
- Les conflits entraînent une migration forcée (réfugiés) ; surtout en Afrique.
- P. 251 doc 4 : Les modifications climatiques.
- La mondialisation s’accompagne de flux denses.
214 millions de personnes sont des migrants. Les transports permettent de parcourir des
distances plus importantes. Il n’y a pas que des travailleurs qualifiés, mais également des
femmes, des élites qualifiées (« cerveaux »), des étudiants, des demandeurs d’asile et des
clandestins.
2- Les effets des migrations sur les pays de départ (carte)
- Départ des habitants des pays en développement, souvent pour retrouver un parent (solution
aux problèmes du chômage, de manque de terres).
- Transfert d’une partie de leurs revenus dans leur pays d’origine (p. 244 doc 3). Cela
permet ainsi de faire vivre leur famille et de réinjecter des capitaux dans l’économie. Les
migrants participent ainsi au développement de leur pays d’origine.
- Conséquence négative : départ des migrants très qualifiés (médecins, ingénieurs), qui freine
le développement du pays : on parle de fuite des cerveaux (brain drain).
3- Les effets des migrations sur les pays d’arrivée (carte)
- Réponse à un besoin des pays du Nord qui ont une population vieillissante. Ils recherchent
une main-d’œuvre peu qualifiée (restauration, bâtiment), mais aussi des personnes très
qualifiées (fournit une main-d’œuvre).
- l’arrivée des migrants ralentit le vieillissement.
- L’entrée de main-d’œuvre qualifiée engendre des gains de productivité et d’innovation.
- Transformation des espaces frontaliers : systèmes de surveillance.
- Conséquences négatives : difficultés d’intégration et xénophobie.
Toutes les régions du monde sont concernées, comme terre d’immigration, d’émigration
ou de transit. Mais les pays d’accueil contrôlent de plus en plus étroitement leurs frontières (p.
245 doc 5).
III- Les mobilités touristiques
1- Des flux importants et concentrés
- Depuis les années 1950, la croissance du nombre de touristes est constante : de 25 millions
de touristes vers 1950 à 925 millions en 2008.
- L’essentiel des flux concerne les pays riches, dont les habitants fournissent la majeure partie
des touristes de la planète.
L’Amérique du Nord et l’Europe sont les principales régions émettrices mais aussi réceptrices
de ces flux.
Mais le tourisme vers les pays du Sud progresse rapidement, en raison de l’abaissement des
coûts du transport aérien, des prix de séjours attractifs et l’amélioration des infrastructures
d’accueil.