Ma tension artérielle : je la contrôle. - Ameli

21
hiver
2013
www.ameli-sophia.fr
ameli-sophia.fr
0811 709 709
Pour en savoir plus :
Prix d’un appel local.
Le service d’accompagnement pour
mieux vivre avec une maladie chronique.
Rencontre
Toute l’année,
à ma table, saveurs
et fraîcheur
sont à la fête
Pierre, chef cuisinier,
Meurthe-et-Moselle
U
n service à dimension nationale. C’est à
l’échelle du pays que sont désormais dis-
ponibles les infirmiers-conseillers en santé
sophia. Depuis l’automne, Saint-Étienne accueille
le quatrième centre d’accompagnement métropo-
litain après Albi, Lille et Nice. Au printemps dernier
cest en Outre-Mer, à la Martinique, qu’une équipe
d’infirmiers-conseillers en santé a été constituée
pour accompagner les adhérents de Guadeloupe,
Martinique et Guyane. Début 2014, l’adaptation de
l’accompagnement sophia aux spécificités locales
ultramarines va se poursuivre avec la formation
d’une équipe dédiée sur l’île de La Réunion.
Au total, près de 260 infirmiers-conseillers en santé
sont à votre écoute sur tout le territoire. En vous
accompagnant au quotidien pour mieux vivre avec
un diabète, ils représentent le service sophia, au plus
près de vos attentes et de vos besoins.
Des infirmiers
à vos côtés
jusqu’en
Outre-Mer ”
Yamina Cizeron, responsable
du centre d’accompagnement
de Saint-Étienne, Loire
© Julie Bourges
ON PEUT VOUS AIDER
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Le pédicure-podologue
Un appui pour prendre
bien soin de ses pieds
parlons-en entre nous
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MON BIEN-ÊTRE AU QUOTIDIEN
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Bouger collectif !
Quand l’activité physique
se conjugue au pluriel
Tabac et diabète :
des effets cumulés
Savez-vous que le tabac est encore
plus dangereux pour la santé quand
on a un diabète? Arrêter de fumer
est plus facile à dire qu’à faire mais
des solutions existent pour vous aider.
N’hésitez pas à en parler à un infirmier-
conseiller en santé sophia lors d’un
prochain entretien téléphonique,
il pourra vous conseiller.
© Julie Bourges
© Corbis
Graisses « cachées »
Comment les repérer ?
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MON BLOC-NOTES
ameli-sophia.fr
« nouvelle formule »
L’accompagnement sophia
s’enrichit sur internet
À MON SERVICE
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Ma tension artérielle: je la contrôle.
Des solutions concrètes existent pour mieux contrôler sa tension, en agissant sur ses habitudes
de vie et, si nécessaire, en suivant un traitement adapté. Le but est d’éviter l’hypertension
artérielle, un facteur de risque souvent associé au diabète et à certaines de ses complications.
MA SANTÉ, C’EST CAPITAL
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3
Connaissez-vous ameli-sophia.fr ?
Avec les infirmiers-conseillers en
santé à votre écoute et les publi-
cations que vous recevez par courrier,
le site ameli-sophia.fr est le troisième
pilier du service sophia. Un site à voir, à
revoir et à consulter régulièrement selon
vos besoins pour vous aider à mieux
connaître le diabète, réduire les risques
de complications, ou tout simplement
pour préparer une consultation chez
votre médecin.
Un accès libre et intégral
La grande nouveauté de cette année :
un accès libre pour vous et vos proches à
l’ensemble des articles et documents sur
le diabète. Toute l’information est acces-
sible sans identifiant ni mot de passe.
La présentation du site a également
été modernisée pour faciliter la lecture
et la navigation. Autre nouveauté : une
animation régulière avec des articles
et des témoignages mis en avant et
renouvelés en fonction de l’actualité
et des saisons, pour béficier d’une
information la plus variée possible.
Le diabète de A à Z
En cliquant sur « Le diabète » depuis la
page daccueil, vous pouvez vous informer
sur les mécanismes de la maladie, les
traitements, les complications, les exa-
mens de suivi recommandés… Site de
référence sur le diabète, ameli-sophia.fr
sest enrichi de nouvelles rubriques sur
l’insuffisance cardiaque et laccident vas-
culaire cérébral (AVC), deux complications
cardiovasculaires du diabète. Les infor-
mations médicales sont toujours validées
scientifiquement par des professionnels
de santé et des associations de patients.
