Le temps de la chasse se terminera sous peu dans plusieurs
secteurs. Voici les dernières dates à surveiller:
Réseau de la réserve naturelle des montagnes vertes secteur
Singer. Tous les membres des Sentiers de l’Estrie ont maintenant
accès sans frais supplémentaires à ce réseau de 18km. Laccès se
fait via le chemin Ruiter Brook du Canton de Potton. À cet endroit,
vous pourrez profiter de magnifiques randonnées de raquette en
plein nature sauvage!
Voici le lien pour plus d’informations sur ce
secteur:
1
Novembre 2016
Infos Sentiers
Sentiers Dates auxquelles il est
possible de randonner
Zones Sutton, Écho, Glen et
Bolton
À partir du 28 novembre
Zones
Brompton, Kingsbury,
Richmond et
Stoke À partir du 27 novembre
http://www.rnmv.ca/fran/pics_fran/carte_s
entiers.pdf
2
Le 18 septembre dernier s’est tenu la première édition de la Rando
Gourmande. Ce sont 225 personnes qui ont marché 10 km (de Kingsbury
au Canton de Melbourne) tout en dégustant des produits de douze
entreprises du secteur agro-alimentaire du Val-Saint-François (Miellerie
Réal Beaupré, Martine à la Campagne, Douceurs de l’Érable Brien,
Fromagerie Nouvelle France, Vallons de Wadleigh, Plantations Perreault,
Les Gars de Saucisse, Blanc Bulls Head, Maraîchers Marronnier, La
Bouchère du Village, Jardins Zone Orange).
Si vous avez participé à cette superbe journée et que vous avez des
commentaires pouvant améliorer les prochaines éditions, vous pouvez les
transmettre aux Sentiers de l’Estrie: marche@lessentiersdelestrie.qc.ca
On se dit à l’an prochain?
La Rando Gourmande: un franc succès!
3
Un aperçu des résultats
Ce sont 200 personnes qui ont complété le court questionnaire ayant
pour objectif de dresser un portrait global des randonneurs des Sentiers
de l’Estrie. Parmi ces gens, 49% sont membres depuis moins d’un an et
près de 52% des gens détiennent une carte de membre individuelle.
Finalement, ce sont 77% des membres actuels qui ont l’intention de
renouveler leur carte de membre.
On constate que la très grande
majorité des membres, soit 119 des
répondants, sont âgés de 56 ans et
plus. On a aussi constaté que les
quatre principales façons dont les
gens ont connu les S.E. étaient (1)
Par la famille, les amis et les
connaissances, (2) Par hasard (3)
Autre et (4) Par le site Web des
Sentiers de l’Estrie. Les gens ayant
répondu « Autre » n’ont
malheureusement pas pu préciser
de quoi il s’agissait.
Plusieurs personnes ont transmis des commentaires très constructifs.
N’hésitez donc pas à nous communiquer vos commentaires et/ou
suggestions qui seront considérés sérieusement.
Sondage auprès de la clientèle des S.E.
0
10
21
35
75
44
18 à
25 ans
26 à
35 ans
36 à
45 ans
46 à
55 ans
56 à
65 ans
65 ans
et plus
Âge des membres ayant
répondu au sondage (n=185)
Je randonne…
Jamais
0
0%
Quelques fois par
année
64
32%
Une fois par mois
18
9%
Plus d'une fois par mois
47
24%
Au moins
1 fois par
sem.
46
23%
25
personnes n’ont pas répondu à
cette question
Je randonne le plus souvent…
Seul
32
16%
En groupe (2 personnes
et plus, en dehors des
activités organisées par
les Sentiers de l'Estrie)
105
53%
En groupe (activités
organisées
par les
Sentiers de l’Estrie)
37
19%
26 personnes n’ont pas répondu à
cette question
4
Quand la mort est synonyme de vie!
L’hiver est une période idéale pour observer les milieux naturels sous tous leurs
angles. Les feuillus complètement dénudés ou presque (rérence à l’article
précédent), font maintenant place à difrents trésors écologiques. Parmi ceux-ci, on
retrouve les chicots; ces arbres « morts dont les racines sont ancrées au sol ». Ces
arbres décrépits encore debout n’ont rien d’attrayant et paraissent sans intérêt au
premier coup d’œil, mais pourtant ils sont essentiels pour la faune québécoise.
Cest plus d’une soixantaine d’espèces d’oiseaux, près d’une vingtaine de mammifères
et 14 espèces d’amphibiens et reptiles qui utilisent le bois mort à un moment ou
l’autre de leur cycle de vie. Les chicots sont davantage associés aux oiseaux et aux
mammifères puisque les signes de leur présence sont bien visibles (ex. sciure de bois).
Néanmoins, plusieurs autres groupes comme les insectes, les araignées et les limaces
ont besoin des chicots.
Rôle écologique des chicots
Il ne faut pas croire que les chicots sont tous semblables et qu’ils sont destinés qu’à
une seule utilisation. Un insecte comme le longicorne noir pondra des œufs sous
l’écorce des arbres et ses larves vont se nourrir du bois mort. Le Grand Pic creusera
des trous afin d’accéder aux larves pour s’alimenter à son tour. Une fois le chicot
délaissé par l’oiseau, d’autres animaux comme la Petite nyctale utilisera les trous pour
nidifier ou encore s’alimenter dans le cas du Colibri à gorge rubis. Cest donc dire que
les animaux vont choisir un chicot pour des caractéristiques précises et en fonction de
leurs besoins. Lespèce d’arbre, la grosseur et la hauteur du tronc, la présence de
cavités, d’insectes et de champignons, sont des exemples sur lesquels repose la
sélection. Outre la nidification et l’alimentation, les arbres morts peuvent être utilisés
comme abri, aire de repos ou site de guet.
Info environnementale
Par Laura Dénommée Patriganni
Malgré la grande valeur écologique des chicots, ces derniers
ont subi de fortes pressions par le passé et plusieurs facteurs
sont responsables de leur rareté actuelle. Létalement urbain
et le développement du territoire entraînent la destruction
de milieux naturels réduisant ainsi la quantité de chicots
disponibles. Lexploitation forestière tend à rajeunir les
forêts ne permettant pas aux arbres ni aux forêts d’atteindre
leur pleine maturité. Enfin, les chicots, ces arbres
dépérissant, ne sont pas d’une grande valeur esthétique,
c’est pourquoi ils sont bien plus souvent qu’autrement
coupés. Les pressions humaines et perceptions négatives à
l’égard des arbres vieillissants ou morts ont des
répercussions sur les espèces qui en dépendent. Une
vingtaine despèces utilisant le bois mort sont considérées
comme en péril au Québec. ©Francis Bossé www. exonet.qc.ca
5
Cest le cas du Martinet ramoneur qui utilise de gros chicots de plus de 50 cm comme
dortoir ou pour nidifier. La population canadienne de l’oiseau a chuté de 95 % entre
les années 1968 et 2004, en raison de la destruction des forêts et par le fait même de
la disparition du bois mort. Les plus récentes données révèlent que depuis les
cinquante dernières années, seulement cinq chicots ont é utilisés par l’espèce au
Québec. Le petit oiseau s’est tourné vers les cheminées de briques et de pierres en
guise de site de repos et de nidification. Malheureusement, la fermeture et la
destruction de plusieurs cheminées, de même que des modifications aux cheminées
(ex. installation d’un pare-étincelle) en raison des exigences des nouvelles normes de
sécurité incendie diminuent considérablement le nombre de sites artificiels pouvant
être utilisés et créent ainsi une pression supplémentaire sur l’espèce. Il apparaît donc
essentiel de voir à la conservation de chicots de grande taille pour permettre un
retour du martinet en milieu forestier.
Conservation des chicots et sécurité des usagers
Il est du devoir des gestionnaires de sentiers d’assurer la sécurité des usagers. Les
chicots représentent un danger potentiel, car bien que toujours debout, souvent ils ne
sont pas très bien ancrés au sol. Dans d’autres cas, c’est la tête chancelante de l’arbre
qui pose problème. De forts vents ou d’importantes accumulations de neige peuvent
faire tomber subitement les chicots sur un sentier. Alors comment parvenir à concilier
la conservation des chicots pour la biodiversité et la sécurité des usagers? Il faut éviter
de couper un chicot simplement pour des raisons esthétiques ou parce qu’il bloque la
vue à un point d’observation. On coupe les arbres morts qui représentent un réel
danger de par leur proximité avec les sentiers et lorsque la sécurité des usagers est
compromise. Il peut être envisagé de réduire la taille du chicot à une hauteur
Info environnementale
Suite…
sécuritaire lorsque la tête présente un risque de choir
mais que l’arbre est toujours enraciné au sol. Cette
façon de procéder permet à la fois d’assurer la
sécurité tout en permettant à la faune d’utiliser le
bois mort. La présence de chicots dans un milieu fait
augmenter les possibilités de faire de belles
observations fauniques ce qui n’est pas sans intérêt
pour bon nombre d’adeptes de plein air.
Il importe donc de préserver une grande quantité et
une bonne variété de chicots, ces derniers exerçant
un rôle clé dans le maintien de la biodiversité
animale. Portez attention aux arbres morts lors de
votre prochaine excursion en forêt, vous pourriez
faire de belles rencontres. N’hésitez pas à aviser les
Sentiers de l’Estrie si vous observez un chicot en
bordure des sentiers, il en va de la sécurité de tous!
www.onf.fr
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