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Deshaies
Deshaies est décidément une commune bien atypique par rapport aux autres
communes de la Guadeloupe et ce, depuis bien longtemps : en effet, elle n’a pas
jamais dirigé son agriculture vers la canne comme les autres. C’est plutôt avec les
cultures du cacao, de la vanille et du café que la commune s’est épanouie
historiquement.
La ville est longtemps restée éloignée de la société guadeloupéenne et en effet, la
première route la reliant à Pointe Noire a été construite en 1957.
Habitants Repères Géographiques Repères Historiques Le saviez‐vous ? A propos de Deshaies Les habitants de Deshaies sont lesDehaiesiens et les Dehaiesiennes. Ils étaient 4357 en 2008 Les coordonnées géographiques de la commune sont : 16° 18' 0'' Nord 61° 46' 60'' Ouest La route nationale reliant Deshaies à Pointe à pitre n’a eu lieu qu’en 1957, marquant le début du désenclavement dont souffrait cette zone depuis toujours Le Jardin Botanique de Deshaies est situé sur une propriété de 7 hectares, appartenait à l’humoriste Coluche. Celui‐ci avait acheté la propriété en 1979. Fiche Ressource Enseignant Les Orchidées de Guadeloupe Présentes autrefois dans toute la forêt de la Guadeloupe, les Orchidées ont malheureusement subi de nombreuses dégradations du fait de l'homme. Pour de nombreuses espèces d’orchidées aux Antilles, il n’est généralement pas possible de circonscrire la répartition d’une population, sauf quand celle‐ci est devenue relictuelle ou liée à un biotope très particulier, comme une falaise rocheuse ou le sommet d’une montagne. Les espèces tropicales peuvent présenter des populations importantes de répartition plus ou moins continue. Pour certaines espèces, on peut relever les altitudes minimales et maximales de répartition le long d’une trace, et disposer ainsi d’une répartition linéaire le long d’un transect. D’autres espèces, plus nombreuses, présentent des distributions discontinues caractéristiques, même quand elles disposent de populations relativement importantes. La présence de métapopulations à différentes échelles, de l’arbre pour les Lepanthes, d’un bras de rivière pour les Ionopsis, d’un morne ou d’une partie de crête pour les Isochilus par exemple, semble être la règle plutôt que l’exception. La répartition des espèces épiphytes dépend de la présence d’un support, généralement un arbre. Elle est fréquemment discontinue. Certaines espèces, comme Jacquiniellaglobosa, peuvent être présentes sur la majorité des supports disponibles d’une zone donnée. D’autres, comme les Lepanthes et certaines Pleurothallidinae ont des aires disjointes de localisation difficilement prévisible. Un arbre peut supporter jusqu’à plusieurs centaines d’individus de l’orchidée épiphyte alors que ses voisins immédiats, éventuellement de même espèce, n’en comportent aucun. Certaines espèces forestières semblent être de «bons» supports à espèces épiphytes (Richeria grandis) alors que d’autres, bien qu’abondants, y sont particulièrement peu propices (Clusia mangle). La floraison des espèces n’est pas aussi regroupée qu’en zone tempérée et certaines d’entre elles peuvent fleurir à n’importe quelle période de l’année. Une étude a permis de collecter des informations sur la localisation de 102 espèces d’orchidées en Guadeloupe et de préciser dans certains cas leur description et leur position taxonomique. Quatorze espèces indiquées dans la littérature comme présentes en Guadeloupe n’ont pas été retrouvées. Certaines précisions taxonomiques, alliées à une meilleure connaissance de la flore des orchidées des autres îles des Petites Antilles, ont conduit à la modification du nombre d’espèces endémiques réelles. Aujourd’hui au nombre de cinq, elles sont toutes situées en altitude en Basse‐Terre: Epidendrum mutelianum, Octomeriaffrenchiana, Peurothallismazei, Pseudocentrumguadalupense, Stelisdussii. Parmi les espèces trouvées à l’état sauvage en Guadeloupe, quatre d’entre elles sont d’origine exotique : Spathoglottisplicata et Spathoglottissp. (échappées de culture