
Suivi et évolution de votre archive
L’archivage est une étape, il faut être attentif à vos modifications de pratiques qui peuvent avoir des conséquences sur l’organisation de votre système. Toutefois l’intérêt d’une archive est la
capacité d’accéder aux données rapidement et facilement. Il faut s’attacher à rendre le plus simple possible cette consultation qui devient vite une aide précieuse dans la prise en charge des
patients.
La communication des informations est un élément clef de l’évolution du système qui se rapprochera alors de plus en plus d’un PACS même s’il est difficile aujourd’hui de proposer à nos
correspondants réguliers un accès aux données archivées. Ce dernier élément est une très grande différence avec un établissement de soins où les praticiens sont définis à l’intérieur même de
l’institution.
Plusieurs axes de réflexion peuvent être envisagés :
•L’intérêt dans votre pratique d’archiver au-delà de 2 ans.
•La mise en place d’une compression des images avec perte après 2 ans.
•L’organisation du prefetching des examens antérieurs.
Suivi et évolution de votre archive
L’archivage est une étape, il faut être attentif à vos modifications de pratiques qui peuvent avoir des conséquences sur l’organisation de votre système. Toutefois l’intérêt d’une archive est la
capacité d’accéder aux données rapidement et facilement. Il faut s’attacher à rendre le plus simple possible cette consultation qui devient vite une aide précieuse dans la prise en charge des
patients.
La communication des informations est un élément clef de l’évolution du système qui se rapprochera alors de plus en plus d’un PACS même s’il est difficile aujourd’hui de proposer à nos
correspondants réguliers un accès aux données archivées. Ce dernier élément est une très grande différence avec un établissement de soins où les praticiens sont définis à l’intérieur même de
l’institution.
Plusieurs axes de réflexion peuvent être envisagés :
•L’intérêt dans votre pratique d’archiver au-delà de 2 ans.
•La mise en place d’une compression des images avec perte après 2 ans.
•L’organisation du prefetching des examens antérieurs.
Conduite pratique
Définir ses besoins
Le cahier des charge de votre structure doit reposer sur vos besoins médicaux et non pas uniquement sur les quelques critères mal définis de l’avenant 24. La gestion des données du patient doit
s’appuyer en priorité sur le système d’information radiologique (SIR) qui est le chef d’orchestre du système.
Un travail collectif au sein de chaque structure d’imagerie regroupant l’ensemble des intervenants dans la prise en charge du patient est nécessaire pour instruire un projet d’archivage. Il sera aussi
plus facile de rechercher et de motiver un futur administrateur SIR-archive.
La recherche d’un regroupement de plusieurs structures radiologiques est une voie très intéressante afin de mutualiser les outils, les expériences, les compétences. Il n’est pas facile dans le
contexte actuel qu’un radiologue et/ou des manipulateurs puissent à eux seuls organiser l’archivage d’un grand nombre de données. Il faut s’appuyer sur le fournisseur retenu mais son expérience
dans ce domaine est très souvent limité voir nulle. Il est très important de garder la maitrise autant que possible de l’outil d’archivage.
Définir ses besoins
Le cahier des charge de votre structure doit reposer sur vos besoins médicaux et non pas uniquement sur les quelques critères mal définis de l’avenant 24. La gestion des données du patient doit
s’appuyer en priorité sur le système d’information radiologique (SIR) qui est le chef d’orchestre du système.
Un travail collectif au sein de chaque structure d’imagerie regroupant l’ensemble des intervenants dans la prise en charge du patient est nécessaire pour instruire un projet d’archivage. Il sera aussi
plus facile de rechercher et de motiver un futur administrateur SIR-archive.
La recherche d’un regroupement de plusieurs structures radiologiques est une voie très intéressante afin de mutualiser les outils, les expériences, les compétences. Il n’est pas facile dans le
contexte actuel qu’un radiologue et/ou des manipulateurs puissent à eux seuls organiser l’archivage d’un grand nombre de données. Il faut s’appuyer sur le fournisseur retenu mais son expérience
dans ce domaine est très souvent limité voir nulle. Il est très important de garder la maitrise autant que possible de l’outil d’archivage.
