Généralités Définitions L’informatique (Information + Automatique) est la science du traitement automatique de l’information L’information : est un élément de connaissance humaine susceptible d’être représentée à l’aide d’un système de codage afin d’être conservée, traitée ou communiquée Traitement automatique del’information Suite d’opérations transformant une représentation de cette information en une autre représentation plus facile à manipuler ou à interpréter Exemples de Traitement automatiquede l ’information • Calcul de la moyenne des notes d’un module • Calcul du produit de deux nombres (3*2=6) • Trier par ordre alphabétique d’une liste fournie Ordinateur – Computer – ب - C’est une machine qui permet le traitement de l’information en exécutant une séried’ordres - C’est une machine doté de mémoires à grandes capacités et de moyens de calculs ultrarapides - Toute machine capable de manipuler des - informations peut être qualifiée d'ordinateur Il existe plusieurs type d’ordinateur : • micro-ordinateur (ordinateur compatible IBM), • Apple Macintosh, • ordinateur portable (en anglais : laptop), • PDA (Personal digital Assistant : ordinateur de poche), • Station SUN (ordinateur puissant ; en Anglais mainframe), Etc… Composants d’un ordinateur : ( VanNewman) Architecture d’un ordinateur La structure générale d’un ordinateur est constituée par trois blocs fondamentaux : - Unité Centrale de traitement : Processeur, Coeur de l’ordinateur - Mémoire centrale : sert à stocker les données et lesprogrammes - Interfaces d’entrées/sorties : permettent de raccorder lespériphériques externes d’un ordinateur. Ces blocs sont reliés entre eux par des bus. Un bus est un ensemble de broches qui véhicule l’information. On distingue les bus de donnée (données +adressesà et les bus de contrôle. Unité centrale de traitement (Central Processor Unit) A l’intérieure de tout les CPU se trouve : _ Unité Arithmétique et Logique ( UAL ) :Responsable des opérations arithmétiques et logiques (Addition, soustraction, Multiplication,…) _ RegistresPetites mémoires très rapides qui stockent localement les informations traitées par l’UAL. _Unité de Contrôle (UC ) : Coordonne le travail des différents organes UAL, mémoires, périphériques, … _Horloge : Base de temps qui distribue régulièrement des impulsions pour synchroniser les différentes opérations élémentaires effectuées par le processeur. _ La vitesse de cette horloge est appelée fréquence (exprimée en MHz). Ainsi, plus cette fréquence est élevée plus le processeur est efficace. Hz(MHz, GHz, Thz) : exprime en fait la cadence de l’horloge embarquée dans le processeur. La loi de Moore, édictée en 1965 par Gordon E. Moore alors employé d'Intel, prévoyait que les performances de processeurs doubleraient tous les 12 mois. Cette loi a été révisée en 1975, 975, portant le nombre de mois à 24. La loi de Moore s'applique toujours aujourd'hui. La fréquence du processeur souvent n’est pas significative par rapport à la vitesse de traitement de l’ordinateur c’est pourquoi on utilise d’autres unité telles que : FLOPS : La plupart des microprocesseurs modernes incluent une unité de calcul en virgule flottante (en anglais : floating-point unit,, FPU), qui est une partie spécialisée du microprocesseur destinée à effectuer ce type d'opération. La mesure des FLOPS mesure réellement la vitesse du FPU L'équation permettant ermettant de calculer un FLOPS est2 : La plupart des microprocesseurs d'aujourd'hui peuvent faire 4 FLOP par cycle2. Donc un microprocesseur unicœur cadencé à 2,5 GHz a une cadence théorique de 10 milliardsde FLOPS = 10 GFLOPS3. La rapidité de calcul obtenue varie beaucoup en fonction de cette taille. • En 1964,, la barre du mégaFLOPS (106 FLOPS) : Control Data 6600. 6600 • En 1985 la barre du gigaFLOPS (109 FLOPS) :Cray-2. • En 1997, la barre du téraFLOPS (1012 FLOPS) : ASCI Red. • En 2008,, la barre du pétaFLOPS (1015 FLOPS) : Roadrunner. • novembre 2012 : 27 pétaFLOPS : Cray • En 2013 33,86 pétaflops : Tianhe-2, (Chine) • En 2015,, le gouvernement américain lance un projet pour franchir la barre de l'exaFLOPS (1018 FLOPS)11. !!!!???? MIPS : Une opération, par exemple, est exécutée par plusieurs instructions (déplacement,calcul, comparaison,etc L'instruction par seconde (IPS) est une unité de mesure de la vitesse d'un système informatique son multiple est le MIPS (Million) Mémoire centrale Il y a deux types de mémoires: ROM (Read Only Memory) :Mémoire morte où les informations ne sont accessibles à l’utilisateur