Une semaine pour en savoir plus sur
le développement durable
Environnement et écologie sont des concepts que l’on ne cesse d’entendre.
Associés à
“développement durable”
ils évoquent des représentations qui
vont de l’angoisse suscitée par les dérèglements climatiques à la nécessité de
renoncer à voyager en avion ou à acheter des produits « Made in China ».
Les groupes A21 (Agenda 21) et Santé du CEC André-Chavanne ont décidé
d’aller y voir de plus près pour savoir ce qui se cache derrière ces concepts
et proposent une semaine de sensibilisation à travers des expositions, des
films, des ateliers et des conférences pour découvrir les différentes
facettes du développement durable.
L’environnement…
L’environnement a longtemps été assimilé à un cadre de vie extérieur à l’être humain. Cette vision
a été critiquée, notamment par Lévi-Strauss (philosophe et anthropologue français) : pour lui,
l’humain fait partie de l’environnement. Ainsi sauver les bébés phoques, par exemple, n’est pas
juste une lubie romantique mais, dans la mesure où cette action permet de préserver
l’environnement, c’est également un geste qui sauve les conditions de la vie humaine sur terre.
Or, la préoccupation pour l’écologie ("science de la maison" – du lieu de vie : l’
oikos
) et celle pour
l’économie ("administration de la maison") se sont longtemps opposées. Les liens entre les
activités économiques de l’homme et les problèmes écologiques affectant aussi bien la nature que
la santé ne furent véritablement établis et discutés que ces dernières décennies.
… et ce qu’on a fait pour le préserver
C’est en 1972 que se tient la première Conférence des Nations Unies sur l’Environnement et le
Développement à Stockholm. Un des aboutissements de cette conférence est la création du
PNUE, le programme des Nations Unies pour l’Environnement, établi à Genève. C’est aussi en 1972
que le rapport alarmiste du Club de Rome
Halte à la croissance
va proposer une politique de
croissance zéro, car la Planète se trouve aux limites de l’exploitation de ses ressources selon ses
auteurs.
En 1987, la Commission mondiale de l’environnement et du développement publie le fameux
rapport Brundtland
Our Common Future (Notre avenir à tous)
. Ici se trouve la première
définition du développement durable : « Le développement durable est un développement qui
répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de
répondre aux leurs».
Il faudra toutefois attendre le Sommet de la Terre à Rio de Janeiro (Brésil), en 1992, pour que
les gouvernements du monde entier officialisent le concept de développement durable. C’est aussi
à Rio que 172 chefs d’Etat signeront la Convention sur les changements climatiques, la Convention
sur la biodiversité et l’Agenda 21 (plan d’action pour le 21e siècle), dont le but est d’appliquer à
toutes les échelles (internationale, nationale, locale) les principes visant à protéger
l’environnement et à éliminer la pauvreté sur Terre.
Depuis, de nombreux sommets et rencontres ont eu lieu, notamment en 1997 à Kyoto où ont été
fixés des objectifs de réduction de CO2 pour les pays industrialisés; en 2002 à Johannesburg,
lors duquel le bilan de l’état de santé de la Planète et de ses habitants a été jugé
particulièrement inquiétant ; ou encore en 2007 à Paris, lorsque le
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