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Tableau 3.1 Graphies des consonnes de liaison (d’après Stridfeldt, 2005 : Tableau 3 : 12)
Prononciation Graphie Exemple
[z] s les amis
z chez elle
x aux enfants
[n] n un an
[t] t tout éveillé
d grand ami
[] r dernier acte
[p] p trop aimable
Ce tableau contient donc les différents types de consonnes de liaison qui existent en français,
leurs graphies respectives possibles en orthographe française et finalement des exemples pour
-à-dire des exemples où la liaison est permise (ou obligatoire).
Comme la réalisation de la liaison chez un locuteur francophone dépend de plusieurs facteurs,
du locuteur, des
statistiques crédibles sur cette réalisation sont impossibles à créer si elles ne sont pas limitées
à un certain cadre sociolinguistique (Léon, 2011 : 239). Pourtant, Léon présente un taux des
cas théoriquement possibles pour chacune de ces différentes consonnes de liaison. Selon lui,
: environ 50 % des liaisons
possibles réalisées sont avec [z], tandis que [t] et [n] représentent chacun approximativement
25 %, ce qui laisse [] et [p] partager moins de 1 % (Léon, 2011 : 239).
Un grand corpus a été crée dans le cadre du projet intitulé Phonologie du Français
Contemporain (PFC), avec le bu du français oral. Selon cette base
de données, qui ont été collectées auprès de francophones dans le monde entier, nous sommes
face à un autre ordre de fréquence de réalisation pour les
données du corpus es de liaison effectivement réalisées
est le suivant : [z] (46,26 %) > [n] (36,05 %) > [t] (17,26 %) > [] (0,18 %) > [p] (0,06 %)
(PFC, 2013). Il est cependant important de souligner, 2011 : 249), que le
corpus PFC ne distingue pas entre des discours des différents niveaux et styles pour cette
hiérarchie entre les consonnes de liaison.
Dans la base de données que constitue le corpus PFC quatre tâches sont incorporées pour
chaque participant : un entretien guidé (une discussion formelle), un entretien libre (une
discussion informelle) finalement la texte
désigné (Mallet, 2008 : 147-148). Alors dans leur statistique de fréquence générale des
consonnes de liaison, les données de toutes ces tâches plus ou moins formelles sont
comprises, quel que soit le niveau du discours en question. La notion de la liaison comme
marqueur du niveau de discours sera traitée plus en détail dans la partie 3.2.3 ci-dessous.
En ce qui concerne la réalisation de la liaison en français, il est important de
liaison est permise soit avant soit après une pause dans le discours du locuteur (Bybee, 2005 :
26 ; Encrevé, 1983). : par exemple, la