diapo 3,6 Mo

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LA DIALYSE
CONVENTIONNELLE EN
REANIMATION ET EN
PRATIQUE
N. KERKENI
Réanimation – GHICL
Hôpital Saint-Philibert - LOMME
Plan
• 
Quand débuter l’EER en Réanimation?
• 
Comment améliorer la tolérance de l’EER
•  Biocompatibilité : membrane, bain…
•  Voie d’abord vasculaire
•  Optimisation hémodynamique
• 
Optimisation de la dose de dialyse
• 
Anticoagulation
• 
Gestion des alarmes
• 
Quelques cas concrets
Modalités
• 
Ultrafiltration
• 
Hémodialyse conventionnelle (debit sang 300ml/min; dialysat 600ml/min)
• 
Hémofiltration post-dilutionnelle
• 
Hémofiltration pré-dilutionnelle
• 
Hémo(dia)filtration mixte : 1/3 avant, 2/3 après
• 
Hémodiafiltration post-dilutionnelle
• 
SLED
• 
Hémodiafiltration pré-dilutionnelle (débit sang 300 ml/min; Dialysat 600 ml/
min; restitution à 2 L/h)
Quelles membranes ?
• 
• 
• 
• 
• 
• 
Membrane filtrante
Membrane adsorbante
Haute perméabilité
Haute performances
Volume de remplissage
Surface de la membrane
Optimisation de
l’hémodynamique
Préserver le volume plasmatique
•  Pas de « poids sec » en réa!
•  distinguer la phase aiguë du choc septique ou
de la pancréatite des autres situations
•  Intégrer sa prescription dans une réflexion
globale sur l’hémodynamique du patient
•  Concentration de sodium élevée dans le
dialysat (145-150 mmol/L)
Préserver la contractilité
myocardique
•  Variations du calcium ionisé source de
mauvaise tolérance myocardique donc bains à
1,75mmol/l au lieu de 1,25 mmol/l ou 1,50
mmol/l
•  Bicarbonates > lactates > acétates
Préserver la vasomotricité
•  Membrane biocompatible
•  Branchement iso-volumique
•  Tampon bicarbonate
•  Bain de dialyse à 1,75 mmol/l de calcium
•  Utilisation d’un bain de dialyse à minimum 145 mmol/l de
sodium
•  Ultrafiltration adaptée à la volémie et à l’hémodynamique
•  Température du dialysat à 35°C voire 2,5°C en dessous de la
température du patient au branchement (Schortgen et coll
AJRCCM 2000 ; 162 : 197)
Notions de dose de dialyse
Dialyse, dose, indices d ’efficacité
•  PRU (%) : pourcentage de réduction de l ’urée :
•  PRU = 1 - (uréepostéquilibre / uréeprééquilibre)
•  PRU eq = PRU – (PRU x 0,285 / THD)
•  Kt/V
•  Indice de soustraction uréique (SRI) : fait référence à un
transfert de masse de soluté = pourcentage de masse d ’urée
soustraite au cours d ’une séance d ’EER :
•  SRI = masse urée soustraite / masse présente patient
•  Clairance rénale équivalente
L’arrivée de la notion de quantité de dialyse en
réanimation : C. Ronco et Al. Lancet 2000 ; 355 : 26-30 :
•  Étude prospective, randomisée, en intention de traiter
•  425 patients étudiés ( 187 F, 238 H, âge moyen 61 ans)
•  3 taux d ’ultrafiltration :
•  Groupe 1 : n = 146 : 20 ml / Kg / h
•  Groupe 2 : n = 139 : 35 ml / Kg / h
•  Groupe 3 : n = 140 : 45 ml / kg / h
• 
• 
• 
• 
• 
Insuffisance rénale aiguë : la plupart post-chirurgicale
Point fait 15 jours après l ’arrêt de l ’hémofiltration
Groupe 1 : Survie moins importante
Groupe 2 et 3 : pas de différence de mortalité
Conclusion : hémofiltration prescrite en fonction de la
masse corporelle : 35 ml / Kg / h
• 
Clairance corporelle : facteurs
limitant l ’efficacité d’une
séance
Conditions opérationnelles de la séance : prescription / réalisation :
• 
• 
• 
• 
• 
• 
débit sanguin réel
débit dialysat
durée réelle de la séance (arrêts, alarmes…)
Thrombose du dialyseur (rein sale, perte de fibres…)
Gazage hémodialyseur
Recirculation :
•  cardiopulmonaire
•  accès vasculaire
• 
Séquestration intra corporelle :
•  coefficient de transfert de masse intra corporel
•  cinétique multicompartimentale
Optimisation de la dose de dialyse et
compatibilité avec les impératifs de
réanimation
•  5h d’hémodialyse conventionnelle = 50h
d’hémofiltration standard = 10h
d’hémofiltration à haut volume
•  Clairance instantanée de l’urée :
•  200 à 300 ml/min en HDI
•  20 à 30 ml/min en HF standard
•  100 à 130 ml/min en HF à haut volume
Importance du cathéter
• 
Le débit sanguin extracorporel est l ’un des principaux facteurs limitants de la
dose d ’épuration (optimum : 300 ml/min)
• 
Voie d’abord en Réanimation : Le cathéter
• 
Choix du cathéter : Double courant, tunnelisé, trous latéraux, concentrique, en
canon de fusil…
• 
Un débit sanguin irrégulier accélère la coagulation du circuit
• 
Les alarmes de pression sont les plus fréquentes des alarmes en cours
d ’EER en Réanimation
• 
Deux déterminants principaux du débit sanguin obtenu sur un cathéter
d ’EER :
•  Le diamètre du cathéter
•  La position de l ’extrémité du cathéter
L’anticoagulation
Stratégies d’héparinisation en
hémodialyse
•  Pas de consensus
•  Remarque : inhiber autant que possible la génération
initiale de thrombine
•  intérêt d ’un flex hépariné :
•  hémophane et AN69ST
•  héparine standard :
•  bolus initial 65% de la dose totale
•  bolus initial (1000-5000UI) + bolus mi-séance
•  bolus initial + perfusion continue (500-1500UI/h) avec arrêt
15 à 30 min avant la fin de la séance
•  HBPM : risqué en réanimation
•  injection unique (50 à 75 UI antiXa/Kg pour 4h)
•  Dialyse sans héparine :
•  Flush avec soluté NaCl 0,9% : à oublier!
•  Si allergie : ORGARAN
Citrate…
Avant branchement du
patient, rinçage du CEC
par 2 litres de sérum
physiologique hépariné.
Réaliser un rincage lent
(maximum 100mL/mn)
et un débullage
minutieux du filtre.
et 5000 UI/L
d’héparines non
fractionnées
Que penser du rinçage
systématique au SSI en cas de
dialyse sans héparine?
Collerette
DONC
•  Quand débuter une EER?
•  TÔT surtout si IRA inévitable
•  Quand arrêter une EER?
•  TARD avec essais d’arrêt
Conclusion
Pour un succès thérapeutique dans l’IRA :
• 
apprécier la gravité de l’IRA
• 
personnaliser et optimiser le traitement
• 
complémentarité des techniques
• 
Adapter la technique aux besoins du patient : nutrition, antibiotiques...
• 
savoir faire d’une équipe
• 
qualité des soins : faible incidence de complications
• 
nutrition artificielle adaptée, contexte…
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