2
En appliquant la loi de Newton, on trouve
que l’électron doit circuler sur des orbites
elliptiques ou circulaires avec une quantité de
mouvement = tangente à la trajectoire.
C’est un modèle très similaire à celui du
mouvement planétaire.
Mais c’est oublier qu’en plus de la mécanique classique, il existe la théorie électromagnétique
de Maxwell : tout champ électrique oscillant crée une onde lumineuse et donc émet de
l’énergie sous forme de lumière. Or l’électron de charge négative et le noyau de charge
positive créent un champ électrique qui tourne avec l’électron : il y a donc émission de
lumière au cours du mouvement. La conservation de l’énergie totale (mécanique+lumineuse)
conduit alors à une perte d’énergie mécanique pour l’électron, qui ralentit et finit par tomber
sur le noyau (en 10
-8
s). Le modèle planétaire n’est donc pas correct.
I.2. Le spectre d’émission et la quantification
En 1885, BALMER étudie le spectre d’émission de l’atome d’hydrogène. Il obtient
une série de raies formant un spectre discontinu, et non pas le spectre continu prédit par les
lois classiques de l’électromagnétisme. RYDBERG établit en 1900 une loi empirique en 1/
2
(avec entier) permettant de retrouver précisément les longueurs d'onde d'émission de cette
série de raies. Grâce au progrès des techniques spectroscopiques, Lyman découvre en 1906
une autre série de raies dans le domaine ultraviolet, puis Paschen détecte une série dans le
domaine infrarouge en 1909. On dénombre en tout 5 séries observées expérimentalement.
Elles peuvent être analysés par une formule empirique similaire à celle de RYDBERG,
énoncée par RITZ en 1908 :
1
=
ு
1
ଶ
−1
ଶ
où R
H
est la constante de Rydberg, dont la valeur déterminée expérimentalement vaut
109677,30 cm
–1
.
et
sont des entiers strictement positifs, avec
<
. Les séries
observées se distinguent par la valeur de
: