Définition des tâches correspondant aux éléments de programme

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IOC/INF-1180 Prov.
Paris, le 14 janvier 2003
Original anglais
Distribution restreinte
COMMISSION OCEANOGRAPHIQUE INTERGOUVERNEMENTALE
(de l'UNESCO)
DEFINITION DES TACHES CORRESPONDANT AUX ELEMENTS DE PROGRAMME
DANS LA STRUCTURE DE LA SECTION DES SCIENCES OCEANIQUES
PROJET
A sa 35e session, le Conseil exécutif a procédé à l'examen de la définition des tâches
correspondant aux éléments de programme de la section des sciences océaniques de la
COI, telle qu'elle figure dans le document de travail IOC/EC-XXXV/2 Annexe 10.
Le Conseil exécutif a ensuite chargé le secrétaire exécutif de préparer une version
révisée du document (le présent document) qui sera distribuée aux Etats membres afin
de recueillir leurs observations.
La version définitive du document deviendra l'instrument directeur de la mise en
oeuvre du Programme d'océanologie. Ce document sera disponible pour la tenue de la
vingt-deuxième session de l'Assemblée de la COI (juin 2003) sous la cote
IOC/INF-1180.
(SC-2003/WS/5)
IOC/INF-1180 Prov.
SECTION DES SCIENCES OCEANIQUES
Introduction - Depuis juillet 2001, les programmes de la Section des sciences océaniques de la
COI sont orientés selon les trois axes de travail interactifs ci-après :
• Océans et climat
• Science des écosystèmes océaniques et de la protection du milieu marin
• Sciences de la mer au service de la gestion intégrée des zones côtières.
Cette nouvelle structure de la Section des sciences océaniques a été adoptée par l'Assemblée
de la COI à sa vingt et unième session (rés. XXI-6) et sa raison d'être expliquée dans le document
intitulé IOC Ocean Science Section: A Basis for Restructuring, paru sous la cote IOC/INF-1155.
Comme indiqué dans ce document, la nouvelle structure se fonde sur les examens externes des
programmes en cours et est conforme aux statuts de la COI, aux exigences des Etats membres, aux
orientations politiques internationales et aux nouvelles priorités dans le domaine de l'océanologie.
Stratégie - La COI a été créée sous les auspices de l'UNESCO afin de fournir aux Etats membres
des Nations Unies un mécanisme indispensable de coopération à l'échelle planétaire pour l'étude des
océans. En vertu de son mandat, il incombe également à la Commission de servir de pôle de
convergence aux autres institutions spécialisées des Nations Unies menant de concert des activités
scientifiques concernant l'océan qui relèvent de leur compétence. Dans ce cadre, la mission de la
Section des sciences océaniques est :
• de favoriser (rôle de catalyseur) et coordonner la recherche océanographique consacrée
aux incertitudes graves pour la gestion du milieu marin et des changements climatiques ;
et
• d'en communiquer les résultats aux Etats membres de la COI, aux Nations Unies et au
grand public.
La Section des sciences océaniques a par conséquent pour mandat :
1.
D'intégrer aux objectifs des programmes internationaux et régionaux de recherche, les besoins
et préoccupations exprimés par les Etats membres de la COI par le biais d'interactions avec des
programmes internationaux de recherche et des organisations partenaires et en participant à des
comités directeurs scientifiques et des conférences (catalyse).
2.
D'aider à coordonner les programmes régionaux et internationaux de recherche en insistant
sur la participation des pays en développement et les programmes de formation et en fournissant :
une assistance financière aux scientifiques originaires de pays en développement afin qu'ils puissent
participer à des programmes internationaux et régionaux de recherche ; une aide financière à
certains programmes de recherche ; et un soutien à des groupes d'experts scientifiques chargés de
donner des conseils sur des sujets spécifiques (coordination).
3.
De fournir, en sa qualité de pôle de coordination des Nations Unies en matière d'océanologie,
des informations sur l'océanologie et les programmes océaniques au sein du système ainsi que des
informations sur les programmes internationaux, régionaux et nationaux de recherche soutenus par
l'ONU et par d'autres organisations internationales : en facilitant l'élaboration et la parution de
publications issues des programmes, en particulier à l'intention des Etats membres de la COI, des
décideurs et du grand public et en créant et actualisant sur le Web un système d'échange
d'information sur les programmes d'océanologie et programmes connexes du système des Nations
Unies (communication).
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Le schéma ci-après illustre les fonctions de la Section des sciences océaniques de la COI et
leurs relations.