Des informations pratiques
et des témoignages
Côté vie quotidienne, retrouvez des
recettes équilibrées et de saison, et des
idées d’activité physique. Bien utiles aussi
à la rubrique « Mieux-vivre » : des articles
sur la sexualité, le stress, le sommeil
La nouvelle formule met également en avant
les témoignages d’adhérents : « Comment
jai arrêté de fumer », « Janticipe les risques
dhypoglycémie », « Je vis en ville, je bouge
tous les jours »
Ceux-ci illustrent les articles médicaux
par des conseils pratiques et des partages
d’expériences. De la même manière, dif-
férents professionnels de santé abordent
la prise en charge du diabète du point
de vue de leur pratique. Enfin, tous les
journaux sophia et vous de lannée et les
livrets Repères sont disponibles en télé-
chargement dans la rubrique « Nos publi-
cations ». Une bonne adresse à retenir :
ameli-sophia.fr !
à mon service page
2
mon bloc-notes
Sur internet,néficiez
de notre accompagnement en santé
Laccompagnement en santé sophia, c’est aussi un site internet au contenu validé par des experts du diabète :
ameli-sophia.fr. Découvrez-le dans une formule plus riche et plus agréable à utiliser.
ÉVÉNEMENT
Journée mondiale du diabète :
la FFD fait le bilan
Cette année, la
Journée mondiale
du diabète du 14
novembre a mis le
projecteur sur le diabète et ses complications.
À cette occasion, la Fédération française des
diabétiques a mobilisé son réseau. Partout
en France, 46 associations locales et régio-
nales ont organisé près de 160 manifesta-
tions (conférences, stands de présentation...)
autour des enjeux du diabète, une affection
qui touche de plus en plus de monde : près de
3,5 millions de personnes en France et 350
millions dans le monde selon l’Organisation
mondiale de la santé.
> En savoir plus : afd.asso.fr
CHIFFRE-CLÉ
6 g de sel
C’est la quantité de sel
maximale à consommer par jour,
soit l’équivalent d’une cuillère
à café rase de sel.
À noter : les plats préparés présentent souvent
une part importante du sel consommé.
(Lire aussi « Ma santé, cest capital », p.3)
FICHE PRATIQUE
Graisses « cachées » :
comment les repérer ?
Les graisses « cachées » ? Ce sont les lipides
(ou graisses) autres que ceux que nous utilisons
en cuisinant (beurre, huile). Les graisses
cachées se trouvent par exemple dans cer-
taines viandes (abats, mouton), la charcuterie
ou le fromage. Mais aussi dans les aliments
industriels : barres chocolatées, viennoiseries,
glaces, plats cuisinés, chips, biscuits salés ou
sucs, certains produits allégés en sucre
Elles sont nécessaires à l’organisme mais il
est important d’en limiter la consommation.
Une alimentation riche en graisses favorise
la prise de poids, source de déséquilibre du
diabète. Et parmi les graisses, lexcès de
« mauvaises graisses », qui forment les-
sentiel des graisses « cachées », augmente
le « mauvais » cholestérol (LDL) et le risque
de complications cardiovasculaires.
Il est préférable de privilégier les produits
non transformés (frais et de saison, ou sur-
gelés) aux aliments industriels, et de vous
reporter aux étiquettes afin de connaître
la teneur en graisses. Qu’elles soient « ca-
chées » ou non, gardez à l’esprit qu’un pro-
duit contenant plus de 10 % de graisses (10 g
de graisses ou lipides pour 100 g de produit)
est considéré comme un produit gras.
> En savoir plus : consultez le livret Repères
« Les graisses dans l’alimentation »
sur ameli-sophia.fr
Cliquez sur « Le diabète » depuis la page
d’accueil pour tout savoir sur la maladie,
les traitements, les examens de suivi...
Prenez aussi le réflexe ameli-direct.fr !
Un autre site de l’Assurance Maladie, ameli-direct.fr,
permet de trouver les coordonnées des professionnels
de santé et des établissements de soins près de chez vous.
Les tarifs des actes et des consultations des médecins y sont également
disponibles ; ou encore le fait qu’un professionnel accepte ou non la carte Vitale.
Autre information très utile : les horaires de consultation des cabinets médicaux.
ma santé, c
est capital page
3
on peut vous aider
© Corbis
Tension artérielle : pourquoi deux chiffres ?
Le premier chiffre (le plus élevé) indique la tension artérielle systolique,
c’est-à-dire la pression exercée par le sang sur la paroi des artères quand
le cœur se contracte. Le second indique la tension artérielle diastolique,
quand le cœur se relâche. Autre source de complexité : la tension est mesurée
en millimètres de mercure (mm Hg) mais elle est souvent annoncée en
centimètres de mercure (cm Hg)
Pour résumer : les valeurs de tension artérielle recommandées, 140 mm Hg
(systolique) et 85 mm Hg (diastolique)*, s’annoncent tout simplement « 14/8,5 ».
> En savoir plus : ameli-sophia.fr
Quel grade pour quelle
prise en charge ?
Lexamen de vos pieds détermine
un niveau de risque sur une échelle
de quatre grades :
- grade 0 : la sensibilité du pied
nest pas affectée.
- grade 1 : la sensibilité est affectée
mais n’est pas associée à d’autres
complications.
- grade 2 : la sensibilité est affectée
et associée à une artériopathie
des membres inférieurs et/ou une
déformation du pied. Quatre séances
par an de podologie sont prises en
charge à 100 % chez les patients
déclarés en Affection de longue durée
(ALD) pour leur diabète.
- grade 3 : antécédent de complications
sévères (ulcère au pied et/ou
amputation des membres inférieurs).
Six séances par an de podologie sont
prises en charge à 100 % chez les patients
déclarés en ALD pour leur diabète.
> En savoir plus : ameli.fr
Le pédicure-podologue est le professionnel
de santé spécialisé dans les soins des pieds
et la confection d’appareillages. Il intervient
en collaboration avec le médecin traitant
quand le diabète entraîne des complications
au niveau des membres inférieurs et en
particulier au niveau des pieds. Rencontre
avec Fabien Stagliano, vice-président de
la Fédération nationale des podologues.
Pédicure-podologue libéral depuis 15 ans,
Fabien Stagliano connaît bien les complica-
tions des pieds auxquelles ses patients qui ont
un diabète peuvent être confrontés. « Celles-ci
sont dordre neurologique et vasculaire, et
peuvent être associées à une déformation du
pied. » Neurologique, quand l’atteinte des
nerfs conduit à « une diminution voire une
absence complète de la sensibilité des pieds,
notamment à la douleur. » Vasculaire, quand
l’atteinte des arres gêne la circulation du
sang et rend plus difficile la cicatrisation.
Quant à la déformation, elle peut être liée à la
diminution de la sensibilité « ou simplement
à l’âge ». Le problème le plus courant ? « Les
cors, les durillons, les mycoses, les ongles
incarnés… Avec la baisse de sensibilité du
pied, la personne ne perçoit pas forcément
ces complications bénignes qui peuvent évo-
luer jusqu’à des plaies profondes et conduire
dans les cas extrêmes à lamputation. »
Diabète et pied « à risque »
« Plus le diabète est déséquilibré » insiste
Fabien Stagliano, « plus le risque de
complications est important. » Lors dune
consultation chez votre médecin traitant ou
votre diabétologue, vous serez orienté si
nécessaire chez le pédicure-podologue. « Votre
pédicure-podologue peut également informer
votre médecin traitant de la nécessité de votre
prise en charge podologique. »
À la première consultation, le pédicure-
podologue réalise un bilan complet pour
situer vos pieds sur une échelle de risque
de 0 à 3 (voir lencadré). « À partir du grade 1,
un problème de sensibilité du pied est
diagnostiqué. Délivrer des conseils, des soins
et confectionner les appareillages nécessaires
pour éviter dévoluer vers les grades 2 ou 3
est alors capital. » Il sagit de « surveiller ses
pieds, bien les hydrater, choisir des chaussures
confortables… » précise Fabien Stagliano.
Nouveau : des consultations
de podologie à domicile
Laccès aux soins de podologie est facilité
par des consultations à domicile pour les
patients de grade 2 et 3 : « les personnes
qui ont du mal à se déplacer peuvent
bénéficier plus facilement des soins néces-
saires ». C’est d’autant plus utile quand, par
exemple, cette prise en charge « permet
aussi de diminuer le risque de chute des
personnes âgées ».
Face à l’appréhension, courante chez les
patients, à l’égard des soins de podologie,
Fabien Stagliano rassure : « quand les compli-
cations des pieds sont détectées et prises en
charge tôt, les patients apprécient l’efficacité
des traitements proposés ».
