CLASSIFICATION PÉRIODIQUE DES ÉLÉMENTS - Chapitre 1 C O R R I G É S 1 Nombres quantiques et orbitale atomique 1 ■ Le nombre quantique principal n est un entier strictement positif. Le nombre quantique secondaire (ou azimutal) est un entier, positif ou nul, appartenant à l'intervalle [0 ; (n – 1)] ; il y a donc n valeurs différentes de . Le nombre quantique magnétique m est un entier relatif tel que m ∈ [– ; + ] ; il y a alors (2 + 1) valeurs différentes de m. 2 ■ La combinaison a) est seule permise. Les autres propositions sont impossibles : b) parce que est obligatoirement inférieur à n ; c) car m ne peut dépasser , en valeur absolue ; d) puisque ne peut prendre des valeurs négatives. 3 ■ Pour une valeur donnée de n, les états électroniques sont caractérisés par les différentes valeurs de . symbole de l’état origine du symbole 0 s sharp 1 p principal 2 d diffuse 3 f fondamental 4 g alphabet * ■ À une valeur donnée de , correspondent (2 + 1) orbitales atomiques. Pour = 4 , il en résulte neuf orbitales atomiques pouvant contenir chacune deux électrons, soit un total de 18 électrons. La valeur minimale de n est alors n = + 1 = 5. 5 2 Spectre de l’atome d’hydrogène 1 ■ D’après la relation de Ritz (1) : p2 – n2 1 = . sp → n = RH n2 . p2 λp → n Son inverse, la longueur d’onde lp →n , est alors : n2 . p2 1 . . lp → n = p 2 – n2 RH 2 ■ L’émission d’un photon implique : h . ν = h . c . s = – ∆E = – (En – Ep). Le remplacement de s par son expression tirée de (1) conduit, par identification, à : 1 . En = – h . c . RH . n2 3 ■ L’énergie d’ionisation est l’énergie nécessaire pour expulser l’électron de son niveau fondamental (n = 1) jusqu’à l’infini, d’où : 1 1 Ei = E∞ – En = – h . c . RH . – ∞ n 2 = + h . c . RH . (*) Au-delà de = 3, les divers états sont désignés, en poursuivant l'ordre alphabétique. Ei = 6,626 . 10–34 × 2,998 . 108 × 1,097 . 107 Les propositions a), b) et e) sont incorrectes, les symboles s, p, f et d sous-tendant des valeurs de qui surpassent (n–1). En revanche, les propositions c) et d) sont envisageables, les états 4s (avec = 0) et 5g (avec = 4) étant permis. soit : = 2,179 . 10–18 J, Ei = 13,60 eV. Remarque : Cette valeur de 13,6 eV est celle qui apparaît dans la formule des énergies propres de l’atome d’hydrogène. 4 ■ a) O.A. 3d ; b) O.A. 2p ; c) O.A. 1s ; d) O.A. 3d ; 4 ■ Pour la première raie d’une série : e) O.A. 4d ; f) O.A. 3p. n 2 (n + 1)2 1 l 1 = l (n + 1) → n = . . 2 n + 1 RH Pour la dernière raie d’une série : Une orbitale atomique est caractérisée par le triplet (n, , m). Les appellations ns, np, … caractérisent en fait les sous-couches. De ce fait, les triplets a) et d) définissent chacun une O.A. 3d. Nous verrons au chapitre 3 le rôle joué par m dans la dénomination des orbitales p ou d. © Hachette Livre, H-Prépa Exercices, Chimie, 1re année, PCSI. La photocopie non autorisée est un délit. n 2 . 