Un photographe animalier et deux reporters scientifiques traversent le Pérou d’Est en Ouest, à travers trois des écosystèmes les
plus extrêmes de notre planète. Leur voyage les entraine sur le chemin du cycle de l’eau, de la forêt amazonienne au désert côtier
en passant par les glaciers andins.
C’est l’occasion pour eux de découvrir des paysages à couper le souffle et de s’émerveiller au contact d’espèces animales et
végétales uniques car capables de s’acclimater à la chaleur et l’humidité extrême, au froid et au manque d’oxygène ou encore à
l’aridité.
Au fil de leur quête d’espèces hors du commun, ressortent petit à petit les liens étroits qui relient ces trois milieux entre eux ainsi
que l’importance de les préserver, face aux changements climatiques et au développement humain.
« Pérou : Planete Extrême » est une mini-série de 3 x 52’ portée par des images d’une grande beauté et des explorateurs à l’esprit de
découverte contagieux.
PEROUPLANETEEXTREME
French Connection Films // 12 rue Lamartine, 75009 Paris // +33 (0)1 40 16 11 47 // www.frenchcx.com
une série par Jean-Thomas Renaud
FRENCH CONNECTION FILMS
CODEX NOW, VOSGES TELEVISION et L’ird présentent
avec la participation de USHUAIA TV, TV5MONDE, SBS TV AUSTRALIA et TV PERU
Synopsis
Rares sont les régions du globe à concentrer, si près les uns des autres, des écosystèmes
d’une extrême diversité. C’est le cas du Pérou qui abrite sur seulement 800 kilomètres, la
forêt Amazonienne, les glaciers des Andes et les déserts côtiers du Pisco ou de Nazca.
C’est cette particularité qui a décidé Cyril Ruoso, l’un des meilleurs photographes animaliers
au monde (Wildlife Photographer of the Year en 2008) et les reporters scientifiques Anne
Grégoire et Emmanuelle Grundmann de réaliser cette expédition pour rendre compte de
la singularité de ces trois milieux et de la diversité d’espèces qu’ils hébergent.
Pour en témoigner, les explorateurs ont choisi de suivre le cycle de l’eau dans leur
traversée d’Est en Ouest du Pérou. Car le parcours des nuages relie étroitement ces
trois écosystèmes. Chaque espèce rencontrée est ainsi appréhendée à la lumière de son
environnement et des ressources en eau dont elle dispose. Cette question est essentielle :
face aux menaces de l’activité humaine et du réchauffement climatique, la modification de
ce cycle est aujourd’hui tangible et témoigne de la fragilité de cet équilibre.
L’engagement et la passion de Cyril, Anne et Emmanuelle sont les moteurs de cette
série. Véritables passeurs, ils rendent ces questions accessibles grâce à leurs propres
interrogations et les rencontres qu’ils font avec les scientifiques sur place.
L’incroyable beauté de cette nature se révèle sous l’objectif de Cyril. Non sans effort. Sa
quête de « l’instant magique » est le fruit d’un travail de réflexion et le résultat d’un travail
d’approche complexe.
Cette énergie de tous les instants est palpable dans la série. Ainsi, l’accessibilité difficile
de ces lieux reculés n’est pas gommée et fait partie prenante de l’expédition. De même,
la série fait partager l’ingéniosité et la débrouillardise du photographe pour obtenir des
clichés uniques : en accrochant la caméra sur des systèmes de filins à l’aplomb d’une
falaise, ou en utilisant des appareils sous-marins fabriqués maison…
Curieux, passionnés et talentueux, Cyril, Anne et Emmanuelle sont à la fois ancrés dans le
quotidien et un pont vers une nature extrême aussi belle que menacée. Leur personnalité
attachante, leur implication sur le terrain, tant physique que scientifique, ainsi que leurs
questionnements attireront un public familial large.
Traitement visuel
Pour faire partager la beauté saisissante de cette nature,
« Pérou : Planete Extrême » épouse la démarche du photographe
par l’utilisation d’une caméra à large capteur (Canon C300) pour
permettre d’obtenir une qualité photographique qui nous rappelle
le 35mm, tout en gagnant en légèreté.
Cette approche va dans le sens du récit et permet de substituer
l’appareil photo de Cyril par notre caméra pour obtenir les mêmes
cadrages que lui.
L’utilisation de mini-caméras HD type GoPro permet aussi d’obtenir
des angles inhabituels et intéressants (caméra sous-marine ou
fixée à son système de filin télescopique).
Enfin, le recours à un drone-caméra - grâce à sa stabilité et à
sa précision - offre des mouvements d’une grande ampleur avec
beaucoup de fluidité. Ce dispositif permet de réaliser des images
inédites des régions traversées, d’établir des ambiances, de
capter des moments de poésie naturelle ou d’aider à situer les
personnages dans un décor infini.
Ces images uniques et spectaculaires sont la signature visuelle
du film et restituent l’incroyable diversité des biotopes et des
paysages rencontrés au Pérou.
Episode 1 : la Forêt amazonienne, fabrique à nuages
Avec une nouvelle espèce découverte tous les trois jours, la forêt amazonienne est l’un des écosystèmes les plus
riches de la planète : jaguars, singes-araignées, douroucoulis, dendrobates, aras et une myriade d’insectes.
Le contact avec cette faune et cette flore est l’occasion de prendre de multiples clichés qui mettent en avant la
formidable diversité et les particularités extraordinaires des espèces qu’abrite cet environnement extrême. Arrivés
au cœur de la réserve de Pacaya-Samiria, l’une des dernières régions encore préservées de l’Amazonie Cyril et
Anne sont reçus par l’équipe du scientifique Richard Bodmer. Cyril utilise une perche télescopique pour réaliser
des clichés sous-marins qui témoignent de la diversité aquatique : loutres géantes, lamantins, dauphins de rivière,
roses et gris. C’est l’occasion pour lui d’observer les fameux dauphins roses qui lors de la saison sèche se
réfugient dans les bras de rivières pour donner naissance à leurs petits.
Cyril et Anne se rendent ensuite au sanctuaire d’Ikamaperu, une association dirigée par le péruvien Carlos Palomino
et la française Hélène Collonges, qui recueille des singes orphelins pour tenter de les réintroduire dans leur milieu
naturel.
Au contact des scientifiques présents sur place, Anne assiste à des relevés hydrométriques le long de l’Amazone.
Ces hydrologues lui expliquent qu’ils constatent, sur ce fleuve hors-norme, au débit considérable, une recrudescence
des phénomènes extrêmes. Qu’ils s’agissent d’inondations et de sécheresses, ces évènements de plus en plus
dévastateurs pour la faune et la flore semblent reliés au réchauffement climatique.
Poursuivant son périple amazonien, Anne retrouve le climatologue péruvien James Apaestagui dans la grotte de
Palestina. Récoltant ensemble de multiples indices du climat passé dans les concrétions calcaires de cet univers
souterrain, notre exploratrice apprend que la forêt tropicale n’a pas toujours ressemblé à ce qu’elle est aujourd’hui.
Vaste mer intérieure autrefois reliée à l’océan puis immense marécage humide alternant avec des conditions
proches de la savane africaine, c’est la succession de ces environnements, qui semble avoir dicté son extraordinaire
diversité animale et végétale. Les variations climatiques sont depuis toujours, inhérentes à cette région du globe. Et
pour cause, l’Amazonie, pont sauvage entre deux océans, subit pleinement le changement de leur température qui
tour à tour nourrit et met en péril tout un écosystème aussi luxuriant que fragile.
