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- des outils et instruments servant à l’exercice de la profession ;
- des droits résultant d’une assurance de personne ;
- des vêtements et objets à usage personnel ;
- des droits de propriété littéraire, artistique ou industrielle ;
- des droits résultant de la qualité d’associé liés à des parts ou actions sociales
communes dans une société où toutes les parts ou actions sont nominatives, inscrites
au nom d’un seul des époux (ex. : le droit de vote ; par contre, la valeur des parts est
commune) ;
- des dettes antérieures au mariage, de celles qui grèvent les successions et libéralités
qui échoient aux époux pendant le mariage ;
- des dettes contractés par un époux dans l’intérêt exclusif de son patrimoine propre ;
- des dettes résultant d’une sûreté personnelle ou réelle donnée par un des époux
dans un intérêt autre que celui du patrimoine commun ;
- des dettes provenant d’actes que l’un des époux ne pouvait accomplir sans le
concours de son conjoint ou une autorisation en justice ;
- des dettes résultant d’une condamnation pénale ou d’un délit ou quasi-délit commis
par l’un des époux.
La loi prévoit impérativement le mode de gestion de ces biens (c. civ. 1415 à 1426),
ainsi que les droits des créanciers (c. civ. 1409 à 1414) :
- le patrimoine commun est géré par l’un ou l’autre des époux (gestion concurrente),
sauf les exceptions ci-après :
. l’époux qui exerce une activité professionnelle accomplit seul tous les actes de
gestion nécessaires à celle-ci (gestion exclusive) ;
. lorsque les deux époux exercent ensemble une même activité professionnelle, le
concours des deux époux est requis pour les actes autres que d’administration
(gestion conjointe) ;
. le consentement des deux époux est requis pour les actes visés à l’article 1418
du Code civil (gestion conjointe), soit pour :
.. acquérir, aliéner ou grever de droits réels les biens susceptibles
d’hypothèque, les fonds de commerce ou exploitations de toute nature) ;
.. conclure, renouveler ou résilier des baux de plus de neuf ans, consentir
des baux commerciaux ou à ferme ;
.. accepter ou refuser un legs ou une donation lorsqu’il est stipulé que les
biens légués ou donnés seront communs ;
.. contracter un emprunt, sauf pour les besoins du ménage et l’éducation
des enfants.