I-Les jeux d`argent ont un effet positif sur l`économie

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Faut-il supprimer les jeux d’argent ?
DEBORAH :
Entre le loto, l’Euromillions , les paris en ligne ou encore les casinos, les français dépensent
chaque année plus de 30 milliards d’euros dans les jeux. Chaque jour, c’est 89 millions
d’euros qui sont misés. Le jeu est une des industries les plus puissantes de notre pays, qui
pèse plus de 32 milliard d’euros.
I-Les jeux d’argent ont un effet positif sur l’économie
Les jeux d’argent et de hasard sont pratiqués par la moitié de la population française. Ils
représentent un poids économique important : près de 40 milliards de mises par an, dont 5
milliards reviennent à l’État sous forme de prélèvements fiscaux (=impots), et 100 000
emplois générés.
A) Le loto :
Le loto est le jeu préféré des français, ils sont en moyenne 18 millions a jouer au loto.
 Contribution au budget national (=budget de l’Etat) :
La Française des jeux (qui est le leader du jeu en France et qui est détenue à 72 % par l'Etat)
a contribué en 2012 pour plus de 3 milliards d'euros au budget national avec un chiffre d’affaire 12
milliard d’euros pour cette année.
Quant aux jeux de grattage, réunis sous la marque Illiko, ils ont enregistré en 2012 le chiffre de 5,4
milliards de ventes, soit 44 % des ventes totales de la FDJ
 Groupement de joueur :
(=Pour multiplier leur chance de gagner, les membres de ses groupes mettent en commun
leurs numéros. S’ils gagnent, les gains sont redistribués en proportion de la participation de
chacun.)
 Emplois :
Les jeux d’argents, constituant un réel secteur d’activité sont à l’origine d’une création
d’emplois importante.
En prenant l’exemple de la filière équine, celle-ci emplois près de 76 000 emplois directs,
donc 120 000 personnes vivant de la filière course. Le PMU, fait vivre toute cette filière,
principalement agricole, organisée autour des courses de chevaux. Celle-ci est financée quasi
exclusivement par les paris hippiques.
CHLOE :
B) Les jeux d’argent en ligne :
Aujourd’hui, 2 millions de personnes jouent de l’argent sur internet entre paris sportifs et
hippiques, ou encore poker.
Depuis l’autorisation des jeux en ligne en 2010 relative à l'ouverture à la concurrence et à la
régulation du secteur des jeux d'argent et de hasard en ligne, le marché est en pleine
explosion, il représente aujourd’hui 8 milliards d’euros.
Les Français ont misés sur les jeux en ligne à hauteur de 9,5 milliards d'euros : 1,5 milliard
sur les paris sportifs et hippiques (resp 700 000 euros et 800 000 euros), et environ 8
milliards sur le poker.
 Rentrées fiscales pour l’état :
Les jeux d’argent (loteries, courses de chevaux, paris et poker en ligne) sont à l'origine de 4,7
milliards d'euros de recettes fiscales annuelles pour l'ensemble des administrations
publiques.
Il est affecté à l’état une part des prélèvements effectués sur les paris sportifs, hippiques
ainsi que sur les jeux de cercle.
L’état perçoit 5,7% des mises issues des paris sportifs,
4,6% des mises issues des paris hippiques
et le poker en ligne bénéficie d'une fiscalité calculée au taux de 1,8 %
 Redistribution :
(arjel = Autorité de régulation des jeux en ligne, entité chargée de mettre en place les
moyens d'information, de régulation, de protection des joueurs, de lutte contre la fraude, et
de prévention de l'addiction au jeu en France)
l'Arjel a mis en place un système d'équilibre économique. Des prélèvements fiscaux sont
faits pour être ensuite redistribués aux secteurs des paris sportifs et hippiques.
Une partie des prélèvements effectués sur les opérateurs est affectée à d’autres personnes
morales qu’à
sur les paris hippiques : Une redevance de 8 % des mises en ligne est prévue au profit de la
filière équine et une fraction de 15 % du prélèvement fiscal sur les paris hippiques est
affectée aux communes sur le territoire desquelles est installé un hippodrome
Le financement du sport amateur et de haut niveau est assis sur un prélèvement (en 2012)
de 1,8 % des mises des paris sportifs au profit du CNDS (=Centre national de développement
du sport)
le poker en ligne : Une fraction de 15 % du prélèvement fiscal sur est affectée aux
communes sur le territoire desquelles est installé un casino et une autre fraction de 15 % est
affectée au Centre des monuments nationaux
Enfin, une fraction des prélèvements sociaux est affectée à l'INPES et donc potentiellement
pour la lutte contre l'addiction et le blanchiment…
ANAIS :
II- les jeux d’argents ont des effets socio-économiques pervers
A) L’addiction : Partie imprimée d’Anaïs !!
YANNICK :
Le bien-être collectif :
L’étude de l’impact du jeu de hasard et d’argent sur le bien-être collectif peut être menée à
l’aide d’une analyse de type « Coût-Bénéfice ».
L’estimation du coût social est un des outils qui s’intéresse à la première dimension de cette
analyse, celle du coût.
(Explication du tableau ci-dessous qui sera en diaporama !!)
CONCLUSION
L’industrie du jeu est un pôle d’activité économique très influent, non négligeable pour les
Etats et est à l’origine de bénéfices net à auteur de plusieurs dizaines de milliard d’euros.
Cela pourrait laisser penser que les dommages sanitaires et sociaux engendrés par ces
activités sont négligeables par rapport aux bénéfices économiques.
Or si l’on raisonne par rapport à un scenario contrefactuel dans lequel l’activité « jeu »
n’existe pas, les ressources investies dans cette branche ne disparaitraient pas mais seraient
investies dans d’autres activités.
Même si l’hypothèse de parfaite réallocation des facteurs de production vers des activités
non dommageables peut sembler un peu excessive étant donnée la conjoncture économique
actuelle elle reste tout de même intéressante.
D’autre part, l’interdiction des jeux d’argent, sera favorable à l’économie souterraine, qui
serait elle-même néfaste, à la fois pour les Etats, mais pour les joueurs, car l’absence de
contrôle, et de garantie de gain, resterait dominante.
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