Correction des exercices chap 10 Comprendre et maîtriser sa

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Correction des exercices chap 10 Comprendre et maîtriser sa sexualité
4. Rôle de l’hypophyse
1. Les follicules ovariens immatures sont présents sur une coupe d’ovaire à la périphérie, alors que les
follicules en cours de maturation se retrouvent plus vers l’intérieur.
2. Les follicules en cours de maturation sont de plus en plus gros avec une ou plusieurs cavités.
3. L’ovaire d’une guenon ayant subi une ablation de l’hypophyse est atrophié et ne présente pas de
follicules matures.
4. En l’absence d’hypophyse, les follicules ne se développent plus, le fonctionnement des ovaires est
inhibé. L’hypothalamus semble donc responsable de la stimulation de l’hypophyse.
5. Test de grossesse ou d’ovulation
1. Le pic de sécrétion de LH par l’hypophyse déclenche l’ovulation.
2. Le test d’ovulation détecte donc la présence de LH en grande quantité.
3. En fin de cycle, on observe une chute de la concentration des hormones sexuelles progestérone et
œstrogènes.
4. Chez une femme enceinte, on observe au contraire une augmentation importante de la concentration en
progestérone et œstrogènes.
5. Si la concentration en hormones sexuelles est importante, alors la femme est sûrement enceinte.
6. En fin de cycle, chez la femme enceinte, la concentration des hormones sexuelles est forte ; chez une
femme sans grossesse en cours la concentration est faible. Mais dans les deux cas, on peut détecter la
présence d’hormones sexuelles. Aussi, un test basé sur la détection d’une de ces deux hormones ne serait
pas efficace pour savoir si une femme est enceinte.
7. hCG est une hormone qui apparaît dans le sang des femmes enceintes. Les tests de grossesse sont basés
sur la détection de cette hormone dans les urines des femmes.
6. Pilule du lendemain
1. Les deux contraceptions d’urgence sont efficaces. Selon cette étude, l’efficacité d’Ellaone est
légèrement supérieure à celle de Norlevo.
2. Les effets secondaires indésirables sont sensiblement équivalents dans les deux cas.
3. Les caractéristiques d’Ellaone (efficacité, effets secondaires) sont au moins identiques à celles de
Norlevo. Aussi, la commission indépendante chargée de savoir si Ellaone devait être remboursé par la
sécurité sociale de manière identique au Norlevo, a validé la demande du laboratoire.
7 Les limites de la procréation médicalement assistée.
1. La natalité est en forte augmentation en France
2. Le taux de fécondité augmente avec l’âge jusqu’à 30 ans. Puis, il diminue progressivement pour
devenir presque nul à 45 ans.
Les jeunes femmes ne désirent pas toutes avoir un enfant rapidement. En effet, du fait de l’allongement de
la durée des études, un projet de maternité est souvent envisagé vers 30 ans.
Par ailleurs, le taux de fécondité diminue progressivement à partir de 30 ans. On peut penser qu’à partir
de cet âge, la fertilité des femmes diminue.
3. Plus on réalise de tentatives et plus les chances d’avoir un enfant augmentent.
4. Les femmes de moins de 40 ans rencontrent un meilleur taux de réussite après une tentative de FIVETE
que les autres. Lorsque l’on réalise plusieurs essais, ce taux passe de 33 à 65 % pour les femmes de moins
de 35 ans. Au contraire pour les femmes de plus de 40 ans, il passe seulement de 9 à 23 %.
5. Les femmes de moins de 35 ans voient leur chance d’avoir un enfant fortement augmenter lorsqu’elles
réalisent plusieurs tentatives. Pour les femmes âgées de plus de 40 ans, la multiplication des tentatives
n’augmente pas de manière importante leurs chances de réussite.
Aussi, il semblerait que les tentatives de FIVETE ne compensent pas le déclin de la fertilité lié à l’âge des
femmes.
Correction des exercices chap 11 devenir homme ou femme
4. Étude d’un cas clinique d’ambiguïté sexuelle
1. Le caryotype présente 22 paires de chromosome et une paire XY de chromosomes sexuels.
Le sexe génétique de cet individu est masculin.
