Œufs des Euthériens

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Biologie animale : embryologie
Introduction
I.
Différentesétapes du développement
Au cours de son cycle de vie tout être vivants subit une reproduction permettant la pérennité
de son espèce. Il existe différent type de reproduction :
- soit par reproduction binaire = simple division de l’organisme mère
- soit par parthénogenèse = un organisme produit un ovule a 2n chromosomes
- soit par reproduction sexué qui fait intervenir des gamètes haploïdes qui refermentdes
gènes parentaux avec une diversité génétique.
Au cours de la gamétogenèse il y a une répartitionaléatoire des chromosomes ce qui entraîne
une diversité génétique.
Les gamètes femellespossèdent des ARNm accumulés lors de la formation ou reçus de cellule
folliculeuse.
Cellule folliculeuse
Ovule
Les ARN sont indispensables pour déclencher le développementultérieur de l’œuf (gamète
male + gamète femelle).
La fécondation peut être :
- externe = aléatoire avec beaucoup de perte
EX : les oursins, les éponges, les poissons…
- interne = le mâle introduit ces gamètes directement dans la femelle
EX : les oiseaux, les mammifères…
traumatique = le male pique la femelle et introduit ses gamètes dans le sang de la
femelle.
EX : les scorpions, les punaises…
Cloaque = pont commun entre vessie, intestin et appareil reproducteur.
Spermatophore = «sac » ou sont déposées les spermatozoïdes par le male.
Après la fécondation s’enchaînent des phases de développementembryonnaires.
A.
La segmentation
Division
Œuf (2n)
2 blastomères (n)
Toutes les divisions issues de la segmentation sont effectuées grâce à l’accumulation des
ARN maternels et continuent par la suite grâce aux maternels
La fin de la segmentation est le stade blastule de l’œuf = blastula
La blastula possèdent un certain nombre de blastomères selon l’espèceétudiée, cette quantité
de blastomèresdépend de la quantité de matière accumulée par l’ovule, d’où une classification
des œufs selon leur matière accumulée (ARN + vitellus (matériel de réserve de l’œuf)) :
- œuf Télolécithe = œuf chargé de réserve
Ex : les œufs de poule.
- œuf Héterolécithe = œuf avec matière de réservedisséminé dans le cytoplasme. L’œuf
n’est pas homogène = œuf Anisotrope.
Ex : les œufs d’amphibiens.
ARN maternel
Vitellus
- œuf Oligolécithe = œuf très peu chargé en vitellus.
Ex : les œufs d’oursins.
-œuf Alécithe = œuf qui n’a pas de matière de réserves,nécessite un apport de réserves
externes pour son développement.
Ex : les œufs desmammifèressupérieurs.
-œuf centrolécithe = œuf chargé en vitellus mais vitellus placé au centre de l’œuf.
Cytoplasme
Vitellus
Ex : les œufs d’insecte
La segmentation varie en fonction de la quantité de vitellus.
Elle peut être totale c'est-à-dire que tout l’œuf se divise
Elle peut aussi être totale et égale, c'est-à-dire qu’il y a la même quantité de matière dans
chaque blastomère nouvellement créé.
[Schéma coupe pole animal pole végétatifPG]
La segmentation peut aussi être totale etinégale =2types de blastomères :
- petit = micromère
- gros = macromère
Les axes de divisions peuvent être horizontaux, verticaux ou inclinés de plus ou moins 30° ce
qui donne une disposition en zigzag des blastomères qui ne permet plus un passage direct
entre le pole animal (PA) et le pole végétatif (PV)
Ex : les Annélides, les Mollusques = division en spirale
Animaux dit SPIRALIA
[Schéma spiraliaPG]
Remarque : le blastomère D est particulier car dans la 4eme division les cellules sœur auront
une destiné particulière pour former la lignée germinale
Si la segmentation est de type bilatéral les blastomères se rangeront immédiatement suivant
les deux axes de l’embryon au fur et à mesure de leur formation.
Axe antéropostérieur
Axe dorso-ventral
Mais la segmentation peut être de type rotationnel :
Compaction
Compaction = cellules très jointives montrant des point de contact. Les cellules s’orientent et
donnent les cellules internes et externes. Au stade 16 les cellules sont orientées et l’organisme
aura sont orientation définitive.
La segmentation holoblastiqueest une segmentation avec compaction.
La segmentation peut êtreméroblastique.Tout le zygote n’est pas concerné par la segmentation
car le vitellus n’est jamais coupé.
Ex : les œufs Télolécithes et centolécithes
Blastule (périblastule)
Syncytium = une cellule a plusieurs noyaux
B.
La gastrulation
Dans cette étapeles blastomères vont s’arranger de façon harmonieuse en 3 feuillets
embryonnaires :
- ectoderme (ou ectoblaste)
- endoderme
- mésoderme
Il y a une grande série de mouvements morphogénétiques pour la mise en place des feuillets :
L’épibolie = mise en place par petit mouvement
L’embolie = mise en place par invagination
La délimitation = où des cellules se détachent de l’ensemble et pénètrentdans la blastula pour
former le mésoderme.
C.
L’organogenèse
C’est la mise en place des organes et des tissus de l’animal. Chaque type de feuillet donne
un certain organe spécifique :
- ectoderme = épiderme et système nerveux
- endoderme = tube digestif et ses dérivés
- mésoderme = squelette, tissusmésenchymateux,cœur, muscles
Ces mises en place s’effectuent sous l’action de facteurs inducteurs (c’est l’induction).
Ceci nécessite deux intervenants :
- le déterminant
- des cellules compétentes qui réagissent car elles possèdent un récepteurspécifique du
facteur.
Cellule compétente
Mésoblaste
Tube nerveux
L’induction ne se manifeste que pendant un laps de temps déterminé. Ce qui induit que les
conséquences de l’induction ne sont perceptibles que quelques temps après la réception du
signal.
Chapitre 1 : Embryologie de l’oursin
L’œuf est une cellule totipotente = c’est une cellule qui a toutes les possibilités possibles
(beaucoup de potentialité de cellule). Cette totipotence est perdue au cours du
développementembryonnaire.
Ex : blastomèrelividus
C’est un animal gonochorique (sexe séparé) et la fécondation se fait dans le milieu extérieur.
I.
Embryologie descriptive
A.
L’œuf
L’œuf est relativement petit (≈ 100μm de diamètre) et on observe une bande orangé
subéquatorial au niveau de l’hémisphèrevégétatif.
PA
PV
La charge en vitellus de l’œuf est faible mais ce vitellus est plus abondant dans
l’hémisphèrevégétatif. Comme tout les œufs, l’œuf de l’oursin est anisotrope (pas uniforme).
B.
La segmentation
La segmentation est complète et totale = de type holoblastique.
▪ Lapremière division s’effectue une heure après la fécondation, elle estméridienneet donne
naissance aux deux premiers blastomères
Œuf
Stade 2
▪ La deuxième division est méridienne mais perpendiculaire à la première.
Stade 4
▪ La troisième division est horizontale et coupe chaque blastomère
Zone animale
x4 blastomères
Zone végétative
x4 blastomères
Stade 8
▪ La quatrième division est différente selon le pole (animal ou végétatif où se situe les
cellules) :
- méridienne pour les blastomères du pôle animal
- horizontale/latitudinale pour les blastomères du pôle végétatif mais cette division n’est
pas égale et coupe les 4 blastomères en 4 gros blastomères avec les pigments orangés
(macromère) et 4 petits blastomères au pole végétatif (micromère)
x8 mésomères
x4 macromères
x4 micromères
Stade 16
▪La cinquième division :
- les 8 mésomères se divisent selon le plan équatorial
- les macromères et les micromères se divisent sur le plan longitudinal
2 assises de 8 mésomères
1 assise de 8 macromères
1 assise de 8 micromères
Stade 32
▪La sixième division :
- tous les plans de coupe sont latitudinaux
AN 1
2 assises de 16 mésomères
AN 2
Veg 1
16 macromères
Veg 2
16 micromères
Stade 64
▪La septième division est méridienne et forme une morula de 128 cellules, cette morula
ressemble a une sphère/mûre. Cette morula évoluera en blastula qui aura environ 1000
cellules.
Panache de grands cils
AN 1 + AN 2
Partie centrale remplie de
liquide : Blastocœle
Macromères
Micromères
Centroblastule ou centroblastula en coupe sagittale
Cette larve nage dans l’eau grâce à ses cils
C.
La gastrulation
S’effectue par embolie (invagination), le PV s’aplatit et s’invagine dans la blastula environ
9H après la fécondation.
Archentéron = dépression
Blastopore
1.
1ere migration mésodermique
Les cellules qui pénètrent vont s’individualiser et quitter l’assise cellulaire, elles migrent sur
les cotés et constituent des élémentsmésodermiques et seront à l’origine des parties
squelettiques, constitués par des spicules. Ces cellules perdent leur individualité, forment des
syncytiums qui formeront du carbonate de calcium.
2.
2eme migration mésodermique
L’archenteron grandit et pousse les cellules jusqu’au pole animal.
2ème migration : cœlome vers mésoderme = mise en place
par entérocélie
Ectoblaste
Mésoderme
Endoblaste
2ème migration cellulaire
Certaines cellules s’individualisent, se détachent et forme le cœlome. L’archenteron formera
le futur tube digestif.