que pour la lecture - Permanente (conserve indéfiniment son contenu) - Contient des programmes spéciales (fait par le constructeur ) : BIOS (Basic Input Output System) RAM (Random Access Memory) : - Mémoire vive où l’on peut faire toutes les modifications souhaitées - volatile ( contenu perdu si coupure de courant) Interfaces d’Entrée/Sortie Les interfaces E/S sont indispensable pour les raisons suivantes : - Diversités des périphériques externes : imprimantes, clavier, mémoire de masse, écran, souris, … - Différence de vitesse des traitement entre l’unité centrale et les périphériques externes Exemples de périphériques( unités d’entrée sortie) - Ecran de visualisation (moniteur) : Ce périphérie permet de visualiser le contenu de la mémoire vive (RAM) - Clavier : Ce dispositif permet à l’utilisateur de communiquer avec mémoire vive (RAM) et l’écran de visualisation. Il assure donc la fonction de saisie. - Souris : La souris permet de remplacer le clavier en gérant - l’écran sous des menus déroulant _ environnement graphique - Imprimante : Elle permet l’impression sur papier le contenu dela mémoire vive (programme, données).Aussi Scanner –P.E.-, Haut parleur . etc… - Mémoires de masse Les mémoires de masse On associe à la mémoire centrale d’un ordinateur des mémoires externes appelées mémoire de masse. Ce sont des supports qui peuvent stocker d’une manière permanente ( non volatile) les programmes et les données Il existe divers types : Carte perforée Bande magnetique Disque dur (plusieurs Go) Disquettes 5 ” 1/4(512 Ko) , 3” 1/2(1.44 Mo) CD_ROM (700 Mo), DVD (4,7GO, …) Flash disk ; mémoire SD ; microSD etc Représentation de l’information Sur machine, toute information est représentée sous forme binaire bit - le bit est L'unité de base de la théorie de l'information (bit = binary digit.) - Un bit, par définition, est un composant quelconque ne pouvant se trouver que dans deux états possibles, exclusifs l'un de l'autre. Par convention, on appelle l'un des deux états possibles d'un tel composant 0, et l'autre 1. - Un bit sera donc un espace dans lequel on pourra soit écrire 0, soit écrire 1. Pour exprimer la capacité de n’importe quel type de mémoire on utilise les multiple du bit On utilise un pour celasystème d’unités basés sur l’octet ( en anglais byte) : L’octet = 8 bits = 23 bits. _ noté 1 o Le Kilo-octet = 1024 o = 210 octets _ noté 1 Ko 1 kilo-octet Environ 1/2 page de texte Le Méga-octet = 10242 o = 220 octets _ noté 1 Mo 1 Mega-octet Environ un livre de 500 pages Le Giga-octet = 10243 o = 230 octets _ noté 1 Go Le Téra-octet = 10244 o = 240 octets _ noté 1 To Système d ’Exploitation Introduction: Le système d’exploitation (SE) est le logiciel de base de tous les systèmes informatiques. Le SE sert d'intermédiaire (interface) entre l’utilisateur et la machine :sans lui la machine pourrait rien faire et, surtout, sans lui les logiciels d’application ne pourraient s’exécuter But visé : rendre les machines plus faciles à utiliser et par conséquent la tâche de l’utilisateur moins fastidieuse Fonctions d’un SE : - Fournir une “interface” entre l'ordinateur et l'utilisateur pour permettre de donner des ordres à la machine (lancer une impression, ...); Gérer les “ressources” de l'ordinateur (mémoires, processeur, périphériques, …) ; Gérer l’organisation du stockage de l’information sur les mémoires secondaires par l’intermédiaire de son “système de gestion de disques” Système de Gestion de disques Le système de gestion de fichiers d’un SE organise les informations (c-à-d les données et les programmes) en deux niveaux : Niveau physique : décrit comment l’information sera organisé sur le support de stockage Niveau logique : décrit comment ces informations seront manipulé par l’utilisateur.(Ce niveau rend le niveau physique transparent) Organisation logique : Pour faciliter aux utilisateurs les actions de stockage,d’identification et de la recherche des informations sur les mémoires de masse, les systèmes d’exploitations utilisent deux notions (ou entités ) : - Fichier. - Dossier (ou répertoire Les fichiers : Les informations sont rangées dans des fichiers, - Un fichier peut servir à mémoriser un texte, une image, mais aussi un programme… - Un fichier est identifié par un nom qui lui est attribué par l’utilisateur et qui a la forme suivante : nom_du_fichier.extension l’extension sert à regrouper les fichiers de même nature) Exemples : Lettre.doc fichier document créé par Word Produit.exe fichier exécutable Les dossiers : Les