Communiqué de presse

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 Communiqué de presse
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Heverlee, le 25 février 2014
Les harcèlements viennent toujours en tête
des comportements indésirables au travail
En 2013, le Groupe IDEWE a reçu un total de 857 plaintes de comportement
indésirable au travail (CIAT), soit une légère augmentation de 1,1% par rapport à 2012.
Dans 55,9% des cas, il s’agit de notifications concernant des cas de harcèlement. La
subdivision des autres cas est la suivante : conflits (35,5%), violences psychiques
(verbales) (3,6%), comportements sexuels indésirables (2,9%), racisme/discrimination
(1,4%) et violences physiques (0,7%).
Cette subdivision se reflète aussi dans le questionnement que le Groupe IDEWE a
organisé en 2012 auprès de 2.834 travailleurs belges et qui a démontré que 19% des
salariés avaient connu au moins 1 forme de comportement conflictuel ou de
harcèlement, que 4% avaient été confrontés à une forme de violence verbale, que 3%
avaient subi au moins 1 forme d’intimités indésirables et que 1 % étaient entrés en
contact avec au moins 1 forme de violence physique au cours des 6 mois écoulés.
La grande majorité des notifications de comportements inacceptables au travail
concerne donc des cas de harcèlement. Il s’agit principalement de ragots (16%),
efforts non valorisés (18%) et de rétention d’informations (16%). Les remarques à
répétition concernant la vie privée, les injures ainsi que les plaisanteries ou
mauvaises surprises relèvent également de ce que l’on désigne comme harcèlement,
mais surviennent dans une moindre mesure (3-6%).
Rapport entre le plaignant et personne mise en cause
Il existe une influence hiérarchique évidente dans la plupart des cas. Dans 52,4% des cas, les
accusés occupent une fonction supérieure à celle du plaignant, tandis que 17,7% occupent une
position identique. Le comportement de harcèlement émanant d’un collaborateur occupant une
fonction hiérarchique inférieure (4,2%), les cas mettant exclusivement en scène des accusés externes
(0,6%) ou d’autres combinaisons possibles (13,4%) sont moins fréquents. Dans 11,7% des cas, le
statut de l’accusé n’apparaissait pas clairement.
Les rapports en termes de sexe diffèrent selon que la personne concernée est plaignante ou accusée
dans les cas de harcèlement. Chez les plaignants, nous constatons que 36,6% sont des hommes et
63% des femmes (0,4% non signalé). Il s’avère donc que les femmes sont plus souvent victimes de
cas de harcèlement, mais il est possible aussi que les hommes soient moins tentés de signaler les
comportements inacceptables. En ce qui concerne les accusés, les proportions sont exactement
inversées : 45,7% d’hommes pour 36,1% de femmes (13,4% sont une combinaison des deux et dans
4,8% des cas, le sexe n’a pas été signalé).
Impact d’une politique en matière de bien-être
L’analyse des plaintes par les conseilleurs en prévention pour les aspects psychosociaux du Groupe
IDEWE a révélé une image caractéristique en ce qui concerne les principales causes du harcèlement.
Pour 39,2% des plaintes, le problème se situait plutôt à un niveau interpersonnel au moment de la
notification, alors que la cause principale se situe au niveau de l’équipe et/ou de l’entreprise dans
environ 37,2% des cas (15,2% des cas étaient inconnus et 8,4% des cas concernaient un problème
1/2 personnel). Dans de nombreux cas, l’origine des problèmes ne se situe donc pas seulement dans une
relation empoisonnée entre deux personnes, mais aussi dans une ambiance de travail problématique,
où le personnel dirigeant et l’employeur jouent aussi un rôle.
Les conflits et frictions entre personnes existeront toujours et peuvent même s’avérer enrichissants, à
condition que ces frictions et conflits puissent être gérés de façon constructive et ne donnent pas lieu
à une escalade pour déboucher sur des harcèlements interpersonnelles qui finissent par impliquer
d’autres membres de l’équipe. Une politique de bien-être psychosocial peut certainement aider dans
ce contexte. La prévention et une intervention en temps opportun sont donc les messages-clés.
En plus des notifications de comportements inacceptables au travail, le Groupe IDEWE voit aussi
augmenter de pas moins de 41% (par rapport à 2012) les plaintes auprès du conseiller en prévention
pour les aspects psychosociaux dans d’autres domaines, comme le stress, le burnout, les
événements choquants etc… (total de 432 cas). Les seuls cas de burnout ont doublé en l’espace
d’une année. Raison de plus de placer le bien-être psychosocial des collaborateurs tout en haut de
l’agenda.
Pour de plus amples informations, vous pouvez vous adresser à Sisi Leemans, responsable de
communication du Groupe IDEWE, au 016/390.431 ou 0473/940.416, ou via [email protected]
Adresse : Groupe IDEWE, Research Park Haasrode, Interleuvenlaan 58, 3001 Louvain.
www.idewe.be
Le Groupe IDEWE propose des services sur mesure en matière de prévention et de bien-être. Il occupe plus de 700 collaborateurs spécialisés
dans 9 bureaux régionaux (Anvers, Bruxelles, Gand, Hasselt, Louvain, Malines, Wallonie, Roulers et Turnhout) et un siège central (HeverleeLeuven). Le Groupe IDEWE aide donc 35.000 employeurs et 600.000 travailleurs à œuvrer dans un environnement de travail sûr.
Le Groupe IDEWE est constitué des asbl IDEWE et IBEVE. IDEWE asbl est le plus grand service externe de prévention et de protection au travail en
Belgique, avec une reconnaissance territoriale dans tout le pays. Pour IDEWE, la mise en place d’une politique de prévention dépasse le cadre de la
médecine du travail. Les services couvrent également les domaines de la sécurité, de l’hygiène, des aspects psychosociaux, de l’ergonomie et de
l’environnement. IBEVE asbl est une organisation sœur. Elle est responsable des domaines suivants : coordination de sécurité, sécurité au travail,
environnement, gestion de l’énergie et hygiène industrielle au travail. IBEVE fait de la prévention dans des domaines qui, d’un point de vue légal, ne
relèvent pas d’un service externe.
Le Groupe IDEWE croit en une offre de services interdisciplinaires. Le Groupe IDEWE établit un partenariat dans lequel il œuvre conjointement
avec le client à la prévention et au bien-être. Le Groupe IDEWE souhaite également s’investir davantage pour apporter la meilleure réponse
possible aux défis des différents groupes cibles et/ou secteurs. Nous suivons aussi de près les nouvelles évolutions, pratiques et lois, ainsi que la
simplification électronique des tâches.
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