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Agronomique
Catégorie
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0496/15.74.04
0494/41.79.79
Cédric Bister
Energie - Environnement - Agronomie
Christine Deom
Agro-Industrie - Biotechnologie
Nos conseillers scientiques pour
la Catégorie Agronomique
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Architecture des jardins
et paysages
Gestion de
l’environnement urbain
Agronomie
Master en sciences de l’ingénieur industriel en agronomie
Parmi tous les projets de recherche dans la catégo-
rie agronomique, voici ceux épinglés par les Hautes
Écoles pour présenter leurs activités en 2015.
Un partenariat commercial futur
est toujours possible.
Walbac, le projet FIRST spin-o
D’importants nancements étaient
nécessaires pour produire les bacté-
ries et rendre leur commercialisation
possible.
Pour répondre à l’appel à projets FIRST
Spin-o, François a dû démontrer que
ses résultats étaient valorisables,
qu’ils n’avaient pas encore d’équiva-
lent en Wallonie et qu’ils justiaient la
création d’une activité économique.
Une candidature qui n’a pas fait débat,
d’autant plus que la bactérie pourra
également susciter l’intérêt des pisci-
culteurs désireux d’embellir leurs sau-
mons, leurs truites ou leurs crustacés.
Dans l’environnement des Hautes Écoles, la création d’une spin o est un dé-
bouché rare, mais pourtant tout à fait envisageable. François Gérard, jeune bi-
diplômé, en agronomie et en sciences de gestion, tente l’expérience au sein de
la HE Charlemagne suite au succès d’un projet de recherche appliquée qu’il a
mené en collaboration avec son ancien professeur Paul Warnant.
L’alimentation animale est un champ
d’investigation terriblement évolutif,
face aux demandes sans cesse crois-
santes de productivité et de qualité
des produits naux (viande, oeufs, lait,
etc.).
PNSB2, le projet FIRST HE
Ce projet Spin-o s’inscrit dans la
continuité du projet FIRST HE PNSB2
qui a permis de produire d’une
manière innovante des bactéries
pourpres PNSB (pour Photosynthetic
Non-Sulfur Bacteria).
François Gérard, chercheur engagé
sur le projet a mené sa recherche, ac-
compagné par l’UNamur et Biagral en
tant que partenaires académique et
industriel.
Titulaire de deux masters, en agrono-
mie et en sciences de gestion, François
a investigué autant l’exploration des
débouchés dans l’industrie alimen-
taire que les méthodes de production
et de transformation des bactéries.
Les souches de bactéries (PNSB), pré-
levées dans la nature sont mises en
culture dans des euents industriels
de production de bioéthanol. Elles
sont ensuite conditionnées entières,
sans extraction du pigment, pour tirer
prot de toutes leurs propriétés.
Des jaunes plus ou moins jaunes
La première particularité de la bacté-
rie pourpre est sa couleur rouge et la
puissance de ce pigment, capable de
teinter les amants roses.
Une propriété extrêmement utile en
amont de notre industrie alimentaire.
Quand on sait qu’il existe, par exemple,
une échelle de classement des oeufs
de poule en fonction de la teinte de
leur jaune. Or, ce pigment naturel,
ajouté à l’alimentation des volailles,
rend possible la régulation de cette
couleur, de très pâle à très foncée.
Il a par ailleurs été découvert que
cette bactérie possède des propriétés
nutritives et vitaminiques très intéres-
santes. Ce qui en fait donc un excellent
complément alimentaire, pour les
poules et pour le consommateur nal.
Spin o en chantier
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Le projet ROOT-IT a pour objectif de développer une tech-
nologie innovante de production et de purication d’ex-
traits végétaux riches en inhibiteurs de tyrosinase, en pro-
duisant à échelle pilote (50 kg) des racines à croissance
rapide transformées par Rhizobium rhizogenes (Non-OGM)
de plantes connues pour leur richesse en inhibiteurs de ty-
rosinase telles que Morus sp., Glycyrrhiza glabra et Panax gin-
seng, toutes trois acceptées en tant que compléments et/
ou additifs alimentaires en Europe et aux États-Unis.
Production d’extraits végétaux
riches en inhibiteurs de tyrosi-
nase dans un bioréacteur raci-
naire brumisé de seconde géné-
ration.
ROOT-IT
Une maladie bactérienne, dite du chancre bactérien du marronnier ou
chancre suintant, sévit actuellement dans tout le NO de l’Europe. Cette
aection causée par la bactérie Pseudomonas syringae pv. aesculi (Pae)
touche des milliers de marronniers et nuit à l’esthétique des paysages
urbains et ruraux, ainsi qu’aux espaces forestiers, sans compter les dom-
mages qu’elle pourrait provoquer au niveau économique, tant au niveau
des coûts relatifs à l’abattage des arbres qu’à leur remplacement.
En réponse à ce problème le laboratoire de biotechnologie de la
HEPH-Condorcet a démarré une étude en utilisant l’outil de biologie mo-
léculaire PCR en temps réel an de :
• dépister précocement la bactérie sur les marronniers dans le but de
limiter les foyers d’infection dans les parcs urbains
• contrôler l’état sanitaire des marronniers présentant des symptômes
inquiétants (les symptômes caractéristiques de Pseudomonas syringae
pv. aesculi pouvant être facilement confondus avec ceux d’autres ma-
ladies)
• évaluer la progression de la maladie au sein des marronniers des es-
paces verts par le biais d’analyses épidémiologiques dans le temps et
de mettre en évidence une certaine prédisposition des arbres à décla-
rer la maladie en fonction de leur âge, leur état sanitaire ou leur milieu
de croissance.
PSEUDOMONAS Dépistage précoce de la maladie du
chancre suintant du marronier
Fonds propres et fonds privés
Direction des Parcs et Jardins de la
ville de Lille et la société Aliwen
Le chancre bactérien du marronnier
Quennesson S., Freytet F., Eyletters M., Gadenne M.,
Olivier V., & Bultreys A
FIRST HE
Green2chem SA,
Galactic SA
CARAH
CARAH
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