IL PIACERE DELL’OPERA
a cura di Paolo E. Balboni
Lapport de
lopéra dans le
théâtre français
Matériel supplémentaire pour les manuels
de littérature française
Domitille
Hatuel
LOESCHER
© 2016 Loescher Editore
Si ringrazia Anna Maria Crimi per la collaborazione alla progettazione di questo
quaderno.
Il progetto Il piacere dell’opera (a cura di Paolo E. Balboni)
Tra il Settecento e il primo Novecento, l’opera ha rappresentato una componente
essenziale della cultura, della letteratura e, in particolare, della drammaturgia europea,
soprattutto in Italia, in Francia, nel mondo tedesco e in quello slavo.
Di questo ruolo, primario anche nell’attenzione del pubblico dell’epoca, cè solo qualche
traccia nei manuali di storia della letteratura di questi paesi, e ciò contribuisce a tener
lontano i giovani da questo patrimonio artistico, che non conoscono perché non gli è
mai stato insegnato che cosa sia, che senso possa avere, come vada letto ed ascoltato.
Il progetto Il piacere dell’opera ha vari moduli dedicati allopera italiana e in italiano, a quel-
la francese e a quella tedesca; inoltre promuove l’uso di arie d’opera come supporto per
l’insegnamento dell’italiano nel mondo, dove molto del prestigio culturale italiano è le-
gato allopera lirica.
© 2016 Loescher Editore
Sommaire
1. Le théâtre opéra
Typologie des opéras en France
Giacomo Meyerbeer
Le grand opéra à Paris au XIXe siècle
Robert le Diable
Les Huguenots
Robert le Diable – Le final
Les Huguenots – Je suis seule chez moi
Charles Gounod
Lopéra à Paris
Faust
Roméo et Juliette
Faust – Lair des Bijoux
Roméo et Juliette – Ah! Je veux vivre
Georges Bizet
Le réalisme en musique
Carmen
Djamileh
Carmen – Lamour est un oiseau rebelle
Djamileh – Trio et Ghazel
Jules Massenet
La fin de siècle
Manon
Cendrillon
Manon – Je suis encore tout étourdie
Cendrillon – À deux genoux
2. Les grands musiciens français
3. Lorchestre
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© 2016 Loescher Editore
Les origines du mélodrame
Au XVIIIe siècle, Paris, capitale des Lumières, attire les artistes de toute l’Europe. Mais il
se livre une véritable bataille entre les partisans de la musique française et les partisans
de la musique italienne qui ont fait une offensive de poids avec lopéra bouffe. Les fran-
çais ignorent alors la sophistication vocale des opere serie des italiens.
On retient de lépoque que l’essentiel du génie musical français est l’harmonie, alors
que le génie musical italien est la mélodie. Alors que la musique française est élaborée
et difficile, et celle italienne est décorative et virtuose, l’opéra est mûr pour un retour
à la simplicité, au naturel. C’est donc naturellement que l’action théâtrale et le texte
prennent une certaine importance.
On voit apparaître en France lopéra-comique: La Serva Padrona (1734) de Pergolesi est
considéré comme le premier opéra du genre. Lopéra-comique ne connaît pas le récitatif,
mais conserve des scènes parlées où l’essentiel de l’action théâtrale est concentré.
L’Opéra français
Tous les musiciens écrivent pour l’Opéra en respectant un style national très particulier
qui correspond aux fondements essentiels de lopéra français :
bannir la vocalise et le bel canto ;
mieux respecter la prosodie et la déclamation tragique.
C’est la puissance vocale qui domine.
Des Italiens à Paris
Dans les années 1800, dans la période qui précède le romantisme, l’opéra s’internatio-
nalise. À cette époque, les italiens Giovanni Paisiello (1740-1816), Luigi Cherubini (1760-
1842) et Gaspare Spontini (1774-1851) arrivent à Paris et connaissent le succès.
Mais, cest Gioachino Rossini (1792-1868), qui arrive en France vers 1825 et modifie les
rapports. Il écrit des opere serie ornementée : de la virtuosité pour les chanteurs sur des
1. Le théâtre opéra
Interne de l’Opéra
Garnier de Paris.
© 2016 Loescher Editore
sujets légendaires ou vaguement historiques. Son écriture vocale est sublime. Sa mu-
sique paraît sans rapport avec l’argument dramatique auquel elle se contente de fournir
un riche décor. Cependant, Rossini ne suit pas le mouvement romantique et arrête sa
carrière au sommet de la gloire. Avec son Il Barbiere di Siviglia (1816), Rossini donne ses
lettres de noblesses à l’opéra bouffe italien en l’élevant au niveau des grandes œuvres du
théâtre lyrique international.
Ce sont désormais les Français qui s’inspirent des opéras italiens. On voit alors les voca-
lises prendre plus d’importance dans les opéras. Il s’agit de chanter sur des voyelles. La
nouvelle génération de compositeurs français suit ce style avec enthousiasme (Auber,
Hérold).
Typologie des opéras en France
L’opera seria
L’opera seria, genre très à la mode au XVIIIe siècle, met en avant la performance vocale. Ce
qui prime, cest la beauté intrinsèque du timbre ; l’ornementation vocale est très compli-
quée, élaborée, imaginative et inventive, tout comme l’art plastique baroque de lépoque.
Le sentiment est traduit comme une fin en soi et la musique n’a aucun rapport avec
l’action. Ce genre proscrit le comique, mais introduit des intermezzi faits de pièces légères
qui sont de véritables farces lyriques. Ces derniers ont donné naissance à lopéra bouffe.
Lopéra bouffe
Lopéra bouffe n’aborde que des sujets « bouffons », qui font rire, il traite de sujets co-
miques ou légers. Ce terme apparaît en 1855, lorsque Jacques Offenbach prend la direc-
tion des Bouffes-Parisiens.
Lopéra-ballet
Lopéra-ballet est issu du ballet de cour et est un pur divertissement. Il peut se composer
d’un prologue, facultatif, et de plusieurs actes dont les intrigues sont basées sur les senti-
ments amoureux. Une place prépondérante est laissée aux intermèdes dansés. Ce genre
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Nicolas Le Riche et
Émilie Cozette dans le
ballet LAprès-midi d’un
faune de Debussy
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