Radiologie

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RADIOLOGUE
Code NAF:
NAF 851C
L’activité des radiologues connaît un cyclisme par période de 2 ans. Celui-ci est notamment lié au
dépistage du cancer du sein (mammographie) chez les femmes de plus de 50 ans, recommandé toutes
les années paires qui constatent des pics d’activité. Toutefois, les années impaires enregistrent
également, dans de moindres proportions, une croissance des honoraires et ceci sous l’influence
conjointe de plusieurs facteurs (vieillissement de la population, progrès techniques et généralisation de la
Couverture Maladie Universelle Complémentaire).
*Au 31/12/2005, Le Conseil National de l’Ordre des Médecins recensait 5670 radiologues libéraux .La
croissance démographique de cette spécialité s’est poursuivie à un rythme annuel moyen de 1.9% sur la
période allant de 2000 à 2005.
* En 2005, la population des radiologues a enregistré un progression de 2.1% de ses effectifs qui affichent
un âge moyen de 49 ans.
L'indicateur du secteur
Si les radiologues ne représentent que 10.2% des effectifs des spécialistes, ils réalisent plus de 25%
de l’activité de cette catégorie soit un chiffre d’affaires de près de 3 Milliards d’euros en 2005.
Le niveau d’activité des radiologues est conditionné quasi exclusivement par la prescription des
autres médecins. S’il constate un cycle biennal résultant, en grande partie, du dépistage du cancer du
sein chez les femmes de plus de 50 ans, avec des mammographies recommandées toutes les années
paires, il n’a pas été très impacté par la mise en place du parcours de soins et du médecin traitant, ni par
la politique d’incitation à de bonnes pratiques qui, depuis 2005, vise à supprimer les prescriptions inutiles.
Toutefois, la croissance des honoraires devrait ralentir sous l'effet des nouvelles mesures prises
par la
Sécurité Sociale En effet, pour pallier au déficit plus important que prévu du régime général d’assurances
(-6.4 Mds € au lieu des -3.9 Mds €), de nouvelles reformes visant à faire des économies vont rentrer en
application des le troisième trimestre 2007.
En ligne de mire, les radiologues dont certains actes vont voir leurs tarifs baisser par une convergence
accélérée vers les tarifs cibles définis dans la Classification Communes des Actes Médicaux inférieurs
aux tarifs actuels).
Parallèlement, la Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques (DREES)
constate un regroupement des radiologues. Ainsi, alors que 44% de l’ensemble des médecins exercent
au sein d’une société ou d’un cabinet de groupe, ce sont 80 % des effectifs libéraux de radiologues qui
ont adopté ce mode d’exercice, un pourcentage en forte progression de 2000 à 2005.
• Ce mouvement de fond a pour but de:
- renforcer la capacité de négociation des radiologues face aux équipementiers d’imagerie médicale.
- mettre en commun des moyens financiers afin d’investir dans des techniques de plus en plus pointues et
financièrement lourdes.
- et de réaliser des économies d’échelle face à la pénurie de personnel qualifié.
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Les règles et usages de la profession
Les études sont composées de 3 cycles dont deux communs avec les étudiants de médecine. Elles
durent en moyenne de 10 à 12 ans selon le niveau de spécialité souhaité. Ainsi, il faudra 10 ans pour
être diplômé en radiologie générale mais 12 ans pour obtenir une spécialité complémentaire telle
que l’imagerie mammaire ou l’échographie
Les conditions d’installation ont été établies conformément à l’article L4111-1 du Code de la Santé
Publique.
Ainsi, nul ne peut exercer l’activité de radiologue en France s’il n’est :
*titulaire du diplôme de cette spécialité.
*de nationalité française, de citoyenneté andorrane ou ressortissant d’un Etat membre de la communauté
européenne, d’un pays lié par une convention d’établissement avec la France, du
Maroc ou de la Tunisie ;
*inscrit au tableau de l’Ordre des médecins.
*A l’instar des autres médecins il lui faut obligatoirement afficher ses tarifs en salle d'attente et préciser
son mode d’adhésion à un régime conventionné.
*Les appareils de radiologie font l’objet d’une déclaration auprès du préfet du département, renouvelables
tous les 5 ans. Pour leur part, les appareils classés « équipements lourds » requièrent une autorisation du
Ministère de la Santé.
Au titre de la radioprotection, la conception des locaux doit être conforme aux normes d’installation. Des
contrôles d‘installations doivent être effectués chaque année par un organisme agrée.
*Dès 2006, L’Autorité de Sûreté Nucléaire mettra en place des actions de contrôle de radioprotection
dans le domaine de la radiologie interventionnelle afin de vérifier la bonne utilisation des équipements.
*Assurance : les radiologues doivent souscrire une assurance responsabilité civile pour couvrir les
conséquences dommageables pouvant résulter des diagnostics effectués.
