Il y a de la vie sous les lignes - Hydro

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Des gestes pour
protéger la biodiversité
Hydro-Québec peut poser plusieurs gestes
pour préserver la biodiversité dans les
emprises du réseau électrique :
• Laisser pousser les herbes et
les arbustes, parce que ce type
de végétation abrite de nombreux
petits animaux.
I
heureux
La largeur des emprises peut varier
entre 4,5 mètres et… 200 mètres.
Cela dépend de plusieurs choses,
comme le nombre de fils électriques,
la tension de la ligne et le type de
pylône.
Lorsque les branches d’un arbre,
poussées par le vent, s’approchent d’un
fil électrique haute tension, le courant
peut « sauter » sur une de ces
branches pour rejoindre la terre.
une personne se trouvant à proximité
de cet arbre risque de subir un choc
électrique pouvant être mortel ;
2
3
il peut causer une panne d’électricité ;
l’arbre touché par l’arc électrique
pourrait prendre feu, déclenchant un
feu de forêt.
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Hydro-Québec utilise 145 000
kilomètres de lignes électriques.
C’est plus qu’assez pour faire trois
fois le tour de la Terre !
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e
u
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• Installer des cabanes d’oiseaux sur les pylônes et les
poteaux.
Créer une emprise de ligne électrique, c’est remplacer un
paysage forestier par un paysage différent, mais tout aussi
riche en biodiversité.
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• Préserver les étangs, y compris ceux qui s’assèchent en été,
car ils servent d’habitat de reproduction aux grenouilles.
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pa
Ce phénomène, appelé arc électrique,
est dangereux pour trois raisons :
ille
La moitié du Québec est couverte de
forêts. Pour amener les lignes électriques
jusque dans les villes, on doit « ouvrir »
de larges corridors en plein bois. C’est ce
qu’on appelle des emprises.
© Lyne Bouthillier MRNF
Arbres + ligne électrique ? Attention !
La
Lorsqu’on déboise une emprise, les
animaux qui se plaisent en milieu
forestier vont s’installer ailleurs.
Toutefois, les biologistes savent que
les animaux qui partent sont vite
remplacés par d’autres animaux qui
préfèrent les milieux dégagés.
• Conserver des chicots, parce que les
arbres morts encore debout offrent un
refuge aux petits animaux (écureuils, ratons, etc.). Des
oiseaux utilisent aussi les chicots pour se percher ou pour
faire leur nid. Lorsque les chicots pourrissent, ils sont envahis
par les insectes, les champignons et les mousses. Avec le
temps, ces arbres morts finissent par abriter une vie très
diversifiée !
Le
Des « habitants »
L’oi
se
Au Québec, l’électricité doit traverser de vastes
forêts pour arriver jusqu’à nos maisons. Pour
faire passer les lignes électriques dans le bois,
il faut couper des arbres. On crée ainsi des
« corridors », qui attirent de nombreux animaux.
• Abandonner le bois coupé sur
place, parce que les troncs laissés
au sol accueillent des insectes et des
champignons ; en plus, ils servent d’abri
aux petits mammifères et aux amphibiens.
C’est pour cela qu’il faut
couper les arbres dans
les emprises.
Le déboisement des emprises permet aussi aux employés
d’Hydro-Québec de se rendre rapidement jusqu’aux lignes
électriques pour des travaux d’entretien et de réparation.
La rainette faux-grillon de l’Ouest est
la plus petite grenouille du Québec
(3 cm). Elle affectionne les étangs qui
se forment, au printemps, dans les
emprises du réseau électrique.
Comme l’engoulevent d’Amérique
niche au sol, il préfère les endroits
dégagés, comme les emprises, pour
voir venir les prédateurs de loin.
Pour en savoir plus, viens à notre stand au Festival Eurêka, les 17, 18 et
19 juin prochain, dans le Vieux-Port de Montréal. Tu découvriras les
équipements que nous utilisons pour protéger la forêt et la biodiversité.
Le merlebleu de l’Est se faisait de
plus en plus rare au Québec. Grâce à
des actions comme l’installation de
cabanes d’oiseaux sur les pylônes,
cet oiseau à dos bleu fait un retour.
www.hydroquebec.com/comprendre
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