XVIIIème siècle : Harmonica
1829 : « l’ accordion » est breveté à Vienne le 6 mai
Il arrive en France vers 1832 et vers 1835 prend le nom officiel de
« accordéon ».
Contrairement aux idées reçues, l’accordéon est né en 1829 dans les
milieux aristocratiques d’Autriche et de France. Arrivé en France vers 1832,
l’accordéon deviendra un objet d’art aux diverses décorations de galuchats, de
marqueterie et autres écailles de tortue. Les jeunes filles en jouent l’instrument
posé sur les genoux. On y apprend les derniers airs d’opéra à la mode ou les
mélodies d’opérette. Frédéric Chopin disait que cet instrument au son « criard »
lui massacrait ses oreilles. Le Larousse Musical de 1900, lui, notifiait que cet
instrument n’aurait aucun avenir et qu’il ne s’accorderait avec aucun autre
instrument. L’histoire allait lui donnait tort (pour l’anecdote sachez qu’en 1996
lors de la dernière parution du Larousse Musical, la rédaction m’a demandé de
lui fournir une nouvelle définition de l’accordéon. Je l’ai modifiée avec un
malin plaisir)
1900, l’accordéon devient très populaire. La rue s’en empare et choisit de
remplacer la cornemuse auvergnate par l’accordéon dans les bals musette. Les
compositeurs et les accordéonistes, les inventeurs du style MUSETTE.Citons
Emile VACHER et Michel PEGURI, les inventeurs de ce style musical.
A cette époque, les ventes d’accordéons (instruments fabriqués principalement
en Italie, France et Allemagne) explosent. L’accordéon va parcourir le monde et
on le découvrira dans les peuplades les plus reculées d’Afrique orientale lors
des expéditions étrangères et bien d’autres encore. Aujourd’hui encore,
l’accordéon est un voyageur. Vous pouvez vous promener et entendre les
variantes de cet instrument sur les 5 continents.