et naturalisées en Guadeloupe), Oeceocladesmaculata (en forte expansion dans les Antilles et probablement arrivée naturellement), et peut‐être Pelexia obliqua (espèce de répartition inhabituelle, commune en Asie mais très rare en Amérique tropicale où elle est répertoriée au Salvador, à Cuba et en Guadeloupe). L’importance des espèces d’orchidées en tant que bioindicateurs a été confirmée, certaines étant caractéristiques des écotones de bord de rivière (Leochiluspuertoricensis), et d’autres des crêtes ventées d’altitude (Octomeriaffrenchiana, Cyrtochilummeirax et dans une moindre mesure Isochiluslinearis, Lepanthessp.). Comme dans d’autres régions du monde, les menaces pesant sur les populations d’orchidées sauvages sont nombreuses mais leurs conséquences sont amplifiées en milieu insulaire par la faible taille des écosystèmes et leurs interactions. Parmi ces menaces, on peut noter la concomitance des facteurs naturels (cyclones, éruptions volcaniques, tremblements de terre) avec les agressions humaines, tels que les aménagements mais aussi la pression de collectionneurs ou de commerçants, la destruction des supports d’espèces épiphytes, l’introduction d’espèces exotiques. Le projet mis en œuvre à la Montagne aux Orchidées consiste à réintroduire les orchidées dans leur milieu naturel, sur les arbres ou en massifs, elles fleurissent au rythme des saisons Fécondées par leur insecte respectif, les fleurs cèdent la place à des capsules qui contiennent les graines. Selon les espèces, ces capsules mettent de 4 à 14 mois pour arriver à maturité; elles explosent alors en libérant dans la nature les millions de petites graines qu'elles contiennent : fines comme de la poussière, ces graines portées par le vent, iront coloniser les arbres environnants. Sources http://atlas.parcsnationaux.org www.montagne‐orchidees.fr Fiche Elève 1 Les Orchidées Les orchidées sont de petites plantes à tubercules ou à rhizomes, terrestres et vivaces mesurant de 10 à 30 cm en moyenne (en France métropolitaine). Pour reconnaître une orchidée, il faut en observer la fleur avec attention. En effet, elle s'organise toujours de la même manière : 3 sépales, 2 pétales latéraux, 1 gros pétale médian différencié appelé labelle. La fleur d'orchidée est hermaphrodite, c'est‐à‐dire qu'elle possède à la fois les organes reproducteurs mâles (pollinies) et femelles (ovaire). Tubercule Rhizome Source http://www.cren‐aquitaine.fr Question 1 A ton avis, que signifie l’expression « France Métropolitaine » ? Question 2 Est‐ce que cette définition s’applique aux orchidées de Guadeloupe ? Pourquoi ? Question 3 A l’aide d’un dictionnaire et d’un adulte, donne la définition des mots en gras. Fiche Enseignant 1 Les Orchidées Les orchidées sont de petites plantes à tubercules ou à rhizomes, terrestres et vivaces mesurant de 10 à 30 cm en moyenne (en France métropolitaine). Pour reconnaître une orchidée, il faut en observer la fleur avec attention. En effet, elle s'organise toujours de la même manière : 3 sépales, 2 pétales latéraux, 1 gros pétale médian différencié appelé labelle. La fleur d'orchidée est hermaphrodite, c'est‐à‐dire qu'elle possède à la fois les organes reproducteurs mâles (pollinies) et femelles (ovaire). Tubercule Rhizome Source http://www.cren‐aquitaine.fr Question 1 A ton avis, que signifie l’expression « France Métropolitaine » ? Cette expression signifie qu’on parle de la France sans les départements et collectivités d’Outre‐Mer. Question 2 Est‐ce que cette définition s’applique aux orchidées de Guadeloupe ? Pourquoi ? Non car la Guadeloupe est un département d’Outre‐Mer Question 3 A l’aide d’un dictionnaire et d’un adulte, donne la définition des mots en gras. Sépale : latin scientifique sepalum, du grec skepê, enveloppe. Chacune des pièces du calice d'une fleur. Latéraux : latéral, latérale, adjectif, latin lateralis. Qui est sur le côté, par opposition à de face : Fenêtre latérale. Qui double quelque chose, qui lui est parallèle : Canal latéral à la Marne. Médian, médiane : adjectif, latin medianus. Qui se situe dans le milieu d'un corps, d'un objet, d'une surface : Plan médian. Fiche Ressource Enseignant Le pic de Guadeloupe Si la plupart des espèces animales échappent régulièrement à l’œil du promeneur, l’observateur attentif, respectant le silence, pourra entendre et voir un certain nombre d’animaux, plus particulièrement des oiseaux. Le plus fameux et symbolique d’entre eux est sans conteste le pic de Guadeloupe (Melanerpesherminieri), endémique de la Guadeloupe et seul pic sédentaire des Petites Antilles. Il a colonisé tous les milieux forestiers, et sa population dans les forêts humides de la Basse‐
Terre est estimée à environ 7400 couples. Le pic de Guadeloupe, cantonné aux seules îles de la Basse‐Terre et de la Grande‐Terre, fréquente tous les milieux boisés depuis le niveau de la mer jusqu’à la limite supérieure des forêts, avec une préférence cependant pour la forêt humide. Son territoire de prédilection est donc, en grande partie, la zone centrale du Parc national où la taille moyenne d’un territoire est de 2,3 ha. D’apparence principalement noire, le pic ne bénéficie pas d’une très bonne image dans la tradition populaire. En fait sa poitrine et son ventre sont de couleur rouge sang et son dos bleu noir. Il mesure de 26 à 28 cm, plus grand en Basse‐Terre qu’en Grande‐Terre. C’est le seul Melanerpes insulaire ne présentant pas de dimorphisme sexuel de coloration. Le sexe se distingue par la grandeur de l’oiseau et le rapport entre la taille du bec et celle de la tête : le mâle, plus gros, a un bec plus long. La plupart des pattes d’oiseaux ont trois doigts vers l’avant et un vers l’arrière; celles du Pic sont courtes avec deux doigts vers l’avant et deux vers l’arrière. Le premier doigt est plus petit et le quatrième, mobile, lui assure une bonne prise latérale. Ses griffes, grandes et courbes, lui permettent de s’accrocher fermement lors de l’ascension d’un tronc, le pic trouve alors un troisième point d’appui avec sa queue, qui comporte deux plumes ou rectrices centrales longues et rigides. Sa langue, deux fois plus longue que le bec, est un organe indispensable pour la recherche et la capture d’insectes xylophages. Elle possède une quantité de corpuscules tactiles l’informant de la présence d’une proie qu’elle entraîne en se rétractant, grâce aux barbes et à la salive collante dont elle est enduite. Comme tous les pics, le pic de Guadeloupe présente un certain nombre d’adaptations morphologiques pour absorber la violence des chocs lors du piquage : présence d’un cartilage élastique entre le bec et le crâne fortement ossifié, musculature du cou développé, position du trou occipital… Par ailleurs de petites plumes couvrant les narines à la base du bec évitent le passage de copeaux de bois dans les voies respiratoires, quand l’oiseau creuse les branches et les troncs. Le pic de Guadeloupe se manifeste en forêt par un cri rauque très repérable. Le mâle ne chante pas pour signaler sa présence à une femelle ou marquer son territoire, mais il frappe avec son bec très rapidement (environ 11 coups par seconde) sur du bois mort : c’est le tambourinage. Son régime alimentaire est assez éclectique, il s’agira essentiellement d’insectes (termites, fourmis, larves du bois) mais aussi d’escargots, de petits anolis et même de grenouilles arboricoles, source importante de minéraux pour les jeunes en croissance. Les fruits constituent aussi une part importante de son alimentation. Il peut ingérer entièrement les plus petits ou encore manger la pulpe et sucer le jus des plus gros (mangue, orange, papaye…). La nidification a lieu d’avril à juin. Les deux adultes participent à l’excavation de la loge dans un support mort (stipe de cocotier, grosse branche d’arbre). La femelle y dépose 4 œufs qui éclosent après une quinzaine de jours d’incubation. La période de nourrissage des jeunes au nid est de 33 à 37 jours. Le succès de la reproduction est d’environ 10%. L’impact des événements cycloniques et de la prédation naturelle par le rat noir, la mangouste ou le crécerelle d’Amérique existe, mais ne remet pas en question la survie de la population estimée globalement à 20000 individus. La principale menace qui pèse sur le pic de Guadeloupe est la perte progressive de son habitat forestier, surtout dans la zone des Grands Fonds de la Grande Terre où la déforestation, les défrichements, et l’urbanisation risquent de faire disparaître un quart de la population, et une partie de son patrimoine génétique. Sources http://atlas.parcsnationaux.org http://www.ac‐guadeloupe.fr http://www.guadeloupe‐parcnational.fr Fiche Elève 2 Le Pic de Guadeloupe Etrange oiseau que le Pic de Guadeloupe ! Lorsqu’on va en forêt et qu’on fait silence, on peut le rencontrer. Comment le reconnaît‐on ? C’est simple : Il a un petit cri rauque et pour se faire remarquer par la femelle, le mâle tape rapidement son bec sur du bois mort. De plus, il est différent des autres oiseaux car si la plupart d’entre eux ont trois doigts des pattes à l’avant et un doigt à l’arrière, le Pic de Guadeloupe à deux doigts à l’avant et deux à l’arrière. Sa langue est aussi deux fois plus grande que son bec car elle lui permet d’aller chercher des insectes dans les trous qu’il fait dans les arbres. Il se nourrit d’insectes, d’escargots, de petits anolis, de petites grenouilles et de fruits. A cause de ses couleurs, noir et rouge, et des bruits particuliers que produit son bec lorsqu’il le tape sur des arbres, il est souvent mal vu des gens. Pourtant, il est menacé par l’homme car sa survie dépend des arbres de la forêt et celle‐ci est elle aussi menacée à cause de la déforestation. Pourtant, le Pic de Guadeloupe est important pour la nature de la Guadeloupe et il faut le protéger si l’on veut continuer à entendre son « toc toctoc » dans la forêt. Question 1 Combien de doigts le Pic de Guadeloupe a‐t‐il à chaque patte ? Question 2 Pourquoi le Pic de Guadeloupe a‐t‐il une langue très longue ? Question 3 Le Pic de Guadeloupe mange beaucoup de choses mais il y a dans cette liste des choses qu’il ne mange pas. Rayes les : Des fourmis, des anolis, des fruits, des poissons, des grenouilles, des fleurs, des escargots Question 4 Voici plusieurs ombres d’oiseaux, selon toi, lequel est le Pic de Guadeloupe ? Fiche Elève 2 Le Pic de Guadeloupe Etrange oiseau que le Pic de Guadeloupe ! Lorsqu’on va en forêt et qu’on fait silence, on peut le rencontrer. Comment le reconnaît‐on ? C’est simple : Il a un petit cri rauque et pour se faire remarquer par la femelle, le mâle tape rapidement son bec sur du bois mort. De plus, il est différent des autres oiseaux car si la plupart d’entre eux ont trois doigts des pattes à l’avant et un doigt à l’arrière, le Pic de Guadeloupe à deux doigts à l’avant et deux à l’arrière. Sa langue est aussi deux fois plus grande que son bec car elle lui permet d’aller chercher des insectes dans les trous qu’il fait dans les arbres. Il se nourrit d’insectes, d’escargots, de petits anolis, de petites grenouilles et de fruits. A cause de ses couleurs, noir et rouge, et des bruits particuliers que produit son bec lorsqu’il le tape sur des arbres, il est souvent mal vu des gens. Pourtant, il est menacé par l’homme car sa survie dépend des arbres de la forêt et celle‐ci est elle aussi menacée à cause de la déforestation. Pourtant, le Pic de Guadeloupe est important pour la nature de la Guadeloupe et il faut le protéger si l’on veut continuer à entendre son « toc toctoc » dans la forêt. Question 1 Combien de doigts le Pic de Guadeloupe a‐t‐il à chaque patte ? Le Pic de Guadeloupe a deux doigts à chaque patte Question 2 Pourquoi le Pic de Guadeloupe a‐t‐il une langue très longue ? Pour attraper les insectes dans les trous qu’il perce dans les arbres Question 3 Le Pic de Guadeloupe mange beaucoup de choses mais il y a dans cette liste des choses qu’il ne mange pas. Rayes les : Des fourmis, des anolis, des fruits, des poissons, des grenouilles, des fleurs, des escargots Question 4 Voici plusieurs ombres d’oiseaux, selon toi, lequel est le Pic de Guadeloupe ? 
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