Etats membres
Apport
Produit d'information
Communication
Catalyse
Coordination
On peut déduire du schéma ci-dessus que la fonction de communication des programmes
d'océanologie s'est développée au fil du temps et devrait jouer un rôle essentiel à l'avenir. Les
résultats des programmes sont habituellement donnés à l'occasion de réunions et dans les rapports
de réunions de travail, ce qui, de nos jours, ne suffit manifestement plus. Des projets visant à en
élargir la diffusion grâce à une meilleure information des océanologues, des représentants des
pouvoirs publics et de l'industrie, et du grand public notamment, quant aux activités de la COI, et à
faire en outre connaître par tous les moyens possibles les importantes découvertes réalisées dans le
domaine de l'océanographie et leurs implications pour la société, sont actuellement en cours. La
Section des sciences océaniques devra élaborer à cette fin des produits d'information tels que
résumés à l'intention des décideurs, bulletins, rapports de surveillance, brochures, magazines ou
articles sur le Web destinés aux responsables politiques et au grand public. Les Etats membres de la
COI ne sont pas uniquement des parties prenantes donnant des indications sur les problèmes et
priorités auxquels la recherche océanographique doit faire face, mais constituent aussi le principal
groupe d'utilisateurs pour lequel il faut mettre au point des produits d'information permettant
d'éduquer, de renseigner et de fournir des conseils scientifiques impartiaux et avisés en vue d'une
bonne gestion du milieu marin.
DEFINITION DES TACHES
CORRESPONDANT AUX ELEMENTS DE PROGRAMME
On trouvera ci-après la définition des tâches correspondant à chacun des trois axes de travail
de la Section des sciences océaniques, ainsi que leur description sommaire et les résultats escomptés
à la fin de l'exercice 2002-2003. Le tableau 1, qui figure à la fin du document, indique
succinctement les domaines et activités de programme de la Section.
I.
OCEANS ET CLIMAT
Vents, courants, formation des nuages et répartition de la chaleur et des gaz dans l'atmosphère
et l'océan sont autant de processus induits par le système couplé océan-atmosphère. Ils contribuent
puissamment à la circulation océanique et au transport de la chaleur, à la régulation des gaz à effet
de serre et à certains phénomènes climatiques comme les moussons, l'apparition d'El Niño et de La
Niña, et à l'oscillation nord-atlantique. Ces questions sont liées à la variabilité, à ce jour
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imprévisible, de l'environnement et de l'écosystème marins, aux pêcheries et au régime des
inondations et des sécheresses, qui, dans l'espace, agissent de l'échelle locale, à l'échelle mondiale et
dans le temps, de l'échelle annuelle à l'échelle décennale et centennale. Les principaux objectifs de
la recherche effectuée dans le domaine du couplage océan-atmosphère sont de comprendre,
modéliser et prévoir suffisamment bien ces divers processus climatiques pour éviter les pertes de
biens et de vies humaines, et pour comprendre comment l'incidence de certaines activités
anthropogéniques, le réchauffement planétaire et l'accroissement du taux de CO2 par exemple, peut
modifier les processus océaniques et le milieu marin.
Le Programme sur les océans et le climat a pour objectif général l'application de la stratégie
de la Section des sciences océaniques aux processus couplés océan-atmosphère dans le cadre des
changements et de la variabilité climatiques, ce qui est actuellement fait au titre des activités ciaprès : (1) coparrainage du Programme mondial de recherche sur le climat et de ses composantes, à
savoir l'Expérience sur la circulation océanique mondiale et l'Etude sur la variabilité et les
prévisions climatiques ; (2) coparrainage, assistance technique et aide en matière de mise en oeuvre
au profit du Groupe sur les observations océaniques pour l'étude du climat et de ses programmes
d'observation, y compris l'Expérience mondiale d'assimilation des données océaniques, le
Programme de flotteurs Argo, le Projet d'analyse des flux de surface, le Programme de Réseau de
bouées mouillées dans les océans tropicaux et le Programme de navires occasionnels ; et
(3) coparrainage, assistance technique et aide en matière de mise en oeuvre en faveur du Groupe
consultatif SCOR-COI sur le CO2 océanique et de ses programmes, notamment coordination des
programmes d'observation, normes et matériels de référence nécessaires à la recherche sur le
carbone océanique, et action en faveur de l'échange d'information sur le piégeage et la rétention de
dioxyde de carbone atmosphérique dans l'océan.
Océans et climat - Définition des tâches
S'agissant des questions liées à la variabilité climatique :
• Organiser, coordonner et parrainer des programmes scientifiques mondiaux sur l'océan et
le climat afin de mieux comprendre le système climatique mondial et ses répercussions
régionales (OMM, CIUS SCOR).
• Contribuer à superviser la planification des programmes des organisations partenaires en
participant à des groupes scientifiques directeurs, groupes consultatifs, etc., et en assurant
la liaison avec eux, l'accent étant mis sur les pôles d'intérêt de la recherche
océanographique et les perspectives intergouvernementales (PMRC, CLIVAR, SCOR,
GIEC, SMOC).