2. En position 220, l’allèle possédé par cette personne présente un nucléotide à thymine à la place d’un
nucléotide à cytosine. L’allèle de cette personne est donc muté par rapport à celui d’une personne
normale.
3. La mutation du gène SRY aboutit à une personne de sexe génétique mâle mais présentant un phénotype
de femme avec des ovaires. En présence d’un allèle normal de SRY, l’individu aurait été un homme. On
en déduit que le gène SRY doit intervenir dans le déterminisme du sexe des mâles.
5. Androgènes anabolisants
1. Chez une personne qui ne fait pas d’exercice physique, des injections de testostérone augmentent la
taille du quadriceps et la force musculaire développée par ce muscle.
L’exercice physique permet aussi de développer la masse et la force musculaire.
Lorsqu’une personne réalise en même temps un entraînement et des injections de testostérone, on
s’aperçoit qu’elle présente des quadriceps d’une plus grande taille avec une force musculaire encore plus
importante.
2. Les sportifs prenant des androgènes de synthèse cherchent à mimer les effets de la testostérone dans le
but d’augmenter la masse et la force de leur musculature.
3. Les androgènes de synthèse provoquent chez la femme l’augmentation de la pilosité, la modification de
la voix qui devient plus grave, une acné juvénile, la diminution du volume des seins, voire dans certains
cas, une perturbation des cycles menstruels.
4. La testostérone est responsable chez les garçons de l’apparition des caractères sexuels secondaires
masculins. Lorsque cette hormone ou une autre substance de synthèse apparentée est utilisée chez les
femmes, des caractères sexuels secondaires masculins apparaissent progressivement.
6. Comportement sexuel chez le rat
1. On cherche à déterminer l’effet des œstrogènes sur le comportement sexuel. Afin d’éviter l’influence
des hormones sexuelles libérées naturellement par les mâles et les femelles, on enlève les organes qui les
sécrètent, à savoir les testicules ou les ovaires.
2. a. Lorsque l’on injecte des œstrogènes à des rates sans ovaires, on observe que la fréquence du
comportement de lordose augmente avec la durée du traitement.
b. Les œstrogènes déclenchent le comportement de lordose chez les rates. Leur activité sexuelle est donc
sous la dépendance des hormones sexuelles libérées habituellement par les ovaires.
3. a. Lorsque l’on fait de même avec des mâles, on s’aperçoit qu’ils prennent aux aussi le comportement
de lordose. Plus la durée de traitement est importante et plus la fréquence du comportement de lordose est
élevée.
b. Les rats qui subissent des injections d’œstrogènes, hormones habituellement libérées par les ovaires
des rates, changent de comportement sexuel. En effet, ils prennent des comportements caractéristiques
des femelles.
7. Système de récompense
1. Lorsque l’on augmente le voltage des stimulations électriques réalisées au niveau de l’aire tegmentale
ventrale, on observe une élévation de la fréquence des pressions déclenchant les autostimulations.
Lorsque l’animal a le choix entre deux pédales, l’une donnant accès à la nourriture et une autre
déclenchant la stimulation du système de récompense, on observe que cette dernière est préférée. Lorsque
l’expérience se prolonge, le rat est devenu dépendant et va dans certains cas jusqu’à se laisser mourir de
faim.
2. Lorsque l’on arrête les stimulations associées à la pression sur la pédale, le rat arrête d’appuyer dessus.
Puis, lorsque l’on relie de nouveau la pédale au courant électrique, l’animal reprend les pressions sur la
pédale.
3. Au cours de l’expérience, l’animal augmente progressivement le nombre de pressions sur la pédale.
Cela a pour effet de stimuler de plus en plus fréquemment l’aire tegmentale ventrale, et donc la sensation
de plaisir qui lui est associée. Ce comportement devient de plus prononcé, jusqu’au moment où l’animal
préfère déclencher la stimulation de son circuit de récompense au détriment de sa propre alimentation.
L’animal est devenu dépendant de ce plaisir déclenché et oriente son comportement dans le but de le
ressentir de nouveau.
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