'ATP n'est pas une source d'énergie, mais un vecteur d'énergie, qui permet de "transporter" l'énergie des réactions qui la dégagent (oxydation des sucres, etc.) à celles qui en ont besoin. ATP + 2 H2O → ADP + Pi + H3O+ : ΔG°' = -30,5 kJ⋅mol-1 ATP + 2 H2O → AMP + PPi + H3O+ : ΔG°' = -45,6 kJ⋅mol-1. L'énergie est donc stockée dans les liaisons entre les groupements phosphate. La stabilité de ces liaisons en solution est assurée par leur énergie d'activation, que les enzymes ont la capacité d'abaisser pour en faciliter l'hydrolyse. Si l'énergie est ainsi stockée dans les liaisons anhydrides, on peut se demander quel est l'intérêt pour les êtres vivants de synthétiser la molécule entière, et non uniquement des pyrophosphate libres. La réponse est probablement dans la capacité des enzymes à reconnaitre l'ATP, plus aisé à hydrolyser spécifiquement que des pyrophosphate libres, très semblables à tous les groupements phosphate présents dans les biomolécules. Les stocks d'ATP de l'organisme ne dépassent pas quelques secondes de consommation. En principe, l'ATP est produite en permanence, et tout processus qui bloque sa production (ce qui est le cas de certains gaz de combat conçus à cet effet, ou de poisons, comme le cyanure, qui bloque la chaîne respiratoire, ou l'arsenic qui remplace le phosphore et rend inutilisables les molécules phosphorées) provoque en conséquence une mort rapide de l'organisme contaminé. C'est alors qu'interviennent les molécules de créatine : elles lient un phosphate par une liaison riche en énergie tout comme l'ATP. L'ADP peut donc ainsi redevenir de l'ATP par couplage avec l'hydrolyse de la créatine-phosphate. La créatine recycle donc en quelque sorte le phosphate libéré par hydrolyse de la molécule d'ATP originale. Elle permet de conserver une énergie aussi facilement mobilisable que l'ATP, sans pour autant épuiser les réserves d'ATP. L'ATP ne peut être stockée à l'état brut excepté au sein des vésicules synaptiques, seuls des intermédiaires de la chaîne de production de l'ATP peuvent être stockés. Exemple du glycogène qui pourra se transformer en glucose et alimenter la glycolyse si l'organisme a besoin de plus d'ATP. L'équivalent végétal du glycogène est l'amidon. L'énergie peut aussi être stockée sous forme de graisses, par néo-synthèse d'acides gras. ATP + Glucose Glucose 6P + ADP ΔG°3= -4kcal/mol (3) L’énergie libérée par l’hydrolyse de l’ATP permet de réaliser la phosphorylation du glucose. Les transferts d’énergie par couplage sont très importants dans la cellule, les enzymes représentant des facteurs de couplage. En particulier, les réactions faisant intervenir l’ATP sont toujours couplées. Les voies de formation de l'A.T.P sont différentes selon l'intensité de l'effort : effort violent : les réserves d'A.T.P s'épuisant en quelques secondes, c'est la phosphoprotéine qui en permet la formation pendant 15 secondes. Au delà, l'A.T.P provient des stocks de glycogène intramusculaire et du glucose sanguin. Les réserves en glycogène qui sont de 9 à 15 g/kg de muscle vont s'épuiser rapidement et ne peuvent être transférées d'un muscle à l'autre. Le renouvellement de l'ATP est surtout assuré par les mécanismes anaérobie alactique : formation d'ATP à partir de la phosphocréatine et de la molécule d'ADP. Processus sans O2 et sans acide lactique. PC + ADP C + ATP effort modéré : l'A.T.P provient de la dégradation du glycogène en glucose. Processus sans O2 et avec du glucose qui se met en route dès que le taux de phosphocréatine diminue dans le muscle. Glucose + 3 ADP + 3 P 2 Lactases + 3 ATP effort réduit : les acides gras fournissent l'A.T.P. Au bout de 10 minutes l'énergie des glucides est égale à 90% de l'énergie totale. Après 40 minutes d'effort, 75% de l'énergie provient du glucose sanguin et le reste de la dégradation des réserves lipidiques. La consommation maximale d'oxygène d'un individu est un indicateur pertinent de sa capacité à effectuer des exercices prolongés (plus de 400 mètres en natation). Intervention du glucose et de l'O2. C6H12O6 + O2 + ADP + P 6 H2O + 6 CO2 + ATP Tryptophane, précurseur de la sérotonine. Lors des exercices physiques, il y a oxydation des BCAA donc diminution de leur concentration à l’état libre (sang) ; Or les BCAA et le tryptophane libre sont en compétition sur le transfert du sang vers le cerveau. Donc l’exercice favorise le passage du tryptophane vers l’encéphale et la production de sérotonine augmente, ce qui engendre un état dépressif. Cocaïne et Amphétamines retardent l’apparition de la fatigue centrale - Cocaïne inhibe la recapture des neurotransmetteurs - Les amphétamines favorisent la libération des neurotransmetteurs MatériauRésistance en MPAModule en GPAKevlar3 100125Carbone(THM)7 000520