• Favoriser la participation nationale à la planification et à la mise en oeuvre d'initiatives
internationales par le biais d'ateliers axés sur l'amélioration des capacités à participer à des
programmes internationaux de recherche et à en tirer parti.
• Accueillir et parrainer périodiquement des conférences et symposiums scientifiques
internationaux afin que de jeunes scientifiques y participent, en recenser les avantages afin
d'obtenir le soutien des Etats membres, en indiquer les résultats et diffuser les nouvelles
connaissances.
• Revoir et optimiser constamment la conception du système d'observation du climat afin de
tirer parti des technologies et connaissances nouvelles, et de refléter l'évolution des
priorités en matière de surveillance des processus physiques et biogéochimiques qui
gouvernent la circulation océanique et en déterminent les répercussions sur le cycle du
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carbone et la variabilité climatique (OOPC, Groupe consultatif SCOR-COI sur le CO2
océanique).
• Favoriser et parrainer la mise au point d'activités pilotes visant à tester et montrer
l'utilisation de méthodes nécessaires à la réalisation d'observations océanographiques à
long terme de haute qualité, ainsi que la participation à ces activités (OOPC, GODAE,
Argo, Groupe consultatif mixte SCOR-COI sur le CO2 océanique) ; et
S'agissant des questions liées au cycle mondial du carbone :
• Fournir au SCOR, au GOOS, à la LOICZ et à l'OOPC une information relative aux
observations, méthodes de gestion et efforts de modélisation nécessaires aux études sur le
cycle mondial du carbone en : identifiant les lacunes et faiblesses du système actuel
d'observation du cycle du carbone qui empêchent de comprendre et de prévoir
convenablement les changements à l'échelle planétaire ; identifiant les possibilités
auxquelles on pourrait avoir recours afin de poursuivre le développement d'un tel système
d'observation (collaboration avec d'autres systèmes mondiaux d'observation par exemple) ;
conseillant le GOOS et l'OOPC sur les stratégies d'observation nécessaires pour évaluer les
flux de CO2 océanique à l'échelle mondiale, les modéliser et les prévoir, et en offrant au
GOOS et à l'OOPC des avis sur les progrès technologiques nécessaires pour améliorer les
capacités futures de surveillance du cycle du carbone.
• Contribuer à la synthèse des résultats du SCOR et du PIGB concernant les observations, la
gestion des données et la modélisation relatives au CO2 océanique en : entreprenant et
facilitant la constitution des bases de données nécessaires ; entretenant des rapports avec
des spécialistes de la modélisation afin de favoriser une bonne utilisation des données sur
le cycle du carbone océanique et d'en identifier les lacunes ; encourageant et favorisant
l'analyse conjointe de données relatives au CO2 en liaison avec d'autres ensembles de
données sur le cycle du carbone et complémentaires ; et
• Continuer d'assurer une mission de surveillance afin de fournir à la COI et au SCOR une
information sur la question de la rétention de CO2 dans l'océan.
Principaux résultats escomptés à la fin de l'exercice biennal 2002-2003
• Diffusion de produits d'information permettant d'améliorer les modèles de circulation
océanique, y compris des ensembles intégrés de données obtenus par le biais de WOCE et
ayant fait l'objet d'un contrôle de qualité.
• Produits d'information à l'intention du public et des décideurs faisant le point du projet
CLIVAR en général et de l'Expérience mondiale d'assimilation des données océaniques
(GODAE), en particulier, et indiquant les améliorations en matière de capacités de
prévision du climat, les nouveaux produits de données et l'état d'avancement de systèmes
plus spécialisés tels que des modèles d'écosystèmes destinés à la recherche climatique.
• La création d'un groupe international reconnu, chargé de coordonner la recherche sur le
carbone océanique en assurant la liaison entre des programmes existants comme CLIVAR,
LOICZ, SOLAS, l'OCMIP, les projets du PIGB relatifs à l'océan, en étroite collaboration
avec le Projet mondial PIGB-PMRC-IHDP sur le carbone, qui regroupe la recherche sur le
carbone océanique, terrestre et atmosphérique.
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• Jouer le rôle de mécanisme international d'échange et de coordination de l'information sur
le carbone océanique et ensembles de données connexes, et préconiser à l'échelle
internationale la défense, l'élaboration, la diffusion et la bonne utilisation de normes et de
matériels de référence et d'expériences d'intercomparaison.
• Définition, dans le cadre du GOOS, d'une stratégie et d'un plan de réalisation de mesures
du carbone océanique mettant l'accent sur les priorités scientifiques, les éléments des
systèmes d'observation, les programmes existants et prévus, les études de processus et les
progrès technologiques nécessaires à la mise en place d'un tel système.
• Etablissement et publication d'un Rapport de surveillance de la rétention de CO2 dans
l'océan destiné aux décideurs et au grand public.