La gastrulation se termine une fois que les feuillets sont mis en place.
Le cœlome est un ensemble de cellules qui peut rester compact (on dit que les organismes
sont des acœlomates), ou se creuser d’une cavité : la cavité cœlomique (on dit que les
individus sont des coelomates).
Gauche
Droite
Il y a 3 sacs cœlomiques de chaque coté :
- Le 1D reste vestigial
- Le 2D disparaît
- Le 3G et 3D donne la cavité générale de l’oursin
- Le 2G donne le sinus aquifère
- Le 1G donne le sinus axial
D.
La mise en place de la larve plutéus
L’un des coté de la gastrule s’aplatit et constitue la face ventrale, après s’être aplatie, elle se
creuse légèrement pour former le stomodeum.
Archenteron
Stomodeum
Sac cœlomique
Spicule qui s’allonge
Blastopore = anus
Formation du Stomodeum
Bras dorsal cilié (x2)
Œsophage
Estomac
Sac cœlomique
2 spicules en Y
Anus
Bras ventral cilié (x2)
Intestin
Larve Plutéus
La larve Plutéus se laisse tomber au fond de la mer et évolue en oursin.
II.
Embryologie expérimentale
A.
Mise en place d’œuf à régulation
Onétudie ci-dessous les expériences de DRIESH (1892)
Stade 2 cellules
Stade 4 ou 8 cellules
Séparation
Plutéi normaux de petite taille
2 larves plutéus
normales mais de
petite taille
Ces expériences séparent les blastomères en deux pôles égaux selon le PA et le PV
Au cours du développement l’œuf est capable de se réguler.
B.
Notion de gradients
On utilisera les expériences de MORSTADIUS (1928-1939)
1.
Séparation des blastomères
Blastule hyperciliée
PA
PV
Gastrule anormale
2.
Stade 64
AN 1 : 16 cellules.
AN 2 : 16 cellules.
Veg 1 : 8 cellules.
Veg 2 : 8 cellules.
Micromères : 16 cellules.
Si seul : blastule hyperciliée.
Si seul : blastule hyperciliée.
Si seul : gastrule à petit archentéron.
Si seul : gastrule à grand archentéron.
Si seul : amas cellulaire.
Stade 64
3.
Association de blastomères des différentes assises
An1 + An2 blastula ciliée
An1 + An2 + Veg1  larve cilié antérieurement + dépressionstomodéale
An1 + An2 + Veg2 plutéus presque normale
An1 + An2 + micromèreplutéus normale
¼ An1 + ¼ An2 + ¼ micromèreplutéus normale de petite taille
 Conclusion : il est nécessaire d’avoir un équilibre entre les substances présentesaux
deux pôles pour avoir une larve normale. Lesrésultats sont expliqués par la présence
de substances animalisantes fortement concentrées au pole animal et de substances
végétalisantes fortement concentrées au pole végétatif. Ceci crée un gradient opposé
de ces deux substances. Ces deux substances interfèrent suivant les zones d’intensité.
C.
Action de certaines substances
1.
Actionvégétalisantes
L’effet végétalisant augmente proportionnellement au taux de lithium. A très fort taux,
l’endoderme est très important et ne peut pénétrer dans le blastocœle. On obtient une
exogastrule.
2.
Actionanimalisante
En ajoutant dans le bac du sulfocyanure de sodium on obtient une hyperblastule fortement
cilié.
3.
Explication
Ces substances interviennent probablement dans la stimulation de protéinelocalisée dans
l’œuf. Ces protéines seraient au cours du développement activées ou non par les cellules
voisines par le biais des actions animalisantes ou végétalisantes
CH2 embryologie des amphibiens
Chez les amphibiens on distingue :
- les Anoures = pas de queue  grenouille
- les Urodèles = avec une queue  salamandre
- les Apodes = absence de pattes
I.
Embryologie descriptive
Ex :les œufs d’anoures.
La femelle dépose des œufs vierges entourés d’une gangue, la male est accroché à la femelle
et répand ses spermatozoïdes qui pénètrent dans la gangue et dans l’œuf vierge.
A.
Les œufs
1.
Les œufs vierges
L’œuf est de type Héterolécithe. Spermiogenèse => spermatide (cellule arrondi) se transforme
en cellule allongé avec un flagelle = spermatozoïde.
1er globule polaire émis
PA
membrane vitelline
Bocage 2ème division de méiose
membrane plasmique
Bande colorée juste en dessous de la
Ovule en formation car stoppé
membrane plasmique
au stade métamorphose 2 de
Granules corticaux
er
la méiose, 1 globule polaire
Plaquettes de vitellus suivant le
émis
gradient montant
ARN suivant le gradient descendant
Gangue épaisse
PV
Coupe sagittale
2.
