Le magmatisme en domaine océanique Gaëlle Prouteau, ISTO 1 I - Le magmatisme des dorsales océaniques 2 La crête (ou l’axe) de la dorsale : une zone active volcanisme et hydrothermalisme tectonique 3 Deux modes extrêmes d’expansion de la lithosphère océanique Ecartement des plaques et apport de matériel magmatique nouveau Magmatisme dominant Extension amagmatique de la lithosphère pré-existante Tectonique dominante 4 5 Comment connaît-on la structure de la croûte océanique et du manteau supérieur sous-jacent ? Ophiolites Données sismiques (4 couches) Forage (programme International IODP (International Ocean Drilling Program) Dragage des zones de fracture (Vema par ex) 6 • Les ophiolites, lambeaux de lithosphère océanique obduits sur les continents… L’ophiolite d’Oman 7 Moho sismique correspond à la limite entre gabbros et péridotites mantelliques Log schématique des ophiolites d’Oman 8 • Tissu crustal continu, complexe filonien bien développé (> 1 km), couche gabbroïque de plusieurs km d'épaisseur, reposant sur un manteau supérieur harzburgitique) • Forages difficiles (504B - EPR- n'a pas atteint les gabbros).VOIR site 1256 9 L’ophiolite du Chenaillet Ophicalcites Plagiogranite Serpentinites Pillows Filons de basalte dans un gabbro 10 Lagabrielle, 2003 Coupes théoriques des ophiolites liguro-piémontaises 11 • Forages Puits le plus profond : 2111m (Site ODP 504B). 9 campagnes nécessaires pour atteindre cette profondeur Leg 206, Site1256 Première tête de forage utilisée lors de la campagne. © 2003-2006 IODP-USIO http://publications.iodp.org/preliminary_report/312/prel5.html#998480 12 13 Variation de la profondeur de la zone de moindre vitesse des ondes sismiques (LVZ) en fonction du taux d’expansion océanique Cette zone de ralentissement des ondes sismiques est considérée représenter la lentille de magma située au toit de la CM. Les courbes dérivées des modèles de Morgan et Chen (1993) sont extrapolées jusqu’à un taux d’expansion de 200 mm/an . Profondeur de pénétration dans les puits 504B and 1256D indiquée par des lignes verticales (modifié d’après Purdy et al., 1992; Carbotte et al., 1997). MAR = Mid-Atlantic Ridge, EPR = East Pacific Rise, JdF = Juan de Fuca Ridge, Lau = Valu Fa Ridge in Lau Basin, CRR = Costa Rica Rift. 14 Un échantillonnage continu de la partie supérieure de la CO est maintenant disponible… Basalte à Ol, Cpx, Pl 15 16 17 Dorsales lentes, étude d’une coupe au niveau des failles, exemple de la zone de fracture Kane … ZF. K an e Vema 18 Dorsales lentes, étude d’une coupe au niveau des failles, exemple de la zone de fracture Kane … ZF. K an e Vema un fait majeur à l’axe des dorsales lentes : l’exhumation du manteau 19 Dorsales lentes, étude d’une coupe au niveau des failles, exemple de la zone de fracture Kane … 20 Dorsales lentes : croûte océanique discontinue, complexe filonien pas systématique, couche gabbroïque se résout à de multiples corps intrusifs km. Le manteau supérieur est lherzolitique. Définition du Moho sismique problématique ..... 