> En savoir plus : ameli-sophia.fr
L’hypertension artérielle touche près
d’un adulte sur cinq. C’est un facteur de
risque souvent associé au diabète et à
certaines de ses complications. Il est
possible de mieux contrôler sa tension
artérielle en agissant sur ses habitudes
de vie et en suivant si nécessaire un
traitement médicamenteux adapté.
La tension artérielle, parfois appelée pres-
sion arrielle, correspond à la pression
exercée par le sang sur la paroi des arres.
Quand cette pression est trop importante
(hypertension artérielle), elle fatigue le
muscle du cœur qui doit « pomper » plus
fort et fragilise la paroi des artères.
Je veille sur ma tension
L’hypertension artérielle est généra-
lement silencieuse. Mais si elle n’est
pas traitée, elle peut fragiliser les artères
qui alimentent en sang le cerveau
(risque daccident vasculaire cérébral),
le cœur (risque d’insuffisance cardiaque,
d’infarctus), ou encore les jambes
(risque d’artérite). L’hypertension ar-
rielle peut également endommager les
petits vaisseaux sanguins, augmentant
alors le risque de complications du dia-
bète au niveau des reins ou des yeux.
Au même titre que la glycémie, le
contrôle régulier de la tension artérielle
est essentiel. Votre médecin la mesure à
chaque consultation. L’hypertension est
diagnostiquée quand il constate qu’une
tension est trop élevée aps plusieurs
mesures sur un certain temps. Il est
ralement recommandé de ne pas
passer 140/85 mm Hg* de tension
(voir l’encadré).
J’agis pour limiter
ma tension
Votre médecin définit avec vous vos
objectifs. Vous pouvez agir directement
sur certains facteurs. En particulier, il
est important de limiter le sel (voir le
« Chiffre-clé » ci-contre). Lalcool est à
consommer avec modération. Une ali-
mentation équilibrée, avec davantage
de fruits et légumes, est préférable. Il
est également vivement conseil de
pratiquer une activité physique régulière,
et de ne pas fumer car le tabac détériore
les artères. Si nécessaire, des médica-
ments existent pour traiter l’hypertension
arrielle. Parlez-en à votre médecin, le
principal interlocuteur pour toute question
concernant votre tension.
> En savoir plus : ameli-sophia.fr
Le pédicure-podologue
Un appui pour prendre bien soin de ses pieds
Je contrôle ma tension arrielle
* Source : 2013 ESH/ESC Guidelines for the management of arterial hypertension. European Heart Journal.
parlons-en entre nous
« Toute lannée, à ma table,
saveurs et fraîcheur sont à la fête ! »
«
M
arguerite de Saint-Jacques
et mousseline de corail ! »
Quand il parle de recettes,
Pierre sait mettre les sens en éveil.
La bonne cuisine, Pierre la connaît par le
menu. Quarante ans durant, elle fut le
métier de ce lorrain pas tout à fait ran
des casseroles. « Le goût, les saveurs en
bouche : cest le ‘sel’ de la vie ! » explique
cet ancien Chef de restaurant nancéen
étoilé alors qu’il navait que 20 ans.
Le goût des mélanges
Son art de la table, Pierre l’a aussi beau-
coup pratiqué en restauration collective.
« La qualité de ce que nous mangeons
ne dépend pas du nombre de couverts.
Heureusement quil est possible de conci-
lier quantité, qualité… et créativité ! »
En cuisine, de restaurant ou chez lui, la
table du « Chef Pierre » marie simplicité,
sobriété et fraîcheur, à tous les repas.
Tomates, haricots, échalotes, persil frais,
basilic… « Mon potager et mon verger.
Voilà larrière-cour de ma cuisine ! »
s’exclame-t-il. « Mais je trouve aussi
dexcellents légumes en surgelés ! »
D’ailleurs, Pierre « congèle tout » et en
particulier les fruits. Fraises, framboises,
myrtilles, mirabelles… il les mixe dabord
en purée, avant de les congeler. « Jai fait
de mon conlateur ma cave personnelle
à desserts » s’amuse-t-il.
Les astuces du Chef
En sorbet, en flan (il utilise de lagar-agar*
comme substitut à la gélatine) ou simple-
ment avec du fromage blanc, « mes des-
serts sont fruités et sucrés : naturellement
sucrés » nuance cet astucieux bon vivant.