• Elaboration avec le SCOR d'une synthèse des connaissances scientifiques concernant le
piégeage et la rétention de CO2 dans l'océan à partir des résultats d'un atelier international
(qui se tiendra en 2003) et publication de ce document en tant que numéro spécial d'une
revue scientifique idoine.
II.
SCIENCE DES ECOSYSTEMES OCEANIQUES
ET DE LA PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT MARIN (SOEMEP)
Le Programme SOEMEP est un nouvel axe de travail de la Section des sciences océaniques
qui repose sur la conception suivante : la gestion des écosystèmes marins exige une connaissance de
leur dynamique en fonction de leur structure, de leur fonctionnement, de leur composition et de leur
stabilité, ainsi que des effets de facteurs biologiques, chimiques et physiques. Il faut pour cela
comprendre l'état des ressources marines vivantes et les tendances y afférentes, ainsi que les
facteurs qui influent sur la qualité de l'eau, notamment l'eutrophisation, les rejets de déchets et les
sources de contaminants, ainsi que le devenir de ces derniers et leur écotoxicologie. Ces facteurs
sont cruciaux pour la protection du milieu marin contre les activités d'origine humaine qui nuisent,
ou sont susceptibles de nuire, au milieu marin, à ses ressources et attraits et risquent de constituer
des menaces pour la santé humaine. Il faut, pour comprendre les océans, adopter une approche
intégrée, interdisciplinaire et intersectorielle. "Une gestion intégrée des activités humaines fondée
sur une connaissance de la dynamique de l'écosystème qui permette d'en utiliser durablement les
biens et les services pour en préserver l'intégrité", c'est-à-dire l'approche écosystémique telle que
définie par le CIEM, doit s'inscrire dans le cadre de la recherche océanographique à l'échelle
mondiale.
En attendant que la nouvelle structure soit en place, les activités précédemment menées au
titre de l'Etude mondiale de la pollution dans le milieu marin (GIPME), des Programmes sur
l'océanologie et les ressources vivantes (OSLR) et sur l'océanologie et les ressources non vivantes
(OSLNR) sont donc provisoirement regroupées en un Programme intitulé "Science des écosystèmes
océaniques et de la protection de l'environnement marin" (SOEMEP).
SOEMEP - Définition des tâches
1.
Promouvoir et parrainer des programmes mondiaux de recherche océanographique1 traitant un
large éventail de questions et susceptible de développer les connaissances scientifiques nécessaires
1
Il s'agit actuellement de : GLOBEC (PIGB-SCOR/COI), la JGOFS (PIGB-SCOR), GEOHAB (SCOR/COI),
LOICZ (PIGB), SOLAS (SCOR/PIGB/PRMC/CACGP) ; OCEANS (PIGB/SCOR), LME (CIUN, COI, PNUE,
PNUD, ONUDI, FAO, OMM, NOAA).
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à l'approche écosystémique de la gestion des milieux et ressources marins et côtiers, ainsi que de
leurs composantes régionales, et participer à l'ensemble de ces efforts.
2.
Favoriser et coordonner l'examen de questions scientifiques particulières, par exemple
l'apparition d'efflorescences algales nuisibles et les indicateurs de la santé des écosystèmes
océaniques, ainsi que les facteurs influant sur la qualité de l'eau, notamment l'eutrophisation, les
rejets de déchets et les sources de contaminants, de même que leur devenir et leur écotoxicologie, ce
qui exige la réalisation d'études approfondies par des groupes d'étude, groupes de travail et petits
groupes ad hoc parrainés soit de concert avec des programmes mondiaux existant déjà ou nouveaux,
soit par la seule COI.
3.
Veiller à ce que les activités du SOEMEP correspondent aux préoccupations régionales et à ce
que les organes subsidiaires régionaux de la COI y prennent activement part.
4.
Fournir aux Etats membres de la COI, aux décideurs et au grand public des informations sur
le Programme SOEMEP ainsi que sur les programmes de recherche internationaux, régionaux et
nationaux qui s'y rattachent et qui bénéficient du soutien d'organisations internationales, notamment
de celles du système des Nations Unies.
5.
Satisfaire, si besoin est, les exigences des conventions, accords et programmes2 mondiaux et
régionaux en rapport avec le SOEMEP.