21 Production magmatique au niveau des rides Cause de la fusion, genèse des magmas Adiabat : chemin PT le long duquel le matériau mantellique remonte sans perdre de chaleur Diminution de T (1,8°C/kbar) liée essentiellement à l’expansion volumique pendant la décompression Dès que la fusion commence, la chute de température devient plus élevée (le liquide a une plus grande capacité calorifique que le solide) Température mantellique potentielle = température qu’aurait la portion de manteau s’ il était22 remonté à la surface le long de l’adiabat (subsolidus) Rides phénomènes passifs : remontée adiabatique du manteau en réponse à la séparation des plaques 23 • Manteau source : manteau asthénosphérique 24 • Modalités de la fusion - Fusion partielle des systèmes multiphasés naturels fusion incongruente Ex : fusion isobare dans le domaine de stabilité du spinelle : a Cpx+b Opx + c Sp = liquide + d Ol - Fusion polybare • Contrôle de la production magmatique au niveau des rides (taux de fusion)? – Température du manteau (Tp) – Composition du manteau – Vitesse d’expansion 25 - Abondance de Al diminue dans les liquides quand le taux de fusion F augmente - Ca augmente quand F augmente. Donc Ca/Al augmente graduellement dans les liquides quand F augmente, jusqu’à disparition du Cpx (F> 25%) bon indicateur du taux de fusion Al8 : Al2O3 corrigé des effets de la CF (recalculé pour un MgO = 8%) b : échantillons provenant de segments de ride influencés par un point chaud exclus (Islande, Galapagos, Açores , Juan de Fuca) Le taux de fusion augmente quand la vitesse d’accrétion augmente 26 Niu et Hékinian, Nature, 1997 Remontée rapide : adiabat remonte plus haut, s’opposant au refroidissement par conduction Refroidisse ment conductif se prolonge à de plus grandes profondeurs … Température initiale de fusion (P0) identique (et donc Tp manteau identique) sous les rides lentes et rapides. Le flux de manteau sous l’axe est proportionnel à la vitesse d’expansion. Intervalle de fusion sera plus important dans le cas des dorsales rapides. La croûte moyenne doit donc être plus épaisse dans le Pacifique que dans l’Atlantique 27 ou l’océan indien… Composition des magmas Diopside Plan de saturation en silice Plan critique de sous-saturation en silice Albite Néphéline Enstatite Forstérite •Magmas tholéiitiques •Mg# ~ 60 : légère différenciation (magmas primitifs: Mg# ~70) Table 13-2. Average Analyses and CIPW Norms of MORBs (BVTP Table 1.2.5.2) Oxide (wt%) SiO2 TiO2 Al2O3 FeO* MgO CaO Na2O K2 O P2O5 Total Norm Quartz q or ab an di hy ol mt il ap All 50.5 1.56 15.3 10.5 7.47 11.5 2.62 0.16 0.13 99.74 MAR 50.7 1.49 15.6 9.85 7.69 11.4 2.66 0.17 0.12 99.68 EPR 50.2 1.77 14.9 11.3 7.10 11.4 2.66 0.16 0.14 99.63 IOR 50.9 1.19 15.2 10.3 7.69 11.8 2.32 0.14 0.10 99.64 0.94 0.95 22.17 29.44 21.62 17.19 0.0 4.44 2.96 0.30 0.76 1.0 22.51 30.13 20.84 17.32 0.0 4.34 2.83 0.28 0.93 0.95 22.51 28.14 22.5 16.53 0.0 4.74 3.36 0.32 1.60 0.83 19.64 30.53 22.38 18.62 0.0 3.90 2.26 0.23 All: Ave of glasses from Atlantic, Pacific and Indian Ocean ridges. MAR: Ave. of MAR glasses. EPR: Ave. of EPR glasses. IOR: Ave. of Indian Ocean ridge glasses. 28 Tendances évolutives que l'on peut expliquer par le fractionnement d'olivine, de plagioclase et peut-être de clinopyroxène Augmentation des teneurs en FeO lorsque MgO diminue (tendance évolutive tholéiitique) Pas de séries (andésites, etc..., sauf Islande et Galapagos) absence de stockage lithosphérique, réalimentation continue en magma primitif Composition de verres basaltiques de la RMA. Stakes et al. (1984) J. Geophys. Res., 89, 69957028. 