Une éolienne se compose des éléments suivants :
Un mât permet de placer le rotor à une hauteur suffisante pour permettre son mouvement
(nécessaire pour les éoliennes à axe horizontal) ou placer ce rotor à une hauteur lui permet-
tant d'être entraîné par un vent plus fort et régulier qu'au niveau du sol. Le mât abrite géné-
ralement une partie des composants électriques et électroniques (modulateur, commande,
multiplicateur, générateur, etc.).
Une nacelle montée au sommet du mât, abritant les composants mécaniques, pneuma-
tiques, certains composants électriques et électroniques, nécessaires au fonctionnement de
la machine. La nacelle peut tourner pour orienter la machine dans la bonne direction.
Un rotor, composé de plusieurs pales (en général trois) et du nez de l'éolienne, fixé à la na-
celle. Le rotor est entraîné par l'énergie du vent, il est branché directement ou indirectement
(via un multiplicateur de vitesse à engrenages) au système mécanique qui utilisera l'énergie
recueillie (pompe, générateur électrique...).
Des éléments annexes, comme un poste de livraison pour injecter l'énergie électrique produite au
réseau électrique, complètent l'installation.
Energie solaire photovoltaïque
L’énergie solaire photovoltaïque est une énergie électrique produite à partir du rayonnement solaire
qui fait partie des énergies renouvelables. La cellule photovoltaïque est un composant électronique
qui est la base des installations produisant cette énergie. Elle fonctionne sur le principe de l'effet
photoélectrique. Plusieurs cellules sont reliées entre elles sur un module solaire photovoltaïque,
plusieurs modules sont regroupés pour former une installation solaire. Cette installation produit de
l'électricité qui peut être consommée sur place ou alimenter un réseau de distribution.
Cellule photovoltaïque
Une cellule photovoltaïque est un composant électronique qui, exposé à la lumière (photons), pro-
duit de l’électricité grâce à l’effet photovoltaïque qui est à l’origine du phénomène. La tension obte-
nue est fonction de la lumière incidente. La cellule photovoltaïque délivre une tension continue.
Les cellules photovoltaïques les plus répandues sont constituées de semi-conducteurs, principale-
ment à base de silicium (Si) et plus rarement d’autres semi-conducteurs : séléniure de cuivre et
d'indium (CuIn(Se)2 ou CuInGa(Se)2), tellurure de cadmium (CdTe), etc. Elles se présentent générale-
ment sous la forme de fines plaques d’une dizaine de centimètres de côté, Les cellules sont souvent
réunies dans des modules solaires photovoltaïques ou panneaux solaires, en fonction de la puissance
recherchée.
Semi-conducteur et silicium
Un semi-conducteur est un matériau qui a les caractéristiques électriques d'un isolant, mais pour
lequel la probabilité qu'un électron puisse contribuer à un courant électrique, quoique faible, est
suffisamment importante. En d'autres termes, la conductivité électrique d'un semi-conducteur est
intermédiaire entre celle des métaux et celle des isolants.
Le comportement électrique des semi-conducteurs est généralement modélisé à l'aide de la théorie
des bandes d'énergie. Selon celle-ci, un matériau semi-conducteur possède une bande interdite suffi-
samment petite pour que des électrons de la bande de valence puissent facilement rejoindre la
bande de conduction. Si un potentiel électrique est appliqué à ses bornes, un faible courant élec-
trique apparait, provoqué à la fois par le déplacement des électrons et par celui des « trous » qu'ils
laissent dans la bande de valence.
Le silicium est le matériau semi-conducteur le plus utilisé commercialement, du fait de ses bonnes
propriétés, et de son abondance naturelle même si il existe également des dizaines d'autres semi-
conducteurs utilisés, comme le germanium, l'arséniure de gallium ou le carbure de silicium.
Cellule de Grätzel
Il s’agit d’un système photoélectrochimique inspiré de la photosynthèse végétale constitué d’un élec-
trolyte donneur d’électron (analogue à l’eau dans la photosynthèse) sous l’effet d’un pigment excité
par le rayonnement solaire (analogue à un pigment photosynthétique tel que la chlorophylle). La
force électromotrice de ce système vient de la rapidité avec laquelle l’électrolyte compense