Actuellement, les activités du SOEMEP sont exécutées au titre des trois grands thèmes ciaprès :
Thème 1. Programme relatif aux efflorescences algales nuisibles. L'objectif général de ce
programme est de favoriser l'efficacité de la lutte contre les efflorescences algales nuisibles et la
recherche scientifique les concernant afin de comprendre leurs causes, de prévoir leur apparition et
d'atténuer leurs effets. Des groupes de travail chargés de questions régionales ont été créés. La
formation et le renforcement des capacités constituent l'une des principales composantes du
programme et s'organisent à partir de modules sur la taxinomie, la chimie des toxines/toxicologie,
l'écologie, la gestion et l'atténuation des effets. Des centres COI d'études scientifiques et de
communication sur les algues nuisibles ont été créés au sein d'instituts nationaux de recherche afin
d'aider à la mise en oeuvre du programme HAB. Des manuels et autres publications sont élaborés
afin de faciliter la recherche, la surveillance et l'enseignement relatifs aux efflorescences algales
nuisibles. Des bases de données HAB sont constituées et mises à jour. Elles contiennent des
données sur ces phénomènes, les systèmes de surveillance et les spécialistes en la matière. Une
bibliographie concernant les efflorescences algales nuisibles est en outre établie et mise à jour dans
le cadre des résumés des sciences aquatiques et halieutiques (ASFA). Le Programme scientifique
international COI-SCOR sur l'écologie et l'océanographie des efflorescences algales nuisibles à
l'échelle mondiale (GEOHAB) et le Groupe de travail CIEM-COI sur la dynamique des
efflorescences algales nuisibles lancent des initiatives internationales de recherche. GEOHAB a
pour objectif scientifique de déterminer les mécanismes écologiques et océanographiques
gouvernant la dynamique des populations d'algues nuisibles grâce à l'intégration d'études
biologiques et écologiques à l'océanographie chimique et physique et à l'amélioration des systèmes
d'observation. Des travaux de recherche conjoints ciblés sont menés en coopération avec les Etats
membres par l'intermédiaire des centres COI d'études scientifiques et de communication.
2
Il s'agit actuellement : de l'UNCLOS, de la CNUED/Action 21 et des Conventions mondiales sur le changement
climatique et la biodiversité, ainsi que des objectifs du Programme d'action mondial pour la protection du milieu
marin contre la pollution due aux activités terrestres (GPA/LBA), du Programme pour les mers régionales et
conventions connexes, du système d'organes régionaux des pêches de la FAO, du CIEM, de la PICES et des
principaux programmes scientifiques de l'UNESCO.
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Thème 2. Variabilité environnementale et changements écosystémiques. Les principaux enjeux
au titre de ce thème sont d'effectuer des mesures pour évaluer l'état du milieu marin et les tendances
de son évolution, ainsi que de diagnostiquer les causes des changements écosystémiques et de
mettre au point des signaux permettant de lancer rapidement des alertes en cas de modification des
écosystèmes océaniques. L'objectif essentiel de cet axe de programme est de favoriser la définition
d'indicateurs de la santé des écosystèmes océaniques susceptibles de détecter de façon fiable les
facteurs dont celle-ci dépend, de distinguer de façon pertinente les sources anthropogéniques de
stress de celles d'origine naturelle, qui soient faciles à utiliser et largement applicables dans
différentes parties du monde aux fins de la gestion. Les questions concernant les sources de
contaminants, leur devenir et leur écotoxicologie s'inscrivent dans le cadre de cet objectif.
La COI soutient dans ce cadre des groupes d'experts chargés de donner des conseils
scientifiques sur une série de questions précises, parmi lesquelles : le blanchissement du corail et
les indicateurs connexes de la santé des récifs coralliens ; les indicateurs de la santé des
communautés benthiques ; les indicateurs relatifs à l'écosystème utiles à la gestion des
pêches ; et l'utilisation d'indices environnementaux pour l'étude des effets des changements
climatiques sur les populations de petits poissons pélagiques. Ces deux dernières questions sont
étudiées en coopération avec le SCOR et GLOBEC.
Thème 3. Changements à l'échelle planétaire des océans et des grands écosystèmes. Ce thème a
pour objectif de promouvoir, faciliter et coordonner les activités de recherche et d'évaluation sur les
aspects biogéochimiques et physiques des changements des océans à l'échelle planétaire afin de
protéger l'environnement marin contre les activités d'origine humaine qui nuisent ou sont
susceptibles de nuire au milieu marin, à ses écosystèmes et ses attraits, et qui risquent en outre de
constituer des menaces pour la santé humaine. On s'intéresse en particulier aux flux, aux limites et
aux interfaces océaniques, aux interactions chimiques, biologiques et physiques liées aux
transformations des nutriments, à leur demande en oxygène et à leur transport par des processus
physiques. Ces questions sont liées à l'eutrophisation, aux efflorescences algales nuisibles, à
l'hypoxie, aux modifications dans la composition des espèces et dans la structure des communautés,
ainsi qu'à l'évolution de la chimie de l'océan. La mise au point de modèles interdisciplinaires est
d'un intérêt primordial.