Un archivage n’est pas un PACS, mais peut le devenir après mise en place des outils de distribution de l’information et en particulier vers les
médecins demandeurs d’examens.
Un archivage n’est pas un PACS, mais peut le devenir après mise en place des outils de distribution de l’information et en particulier vers les
médecins demandeurs d’examens.
Les critères
•Niveau de performance :
o Délai d’affichage des images archivées.
o Délai de rapatriement des images lors d’un query/retrieve.
o Niveau d’intégration avec le SIR et les autres systèmes présent dans l’environnement (SIH, console de traitement, système de gravure de CD, impression des images…).
o Capacité à trier les données (sélection des images).
o Respect du cahier des charges défini dans l’avenant 24.
• Lien avec le SIR
o La liste de travail ou worklist est obligatoire.
o Evaluer avec les fournisseurs la capacité de vos modalités à travailler avec un serveur de listes de travail (DICOM WL).
o Définir la capacité à partir du SIR d’ouvrir les images d’un examen.
• Calculer la volumétrie des données produites avec compression sans perte.
• Définir les modalités de reprises de données si vous souhaitez injecter des données antérieurs vers l’archive.
• Mettre en place des sessions de formations initiales, un accompagnement et un suivi du système .
Les critères
•Niveau de performance :
o Délai d’affichage des images archivées.
o Délai de rapatriement des images lors d’un query/retrieve.
o Niveau d’intégration avec le SIR et les autres systèmes présent dans l’environnement (SIH, console de traitement, système de gravure de CD, impression des images…).
o Capacité à trier les données (sélection des images).
o Respect du cahier des charges défini dans l’avenant 24.
• Lien avec le SIR
o La liste de travail ou worklist est obligatoire.
o Evaluer avec les fournisseurs la capacité de vos modalités à travailler avec un serveur de listes de travail (DICOM WL).
o Définir la capacité à partir du SIR d’ouvrir les images d’un examen.
• Calculer la volumétrie des données produites avec compression sans perte.
• Définir les modalités de reprises de données si vous souhaitez injecter des données antérieurs vers l’archive.
• Mettre en place des sessions de formations initiales, un accompagnement et un suivi du système .
Sélection des offres
Les contraintes définis dans l’avenant 24 sont peu précises, actuellement un grand nombre de sociétés ont obtenu l’agrément de la CNAM. Il est donc difficile de faire un choix serein devant une
offre aussi prolifique. Le retour d’expérience des sites qui archivent de grandes quantités d’images montrent que les difficultés avec l’organisation des images ou avec le fournisseur surviennent
souvent après plusieurs années.
Lorsque les difficultés arrivent, il est alors difficile de faire évoluer un système mis en place hâtivement.
Quelques éléments peuvent vous permettre d’orienter votre choix :
• Expérience la société dans le monde médical et de l’imagerie en France et à l’étranger (le contact direct avec d’autres clients, visite de sites…).
• Structure de la société (nombre d’années d’expérience, personnel dédié, chiffre d’affaire dans le secteur de l’archivage des images médicales).
•Respect des normes et standards (participation aux Conect-a-thons IHE ?).
• Gestion des utilisateurs : charte, ouverture des droits, confidentialité, traçabilité.
• Structuration des données stockées (propriétaire ou non ?).
•Choix technologiques.
• Procédure de sauvegarde de la base de données et des images.
• Coûts directs et indirects (mise à niveau Dicom, intégration avec le SIR, mise en place de la WL, formation, accompagnement…).
Sélection des offres
Les contraintes définis dans l’avenant 24 sont peu précises, actuellement un grand nombre de sociétés ont obtenu l’agrément de la CNAM. Il est donc difficile de faire un choix serein devant une
offre aussi prolifique. Le retour d’expérience des sites qui archivent de grandes quantités d’images montrent que les difficultés avec l’organisation des images ou avec le fournisseur surviennent
souvent après plusieurs années.
Lorsque les difficultés arrivent, il est alors difficile de faire évoluer un système mis en place hâtivement.
Quelques éléments peuvent vous permettre d’orienter votre choix :
• Expérience la société dans le monde médical et de l’imagerie en France et à l’étranger (le contact direct avec d’autres clients, visite de sites…).
