PP-2001-02280-00-00-FR-TRA-00 (EN)
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Deux nouveaux vaccins contre la PPC, dotés de caractéristiques spécifiques
facilitant leur utilisation potentielle comme vaccin traceur en déclenchant la
réaction immunitaire contre une seule des protéines du virus, ont récemment été
mis au point et leur utilisation comme vaccin contre la PPC a été autorisée par
l'Agence européenne pour l'évaluation des médicaments (EMEA).
Des expériences en laboratoire de grande envergure réalisées en 1999 avec l'aide
financière de la Commission ont toutefois démontré que, en dépit de leurs
spécificités, il n'existe pas encore de méthode de test adéquate permettant
d'opérer la distinction entre les vaccins marqueurs et une véritable infection. Les
recherches entreprises pour mettre au point une méthode de test acceptable sont
en bonne voie.
Conformément à la nouvelle directive du Conseil sur la lutte contre la peste porcine
classique (voir ci-dessous), l'utilisation de ces vaccins sera autorisée en cas
d'urgence, lorsque ces tests de laboratoire seront prêts et auront été validés.
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La peste porcine classique est incompatible avec l'élevage de porcins dans une
société moderne. Lorsqu'un foyer apparaît, des mesures de lutte adéquates
doivent être adoptées, notamment la restriction des échanges conformément aux
normes internationales et à la législation communautaire. Un foyer de PPC
entraîne une perturbation des échanges nationaux et internationaux et entrave les
mouvements de porcins et de produits fabriqués à partir de ceux-ci. Les
conséquences économiques globales peuvent donc être très importantes.
Par exemple, le coût total pour le budget communautaire de la très grave épidémie
de PPC qui s'est produite aux Pays-Bas en 1997-1998 s'est élevé à quelque
600 millions d'euros. Le total des coûts et des pertes engendrés par cette épidémie
a été estimé à environ 2 milliards d'euros.
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Le 23 octobre 2001, le Conseil des ministres de l'agriculture a adopté une nouvelle
directive relative à des mesures communautaires de lutte contre la peste porcine
classique, à la suite d'une proposition présentée par la Commission européenne
en septembre 2000 (COM(462)final). La nouvelle directive consolide les règles
existantes et les adapte aux nouvelles avancées et connaissances scientifiques
ainsi qu'à l'expérience acquise ces dernières années avec les foyers de PPC dans
les régions à forte densité d'élevages de porcins.
La nouvelle réglementation poursuit la politique de non-vaccination basée sur
l'abattage de tous les porcins contaminés par la PPC, mais elle prévoit la
possibilité de recourir davantage à la vaccination à l'avenir en adoptant les vaccins
traceurs. Lorsque les méthodes de test appropriées auront été mises au point et
approuvées, ces vaccins permettront de distinguer les porcs vaccinés de ceux
réellement infectés. Leur utilisation devra recevoir l'approbation de la Commission
au cas par cas et faire l'objet d'une évaluation et d'un contrôle rigoureux. Les
décisions spécifiques concernant les restrictions des échanges à imposer aux
exploitations utilisant les vaccins traceurs devront également être prises au cas par
cas.
La nouvelle directive interdit l'utilisation des déchets alimentaires dans
l'alimentation des porcins et précise et renforce les mesures de contrôle existantes,
par exemple en étendant les obligations en matière de notification et en imposant
une enquête épidémiologique approfondie après l'apparition de foyers de PPC.