Dossier de Presse
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Paris,le15Septembre2011
Exposition«Laviequotidiennedesannées50»
Lesannées50sontàl’honneur
danslesrésidencesservicesseniorsDOMITYS
LesrésidencesDOMITYSorganisentcetteexpositionitinérantesurlethèmedesannées50quiretracera
l'histoiredelaviequotidienned’unemanièrevivanteetinteractive.Poursereplongerdanscetteépoqueet
découvrirlestyledeviedecettedécennie,lesvisiteursvivrontuneexpériencepratiqueendécouvrantcette
expositiond’objetsdelaviecouranteetdesillustrationssurl’environnementcultureletludiquedel’époque.
L’expositions’organiseraautourdegrandsdomaines:musique,publicité,alimentation,viedomestique,jouets
etcinéma.
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Les années 50
Les années 50 sont marquées par la montée du pouvoir d’achat et la naissance d'une
société de consommation et de loisirs. On assiste à un véritable bouleversement des
techniques, des modes de vie, à l’apparition des « arts ménagers » et du design. Ce
retour à l’abondance va favoriser la diffusion des innovations et permettre d’améliorer
la qualité de vie des Français.
Cette exposition illustre en 6 thèmes le début de ce qu’on appellera les « 30
glorieuses ». Deux quizz seront mis à disposition des visiteurs, un pour les enfants,
l’autre pour les adultes, afin de les guider de façon ludique et attractive dans ce voyage
dans le temps, et souligner certains faits marquants de l’époque.
La Musique, l’explosion de la jeunesse
Cette décennie est marquée par le croisement des genres et des
générations : quelques vedettes d'avant-guerre brillent de leurs
derniers éclats, les révélations de la Libération s'affirment et une
nouvelle génération fait parler d'elle ; Gilbert caud, Charles
Aznavour, Dalida, Édith Piaf, Elvis Presley, Georges Brassens, Henri
Salvador , Jacques Brel, Juliette Gréco, Léo Ferré, Louis Armstrong,
Miles Davis, Serge Gainsbourg, Yves Montand, pour ne citer
qu’eux !
La musique se matérialise à cette époque aussi
bien par les postes radio TSF, les
électrophones, et évidemment les disques,
dont vous retrouverez plusieurs exemples
dans l’Expo des Années 50.
A Paris, Le Golf Drouot devint le point
de ralliement d'une "jeunesse
turbulente" qui s'y pressait afin de
profiter de l'électrophone du lieu et de
découvrir ainsi les premiers disques de
rock'n'roll directement importés des
USA (Bill Haley & his Comets, etc…).
Sentant le vent tourner, la propriétaire
transforma ce salon de thé en club
musical réservé aux jeunes. Il accueillit
les premiers artistes de rock'n'roll
français. Dès la fin des années 50 Johnny
Hallyday y fît ses premiers pas d'artiste
suivi d'Eddy Mitchell et des Chaussettes
noires, etc…. La plupart des grands
groupes français d'alors y naquirent.
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« La Complainte du progrès »
Boris Vian, 1956.
Cette chanson, que beaucoup
peuvent fredonner, est
notamment connue pour ses
lignes d'énumération de biens de
consommation, parfois
fantaisistes, critique satirique de
la société de consommation qui
s’implante alors en France.
Viens m'embrasser
Et je te donnerai
Un frigidaire
Un joli scooter
Un atomixer
Et du Dunlopillo
Une cuisinière
Avec un four en verre
Des tas de couverts
Et des pell' à gâteaux
Une tourniquette
Pour fair' la vinaigrette
Un bel aérateur
Pour bouffer les odeurs
Des draps qui chauffent
Un pistolet à gaufres
Un avion pour deux
Et nous serons heureux !
La Publicité, secteur florissant
Le développement grandissant de l’économie permet
peu à peu aux dépenses publicitaires d’atteindre à
nouveau celles des années fastes d’avant-guerre.
Profitant de l’expérience des Américains, la publicité
française comble son retard. Désormais, les
publicitaires appliquent des méthodes faisant appel
aux sciences humaines, telles que la psychologie, la
sociologie et la linguistique, analysant l’acte d’achat
afin d’en découvrir les leviers cachés. Ils adaptent le
message et transforment le produit en objet de
désir. Les publicités ne vendent plus seulement un
bien de consommation, mais du plaisir, du statut
social répondant aux désirs des Français au sortir de
la guerre. La publicité vit des moments de gloire. Elle
est le reflet de nouveaux secteurs économiques alors en plein essor : l’électroménager, le transport, les loisirs,
le tourisme de masse et les destinations lointaines…
Afin de mettre en lumière ce secteur économique,
l’Expo des Années 50 présente un meuble télévision,
qui diffusera des publicités caractéristiques de
l’époque, ainsi que de nombreuses affiches et objets
publicitaires.
Vie domestique, la vie rêvée de la ménagère
Le retour de l'abondance du milieu des années 50, permettant un réel accès
aux biens présentés, favorisera la diffusion des innovations, notamment dans
le domaine domestique, en leur offrant une efficace vitrine. Le « Salon des
Arts Ménagers » en est un exemple caractéristique. En 1955, le taux de
fréquentation bat tous les records avec un million quatre cent mille visiteurs.
