge refroidie, l’État achevé ?
Annexes
Sources et bibliographie
http://www.karthala.com/hommes-et-societes/3089-l-armenie-a-lepreuve-du-feu-forger-l-etat-a-travers-la-guerre-9782811115616.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94712
Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros
au Darfour (1904-2004)
Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour
(1904-2004) - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le XXe
siècle restera celui de l'épouvante. Il a commencé avec
l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication des
populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer
avec l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages
ethniques dans l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux
moments, le monde aura été le témoin de la famine ukrainienne,
de l'immense tragédie de la Shoah, de la disparition d'une partie
du peuple cambodgien." Un siècle de génocides. Des Hereros au
Darfour (1904-2004), de Bernard Bruneteau, vient de paraître
chez Armand Colin.
Publié le 22 septembre 2016
Armand Colin
Un siècle de génocides
de Bernard Bruneteau
Armand Colin
2016-09-14
PRIX 16,99 €
EAN ebook 9782200616731
Le XXe siècle restera celui de l'épouvante.
Il a commencé avec l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication
des populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer avec
l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages ethniques dans
l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux moments, le monde aura
été le témoin de la famine ukrainienne, de l'immense tragédie de la Shoah,
de la disparition d'une partie du peuple cambodgien.
Cet essai met en perspective les entreprises exterminatrices les plus
marquantes du XXe siècle en donnant un caractère opératoire au concept
de génocide défini en 1944 par Raphael Lemkin. Leur histoire montre que
le génocide se fonde sur le ciblage stigmatisant d'un groupe à partir de la
définition aussi arbitraire que délirante qu'en donne le perpétrateur. Aussi
l'auteur s'attache-t-il en permanence à répondre à deux questions :
qu'est-ce qui détermine l'intention ultime du génocide? qu'est-ce qui
autorise le génocide à se présenter comme une "solution"?
Nota CVAN : nous avons fait le choix de reproduire le texte de la 4e de
couverture du livre, plus complet que celui présenté en ligne.
http://numerique.armand-colin.com/703887/Un-siecle-degenocides.ebook
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94530
DOSSIERS PERMANENTS
Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN
Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés
depuis 2006.
SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105
Ephémérides
La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6
décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une
date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les
thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du
Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de
nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
SITES INTERESSANTS
Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN
Rubrique Info Collectif VAN
Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou
turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse
anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du
Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de
la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand
nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de
l'actualité.
Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines
organisations externes.
- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.
- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de
notre part).
- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France
en Arménie.
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article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot.
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et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que
nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de
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nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en
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Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
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M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet : www.m6.fr
iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
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Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
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Quelques émissions TV :
France2 :
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"On n'est pas couché"
Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent
Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron.
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On n'est pas couché
Participez au débat sur le Forum.
Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï.
Tous les vendredis, en direct à 22h30
Participez au débat sur le Forum.
Mots croisés avec Yves Calvi
Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et
nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité.
Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum.
Quelques émissions Radio :
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Semaine de 10h30 à 12h00
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Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit
tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes
dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star
du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de JeanMarc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé
de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de
cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32
42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.
RTLwww.rtl.fr
En semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin"Les auditeurs ont la parole"
Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la
Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet.
Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et
après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans
oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer
à l'émission.
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En semaine de 19h20 à 20h00
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téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question
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un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone
sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission
dans son intégralité.
Là-bas si j'y suis
En semaine, à 15h
Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37
ou par mail : [email protected].
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BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin
&Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de
liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même
enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos
réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des
échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir :
Appelez le 3216 (0,34€/min).
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pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
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