L'une des grandes questions étudiée dans le cadre de ce thème est celle de la biogéochimie
terrestre, atmosphérique et océanique de l'enrichissement des écosystèmes côtiers en éléments
nutritifs. Un groupe de travail mixte COI/PNUE a été créé pour étudier cette question à l'aide de
modèles afin de prévoir le transport de nutriments vers les écosystèmes côtiers en fonction des
processus naturels et des activités humaines. Le Programme relatif aux grands écosystèmes marins,
coparrainé par la COI, la FAO, l'OMI, l'UICN, la NOAA (Etats-Unis d'Amérique), le PNUE,
l'ONUDI et l'OMM relève également de ce thème. La COI participe en outre à l'élaboration du futur
cadre de recherche SCOR et phase II du PIGB sur les aspects biologique et chimique des
changements à l'échelle planétaire de l'océan dans le contexte de la science du système terrestre. Un
programme relatif aux processus de couplage géosphère-biosphère liés à la protection du milieu
marin en haute mer est en cours d'exécution. Des mécanismes visant à faciliter les activités du
GCRMN (coparrainé par la COI, l'UICN, le PNUE et la Banque mondiale) fonctionnent également
au titre de ce programme.
Principaux résultats escomptés à la fin de l'exercice biennal 2002-2003
• Une meilleure compréhension des facteurs qui régissent la dynamique des efflorescences
algales nuisibles (HAB) eu égard au forçage physique et chimique, à la dynamique des
écosystèmes et aux influences humaines, afin d'améliorer les stratégies de surveillance et
de prévision des HAB.
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• Une série d'indicateurs moléculaires, cellulaires, physiologiques et communautaires du
blanchissement du corail qui permettent de détecter de manière fiable des signaux précoces
de stress, et l'analyse d'une série de mécanismes d'adaptation et d'acclimatation des récifs
coralliens aux changements environnementaux à l'échelle planétaire.
• Une série d'indicateurs de la santé des communautés benthiques capables de détecter sans
faillir les facteurs dont celle-ci dépend, de distinguer les sources anthropogéniques de
stress de celles d'origine naturelle, qui soient faciles à utiliser et largement applicables dans
différentes parties du monde à des fins de gestion.
• Un examen exhaustif et l'élaboration d'un cadre scientifique permettant d'utiliser des
indices environnementaux qui aideront à prévoir, a posteriori et/ou pour l'immédiat les
variations quantitatives et l'évolution de la répartition des populations de poissons
pélagiques dans certaines régions du fait des changements climatiques.
• Un bilan de l'état actuel des connaissances dans diverses disciplines des sciences de la mer
et de la terre pertinentes pour la mise au point d'indicateurs applicables aux écosystèmes
marins qui caractérisent les changements écosystémiques imputables à la pêche.
• L'élaboration de la prochaine génération de modèles mondiaux spatialement explicites
permettant de prévoir les incidences des activités humaines sur les apports en nutriments
que reçoivent les écosystèmes marins côtiers et la préparation d'une monographie sur la
littérature spécialisée ayant fait l'objet d'un examen par des pairs, décrivant les principaux
problèmes suscités dans le monde entier par les apports d'éléments nutritifs aux
écosystèmes côtiers et leurs répercussions sur ces derniers ; et
• Un programme dynamique portant sur les rapports entre processus de couplage géosphèrebiosphère et protection du milieu marin en haute mer.
III. LES SCIENCES DE LA MER AU SERVICE DE LA GESTION INTEGREE
DES ZONES COTIERES (ICAM)
La gestion intégrée des zones côtières (ICAM) est une démarche qui associe gouvernement et
société, science et gestion, intérêts privés et publics en vue de l'élaboration et de la mise en oeuvre
d'un plan intégré de protection et de mise en valeur des écosystèmes côtiers et de leurs ressources.
L'approche de l'ICAM a été reconnue par la CNUED (Action 21, chapitre 17), ainsi que par
plusieurs conventions mondiales et régionales (CBD, 1995 ; le GPA/LBA, 1995 ; les conventions
pour les mers régionales) comme le moyen approprié pour garantir le développement durable des
zones côtières. En 2000, des initiatives ou programmes ICAM étaient en cours dans plus de 98 Etats
côtiers. On ne saurait élaborer de plans efficaces de gestion d'écosystèmes complexes soumis à une
forte pression anthropogénique sans faire appel à la science. Les sciences exactes et naturelles sont
indispensables pour comprendre le fonctionnement de l'écosystème et les sciences sociales afin de
saisir le pourquoi des comportements humains responsables de problèmes écologiques et la manière
dont l'homme contribue à résoudre ces problèmes.
Pour répondre aux besoins croissants des Etats côtiers, le programme ICAM s'efforce d'aider
les Etats membres de la COI à renforcer leurs capacités scientifiques et technologiques marines
dans le domaine de la gestion intégrée des zones côtières et de veiller à ce que les programmes et
plans nationaux et régionaux dans le domaine de l'ICAM soient établis en tenant compte
d'exigences scientifiques. L'ICAM favorise en particulier, par le biais de l'échange d'expérience, la
mise au point de méthodes, outils et services reposant sur des bases scientifiques, afin de faciliter le
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processus de décision et d'aider les institutions compétentes à assurer le développement durable des
zones côtières.