dossiers (ou répertoires), permettent de ranger soit des fichiers, soit d'autres dossiers (ils peuvent aussi rester vides). - Les dossiers sont structurés de façon arborescente. Dans un tel arbre, les fichiers ne peuvent figurer qu'au niveau des feuilles. - le premier niveau de cette arborescence est appelé «répertoire racine». On peut y créer d’autres répertoires contenant des sous répertoires et/ou des fichiers. - Dans une telle organisation, on peut se déplacer de deux façons : Par un chemin absolu (en partant de la racine) Par un chemin relatif (en partant du répertoire dit « courant ». Exemple d’arborescence C'est le SE qui gère toute cette organisation : il permet par exemple d'ajouter, de déplacer, de supprimer, de recopier... tout dossier ou fichier. Cette fonctionnalité est faisable soit à travers d’une commande précise( mode commande de MSDOS, le shell de Linux) ou gr$ace une interface visuelle (graphique) Les différents Types de Systèmes d’Exploitation : On distingue les systèmes d’exploitation soit selon l’utilisation du processeur - SE mono-tâches : exécute une tâche à la fois ( exemple MSDOS) - SE multi-tâches : exécute plusieurs tâches simultanément (partage du temps processeur) ; (exemple Windows) Ou selon l’accès des utilisateurs , donc on a : - SE mono-utilisateur : un utilisateur peut utiliser les ressources de la machine à la fois (MS-DOS, DR-DOS) SE multi-utilisateurs : possibilité de servir plusieurs utilsateurs (exemple Windows NT/2OOO servers ; Unix/Linux) Différents niveaux d’utilisation d’un ordinateurs : Pilotes (Drivers) Appelés aussi gestionnaires de périphériques, _ Se sont des programmes à installer et qui permettent au SE d’utiliser (ou d’exploiter) les périphériques (imprimantes, scanners, lecteurs etc..) issus des constructeurs différents. Ils sont développés par les fabricants de périphériques. Chaque périphérique est vendu avec son driver. On peut aussi trouver les drivers sur l’Internet ou avec les SE. N'importe quel périphérique (ex. disque dur), a besoin de driver pour fonctionner. Au démarrage de l’ordinateur, c'est le BIOS qui permet aux composants vitaux (carte vidéo, disque dur, lecteur de disquettes, clavier) de démarrer grâce à des pilotes standards .Une fois le SE démarré, celui-ci reprend le contrôle de ces composants. Codage de l’Information Introduction : En informatique, les informations traitées par les ordinateurs sont de différentes natures : nombres, texte, images, sons, vidéo, Cependent , Dans un ordinateur, elles sont toujours représentées sous forme binaire (BIT : Binary digIT)une suite de 0 et de 1. La translation de la forme de cette information est assurée par les unité d’entrée sortie Le Codage de l’information permet d’établir une correspondance qui permet sans ambiguïté de passer d’une représentation (dite externe) d’une information à une autre représentation (dite interne sous forme binaire) de la même information, suivant un ensemble de règle précise. Exemple : * Le nombre 35 : 35 est la représentation externe du nombre trente cinq * La représentation interne de 35 sera une suite de 0 et 1 ( 100011 ) En informatique, Le codage de l’information s’effectue principalement en trois etapes : - L’information sera exprimee par une suite de nombres (Numerisation) - Chaque nombre est code sous forme binaire (suite de 0 et 1) - Chaque element binaire est represente par un etat physique Codage de l’element binaire par un etat physique - Charge electrique (RAM : Condensateur-transistor) :Charge (bit 1) ou non charge (bit 0) - Magnetisation (Disque dur, disquette) : polarisation Nord (bit 1) ou Sud (bit 0) - Alveoles (CDROM): reflexion (bit 1) ou pas de reflexion (bit 0) - Frequences (Modem) : dans un signal sinusoidal Frequence f1 (bit 1) : s(t) = a sin ( 2pf1 t + y ) Frequence f2 (bit 0) : s(t) = a sin ( 2pf2 t + y ) Système de Numération Un Système de numération décrit la façon avec laquelle les nombres sont représentés. Un système de numération est défini par : - Un alphabet A : ensemble de symboles ou chiffres, - Des regles d’écritures des nombres : Juxtaposition de symboles Exemples de Système de numération : Numération Romaine Numération décimale : C’est le système de numération le plus pratique actuellement. L’alphabet est compose de dix chiffres : A = {0,1,2,3,4,5,6,7,8,9} Le nombre 10 est la base de cette numération C’est un système positionnel. Chaque position possède un poids. Par exemple, le nombre 4134 s’écrit comme : 4134 = 4 x 103 + 1 x 102 + 3 x 101 + 4 x 100 Système de numération positionnel pondre à base b Un système de numérotation positionnel pondéré a base b est défini sur un alphabet de b chiffres : A = {c0,c1,…,cb-1} avec 0 ≤ ci < b Soit N = an-1 an-2 ...a1 a0 (b) : représentation en base b sur n chiffres ai : est un chiffre de l’alphabet de poids i (position i). a0 : chiffre de poids 0 appelé le chiffre de poids faible an-1 : chiffre de poids n-1 appelé le chiffre de poids fort La valeur de N en base 10 est donnée par : N = an-1.bn-1 + an-2.bn-2 + ... + a0.b0 Bases de numération (Binaire, Octale et Hexadecimale) Système binaire (b=2) utilise deux chiffres : {0,1}. C’est avec ce système que fonctionnent les ordinateurs Système Octale (b=8) utilise huit chiffres :{0,1,2,3,4,5,6,7}. Utilisé il y a un certain temps en Informatique. Elle permet de coder 3 bits par un seul symbole. Système Hexadecimale (b=16) Les ;chiffres0,1,2,3,4,5,6,7,8,9,A=10(10),B=11(10),C=12(10),D=13(10),E=14(10),F=15(10)} Cette base est très utilisée dans le monde de la micro informatique.Elle permet de coder 4 bits par un seul symbole. Conversions : la base 10 vers une base b La règle a suivre est les divisions successives : On divise le nombre par la base b. Puis le quotient par la base b Ainsi de suite jusqu’a l’obtention d’un quotient nul La suite des restes correspond aux symboles de la base visée. On obtient en premier le chiffre de poids faible et en dernier le chiffre de poids fort. Exemples : la base 2 vers une base b - Premiere solution : Convertir le nombre en base binaire vers la base décimale puis convertir ce nombre en base 10 vers la base b. Exemple : 10010(2) = ?(8) 10010(2) = 24+2=18(10)=2*81+2*80=22(8) - Deuxieme solution : Effectuer Binaire vers decimale ; puis du Binaire vers octale : regroupement des bits en des sous ensembles de trois bits puis remplacer chaque groupe par le symbole correspondant dans la base 8 Puis Le codage machine des nombres Le codage de nombres entiers Naturels Utilisation du code binaire pur : L’entier naturel (positif ou nul) est représente en base 2, Les bits sont ranges selon leur poids, on complète à gauche par des 0. Exemple : sur un octet, 10(10) se code en binaire pur? Exemple 0 0 0 0 1 0 1 0(2) Etendu du codage binaire pur : Codage sur n bits : représentation des nombres de 0 a 2n – 1 sur 1 octet (8 bits): codage des nombres de 0 a 28 - 1 = 255 sur 2 octets (16 bits): codage des nombres de0 a 216 - 1 = 65535 sur 4 octets (32 bits) : codage des nombres de 0 a 232 - 1 = 4 294 967 295 Le codage de nombres entiers Relatifs : Sont codés selon le Complément Vrai (CV) : - les nombres positifs sont codes de la même manière qu’en binaire pure. - un nombre négatif est code en ajoutant la valeur 1 a son complément a 1 (le complément à 1 s’obtient en inversant les bits) - Le bit le plus significatif est utilise pour représenter le signe du nombre Exemple : -24 sur 8 bits s’écrit 1 1 1 0 1 0 0 0 Remarques : Un seul codage pour 0. Par exemple sur 8 bits : +0 est code par 00000000(ca2) -0 est code par 11111111(ca1) Donc -0 sera représené par 00000000 Etendu de codage : Avec n bits, on peut coder de -(2n-1) à (2n-1-1) Sur 1 octet (8 bits), codage des nombres de -128 a 127 +0 = 00000000 -0=00000000 +1 = 00000001 -1=111111111 …… +127= 01111111 -128=10000000 Codage des nombres reels Les formats de representations des nombres reels sont : •Format virgule fixe -utilise par les premieres machines -possede une partie ‘entiere’ et une partie ‘decimale’ separes par une virgule. La position de la virgule est fixe d’ou le nom. Exemple : 54,25(10) ; 10,001(2) ; A1,F0B(16) •Format virgule flottante Codage des caracteres Les Caractères : Alphabétique (A-Z , a-z), numérique (0 ,…, 9), ponctuation, spéciaux (&, $, %,…)…etc. Le Codage revient a créer une Table de correspondance entre les caractères et des nombres En informatique ils existe plusieurs standards pour la codification des caractères : Code (ou Table) ASCII (American Standard Code for Information Interchange) 7 bits pour representer 128 caracteres ( 0 a 127) 48 a 57 : chiffres dans l’ordre (0,1,…,9) 65 a 90 : les alphabets majuscules (A,…,Z) 97 a 122 : les alphabets minuscule (a,…z) Table ASCII Etendu 8 bits pour representer 256 caracteres ( 0 a 255) Code les caracteres accentues : a, e,…etc. Compatible avec ASCII Code Unicode (mis au point en 1991) 16 bits pour representer 65 536 caracteres ( 0 a 65 535) Compatible avec ASCII Code la plupart des alphabets : Arabe, Chinois, …. On en a defini environ 50 000 caracteres pour l’instant