Régime fiscal :
Les bénéfices des radiologues sont imposés soit dans la catégorie des bénéfices non commerciaux (cas
des entreprises individuelles) soit à l’impôt sur le sociétés (cas des SEL notamment). Les radiologues
sont exonérés de TVA : ils ne la récupèrent donc pas au titre de leurs achats courants et
d’investissements. Ils sont en revanche redevables de la Taxe professionnelle.
Les plus pour réussir :
* Entretenir de bonnes relations avec le corps médical prescripteur, car le radiologue est jugé par ses
pairs.
*Exercer en cabinet de groupe afin de maintenir un plateau technique de qualité et d'avoir une activité
diversifiée.
*Veiller à une actualisation permanente de ses connaissances.
*S'installer dans des régions à moindre densité de praticiens sachant que les plus fortes densités sont
constatées en Ile de France, PACA, Rhône Alpes et Aquitaine.
Les aptitudes requises sont :
• Avoir la capacité d’un diagnostic de qualité et d’une restitution claire auprès du médecin prescripteur.
• Faire preuve d’un grand professionnalisme en se montrant « pointu » dans sa spécialité.
• Savoir manager car l’imagerie médicale est avant tout un travail d’équipe avec des manipulateurs,
secrétaires et infirmières
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Les préoccupations et attentes bancaires
La rapidité d'évolution des technologies, notamment en matière d'échographie et de numérisation des
images, oblige les radiologues à renouveler souvent leurs équipements susceptibles d’une
obsolescence rapide. Leur coût est souvent élevé. Certains appareils, dont l'acquisition est soumise à
une autorisation administrative, restent encore inaccessibles à de nombreux petits cabinets de
radiologie.
*Le prix d’un scanner s’inscrit dans une fourchette allant de 45OK€ à plus de 1 000K€, celui d’un matériel
d’IRM de 1000 à 1800K€. De plus, pour envisager l’installation d’un nouveau matériel de ce type, il ne faut
pas qu’il y ait dans la zone d’implantation
*plus d’un scanner pour une population de 90 000 à 100 000 habitants,
*et plus d’un matériel d'imagerie, de spectrométrie et IRM, pour une population dont le nombre, en
fonction de la région, s’inscrit dans une fourchette allant de 140 000 à 190 000 habitants.
Fixées au plan national, ces normes se déclinent en effet au plan régional avec l’objectif d’une couverture
homogène du territoire national. Bien souvent, ces investissements sont réalisés en commun par
plusieurs cabinets.
A défaut, ceux-ci sont amenés à passer des conventions d'usage avec l’hôpital public.
Les radiologues recourent largement au crédit-bail pour financer leurs équipements.
Nous sommes alors en forte concurrence avec leurs fournisseurs qui proposent très souvent une solution
de location financière incluant la maintenance de l'appareil. En effet, celle-ci représente de 20% du prix
d’achat des équipements de tomodensitométrie à 60 % du prix d’un scanner selon l’ancienneté du
matériel. Par conséquent, la possibilité pour le fabricant de pouvoir également assurer la maintenance de
ses appareils constitue pour les radiologues un important critère de choix.
Pour s’installer, les jeunes médecins privilégient l’intégration d’un cabinet existant par achat de
parts ou de droit de présentation de clientèle à la création ex nihilo.
• Ils bénéficient ainsi d’emblée d’un plateau d’équipements techniques suffisant, alors qu’un tel
équipement s’avèrerait difficilement amortissable par un médecin exerçant individuellement.
• De plus, cette formule s’avère mois onéreuse, car aujourd’hui, l’offre étant largement supérieure à la
demande, le prix du droit de présentation de clientèle tend à baisser. Sa valeur s’estime sur base de la
moitié des honoraires des trois dernières années d’exercice.
• L’achat de parts de société, de droit de présentation de clientèle, ou d'indemnité d'intégration dans le
cadre d'un contrat d'exercice en commun passe souvent par un appel au crédit bancaire.
Pour sa part, la création d’un cabinet suppose un investissement minimal de 400 K€. En sus du
mobilier d’ameublement et médical, le radiologue doit acquérir des équipements de haute technologie
(appareils de radiologie conventionnelle et d’échographie, parfois scanner) et des consommables (films,
électrodes, gels, produits de désinfection, etc .)
Ce chiffre varie selon les spécialités choisies. Il s’avère ainsi très élevé en imagerie médicale.
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Les chiffres clés de la profession
Données clés de la trésorerie exprimées en jours de CA :
CLIENTS
15.7
FOURNISSEURS
21.1
STOCKS
2.1
Dans ce contexte, le compte d’un cabinet de radiologie est appelé à fonctionner en lignes créditrices
MATERIEL
Montant
moyen (en K€)
Durée fiscale
(en mois)
Environ 1.500
60
De 450 à 1.000
De 30 à 70
De 500 à 800
De 30 à 100
60
60
60
60
Imagerie à Résonance
Magnétique (IRM)
Scanner
Mammographie
Tomodensitométrie
Echographie
Commentaires
Construction
nécessaire d’une
cage de Farraday –
Travaux importants
Liste des matériels utiles a l’exploitation d’un cabinet de radiologie :
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