Le programme a pour objectif de traiter les problèmes des zones côtières par le biais
d'activités plus concertées, coordonnées et interdisciplinaires et de veiller à assurer une bonne
coordination entre les initiatives existantes de la COI liées aux zones côtières. Il vise également à
fournir un mécanisme qui favorise l'interaction entre les programmes de la COI liés à l'ICAM et
ceux d'autres organisations internationales, entre des océanographes experts en sciences exactes et
naturelles et des spécialistes en sciences sociales, ainsi qu'entre scientifiques, gestionnaires des
zones côtières et décideurs.
La structure du programme ICAM repose sur une proposition définie par un groupe
interdisciplinaire d'experts et adoptée par le Conseil exécutif de la COI en 1998. Un groupe
consultatif d'experts sur l'ICAM qui se réunit tous les deux ans examine régulièrement les résultats
et activités du programme.
ICAM - Définition des tâches
1.
Etude de processus côtiers interdisciplinaires afin d'améliorer la base scientifique sur laquelle
repose la gestion des mers bordières.
2.
Définition de méthodes et techniques scientifiques répondant aux besoins des gestionnaires
des zones côtières.
3.
Mise en place sur l'Internet d'un système d'information sur les sciences de la mer et
d'observations océanographiques à l'appui de l'ICAM.
4.
Etude des interactions entre communautés humaines et écosystèmes dans les zones côtières, et
en particulier dans les milieux urbains côtiers, grâce à la mise au point d'indicateurs
environnementaux et de performance.
5.
Formation relative aux rapports entre science et politique dans les zones côtières et
enseignement des modalités d'application des techniques scientifiques.
6.
Mise en oeuvre du programme ICAM par le biais des mécanismes régionaux de la COI,
compte tenu des besoins particuliers à chaque région.
Les activités actuelles du programme ICAM de la COI sont les suivantes : soutien au Groupe
d'étude COI/LOICZ/SCOR sur l'évaluation du débit sous-marin d'eaux souterraines dans les zones
côtières et incidence sur la gestion ; parrainage par la COI/ICAM du projet LOICZ sur les bassins
qui a pour objet d'évaluer le rôle des bassins versants dans le cycle des nutriments, des sédiments,
de l'eau dans les zones côtières et à définir des indicateurs de la durabilité de l'environnement et de
ses changements. Le personnel affecté à ce programme assure le secrétariat du Programme d'étude
des sciences et techniques de pointe appliquées à l'étude des eaux côtières (COASTS) qui publiera
les volumes 12 et 13 de la revue The Sea. Le programme ICAM coparraine le service mondial Web
sur la GIC (Gestion intégrée des côtes) - système d'échange d'information sur la gestion des zones
côtières.
Des manuels et principes directeurs sont en cours d'élaboration dans le cadre du Groupe de
travail sur les aspects méthodologiques de l'ICAM. Avec le soutien du Ministère canadien des
pêches et des océans, le programme met en particulier l'accent sur le rôle des indicateurs pour
l'ICAM. Il fournit en outre, par le biais du projet du FEM mené en coopération avec l'ACOPS et le
IOC/INF-1180 Prov.
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PNUE, une aide aux pays en développement d'Afrique subsaharienne en vue de la gestion durable
du milieu côtier marin.
Principaux résultats escomptés à la fin de l'exercice biennal 2002-2003
• Augmentation des compétences techniques et des évaluations régionales concernant la
gestion intégrée des zones côtières (ICAM), notamment les modifications du littoral,
l'échange d'eaux souterraines dans les zones côtières, y compris le transport des nutriments
et celui de sédiments, au fond et en suspension (projets LOICZ et SGD).
• Service mondial Web sur la gestion intégrée des zones côtières jouant le rôle de système
d'échange d'informations mondiales, régionales et nationales sur l'ICAM (en coopération
avec le CSMP, la NOAA, le GPA, et la Banque mondiale).
• Manuels, procédures, répertoires, principes directeurs, etc., donnant des conseils et
instructions aux spécialistes et gestionnaires des zones côtières et leur permettant de
contribuer efficacement à l'ICAM.
• Principes directeurs relatifs à des indicateurs socio-économiques et environnementaux
globaux pour l'ICAM, y compris des indicateurs d'évaluation des programmes/projets
ICAM.
• Publication d'une importante synthèse globale sur la manière dont fonctionnent les
processus
dynamiques
associés
physiques-biologiques-chimiques-sédimentairesécosystémiques et dans les eaux côtières, afin d'améliorer la base scientifique sur laquelle
repose la gestion des mers bordières.
• Etude de projets pilotes régionaux sur les processus côtiers interdisciplinaires (projet du
FEM, Processus africain).
