15 août 2014
NOTE SUR
L’ÉCONOMIE
ET LE COMMERCE
LE CHILI
Ministère de lÉconomie, de lInnovation et des Exportations
2
NOTE SUR
L’ÉCONOMIE ET
LE COMMERCE
LE CHILI
LE CHILI
L’ÉCONOMIE CHILIENNE
Population (en millions) 17,6
E
PIB (en G$ US courants) 277,0
PIB par habitant (en $ US courants) 15 775,9
E
Taux de croissance du PIB réel (%) 4,2
Taux d'inflation (%) 1,8
Taux de chômage (%) 5,9
Taux de change
1
480,307
Exportations de marchandises et services (en G$ US courants)
89,3
Importations de marchandises et services (en G$ US courants)
94,5
Compilation :
Direction de l'analy se économique, ministère de l’Économie, de l’Innovation et des
Ex portations (MEIE), août 2014.
Chili
Principaux indicateurs, 2013
1. Nombre d’unités de pesos par dollar canadien sur une moy enne de 250 jours en 2013.
E : Estimation.
Sources : Fonds monétaire international (FMI), Organisation de coopération et de développement
Sources : économiques (OCDE), Banque du Canada et Organisation mondiale du commerce (OMC).
LE CONTEXTE ÉCONOMIQUE
En 2013, selon les données du FMI, le Chili occupait le 39e rang mondial sur le plan économique, avec 0,4 % du produit intérieur
brut (PIB) mondial. Cette même année, le Chili représentait 0,2 % de la population du globe, selon les estimations.
Le Chili a connu une longue phase de croissance économique en raison de son économie fortement tributaire des ressources
naturelles. Toutefois, sous leffet du ralentissement de la demande chinoise et, par conséquent, d’une baisse du cours du cuivre,
l’activité économique chilienne a ralenti en 2013, avec un taux de croissance du PIB réel de 4,2 %.
En 2013, le taux de chômage a diminué, pour atteindre 5,9 %, et devrait augmenter en 2014 en raison du ralentissement
économique, pour s’établir à 6,2 %.
Au cours de 2013, linflation a fléchi (1,8 %). Toutefois, la dépréciation du peso a généré une hausse des coûts des denrées
alimentaires et de lénergie, ramenant linflation près de la cible de la Banque centrale du Chili (3 %, plus ou moins 1 point de
pourcentage). La Banque devrait maintenir une politique monétaire de soutien à la demande intérieure.
En 2014, les estimations de lOCDE prévoient une croissance économique de 3,6 %, laquelle devrait saccélérer et atteindre 4,2 %
en 2015, stimulée par les exportations qui bénéficieront de la dépréciation du peso et de lintensification de la demande extérieure.
L’annonce dune réforme fiscale devrait également contribuer à soutenir lactivité économique.
Toutefois, pour soutenir la croissance à long terme, lOCDE est davis quil faudra mener des réformes supplémentaires pour
remédier aux goulots détranglement structurels, tels que linsuffisance des infrastructures énergétiques et lamélioration de la
productivité de la main-d’œuvre.
3
NOTE SUR
L’ÉCONOMIE ET
LE COMMERCE
LE CHILI
2011 2012 2013
2014
p
2015
p
PIB aux prix du marché (en volume) 5,7 5,4 4,2 3,6 4,2
5,3 1,1 4,5 3,6 5,3
15,8 4,9 2,4 1,5 5,0
Taux de chômage 7,1 6,4 5,9 6,2 6,3
Indice des prix à la consommation 3,3 3,0 1,8 3,1 3,0
Solde financier de l'administration centrale
a
1,3 0,6 -1,0 -1,0 -1,0
p : prévision; a : en pourcentage du PIB.
Source : OCDE, Perspectives économiques de l'OCDE, n
o
95 (Flash Excel), mai 2014.
Compilation : Direction de l'analyse économique, MEIE, août 2014.
Chili
Indicateurs économiques, 2011-2015
(en pourcentage de variation)
LES FINANCES PUBLIQUES
Selon les estimations de lOCDE, le déficit de ladministration centrale devrait se maintenir en 2014 et en 2015 (-1,0 % du PIB).