L’aventure s’achève dans la forêt humide qui pousse sur les contreforts andins : petits arbres tortueux couverts de
lichens et de mousses, variétés d’orchidées hors du commun, coqs de roche, sont quelques exemples d’espèces
inféodées à ce milieu dont la pluviométrie est l’une des plus importantes du globe. Cyril et Anne s’intéressent aux
dendrobates en compagnie du scientifique canadien Mathieu Chouteau. Les dendrobates sont de minuscules
amphibiens de quelques centimètres, dont la peau renferme un poison extrêmement violent, 250 fois plus
puissant que le curare. Avec son équipement macro, Cyril réussit plusieurs clichés superbes et parfois cocasses de
ces dendrobates aux couleurs très vives.
Episode 2 : le Secret des Glaciers andins
Véritables réserves en eau pour toutes les régions alentours, les glaciers andins sont le deuxième pilier de l’équilibre
écologique du pays. Pouvant atteindre plus de 6.000 mètres d’altitude, ils forment une barrière infranchissable pour
les nuages venant de l’Amazonie. L’eau en atteignant les sommets est transformée en pluie ou en neige. Situés
sous les tropiques, ces géants de glace comptent parmi les glaciers les plus actifs au monde, avec une alternance
d’accumulations et de fontes de neige considérables au cours de l’année.
Au cœur du parc du Huascaràn, véritable sanctuaire de la faune et de la flore d’altitude, Cyril et Anne accompagné de
Jesus Gomez découvrent une succession d’écosystèmes étonnants offrant des paysages à couper le souffle. Durant
leur ascension, ils sont surpris de traverser de larges forêts de queñuales, les seuls arbres capables de pousser à
de telles altitudes. Réservoirs d’humidité, isolées dans la vallée, ces forêts d’arbres tortueux renferment une diversité
végétale foisonnante et encore mystérieuse.
Plus loin, au détour des sentiers, Cyril prend d’étonnants clichés de viscaches. En observant ces petits rongeurs
particulièrement adaptés au froid, Anne constate qu’ils ne sortent que pour prendre des bains de soleil et chercher
lichens, mousses, herbes et pour lesquels l’essentiel de la vie se passe sous terre, dans un dédale de galeries
protégées de la glace. Les deux aventuriers sont ensuite subjugués par une série de magnifiques lagunes qui referment
une eau pure aux couleurs cristallines. Redescendant dans la vallée, Cyril tente de percer le mystère des puyas, ces
immenses plantes qui ne fleurissent qu’une fois dans leur vie et dont les inflorescences peuvent atteindre plusieurs
mètres de haut.
Approchant les 5.000 mètres d’altitude, sur les pentes du glacier Artesonjaju, Cyril et Anne rejoignent l’équipe du
scientifique Thomas Condom venue sur place pour relever les données de pluviométrie et d’ensoleillement sur l’une
des plus hautes stations météorologiques au monde. Suivant depuis plusieurs années l’évolution des glaciers andins,
le glaciologue leur explique les menaces qui pèsent sur ces reliefs enneigés, mis à mal au cours des vingt dernières
années par le décalage des saisons et la baisse des précipitations. Sur les vallons du glacier Pastoruri, Cyril part
à la recherche de crevasses et réalise de superbes clichés d’immenses espaces souterrains aujourd’hui en sursis.
Isolé au cœur de la cordillère, le lac Titicaca est l’étape suivante de nos deux explorateurs. C’est l’occasion pour Cyril
de remettre à l’eau son équipement sous-marin et de traquer en compagnie du biologiste péruvien Arturo Munoz, la
grenouille du lac Titicaca, un amphibien à l’allure étonnante aujourd’hui menacé par la surexploitation et la pollution
du plus haut lac navigable au monde.
Terminant leur périple, Cyril et Anne vont traquer une espèce animale méconnue mais doté d’un véritable rôle
écologique : l’ours à lunettes. C’est aussi l’espèce d’ours la plus menacée avec à peine 2.000 individus. Son habitat
se réduit avec la déforestation. Pourtant, l’ours joue depuis toujours un rôle majeur dans cette région du monde en
disséminant les graines des arbres qui se trouvent dans sa nourriture.
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