• Définition de principes de gestion des bassins versants et des zones côtières en
coordination avec l'ICARM/PNUE et les projets LOICZ sur les bassins (y compris des
sites de démonstration et des projets pilotes dans des zones urbaines côtières).
• Formation d'experts spécialisés dans les rapports entre science et politique dans les zones
côtières et enseignement des modalités d'utilisation de techniques scientifiques utiles à
l'ICAM.
IOC/INF-1180 Prov.
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TABLEAU 1 - RESUME DES AXES ET ACTIVITES DE PROGRAMME
DE LA SECTION DES SCIENCES OCEANIQUES
Questions
I. Océans et climat
Variabilité climatique
Activités
Responsabilités
Programme mondial de recherche sur le climat
Groupe GOOS-SMOC-PMRC sur les observations océaniques
pour l'étude du climat (de concert avec le GOOS)
Groupe GOOS-SMOC-CLIVAR de mise en oeuvre de bouées
dans les océans tropicaux (de concert avec le GOOS)
Groupe consultatif SCOR-COI sur le CO2 océanique
Equipe spéciale JGOFS/LOICZ/COI sur les marges
continentales et synthèse du programme : SOLAS
Coparrain
Secrétaire technique
CO2 océanique – Influence sur le climat,
normes et matériels de référence,
techniques de mesure, systèmes
d'observation, mission de surveillance des
rejets de CO2 dans les océans
II. Science des écosystèmes océaniques et de la protection de l'environnement marin
Thème1. Efflorescences algales nuisibles : Groupe intergouvernemental de la COI chargé d'étudier les
compréhension des causes, prévision de
efflorescences algales nuisibles ; Programme scientifique
l'apparition du phénomène, atténuation de COI/SCOR sur l'écologie et l'océanographie des
ses effets ; aspects interdisciplinaires
efflorescences algales nuisibles à l'échelle mondiale
GEOHAB ; Groupe de travail CIEM/COI sur la dynamique
des efflorescences algales nuisibles
Thème 2. Variabilité environnementale et
Groupes d'étude de la COI sur les indicateurs de
changement écosystémique : indicateurs ;
blanchissement du corail et ses répercussions, ainsi que sur les
devenir des contaminants ; écotoxicologie indicateurs benthiques
Groupe de travail 119 SCOR/COI sur les indicateurs
quantitatifs relatifs à l'écosystème utiles à la gestion des
pêches ; Groupe d'étude COI/GLOBEC/SPACC sur
l'utilisation d'indices environnementaux pour la gestion des
populations de poissons pélagiques
Thème 3. Changements à l'échelle
Groupe de travail de la COI sur la biogéochimie à l'interface
planétaire des océans et des grands
terre-atmosphère-océan ; processus de couplage biosphèreécosystèmes : cycles biogéochimiques ;
géosphère et protection de l'environnement en haute mer
protection de l'environnement dans les
(élaboration en cours)
grands écosystèmes marins et
Programme relatif aux grands écosystèmes marins ;
écosystèmes de haute mer
biogéochimie océanique et analyse des écosystèmes (PIGB
II) ; Réseau mondial de surveillance continue des récifs
coralliens
III. Gestion intégrée des zones côtières
Flux d'éléments à l'interface terre-océan :
Groupe d'étude COI/LOICZ/SCOR sur l'évaluation du débit
état de l'environnement et répercussions
sous-marin d'eaux souterraines dans les zones côtières et
socio-économiques
incidence sur la gestion ; projet LOICZ sur les bassins évaluation du rôle des bassins versants dans le cycle des
nutriments, des sédiments, de l'eau et mise au point
d'indicateurs de la durabilité de l'environnement et de ses
changements
Données et informations utiles aux
Synthèse des connaissances scientifiques interdisciplinaires
sciences et à la gestion relatives aux zones mondiales concernant les eaux côtières - Programme d'étude
côtières ; indicateurs pour la gestion
des sciences et technologies de pointe appliquées à l'étude des
intégrée des côtes
eaux côtières (COASTS) : publication des volumes 12 et 13
de la revue The Sea
Service mondial Web sur la GIC - système d'échange
d'information sur la gestion des zones côtières
Groupe de travail sur les aspects méthodologiques de l'ICAM
Atelier international visant à améliorer la conception et
l'utilisation des indicateurs dans la gestion des zones côtières
Assistance aux pays en développement
Projet du FEM : mise en valeur et protection du milieu côtier
concernant la gestion durable du milieu et et marin en Afrique subsaharienne
des ressources côtiers et marins
Secrétaire technique
Secrétaire technique
Coparrainage/soutien
Secrétaire technique
et Bureau des projets
pour HAB
Secrétaire technique
Coparrain
Secrétaire technique
Coparrainage/soutien
Coparrainage/soutien
Secrétaire technique
Soutien
Secrétaire technique
Secrétaire technique
Secrétaire technique
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