« Je ressors du Bouclier avec des ailes » – Marguerite Murphy - Vie communautaire - Hebdo Rive Nord
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HENRIETTE GAGNON - 31 Janvier 2012 à 09:17:44
BONJOUR MARGOT, JE N'ÉTAIS PAS AU COURANT QUE TU AVAIS DE SI GROS PROBLÈMES
AVEC TA VUE. JE TE TROUVE TRÈS COURAGEUSE DE CONTINUER TON BÉNÉVOLAT CHEZ
OZANAM. JE DOIS T'AVOUER QUE SI MOI-MÊME, JE N'AVAIS PAS DE SI GROS PROBLÈMES
DE DOS, J`'Y SERAIS RETOURNÉE AUSSI À FAIRE MON BÉNÉVOLAT. J'ADORE LE TRAVAIL QUI SE FAIT À
LA S.V.D.P,. AUSSI TOUT LE PERSONNEL. QUI Y TRAVAILLE. JE SYMPATISE AVEC TOI ET TE DIS, BON
COURAGE ET BONNE CHANCE POUR TOUT.----HENRIETTE GAGNON (ex caissière de OZANAM)
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personnes de tous âges ayant une déficience auditive, du langage, motrice ou visuelle, des
régions Lanaudière et Laurentides », explique Isabelle Boucher, travailleuse sociale spécialisée
au programme en déficience visuelle du Bouclier.
À cet effet, Mme Murphy a reçu la visite à domicile de spécialistes du Bouclier. Ils se sont assurés
de la sécurité de son environnement et lui ont appris des moyens durables pour qu’elle bénéficie
d’une bonne qualité de vie et de déplacements sécuritaires.
« Chez moi, j’essaie de faire le maximum que je peux. J’adore faire à
manger, mais des fois je me trompe. Je me souviens d’une soupe que
j’avais faite et qui ne goûtait pas comme d’habitude. Je n’arrivais pas à
lire ni à voir les ingrédients et au lieu de mettre du riz, j’avais ajouté du
coconut », relate-t-elle à la blague.
La Saint-Vincent de Paul tatouée sur le cœur
Malgré sa maladie, celle que tout le monde appelle tendrement Margot
demeure une femme active. 35 heures par semaine, elle donne de son
temps à la Société Saint-Vincent de Paul de Repentigny, un organisme
qui lui tient à cœur. « J’invite tous les gens à y venir. Ce n’est pas
seulement pour les pauvres… »
Aujourd’hui, Marguerite Murphy continue d’utiliser les appareils et l’aide
précieuse que lui apporte Le Bouclier. « Au début, je ne voulais pas de cet aide. Je croyais que
ma vision allait revenir grâce aux injections. » La septuagénaire s’est par ailleurs inscrite à un
nouveau programme du Centre qui sera offert dès mars.
« Le risque de chute augmente de 40 % chez les personnes ayant une déficience visuelle, c’est
justement afin de prévenir et d’éviter ces chutes que nous avons mis en place le PIED
(Programme intégré d’équilibre dynamique) », souligne Mme Boucher.
140 000 Québécois vivent avec une déficience visuelle. La Semaine de la canne blanche vise à
démontrer qu’un bon nombre de personnes aveugles ou vivant avec une basse vision mènent une
vie active et sont bien intégrées dans la société. Pour en apprendre davantage sur les services du
Bouclier, on consulte le www.bouclier.qc.ca.
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