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Les préoccupations et attentes bancaires 
 
 
La rapidité d'évolution des technologies, notamment en matière d'échographie et de numérisation des 
images, oblige les radiologues à renouveler souvent leurs équipements susceptibles d’une 
obsolescence rapide. Leur coût est souvent élevé. Certains appareils, dont l'acquisition est soumise à 
une autorisation administrative, restent encore inaccessibles à de nombreux petits cabinets de 
radiologie. 
 
*Le prix d’un scanner s’inscrit dans une fourchette allant de 45OK€ à plus de 1 000K€, celui d’un matériel 
d’IRM de 1000 à 1800K€. De plus, pour envisager l’installation d’un nouveau matériel de ce type, il ne faut 
pas qu’il y ait dans la zone d’implantation 
 
*plus d’un scanner pour une population de 90 000 à 100 000 habitants, 
*et plus d’un matériel d'imagerie, de spectrométrie et IRM, pour une population dont le nombre, en 
fonction de la région, s’inscrit dans une fourchette allant de 140 000 à 190 000 habitants. 
Fixées au plan national, ces normes se déclinent en effet au plan régional avec l’objectif d’une couverture 
homogène du territoire national. Bien souvent, ces investissements sont réalisés en commun par 
plusieurs cabinets. 
 A défaut, ceux-ci sont amenés à passer des conventions d'usage avec l’hôpital public. 
 
 Les radiologues recourent largement au crédit-bail pour financer leurs équipements. 
Nous sommes alors en forte concurrence avec leurs fournisseurs qui proposent très souvent une solution 
de location financière incluant la maintenance de l'appareil. En effet, celle-ci représente de 20% du prix 
d’achat des équipements de tomodensitométrie à 60 % du prix d’un scanner selon l’ancienneté du 
matériel. Par conséquent, la possibilité pour le fabricant de pouvoir également assurer la maintenance de 
ses appareils constitue pour les radiologues un important critère de choix. 
 
Pour s’installer, les jeunes médecins privilégient l’intégration d’un cabinet existant par achat de 
parts ou de droit de présentation de clientèle à la création ex nihilo. 
• Ils bénéficient ainsi d’emblée d’un plateau d’équipements techniques suffisant, alors qu’un tel 
équipement s’avèrerait difficilement amortissable par un médecin exerçant individuellement. 
• De plus, cette formule s’avère mois onéreuse, car aujourd’hui, l’offre étant largement supérieure à la 
demande, le prix du droit de présentation de clientèle tend à baisser. Sa valeur s’estime sur base de la 
moitié des honoraires des trois dernières années d’exercice. 
• L’achat de parts de société, de droit de présentation de clientèle, ou d'indemnité d'intégration dans le 
cadre d'un contrat d'exercice en commun passe souvent par un appel au crédit bancaire. 
 
Pour sa part, la création d’un cabinet suppose un investissement minimal de 400 K€. En sus du 
mobilier d’ameublement et médical, le radiologue doit acquérir des équipements de haute technologie 
(appareils de radiologie conventionnelle et d’échographie, parfois scanner) et des consommables (films, 
électrodes, gels, produits de désinfection, etc .) 
Ce chiffre varie selon les spécialités choisies. Il s’avère ainsi très élevé en imagerie médicale.