29 Eléments en traces Spectre de REE, normalisé aux chondrites : matériau terrestre primordial (~ système solaire avant la différenciation planétaire) Spectres de REE appauvris (MORB N) M ORB 30 LREE HREE DREE<<1 DLREE < DHREE M ORB tuel c a . sup u a e t Man SPECTRE Résidu Solide = MANTEAU SUPERIEUR FP à grande échelle dans les temps précoces de différenciation de la Terre 31 LREE HREE • • Anti-corrélation entre isotopes du Sr et ceux du Nd : alignement mantellique (mantle aray) Illustre le modèle d'appauvrissement du manteau qui conduit à une augmentation du rapport Sm/Nd et à une diminution du rapport Rb/Sr. On peut décrire la composition des basaltes de rides à partir de deux pôles 32 87Sr/86Sr Manteau appauvri 0,51310 143Nd/144Nd 0,5064 Manteau primitif 0,51264 Manteau primitif 0,7048 Croûte continentale Rapport initial (Chondrites) 0,51 0,6990 Manteau appauvri 0,7025 0 4,5 0 4,5 Croûte continentale 0,72 Temps Ga Temps Ga Rb/Sr Sm/Nd Croûte continentale Manteau appauvri Manteau primitif Manteau primitif Croûte continentale 4,5 Nd/ 144 Rb ---> Nd 143 Nd = ( 144 Nd/ 147 Nd)0 + ( Sm/ 144 λt Nd) e -1 0 Temps Ga 87 143 Sm ---> 143 4,5 0 Temps Ga 147 Manteau appauvri 87 Sr 33 λt Sr/ Sr = ( Sr/ Sr)0 + ( Rb/ Sr) e -1 87 86 87 86 87 86 Variation de la profondeur de l'axe de la ride, du rapport d'éléments traces La/Sm normalisé à la composition du manteau primitif et des rapports isotopiques de Sr et Nd le long de la ride médioAtlantique Nord. Zones de fractures en lignes pointillées : O (Oceanographer), H (Hayes), K (Kane), 15°20'N, M (Marathon - Mercurius). 34 Croûte épaisse de ~ 25-30 km avec au moins les 10 km sup constitués de coulées de laves Epaisseur crustale en fonction d e la latitude , d’après une compilation de données sismiques acquises en Islande et en Atlantique Nord (de Foulger & Anderson, in press). Epaisseur crustale totale (données sismiques et de gravimétrie) [Darbyshire35 et al., 2000]. Points chauds, panaches et volcans associés Magmatisme intraplaque océanique : Magmas des plateaux océaniques et des îles intra-océaniques 36 Qu’est ce qu’un panache mantellique ? • Les panaches sont des remontées diapiriques, A L’ETAT SOLIDE, de manteau profond, relativement peu dense (remonte du fait de sa flottabilité) • Ils se manifestent en surface par des anomalies thermiques (« points chauds » ) et topographiques (soulèvement de la lithosphère) Dans les bassins océaniques, les points chauds sont caractérisés par des bombements topographiques de 500 à 1000m de haut et de 1000 à 2000 km de large (e.g. Pacifique Sud 600 m, 2000 km), et très souvent par un flux de chaleur élevé expression de l’ascension du panache mantellique chaud 37 • Envisagés par Wilson en 1963, suite à la découverte d’alignement d’îles dont l’âge évolue le long de la chaîne • Morgan en 1971, propose que la fusion de la tête des panaches produise trapps et plateaux océaniques, la fusion de la queue des panaches produirait les chaînes volcaniques 38 39 40 41 42 Observation de l’extension des épanchements des basaltes de trapps la tête d’un panache peut atteindre des diamètres de 500 à 3000 km (Hill et al., 1992). diamètre de la queue des panaches de l’ordre de 100-200 km. Résultats d’expériences analogiques de dynamique de fluides D’après Griffiths and Campbell, 1990 Tête et queue de panache A) à mi-parcours de l’ascension et B) aplatissement de la tête en fin de remontée D’après Griffiths and Campbell, 1990 43 Parana, Etendeka, 120 Ma 2000*2000 km Précurseurs de l'ouverture de l'Atlantique Sud 44 Cause de la fusion … 45 Plateaux océaniques Trapps et plateaux océaniques In Winter, 2001 46 Surface (km2) 2.106 Volume (km3) 36.106 Age (Ma) Kerguelen 2.106 20.106 110-114 Caraïbe 800 Ontong Java 000 121-124 107-111 (avant sa dispersion) Manihiki 650 000 107-111 Nauru 360 000 127-131 • Reliefs qui dominent les plaines abyssales de 2500 à 3000 m • Sont apparus à proximité d’une dorsale active (faible contraste d’âge avec substratum) • Sismique: épaisseurs crustales > 20 km • Formation très rapide (en quelques Ma ) au Crétacé Inférieur • Certains plateaux ont été le siège d'une activité volcanique plus tardive, peutêtre de type point chaud ; elle a duré jusqu'à 90 Ma au niveau d'Ontong Java et du plateau Caraïbe, 75 Ma à Nauru, et jusqu'au IV aux Kerguelen. 47 Basaltes tholéiitiques ; faciès picritiques fréquents Laves à spectres appauvris, plats ou enrichis En général : enrichissement relatif en Rb, Ba, K, Th, LREE Rapports 87Sr/86Sr élevés F et T élevés, signature hétérogène origine liée à des panaches profonds… 48 Îles océaniques 49 Les archipels de Polynésie Française • • Pacifique Sud : activité volcanique ininterrompue depuis 40 Ma CO Crétacé Sup-Oligocène; Le plancher présente un vaste bombement causé par la poussée d'un superpanache ancré profondément dans le manteau terrestre. 50 Composition des OIB 51 D’après Wilson (1989) Igneous Petrogenesis. Composition des OIB 160°W 158 22°N 154 80 km Kauai Niihau 156 Ki N Oahu W WM Ku 21° EM WI Molokai Maui Lanai Volcan 20° 19° 18° Niihau (N) Kauai (Ki) Waianae (W) Koolau (Ku) W Molokai (WM) E Molokai (EM) W Maui (WI) Lanai (L) Haleakala (Ha) Kahoolawe (K) Mahukona (M) Kohala (Ko) Hualalai (H) Mauna Kea (MK) Mauna Loa (ML) Kilauea (KI) Loihi (Lo) Age (Ma) 5,6 5,25 4,0 2,8 2,1 1,9 1,8 1,6 1,4 1,1 0,8 0,75 0,65 0,4 0,25 0 Kahoolawe Ha K Ko M Hawaï Keikikea MK H ML KI ? Ke Lo Age : Début de l’édification du bouclier Keikikea (Ke), supposé émerger dans le futur 52 Composition des OIB - - - Séries tholéiitiques (dominantes) et alcalines. Les termes basaltiques prédominent. Les roches tholéiitiques constituent le "stade bouclier"; les termes alcalins : premiers stades ou stades tardifs du développement des volcans - Parfois roches très soussaturées en SiO2, saturées en néphéline : néphélinites, souvent très tardives. Basalte alcalin : [Ne] < 5% 53 Basanite : [Ne] > 5%, feldspathoïdes exprimés Néphélinite : [Ne] > 5% et [Lc] ,feldspathoïdes exprimés 54 Hawaii : Les laves des stades précoces, boucliers et tardifs n'ont pas la même composition isotopique Stade pré-bouclier : Faible taux de fusion de manteau asthénosphérique appauvri entraîné par le panache ascendant. Tholéiites des stades boucliers : fort taux de fusion d'un manteau enrichi, mélangé à du manteau lithosphérique appauvri Magmas alcalins des stades tardifs : faible taux de fusion d'un manteau appauvri, peutêtre manteau lithosphérique métasomatisé 55 56 Evolution temporelle du magmatisme • Racines profondes des volcans ne sont pas exposées → composition des premiers magmas émis mal connue Etude des édifices récents (par exemple Mehetia, Société; Loihi, Hawaï) : suggère que les premiers stades pré-boucliers sont marqués par l'émission de basaltes alcalins • Phase ultérieure : croissance très rapide, d'abord sous-marine puis aérienne du bouclier volcanique (vitesse de croissance moyenne : 1 cm/an) → basaltes tholéiitiques • Phase post-bouclier (après caldeira souvent) : déclin de l'activité volcanique (1mm/an) , activité épisodique, violente → magmatisme alcalin 57 Un modèle …. Au centre du panache, taux de fusion élevés (tholéiites). F diminue vers la périphérie production de basaltes alcalins, puis néphélinites. Wylllie, 1988 58 Canaries : lithosphère épaisse, faible décompression du panache, faible