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Cheikh Oubeyd Al Djabiri à propos du minhadj de
Mouhammad Salih Al Mounajid
Question posée à Cheikh Oubeyd Al Djabiri -qu'Allah le préserve- sur Paltalk le dimanche 13
janvier 2002 à propos du minhadj de Mouhammad Salih Al Mounajid :
QUESTION :
« Je voudrai un éclaircissement à propos d'un sujet qui est que j'ai entendu de quelques
chouyoukh comme Salim Al Hilali et Oussama Al Quoussi [1] que Salih Al Mounajid est sur le
minhadj Sourouri et j'aimerai savoir ce que disent les savants d'Arabie sur lui étant donné qu'il
est en Arabie actuellement, même s'il est originaire de Syrie ? »
REPONSE :
« Wa 'alayka salam wa rahmatoullahi wa barakatouhou
Hayakllah wa chakarllah lak
Je ne vais pas parler de ce que disent les savants d'Arabie car je ne possède pas cela. Mais je
vais parler selon ce que j'ai. Et ceci est ce que j'espère de toi, et de nos fils et de nos filles, ceux
et celles qui écoutent. Moi, j'ai sur cet homme la même chose que ce que vous avez entendu
sur lui, c'est un qoutbi. »
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[1] : NDT : Nous tenons à vous signaler que Oussama Al Quoussi n'est pas un salafi et que c’est un
moubtadi3 (un innovateur comme l'a dit Cheikh Nadjmi), que des gens de science comme Cheikh
Falih, Cheikh Nadjmi, Cheikh Oubeyd Al Djabiri, Abdel 'Aziz Al Bour'i ont mis en garde contre lui.
Il serait temps en France et ailleurs que les frères et soeurs se conforment au minhadj de Ahlou
Sounnah et prennent les mises en garde des savants et arrêtent de dire à chaque fois : « On attend
de voir ce que va dire tel savant... ». Car aujourd'hui, pour Oussama Al Quoussi, on dit qu'on
attend de voir ce que va dire Cheikh Rabi' car c'est l'imam du djarh wal ta'dil de notre époque,
mais hier, quand c'était l'inverse et que c'était Cheikh Rabi' qui avait été le seul à mettre en garde
contre un égaré, là, personne ne disait que c'était l'imam du djarh wal ta'dil, plutôt, ils disaient
comme ils disent aujourd'hui : « On attend de voir ce que vont dire les autres savants... ». Et cela est
du ta'assoub. Qu'Allah nous en préserve. AMINE.
Il est rapporté dans le livre « Tarikh Baghdad », volume 8, page 374, l'histoire suivante de l'Imam
Ahmad -Qu’Allah lui fasse miséricorde- :
« Dawoud Asba'ni adh-Dha'iri est arrivé à Baghdad et il y avait entre lui et Salah Ibn Ahmad (Ibn
Hanbal) une bonne entente. Il a demandé à Salah de demander la permission avec douceur auprès
de son père afin qu'il le voit. Salah est allé voir son père et lui a dit : « Un homme a demandé à te
voir. » Il (l'Imam Ahmad -Qu’Allah lui fasse miséricorde-) demanda : « Quel est son nom ? » Il
répondit : « Dawoud. » Il lui demanda : « D'où est-il originaire ? » Il répondit : « Des gens de
Asbahane. » Il lui demanda : « Qu'as-tu fait avec lui ? »
Il (celui qui rapporte l'histoire) dit : Et Salah le lui présentait d'une manière à ce qu'il ne soit pas
dévoilé. Et Abou Abdillah (Ahmad -Qu’Allah lui fasse miséricorde-) n'a pas cessé ses investigations
jusqu'à ce qu'il ce soit aperçu (de sa véritable identité). Il a alors dit :
« Celui-là, Mouhammad Ibnou Yahya Nissabouri -Qu’Allah lui fasse miséricorde- m'a écris sur son
cas : il prétend que le Coran est créé. Qu'il ne m'approche pas ! » Il (Salah) a dit : « Ô mon père ! Il
ne reconnaît pas cela et le rejette. »