• Structure de la société (nombre d’années d’expérience, personnel dédié, chiffre d’affaire dans le secteur de l’archivage des images médicales).
•Respect des normes et standards (participation aux Conect-a-thons IHE ?).
• Gestion des utilisateurs : charte, ouverture des droits, confidentialité, traçabilité.
• Structuration des données stockées (propriétaire ou non ?).
•Choix technologiques.
• Procédure de sauvegarde de la base de données et des images.
• Coûts directs et indirects (mise à niveau Dicom, intégration avec le SIR, mise en place de la WL, formation, accompagnement…).
Exploitation de l’archive
Maintenant votre système est en place, il faut maintenant faire vivre votre archive. Avec le support de votre fournisseur et avec votre référents SIR-archive, il faut apprendre à utiliser, maîtriser
votre système afin d’en tirer le meilleur dans votre activité quotidienne.
Un soutient informatique (interne ou externe), probablement différent du prestataire, peut être mis en place afin de garantir une indépendance, une connaissance du tissu local, une disponibilité
accrue.
Quelques pistes de travail :
• Définition des taches de chaque niveau : prestataire, informatique, manipulateur/administrateur/médecins/administrations.
• validation des données archivées (recherche systématique des images orphelines ou non vérifiées).
• mise en place de procédures de réconciliation des examens en cas d’erreur (fusion et séparation des données).
• Suivi et entretient préventif et curatif de la base de données.
• Mise en place d’une procédure de crash test.
Exploitation de l’archive
Maintenant votre système est en place, il faut maintenant faire vivre votre archive. Avec le support de votre fournisseur et avec votre référents SIR-archive, il faut apprendre à utiliser, maîtriser
votre système afin d’en tirer le meilleur dans votre activité quotidienne.
Un soutient informatique (interne ou externe), probablement différent du prestataire, peut être mis en place afin de garantir une indépendance, une connaissance du tissu local, une disponibilité
accrue.
Quelques pistes de travail :
• Définition des taches de chaque niveau : prestataire, informatique, manipulateur/administrateur/médecins/administrations.
• validation des données archivées (recherche systématique des images orphelines ou non vérifiées).
•mise en place de procédures de réconciliation des examens en cas d’erreur (fusion et séparation des données).
• Suivi et entretient préventif et curatif de la base de données.
• Mise en place d’une procédure de crash test.
Les pièges à éviter
•Sous estimer la complexité de l’installation d’un archivage d’images médicales.
• Rechercher à tout prix la solution la moins chère possible.
•Laisser le fournisseur s’occuper de tout.
•Ne pas impliquer l’ensemble de sa société (la démarche n’est pas très différente
des processus qualité).
Les pièges à éviter
•Sous estimer la complexité de l’installation d’un archivage d’images médicales.
•Rechercher à tout prix la solution la moins chère possible.
•Laisser le fournisseur s’occuper de tout.
•Ne pas impliquer l’ensemble de sa société (la démarche n’est pas très différente
des processus qualité).
Glossaire
•PACS : Picture Archiving and Communication Systems.
•SIR : Système d’information Radiologique, aussi connu sous son acronyme anglais RIS.
•Worklist : Liste de travail, permet la transmission automatique des informations administratives sur la
modalité sans resaisie.
•DICOM : Digital Images and Communication in Medicine, le standard international de l’Imagerie Médicale.
•IHE : Integrating the Healthcare Enterprise.
•Compression Lossless : compression sans perte.
•Compression Lossy : compression avec perte.
Glossaire
•PACS : Picture Archiving and Communication Systems.
•SIR : Système d’information Radiologique, aussi connu sous son acronyme anglais RIS.
•Worklist : Liste de travail, permet la transmission automatique des informations administratives sur la
modalité sans resaisie.
•DICOM : Digital Images and Communication in Medicine, le standard international de l’Imagerie Médicale.
•IHE : Integrating the Healthcare Enterprise.
•Compression Lossless : compression sans perte.
•Compression Lossy : compression avec perte.
• La recherche de moyens d’échanger des données avec d’autres structures.
• De participer à des réseaux régionaux ou à des regroupements de structures.