« Diffusant l’enseignement propre à assurer en France le bonheur familial
dans le foyer rénové, le Salon des Arts Ménagers sert actuellement la
prospérité générale, suscitant l’essor des industries comme le développement
du commerce et participe, en outre par sa contribution annuelle, au succès
des travaux les plus élevés de la science… ». (Extrait du catalogue du Salon de
1956)
La presse et particulièrement la presse féminine joue aussi un rôle
déterminant dans la diffusion des biens d’équipement de la maison et dans la
propagation de l'effort de modernisation, la femme française s’équipe et se
facilite la vie.
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Quelques chiffres :
En 1954, 8,4% des ménages sont équipés d'une machine à laver le linge, une machine qui reste chère (en 1950
une machine à laver de bonne qualité équivalait à quatre mois de salaire "moyen"), ils seront 24% en 1960.
Côté réfrigérateur en 1954, 7.5% des ménages en sont équipés, ils seront 24.8% en 1960.
Le visiteur pourra découvrir ou redécouvrir plusieurs objets emblématiques de
l’époque comme l’éplucheuse à pomme de terre électrique, la Cocotte-minute à
manomètre / Cocotte-minute SEB, ou encore le premier robot-ménager Moulinex
« Charlotte ».
L’Alimentation, du rationnement à l’abondance
Après des années de pénurie, les cartes de rationnement ne
disparaissent officiellement qu’en 1949, le pouvoir d’achat des
ménages est en très forte hausse (sur deux francs de revenus en
1950, on en dépensait la moitié pour l'alimentation. Sur quatre
francs en 1968 - le pouvoir d’achat ayant été multiplié par deux - on n'y consacrera plus qu'entre 1 franc et
1,50 franc). Les magasins sont bien approvisionnés, de nouveaux produits voient le jour, avec des emballages
au design accrocheur.
La publicité alimentaire joue ici tout son rôle. En s’adressant aux adultes, elle valorise les qualités
fonctionnelles, utilitaires, économiques des aliments. Mais dès qu’il s’agit des enfants, ce qui est mis en valeur
avant tout ne sont plus les propriétés objectives du produit, mais plutôt la gaieté et l’amusement qu’il suscite.
Une tendance qui ne s’est pas démentie depuis !
La grande distribution s’organise !
Dès le début des années 50,
apparaissent les organismes de crédit
comme Cetelem ou Sofinco , les
Français s’équipent de voitures et de
réfrigérateurs ; ils découvrent
également des nouvelles formules de
loisirs avec l’offre du Club
Méditerranée crée également en
1950, et les grandes surfaces
spécialisées comme la FNAC
(Fédération nationale d'achat des
cadres) qui ouvre son premier
magasin en 1957 autour de 3 gammes
de produits (radio, appareils photo,
magnétophones), ou Carrefour en
1959 pour l’alimentation.
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L’Expo des Années 50 présente les
premières boîtes de produits phares au
design caractéristique, comme « La vache
qui rit », les bouillons « Maggie », le
chocolat « Banania » et d’autres marques
caractéristiques de l’époque mais qui
n’ont pas eu la chance de traverser les
décennies… en riant !
Affiches et cinéma, la créativité visuelle
L’annonce presse et l’affiche restent pour cette période, les deux supports privilégiés de la publicité.
Les affiches se multiplient servies par des artistes talentueux comme Raymond Savignac, qui renouvelle l’art
de l’affiche avec la vache Monsavon et relance l’intérêt pour la publicité humoristique ; Jacno, dessinateur
d’alphabets, qui imagine le paquet de Gauloises, la lettre de France-Soir et réalise les affiches du TNP de Jean
Vilar ; ou encore Villemot, peintre de l’affiche, qui porte au plus haut les couleurs des marques Perrier, et
Orangina.
Côté cinéma, citons parmi d’autres, certains films
emblématiques comme « La main au collet » avec Grace Kelly
et Gary Grant, « Fanfan la Tulipe » avec à l’affiche Gérard
Philippe et Gina Lollobridgida, l’inoubliable « Certains l’aiment
chaud » mettant en scène Marilyn Monroe et Tony Curtis, ou
encore « Les lettres de mon Moulin » réalisé par Marcel
Pagnol. Sans oublier en 1956, Brigitte Bardot dans « Et Dieu
créa la femme » qui fera scandale ; les scènes de nudité osées,
relèvent presque de l'érotisme, pour l'époque, le réalisateur
Roger Vadim se verra contraint, devant la censure, de couper
plusieurs séquences de son film. Et bien sûr, la fin des années
50, c’est aussi les «Les 400 coups » de François Truffaut qui
consacrent la Nouvelle Vague.
L’Expo des Années 50 présentera
plusieurs affiches, et précisément celle
de « Et Dieu créa la femme » qui devrait
raviver les souvenirs de beaucoup
d’entre nous.
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