La situation budgétaire demeure saine au Chili, avec une bonne marge de manœuvre, étant donné le volume important de crédits du
budget 2013 non dépensés. Toutefois, le ralentissement économique devrait engendrer des recettes fiscales plus faibles que prévu
initialement dans le budget 2014.
Selon le FMI, la dette brute du gouvernement du Chili en 2013 est évaluée à 12,2 % du PIB, ce qui représente une situation enviable.
LE COMMERCE EXTÉRIEUR DU CHILI1
Le commerce extérieur du Chili (c’est-à-dire les exportations et les importations de marchandises et services) était estimé à
183,9 G$ US en 2013, une légère baisse (-0,5 %) par rapport à 2012.
En 2013, la baisse du commerce était attribuable au recul des exportations de marchandises et de services commerciaux (-1,1 %),
puisque les importations se sont maintenues au même niveau.
En 2012, en ce qui a trait aux marchandises le Chili se classait 47e au monde quant à l’exportation (0,4 %) et au 38e rang mondial
pour ce qui est de l’importation de celles-ci (0,4 %). Quant aux services commerciaux, le Chili occupait le 49e rang mondial en ce qui
a trait à l’exportation (0,3 %) et il se classait 48e au monde en ce qui concerne l’importation de ceux-ci (0,4 %).
Les principaux produits exportés par le Chili se ventilaient comme suit : le pétrole et les produits miniers (60,4 %), les produits
agricoles (24,2 %) ainsi que les produits manufacturés (13,3 %).
Les principaux produits importés par le Chili se répartissaient comme suit : les produits manufacturés (67,5 %), le pétrole et les
produits miniers (24,4 %) ainsi que les produits agricoles (8,0 %).
Les principaux clients du Chili étaient la Chine, l’Union européenne (UE-27), les États-Unis, le Japon et la République de Corée.
Les principaux fournisseurs du Chili étaient les États-Unis, la Chine, l’UE-27, l’Argentine et le Brésil.
1. Les données proviennent de l’OMC, sauf indication contraire. Voir les tableaux I et II en annexe.
4
NOTE SUR
L’ÉCONOMIE ET
LE COMMERCE
LE CHILI
LES INVESTISSEMENTS DIRECTS ÉTRANGERS2
Selon la CNUCED, en 2013, le Chili se situait au 18e rang mondial des destinations de linvestissement direct étranger (IDE) et au
3e rang parmi les pays dAmérique du Sud et d’Amérique centrale (derrière le Brésil et le Mexique).
En 2013, les flux entrants dIDE vers le Chili représentaient 20,3 G$ US, soit environ 1,4 % des flux entrants dIDE mondiaux et
11,1 % des flux entrants dIDE d’Amérique du Sud et d’Amérique centrale. Ces flux constituent un recul de 29,0 % par rapport à
l’année précédente.
Quant aux flux dinvestissements directs du Chili vers létranger (flux sortants), ils se chiffraient à 10,9 G$ US, soit environ 0,8 % des
flux sortants dIDE mondiaux et 33,9 % des flux sortants dIDE d’Amérique du Sud et d’Amérique centrale.
LE COMMERCE DE MARCHANDISES ENTRE LE QUÉBEC ET LE CHILI : 2009-20133
603,4
610,8
348,0
354,0
634,7
737,4
784,8
556,9
600,2
872,4
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
1 000
2009
2010
2011
2012
2013
Évolution des échanges de marchandises
entre le Québec et le Chili, 2009-2013
Exportations
Importations
Commerce total
Sources : Statistique Canada et Institut de la statistique du Québec (ISQ).
En millions de dollars
L’ÉVOLUTION DES ÉCHANGES
En vigueur depuis 1997, lAccord de libre-échange Canada-Chili (ALECC) constitue le premier accord de libre-échange global
conclu par le Chili. Cet accord englobe le commerce des biens et services ainsi que l’investissement et il comprend des accords
parallèles dans les domaines de lenvironnement et des relations de travail. Le Canada et le Chili ont également signé des accords
bilatéraux sur limposition et le transport aérien.
2. Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), août 2014.
3. Vous trouverez les données en annexe (tableaux III à VI).
5
NOTE SUR
L’ÉCONOMIE ET
LE COMMERCE
LE CHILI
En 2013, les échanges commerciaux de marchandises entre le Québec et le Chili se chiffraient à 872,4 M$, une hausse de 45,4 %
par rapport à 2012. Cette hausse sexplique par le boom des importations chiliennes au Québec. Le Chili était le 20e partenaire
commercial international du Québec et le 3e en Amérique latine (après le Mexique et le Brésil).
LES EXPORTATIONS
En 2013, la valeur des exportations internationales de marchandises du Québec vers le Chili s’établissait à 237,7 M$, ce qui
représente un recul de 3,5 % comparativement à l’année précédente. Cette baisse sexplique par le recul des exportations de
minerais de cuivre et leurs concentrés (-31,2 M$) et d’outils interchangeables pour outillage à main, mécaniques ou non (-8,2 M$).
La valeur des exportations du Québec à destination du Chili correspondait à 29,6 % de la valeur des exportations canadiennes vers
ce pays.
Le Chili était le 24e client du Québec au monde et le 3e en Amérique latine.
Les dix principaux produits représentaient 63,4 % des exportations du Québec vers ce pays.
Les principaux produits dexportation du Québec vers le Chili, en 2013, étaient les suivants :
les mèches de sûreté, amorces et capsules fulminantes et détonateurs (13,9 % du total);
l’huile de navette, de colza ou de moutarde et leurs fractions (11,7 %);
les parties de machines et appareils à trier, cribler, séparer ou laver (8,4 %);
les viandes de porc, fraîches, réfrigérées ou congelées (8,1 %);
les chlorates de sodium (7,9 %).
Toujours en 2013, le contenu technologique des exportations de biens manufacturés du Québec à destination du Chili se présentait
comme suit : les produits de moyenne-haute technologie (49.1 %), les produits de faible technologie (29,0 %), les produits de
moyenne-faible technologie (15,3 %) et les produits de haute technologie (6,6 %). Notons que les produits de moyenne-haute
technologie ont dominé les exportations québécoises vers ce pays au cours de la période 2009-2013, sauf en 2010.
LES IMPORTATIONS
En 2013, la valeur des importations de marchandises du Québec en provenance du Chili s’établissait à 634,7 M$, ce qui représente
une hausse de 79,3 % par rapport à lannée précédente, en raison notamment de laugmentation des importations de cuivres non
affinés et d’anodes en cuivre pour affinage électrolytique (+268,3 M$).
La valeur des importations du Québec en provenance du Chili correspondait à 36,2 % de la valeur des importations canadiennes en
provenance de ce pays.
Le Chili était le 20e fournisseur du Québec au monde et le 3e en Amérique latine.
Les dix principaux produits représentaient 91,5 % des importations totales de marchandises du Québec en provenance de ce pays.
Les principaux produits d’importation du Québec en provenance du Chili étaient les suivants :
les cuivres non affinés et anodes en cuivre pour affinage électrolytique (60,7 % du total);
les filets et autres chairs de poissons, frais, réfrigérés ou congelés (8,7 %);
les raisins, frais ou secs (6,9 %);
les vins de raisins frais (3,7 %);
les fruits, cuits, non cuits ou congelés (2,7 %).
Toujours en 2013, le contenu technologique des importations de biens manufacturés du Québec en provenance du Chili se
présentait comme suit : les produits de moyenne-faible technologie (72,6 %), les produits de faible technologie (24,4 %), les produits
de moyenne-haute technologie (2,9 %) et les produits de haute technologie (0,1 %). Au cours de la période 2009-2013, ce sont les
produits de moyenne-faible technologie qui ont dominé les importations, sauf en 2012.
Julie Prézeau
Direction de lanalyse économique, MEIE
15 août 2014
1 / 10 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !