
Un partenariat commercial futur 
est toujours possible.
Walbac, le projet FIRST spin-o
D’importants nancements étaient 
nécessaires pour produire les bacté-
ries et rendre leur commercialisation
possible. 
Pour répondre à l’appel à projets FIRST 
Spin-o, François a dû démontrer que 
ses résultats étaient valorisables, 
qu’ils n’avaient pas encore d’équiva-
lent en Wallonie et qu’ils justiaient la 
création d’une activité économique.
Une candidature qui n’a pas fait débat, 
d’autant plus que la bactérie pourra 
également susciter l’intérêt des pisci-
culteurs désireux d’embellir leurs sau-
mons, leurs truites ou leurs crustacés.
Dans l’environnement des Hautes Écoles, la création d’une spin o est un dé-
bouché rare, mais pourtant tout à fait envisageable. François Gérard, jeune bi-
diplômé, en agronomie et en sciences de gestion, tente l’expérience au sein de 
la HE Charlemagne suite au succès d’un projet de recherche appliquée qu’il a 
mené en collaboration avec son ancien professeur Paul Warnant.
L’alimentation animale est un champ 
d’investigation terriblement évolutif, 
face aux demandes sans cesse crois-
santes de productivité et de qualité 
des produits naux (viande, oeufs, lait, 
etc.). 
PNSB2, le projet FIRST HE
Ce projet Spin-o s’inscrit dans la 
continuité du projet FIRST HE PNSB2 
qui a permis de produire d’une 
manière innovante des bactéries 
pourpres PNSB (pour Photosynthetic 
Non-Sulfur Bacteria).
François Gérard, chercheur engagé 
sur le projet a mené sa recherche, ac-
compagné par l’UNamur et Biagral en 
tant que partenaires académique et 
industriel.
Titulaire de deux masters, en agrono-
mie et en sciences de gestion, François 
a investigué autant l’exploration des 
débouchés dans l’industrie alimen-
taire que les méthodes de production 
et de transformation des bactéries.
Les souches de bactéries (PNSB), pré-
levées dans la nature sont mises en 
culture dans des euents industriels 
de production de bioéthanol. Elles 
sont ensuite conditionnées entières, 
sans extraction du pigment, pour tirer 
prot de toutes leurs propriétés.
Des jaunes plus ou moins jaunes
La première particularité de la bacté-
rie pourpre est sa couleur rouge et la 
puissance de ce pigment, capable de 
teinter les amants roses.
Une propriété extrêmement utile en 
amont de notre industrie alimentaire. 
Quand on sait qu’il existe, par exemple, 
une échelle de classement des oeufs 
de poule en fonction de la teinte de 
leur jaune. Or, ce pigment naturel, 
ajouté à l’alimentation des volailles, 
rend possible la régulation de cette 
couleur, de très pâle à très foncée.
Il a par ailleurs été découvert que 
cette bactérie possède des propriétés 
nutritives et vitaminiques très intéres-
santes. Ce qui en fait donc un excellent 
complément alimentaire, pour les 
poules et pour le consommateur nal.
Spin o en chantier