Nathalie Chiaureli – Cabinet de Thérapies Naturelles (agréée ASCA), Stages & Formations – www.espacesinterieurs.com
vasodilatatrice des nitrites peuvent être exposées à des maux de tête lors de la consommation
d'aliments qui en renferment : c'est la classique “céphalée du hot-dog” des Américains.
- Aliments renfermant souvent des nitrites
Saucisses, saucisson sec, salami. Jambon, produits de salaison, bacon.
Le glutamate de sodium est couramment utilisé dans la cuisine asiatique. C'est aussi un des
composants des bouillons concentrés instantanés. Chez les personnes prédisposées, il peut
provoquer le “syndrome du restaurant chinois”, qui se manifeste par des céphalées et une
sensation de chaleur dans la base de la tête et dans le cou.
- Aliments pouvant renfermer du glutamate de sodium
Potages en boîte ou en sachet. Sauces industrielles. Plats cuisinés (pour ces produits, lire
l'étiquette). Plats préparés dans les restaurants asiatiques (le glutamate est un “condiment”
habituel dans ce type de cuisine).
Ces différentes énumérations sont impressionnantes. Cependant, il ne faudrait pas pour autant en
conclure qu'un migraineux doit exclure tous ces aliments s'il veut éviter une crise mais être
raisonnable.
En général, il n'est sensible qu'à quelques-uns d'entre eux : dans la très grande majorité des cas, on
considère que, pour un individu donné, moins de dix aliments (ou types d'aliments) sont vraiment
“à risque”.
C'est pourquoi, il est tout à fait inutile de s'imposer des restrictions alimentaires excessives,
d'ailleurs susceptibles de déséquilibrer l'ensemble de l'alimentation.
Repérer les “fauteurs de troubles”
La bonne attitude est, sans aucun doute, d'apprendre à bien se connaître. Par exemple, s'efforcer
de noter avec le plus de précision possible les prises alimentaires qui précédaient la migraine.
Après quelques observations, on peut ainsi repérer les aliments qui reviennent systématiquement :
ce sont ceux auxquels on est probablement sensible.
On a alors la possibilité de tester leur responsabilité, et de les éviter à l'avenir.
De plus, il ne faut pas oublier que certains évènements éprouvants – le stress ou même la fatigue –
peuvent aussi favoriser les migraines. Une bonne hygiène de vie, avec un repos suffisant, des
horaires réguliers, une alimentation variée et équilibrée, en réduira sensiblement le risque.
Il s'agit de limiter les dégâts… et d'éviter d'aggraver les troubles. La première règle à respecter : ne
pas laisser s'installer une hypoglycémie qui fatigue et peut entretenir la maladie. Même en cas
d'état nauséeux, il est toujours possible de prendre des boissons sucrées, chaudes ou froides :
infusion, thé léger, citronnade, soda aromatique… A chacun d'adopter ce qu'il supporte le mieux.
L'important est de réussir à boire suffisamment.
Lorsque l'on est capable de s'alimenter, il faut se nourrir en faisant de petits repas très digestes,
bien équilibrés et dépourvus de ces aliments déjà identifiés comme étant “à risque”.