1 = 1 . n2. l lim = l ∞ → n = n2 RH RH 1 – p2 15 STRUCTURE DE LA MATIÈRE Lyman Balmer Paschen Brackett Pfund entité E1(eV) E2(eV) E3(eV) E4(eV) 1 2 3 4 5 λ1(nm) H – 13,6 – 3,40 – 1,51 – 0,85 125,1 656,2 1 875 4 051 7 458 λlim(nm) 91,16 364,2 820,4 1 459 2 279 He+ – 54,4 – 13,6 – 6,04 – 3,40 domaine U.V. visible et U.V. I.R. I.R. I.R. lointain Li2+ – 122,4 – 30,6 – 13,6 – 7,65 série n b) En(H) En En Plus le niveau d’énergie électronique est bas, plus l’électron est lié au noyau. Cette stabilité croît avec Z. (He+) 5 ■ La lumière blanche est la lumière visible (l [400 ; 750] nm). Les seules raies d’émission qu’elle peut engendrer appartiennent à la série de Balmer, donc n = 2. h.c E0 Ep → 2 = , soit lp → 2 552 pm, λp → 2 ce qui impose, d’après la relation de lp → n , la condition : 4 p2 400 2 552 p –4 avec p entier. La résolution donne p = 4 ; 5 ; 6. D’où les transitions : 4 → 2 ; 5 → 2 ; 6 → 2. 3 Ion hydrogénoïde 1 ■ Un ion hydrogénoïde est un système à deux particules : le noyau et l’unique électron. L’atome de béryllium possède quatre électrons, l’ion Be+ en possède donc trois : ce n’est pas un ion hydrogénoïde. L’atome de lithium possède trois électrons, l’ion Li2+ en possède donc un : c’est un ion hydrogénoïde. L’atome de carbone possède six électrons ; l’ion hydrogénoïde correspondant en possède un : il s’agit donc de l’ion C 5+. 2 a) C’est l’énergie minimale qu’il faut fournir à l’atome gazeux dans son état fondamental pour lui arracher un électron. L’atome d’hydrogène ionisé a une énergie électronique nulle lorsque l’électron arraché ne possède pas d’énergie cinétique. Cela correspond à la limite n → . Ei : énergie d’ionisation de l’atome d’hydrogène. Ei = 0 – E1 = 13,6 eV. ■ Ei(He+) Ei(Li2+) b) =4; = 9. Ei(H) Ei(H) Ces rapports peuvent être comparés au carré des numéros atomiques : (Z(He))2 = 4 ; (Z(Li))2 = 9. Pour un ion hydrogénoïde Xp+ l’énergie vaut : (Z(X))2 . Ei(H) avec Ei(H) = 13,6 eV. En = – n2 (Li2+). 4 Excitation par choc 1 ■ Lorsque l’atome d’hydrogène est ionisé (proton infiniment éloigné de l’électron ; l’électron ne possédant pas d’énergie cinétique) l’énergie de l’atome est nulle, ce qui correspond à la valeur limite n → . Soit Ei, l’énergie d’ionisation : Ei = 0 – E1 = 13,6 eV. 2 ■ Soit Ec l’énergie cinétique de l’électron ; traduisons la conservation de l’énergie lors du choc : E1 + Ec min = E2. Si l’électron possède une énergie cinétique supérieure, il repart avec l’énergie cinétique Ec : Ec min = E2 – E1 = – 13,6 1 – 1 = 10,2 eV ; 22 Ec min = e.U ; d’où U = 10,2 V. Remarque : • Ec min = 10,2 eV = 10,2 e J = e 10,2 C . V • Ec min = e.U. L’utilisation de l’électronvolt comme unité d’énergie permet de déterminer simplement la tension U. 3 ■ Lors de la désexcitation de l’atome d’hydrogène, un photon d’énergie e est émis : h.c e = E2 – E1 = . h.c D’où : =; E2 – E1 6,626 . 10–34 3,00 . 108 = = 1,22.10–7 m = 122 nm. 13,6 1,60 . 10–19 1 – 1 22 Cette radiation appartient au domaine de l’ultraviolet (U.V.). 5 Spectre de l’hélium ionisé 1 ■ L’ion He+ possède un électron. 2 ■ a) L’énergie εi des photons émis est telle que : εi = Εi – E4 pour une désexcitation du niveau n = i vers le niveau n = 4 ; 3 a) Ei représente l’énergie d’ionisation de ces systèmes (cf. 2) a)). Le calcul des valeurs de l’énergie des quatre premiers niveaux de ces systèmes permet d’établir le tableau ci-après : ■ 16 h.c h.c εi = ; soit i = . i Ei – E4 5 = 1 015 nm n’appartient pas au domaine du visible mais à celui des radiations infrarouges. © Hachette Livre, H-Prépa Exercices, Chimie, 1re année, PCSI. La photocopie non autorisée est un délit.