AVIS
LES MALADIES MENTALES :
UN ÉCLAIRAGE CONTEMPORAIN
SEPTEMBRE 2001
CONSEIL MÉDICAL DU QUÉBEC
AVIS 2001-04
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Le contenu de cette publication a été rédigé par le :
Conseil médical du Québec
880, chemin Sainte-Foy, R.-C.
Québec (Québec) G1S 2L2
Téléphone : (418) 646-4379
Télécopieur : (418) 646-9895
Internet : http://www.msss.gouv.qc.ca/cmq
Courrier électronique : [email protected]
Dépôt légal - 2001
Bibliothèque nationale du Québec, 2001
ISBN : 2-550-38066-5
Gouvernement du Québec
Le Conseil médical du Québec a été officiellement constitué par la Loi sur le Conseil médical du
Québec (L.R.Q., c. C-59), adoptée par l'Assemblée nationale le 10 décembre 1991. Au moment
de l'adoption de cet avis, les membres du Conseil étaient :
Dr Juan Roberto Iglesias, président
Vice-doyen
Faculté de médecine de l'Université de
Sherbrooke
Dr Jean-Marie Albert
Psychiatre
Centre hospitalier régional de Lanaudière
Dr Brigitte Bernard
Ministère de la Santé et des Services sociaux
Dr Marc A. Bois
Cardiologue
Institut de cardiologie de Montréal
Dr André Bonin, vice-président
Pathologiste
Cité de la Santé de Laval
Monsieur Patrick Garceau
Étudiant en médecine
Université Laval
Dr Sophie Gosselin
Résidente en médecine d’urgence
Université McGill
Dr Yves Landry
Régie de l'assurance-maladie du Québec
Dr Louis Lapointe
Chirurgien général
Centre hospitalier régional du Grand-Portage
Madame Michèle Laverdure
Conseillère en gestion, services de santé
et services sociaux
Madame Estelle Lépine
Ministère de l'Éducation
Dr Joëlle Lescop
Secrétaire générale
Collège des médecins du Québec
Dr Laurent Marcoux
Omnipraticien
Centre médical St-Denis
St-Denis
Dr Jonathan L. Meakins
Chirurgien
Centre de santé de l’Université McGill
Dr Bernard Millette
Omnipraticien
Cité de la Santé de Laval
Madame Marie Pineau
Pharmacienne
Berlex Canada Inc.
Monsieur Robert Tremblay
Ministère de la Santé et des Services sociaux
Madame Micheline Ulrich
Infirmière conseillère-cadre
Ministère de la Santé et des Services sociaux
Dr Raymonde Vaillancourt
Omnipraticienne
Clinique médicale Vimy
Sherbrooke
Le présent avis découle d’un rapport du Comité de travail sur la santé mentale composé des
personnes suivantes : Dr Jean-Marie Albert (président), Dr Joëlle Lescop, madame Micheline
Ulrich ainsi que Dr Colette Roberge (coordonnatrice) de la permanence du Conseil.
REMERCIEMENTS
Le Conseil médical du Québec désire remercier toutes les personnes consultées
en vue de cet avis pour leur collaboration et leur intérêt et souligne la
participation des personnes suivantes :
Dr Jean-Jacques Breton,
Dr Fabien Gagnon,
Dr Alain Lesage,
Dr Graham Meadows.
Le Conseil désire également remercier monsieur Denis Santerre, documentaliste
ainsi que mesdames Liette Saillant et Lynda Martel du secrétariat de la
Permanence du Conseil pour leur soutien tout au long de la rédaction de cet
avis.
VII
RÉSUMÉ
Depuis plusieurs années, le discours et les actions du ministère de la Santé et
des Services sociaux, en regard des soins et des services en santé mentale, se
sont orientés, à l’instar de celui de plusieurs pays occidentaux, vers le maintien
accru dans la communauté des patientes et patients atteints de troubles mentaux
sévères et persistants.
Dans cet avis, les membres du Conseil médical du Québec veulent mettre en
lumière la lourdeur du fardeau des autres troubles mentaux comme en
témoignent les publications récentes de l’Organisation mondiale de la santé, de
la Banque mondiale et du « Surgeon General » des États-Unis. En 1998, dans
les pays développés, le fardeau des maladies mentales, évalué en « année
perdue de vie en bonne santé » ou DALY (disabilty-adjusted life year), arrive tout
juste après celui des maladies cardio-vasculaires et avant celui du cancer. Parmi
les dix principales maladies qui touchent le plus lourdement les jeunes adultes,
quatre sont des maladies mentales, la dépression majeure étant la première.
En dépit des découvertes récentes sur le fonctionnement du cerveau et ses
interactions avec l’environnement, et malgré l’existence de traitements efficaces,
les craintes, les tabous et les fausses croyances persistent face aux maladies
mentales. Ces attitudes favorisent l’inaction, entretiennent la discrimination et la
stigmatisation des personnes atteintes ainsi que de leurs proches, et empêchent
l’organisation et l’accès aux soins et aux services appropriés.
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