Tale S, SVT, 2006-2007 1/3 R6 Révisions – Génomes et évolution Bac S, 2003-2006 (métropole) : IIA 2004 IIA, Espagne, 2004 On cherche à comprendre le mode de transmission de deux caractères chez la Drosophile, organisme diploïde. Les résultats présentés dans le document s'expliquent par l'intervention d'un crossing-over lors de la formation des gamètes des individus de F1. Justifiez-en l'existence en exploitant le document. Les deux caractères étudiés sont : le développement des soies (normales ou "chevelues") et la forme des pièces buccales (normales ou en "trompe d'éléphant". Le gène S contrôle le développement des soies du corps, le gène P contrôle le développement des pièces buccales. Ces deux gènes sont localisés sur le même chromosome (gènes liés). Le croisement de deux parents de lignée pure (homozygotes), l'un à soies normales et à pièces buccales en "trompe d'éléphant", l'autre à soies "chevelues" et à pièces buccales normales donne des individus F1 qui présentent tous le même phénotype : soies et pièces buccales normales. On croise un individu F1 avec un individu de lignée pure présentant des soies "chevelues" et de spièces buccales en "trompe d'éléphant". Les résultats sont consignés dans le tableau ci-dessous. phénotype nombre d'individus soies normales et "trompe d'éléphant" 598 soies "chevelues" et pièces buccales normales 626 soies "chevelues" et "trompe d'éléphant" 172 soies normales et pièces buccales normales 151 On notera : s+ l'allèle soies normales et p+ l'allèle pièces buccales normales s l'allèle soies "chevelues" et p l'allèle pièces buccales en "trompe d'éléphant" IIA, Métropole, 2004 Un modèle possible de l'histoire évolutive des gènes qui codent la lactico-déshydrogénase, enzyme présente chez tous les êtres vivants, est représenté dans le document de référence. Montrez que les informations apportées par le document valident le modèle proposé de l'histoire évolutive des gènes de la lactico-déshydrogénase. document de référence : modèle proposé pour illustrer l'histoire évolutive qui a conduit aux gènes qui codent la lactico-déshydrogénase chez l'Homme document : La lactico-déshydrogénase (LDH) est une enzyme constituée par l'association de quatre chaînes polypeptidiques qui peuvent être identiques ou non. Chez l'Homme il existe trois types de chaînes (LDH-A, LDH-B et LDH-C). Tale S, SVT, 2006-2007 2/3 R6 a - localisation des gènes de la LDH sur les chromosomes de l'Homme : Dans les séquences de LDH-B et LDH-C un tiret indique un acide aminé identique à celui présent dans la séquence de LDH-A, laquelle est prise arbitrairement comme référence. IIB, Métropole, septembre 2006 Certaines souches de Trèfle sont riches en cyanure et d'autres en contiennent très peu. Un expérimentateur dispose de variétés homozygotes de Trèfle dont les concentrations en cyanure sont faibles. Il effectue des croisements entre ces variétés. A partir des informations extraites des trois documents, mises en relation avec vos connaissances, montrez que méiose et fécondation permettent d'expliquer les proportions de Trèfles riches en cyanure dans les croisements 1 et 2. document 1 : la voie de synthèse du cyanure et son contrôle Le cyanure est produit dans les cellules de trèfle à partir d’une molécule initiale (précurseur P), grâce à l’action successive de deux enzymes EA et EB. La synthèse des deux enzymes est contrôlée par deux gènes A et B. enzyme EA enzyme EB Précurseur P ----------------> substance G ----------------> cyanure gène A gène B La production de cyanure est importante seulement si les cellules de trèfle possèdent à la fois les deux enzymes actives EA et EB ; sinon, la production est faible. Le gène A présente deux allèles : - a+ code pour une enzyme fonctionnelle, - a code pour une enzyme non fonctionnelle. L'allèle a+ est dominant sur l'allèle a. Le gène B présente deux allèles : - b+ code pour une enzyme fonctionnelle, - b code pour une enzyme non fonctionnelle. L'allèle b+ est dominant sur l'allèle b. Les deux gènes A et B ne sont pas sur le même chromosome. document 2 : Les variétés X et Y sont toutes deux homozygotes pour les gènes A et B : elles produisent une faible quantité de cyanure. La variété X est homozygote pour les allèles a+ et b. La variété Y est homozygote pour les allèles a et b+. On effectue le croisement 1 entre ces deux variétés pour obtenir une génération F1. Croisement 1 : variété Y variété X x plants pauvres en cyanure plants pauvres en cyanure Résultat : génération F1 plants riches en cyanure Tale S, SVT, 2006-2007 3/3 R6 document 3 : La variété Z, qui produit également une faible quantité de cyanure, est homozygote pour les deux allèles récessifs. On effectue le croisement 2 entre la variété Z et la génération F1 (croisement test). Croisement 2 : variété Z F1 x plants riches en cyanure plants pauvres en cyanure Résultat : génération F2 76,6% de plants pauvres en cyanure 25,4% de plants riches en cyanure I, Asie, 2003 Après avoir présenté les mécanismes responsables de la répartition des chromosomes au cours de la méiose, vous montrerez comment une perturbation dans cette répartition, lors de la formation des gamètes, peut conduire à l'existence d'individus possédant trois chromosomes 21 au lieu de deux. Votre exposé sera structuré et comportera une introduction et une conclusion. Il sera illustré de schémas expliquant les mécanismes mis en jeu. Toutes les étapes de la méiose ne sont pas à détailler. I, Antilles, septembre 2004 Chez les organismes présentant une reproduction sexuée, une phase haploïde et une phase diploïde alternent. On cherche à expliquer le maintien de la garniture chromosomique de l'espèce. Après avoir présenté le cycle biologique d'un Mammifère, vous expliquerez comment méiose et fécondation permettent une alternance des phases haploïde et diploïde maintenant la garniture chromosomique de l'espèce. On attend un exposé comprenant une introduction, un développement structuré, une conclusion. Des schémas explicatifs des deux mécanismes fondamentaux du cycle sont exigés. Vous considérerez un organisme diploïde dont la formule chromosomique est 2n=6. I, Amérique du Nord, 2006 On s'intéresse à la diversité des génotypes des descendants d'un couple. On considère deux couples d'allèles (A/a) et (B/b) situés sur la même paire de chromosomes non sexuels. Un des membres du couple a pour génotype {AB/ab) et l'autre membre a pour génotype (AB/ab). Expliquez comment le brassage intrachromosomique au cours de la méiose, puis la fécondation, permettent d'obtenir une diversité des génotypes des descendants du couple. Votre réponse sera organisée par une introduction, un développement structuré et une conclusion. Des schémas de cellules illustrant le brassage intrachromosomique et un tableau de croisement sont attendus.