Impossible pour vous de préparer une salade
sans huile ni vinaigre ? « Essayez plutôt de
diluer un yaourt dans un jus de citron. Puis
deux pincées doseille ou d’estragon : vous
men direz des nouvelles ! »
Lever à cinq heures, « habitude de res-
taurateur », Pierre consacre beaucoup de
temps à son jardin. Son secret. « D’après
mon médecin, cest excellent pour léqui-
libre du diabète. La cuisine sans fard et
équilibrée que je me concocte tous les
jours participe certainement au fait que,
dix ans après son apparition, mon diabète
reste sans complication » conclut Pierre,
confiant. Oui Chef !
* Gélifiant alimentaire à base d’algues utilisé sous forme
de poudre.
mon bien-être au quotidien
Convivialité, échanges, partage
les associations de patients sont
des lieux où vous pouvez trouver
conseils et écoute. Elles sont une
porte dentrée vers la pratique
d’une activité physique. Animatrice
sportive de la Fédération Sports pour
Tous, Christelle Lhotelier vous en
dit plus sur le programme d’activité
physique DiabetAction mené en par-
tenariat avec la Fédération française
des diabétiques.
« Ce nest pas évident daller de soi-même
dans une association sportive. » Ainsi
Christelle Lhotelier résume-t-elle l’enjeu
du programme DiabetAction : « se remettre
à une activité physique adaptée, retrouver
de la confiance, prendre conscience que
cest bénéfique pour léquilibre du dia-
bè te ». Et dajouter : « cest aussi un moyen
de rencontrer des personnes partageant la
me situation, voire de rompre parfois
son isolement ».
À Saint-Malo où elle exerce, l’associa-
tion locale des diabétiques joue un rôle
clé en accueillant les patients et en les
orientant vers DiabetAction.
Une activité physique
adaptée…
Ce programme consiste en une douzaine
de séances, pour 12 à 15 personnes, avec
un cycle de progression et des exercices
adaptés : étirements, exercices déquilibre,
jeux de balle… La séance type dure
deux heures. Pour commencer, contrôle
glycémique puis échauffements. Après les
exercices vient le « retour au calme. Yeux
fers, musique douce, étirements... C’est
un moment privilégié pour se détendre
et oublier les soucis » décrit Christelle.
… à mettre en pratique
au quotidien.
Ensuite, une discussion est organisée
avec l’intervention d’un professionnel
sur un thème précis : soins des pieds,
alimentation, examens recommandés…
Les cinq dernres minutes sont l’occasion
de parler « mise en pratique » d’ici à la
prochaine séance : « tondre la pelouse,
sortir le chien, marcher en forêt»
Puis un nouveau contrôle « permet souvent
de constater une baisse de la glycémie.
C’est leffet concret de lactivité physique ».
À la fin du programme, Christelle présente
les clubs de la Fédération Sports pour Tous
de la région. « Quand les participants sont
intéressés et souhaitent poursuivre une
activité physique dans la durée » conclut-
elle, « on se dit que tout est gagné ! »
Bouger collectif !
Quand lactivité physique se conjugue au pluriel
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© Julies Bourges
© Corbis
Prendre contact ?
Les associations de patients ou un
centre communal d’action sociale
(CCAS) près de chez vous pourront
vous orienter vers des structures
qui proposent une activité physique
adaptée à votre situation.
> En savoir plus : sportspourtous.org,
diabetaction.fr, afd.asso.fr
Pour contacter un infirmier-conseiller en santé du service sophia, composez le 0 811 709 709 depuis la métropole et lîle de La Réunion, et le 0 810 020 004 depuis la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane (prix d’un appel local depuis un poste fixe).
sophia et vous, journal d’information du service sophia de l’Assurance Maladie, publié par la CNAMTS - 50 avenue du professeur-André-Lemierre 75986 Paris Cedex 20 - Directeur de la publication : Frédéric van Roekeghem - Directeur de la publication
délégué : Professeur Hubert Allemand - Rédacteur en chef : Docteur Bruno Delforge - Comité éditorial : Docteure Claudine Couvreux, Yves-Marie Lagron, Laura Phirmis (FFD), Claude Sokolowsky (FFD), Maxime Tarot - Réalisation : François Philippe,
Philippe Mingasson (CNAMTS) - Rédaction : Yves-Marie Lagron, Maxime Tarot - Secrétariat de rédaction : Marie-Christine Delière, Maxime Tarot - ISSN : 1967 - 7693 - Décembre 2013 - Illustrations : C. Capodanno - Impression : Imprimerie Nationale INCS,
58 boulevard Gouvion Saint Cyr 75017 Paris - La (ou les) marque(s) citée(s) dans ce journal est (sont) et demeure(nt) la propriété de leurs titulaires respectifs.
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