taux de fusion. Les tholéiites sont rares Islande : lithosphère très mince, taux de fusion du panache important, beaucoup de tholéiites 59 Mais.... • Pas de tholéiites dans l'archipel de la Société, même au niveau des grands boucliers (Tahiti Nui, Raiatea) • Pitcairn exclusivement alcalin et Gambier, exclusivement tholéiitique • Atolls de Mururoa et Fangatofa : respectivement alcalin et tholéiitique + alcalin • Hawaï et Réunion : surtout tholéiitique • Canaries, Açores, Ascension, Tristan Da Cunha, Gough : surtout alcalin 60 61 Chondrites 62 Compositions isotopiques des magmas des îles intra-océaniques- Les pôles mantelliques Société Les isotopes de Sr, Nd et Pb indiquent que ces magmas dérivent de quatre pôles mantelliques (au moins) : Marquises - EM II 0,707 87 86 Sr/ Sr 0,706 0,705 Rarotonga EM I Rapa 0,704 0,703 HIMU Pitcairn EPR 0,702 16 Rurutu Tubuai DMM 17 18 19 20 206 204 Pb/ Pb 21 Mangaia 22 DMM : manteau appauvri identique à celui qui constitue la source des MORB ; - EM I : manteau enrichi ayant assimilé des sédiments pélagiques; - EM II : manteau enrichi ayant assimilé des sédiments détritiques ; - HIMU : manteau ayant assimilé de la croûte océanique fortement hydrothermalisée. Ces assimilations anciennes (1 à 2 Ga). sont 63 Origine des panaches ? 64 Identification des "deep plumes" , selon Courtillot et al. 2003 5 critères : 1-Alignement de volcans avec progression des âges 2- Trapps en début de fonctionnement 3- Flux de matière élevé (> 103 kg.s-1) → implique une anomalie topo, un bombement 4 - 3He/4He élevé 5 - Faibles vitesses des ondes S au niveau de la zone de transition (500 km), sous la surface 65 Modèle tomographique Vs de Ritsema et al, 1999 66 Bijwaard et Spakman, 1999, LVA jusqu’à CMB Anomalie de vitesse identifiée jusqu'à 670 km 67 Foulger et al., 2004 Islande et la province N Atlantique se sont formées au niveau de la suture Calédonienne (fermeture Iapetus, 400 Ma) Cf : http://www.mantleplumes.org Bathymetry of the north Atlantic region. The thick lines indicate faults of the Caledonian suture (Soper et al. 1992). The thick dashed line indicates the inferred overall trend of the suture where it crosses the Atlantic ocean (Bott 1987). Circles indicate the hypothesized locations of an Icelandic mantle 68 plume at the times indicated, which are in millions of years (Lawver and Muller 1994). Tomographie sismique : désaccords, suite…. Iceland Hawaii Tahiti/Cook 300 650 1000 1450 1900 2350 2800 69 Montelli et al., 2004 Ritsema and Allen, 2002 70 Panache provenant du manteau inférieur (D'') Afar Bowie Hawaii Iceland Reunion Tristan Louisville Samoa Tahiti Ascension Azores Canary Easter Yellowstone Ritsema and Allen, 2002 RA2002 M2004 oui oui oui oui non non oui oui non non non non oui non non non non non non non non non oui oui oui oui oui non 71 Les panaches pourraient avoir trois origines distinctes : (a) Panaches primaires, provenant du manteau inférieur (D’’) (b) Panaches secondaires, prenant naissance au sommet des superbombements (superswells) (c) Panaches prenant naissance dans le manteau supérieur (‘’andersonien ’’) 72 Mobilité des points chauds ? • Points chauds fixes… • John Tarduno et son équipe estiment (arguments chronologiques et paléomagnétiques ) qu’il existe une dérive propre du point chaud de Hawaï dans le sens opposé au mouvement de la plaque Pacifique… 73 Conclusion Croûte continentale Iles océaniques Genèse des MORB DMM Sédiments déshydratés Croûte océanique déshydratée 74