Le clonage Réalité ou science-fiction ? Gibert Pierre et Mouton Théo Le clonage Clonage humain : Il existe deux types de clonage humain, chacune distincte par un mode de production différent : Le clonage par scission embryonnaire et par transfert de noyau. -Par scission embryonnaire : Le clonage par scission embryonnaire est une technique de clonage relativement bien maitrisée aujourd’hui. Ce type de clonage permet une imitation naturelle d’une production de jumeaux. Mais elle permet d’obtenir un maximum de deux clones d’un embryon dont on ne connait pas les caractéristiques. Celle-ci se fait uniquement au stade blastocyste, au stade où les cellules de l'embryon viennent juste de commencer à se différencier en deux types biens différents l'un de l'autre. En effet, un type donnera le placenta et l’autre type donnera le fœtus. Ensuite, le blastocyste est coupé en deux en répartissant également les deux types cellulaires, grâce à cela, nous obtenons des jumeaux. Par transfert de noyau Comme pour la technique précédente, le clonage par transfert de noyau nécessite une fécondation in vitro. En effet, le scientifique, dans un premier temps, prélève une cellule de l’embryon. De plus, il prélève ovocyte chez une mère porteuse. Ensuite, le noyau de la cellule embryonnaire est prélevé et l’ovocyte de la mère donneuse est vidé de son noyau. L’embryon continue son développement pour accroitre le nombre de cellule qui le constitue. L’embryon d’origine et l’embryon obtenu par électrofusion sont accueillis dans les utérus de mères porteuses. Les deux nouveaux nés sont encore une fois génétiquement identiques. Cette technique peut être réalisée avec davantage de noyaux et d’ovocytes pour donner naissance a davantage de clones (de 8 a 32 si la technique est maitrisée). Ainsi cette technique est potentiellement plus intéressante que la précédente. Introduction du TPE : Le clonage est, même si on peut souvent l’ignorer, une technique employée depuis fort longtemps. Si nous regardons les choses avec un peu plus d’attention, on se rend compte que le clonage a toujours existé autour de nous comme un mode de reproduction parmi tous ceux à la disposition des êtres vivants et, utilisé naturellement par les animaux, végétaux, bactéries. Le clonage est aussi très utilisé par les plantes : on l’appelle la multiplication végétative. Il a fait son apparition pour la première fois en 1903 grâce au botaniste H.J.Webber. Le clonage est un mode de reproduction permettant la copie d’une cellule ou d’un individu, son clone, à partir de son ADN. Sauf erreur ou mutation, le clone est génétiquement identique à l’individu cloné (il aura le même ADN, il sera physiquement semblable mais il n'aura pas la même histoire, le même passé, le même environnement et ne sera pas donc pas le "même individu"). Le clonage humain consiste en la création d'un être humain à partir de la totalité du matériel génétique d'un humain déjà conçu. Cette technique est très improbable et on en vient à se demander si elle réelle ou irréelle. Il existe également une autre sorte de clonage, thérapeutique cette fois. Celui-ci est utilisé à des fins médicales, afin de soigner un malade. Nous ne nous attarderons donc pas sur ce type de clonage car il fréquemment utilisé dans le monde médical, et par conséquent bien réel. Nous verrons dans un premier temps l’évolution du clonage puis nous verrons comment il est possible de cloner des végétaux et des animaux à travers l’exemple du tout premier animal cloné et ensuite du premier mammifère. Nous verrons également s’il est possible de reproduire une espèce disparue, puis si le clonage d’un humain est techniquement réalisable. La question centrale sera donc de savoir si le clonage est une réalité ou une science-fiction. CONCLUSION : Nous pouvons donc dire que le clonage végétal et animal existe bel et bien, mais le clonage humain n’a pas encore été réalisé. Il y a plusieurs causes à cela : Il existe des taux de réussite variés selon l’espèce animale. Espèce animale Mouton Souris Rat Bovin Chat Lapin Singe Cheval Chèvre Taux de réussite (naissance/embryon cloné) 0.4 % 0.8 % 2.3 % 6.0 % 0.5 % 0.3 % 0.0 % 0.1 % 3.5 % D’après le tableau on peut voir que les chances de clonage animal sont très minces. Par exemple, le taux de réussite de naissance par embryon cloné pour le mouton n’est que de 0.4%. En ce qui concerne le cheval, ce taux avoisine les 0.1%. A l’inverse la race bovine possède le plus fort taux de réussite mais possède seulement une chance de 6%, qui plus est, nous ne sommes jamais parvenus à cloner un singe malgré de nombreuses tentatives. Il serait donc dangereux de tenter un clonage humain en tenant compte de ces taux faméliques. De plus, du point de vue éthique, il serait inconcevable d’utiliser le clone de façon abusive. Prenons l’exemple d’un excellent footballeur, il ne serait pas raisonnable d’essayer de le cloner de façon à acquérir un autre bon footballeur. De plus, il n'est pas sûr que le clone ainsi reproduit engendre à nouveau une star du football. Au niveau du statut social, le clonage reproductif humain remet en cause les notions-même de famille, d’hérédité, de paternité et de maternité, de reproduction sexuée etc… En effet, un clone ne pourrait être considéré ni comme le fils, ni comme le frère de ce donneur, ni comme le donneur luimême. Cela mènerait à un véritable bouleversement de la hiérarchie familiale. Le clonage pourrait être utilisé dans un but commercial. Le coût des expériences, de « l'achat » d'ovocytes, de la « location » de mères porteuses entraînerait un prix très élevé. Le clonage et ses applications ne seraient donc qu’à la portée des plus riches, et on peut redouter que cette « discrimination positive par la génétique » puisse entraîner la division de la société en deux catégories d'hommes. Beaucoup considèrent que l’on ne peut pas faire courir à un clone humain le risque de naître malformé ou de présenter des troubles immunitaires. Il est également inimaginable de devoir euthanasier un humain cloné comme on l’a fait pour Dolly alors qu'elle n'avait que 6 ans. Il est donc improbable qu’il y ait un clone humain sur Terre d’ici au moins quelques années. Pourtant la recherche scientifique se poursuit pour essayer d’obtenir de plus grandes chances de réussite. Mais prochainement la barrière ne sera pas technique. La barrière, s’il y a barrière, sera une barrière morale.