Les œufs fécondés
Le spermatozoïde pénètre dans la gangue en 5 à 10 min. La pénétration a lié au niveau du pole
animal de l’œuf vierge, on observe la formation d’une membrane de fécondation formée par
une sécrétion des granules corticaux (lipidiques et protéiniques). On observe également
l’expulsion d’un 2ème globule polaire car la mitose est déclenchée par l’entrée du
spermatozoïde. La couche colorée pivote en fonction du point d’entrée du spermatozoïde pour
orienter l’œuf, formant des parties partiellement décolorées : le croissant gris. Il détermine la
face dorsale du futur embryon. Cette rotation s’effectue jusqu’à un angle de 30° et un
équilibre. Pour empêcher la fécondation par un autre spermatozoïde il y a une dépolarisation
de la membrane provoquée par l’augmentation de la concentration cytoplasmique en ion Ca2+.
Croissant gris
Vue postérieur dorsale
Vue ventrale
B.
La segmentation
La segmentation débute deux à trois heures après la fécondation, elle est égal et totale
jusqu’au stade 4 blastomères.
[Schéma stade 1 à stade 8 cellules PG]
Toutes les divisions sont synchrones jusqu’au stade 8 cellules. Au pole animal on observe un
grand nombre de petites cellules, alors qu’au PV on a des gros macromères gorgés de vitellus.
On observe le blastocœle localisé au pole animal.
[Schéma cœloblastule PG]
RMQ = Au cours de l’ovogenèse, l’œuf vierge accumule des ARNm maternels et des
protéines (il y a suffisamment d’histones pour former environ 10000 noyaux). A la douzième
division soit 4090 blastomères le contrôle maternel est terminé.
Les stades G1 et G2 sont observés, les noyaux commencent à travailler, les noyaux issues de
la segmentation sont des zygotes, ils forment un relai appelé contrôle zygotique.
[Schéma du transit blastuléene PG]
Cette phase qui permet de suppléerà l’absence de substancesmaternellesest appelée transition
blastuléenne, ce qui entraîne une augmentation de la quantité d’ARNm, cependant les
divisions qui continuent sont toujours asynchrones.
C.
La gastrulation
La gastrulation dure environ 24H. Vers la 20eme heures après la fécondation se forme une
encoche transversale, qui sera le blastopore.
PA
Equateur
PV
Encoche arquée
= blastopore
Fermeture ventrale
dorsale et horizontale
progression latérale
fente blastoporale
Destinée des cellules de la blastule : marqueurs colorés.
La destiné des cellules : utilisation de la technique des marques colorées.
[Schéma mécanisme technique marque coloré PG]
[Schéma résultat technique marque coloré PG]
[Schéma fin de l’embolie PG]
Toutes les autres cellules onpénétré dans le blastopore.
Territoires présomptifs : du devenir des blastomères, reconnus à partir des territoires colorés.
Ectoderme
Neuroderme
FV
Embolie des blastomères
FD Emplacement du
blastopore
endoderme
Le mésoderme se formera à partir d’une couche interne.
PA
FV
FD
Mésoderme
Territoire présomptif des Urodèles
PV
Blastopore
Endoderme
[Schéma territoire présomptif des anoures PG]
[Schéma à la fin de la gastrulation PG]
[Schéma invagination PG]
L’archenteron repousse le blastocœle et les cellules externes pénètrent, le blastocœle se réduit
puis finit par disparaître.
A cause de l’extension de certaines cellules on observe une ouverture la gastrula, l’ectoderme
recouvre toute la blastula.
[Schéma blastocœle recouvert PG]
Formation des cellules en bouteille :
[Schéma formation cellules en bouteille PG]
Les cellules en bouteilles émettent des microfilaments pour s’attacher aux substances du toit
du blastopore
[Schéma déplacement cellules en bouteille plafond blastopore PG]
Les cellules mésodermiques migrent en suivant un chemin côtoyant le toit du blastocœle.
Elles cheminent sur un réseau de fibronectines qui est reconnu par le récepteur membranaire,
cette fibronectine comprend 3 acides aminés (Arg, Gly, Asp). Si on injecte dans le blastocœle
un compétiteur polypeptidique qui s’attache a ces acides aminés, les sites seront occupés et
l’invagination du mésoderme et de l’endoderme ne pourra pas s’effectuer. Néanmoins les
cellules en bouteille amorcent la formation du blastopore et l’ectoderme ne pourra pas
recouvrir tout l’embryon qui se plisse suite à l’impossibilité de l’épibolie.
A la fin de la gastrulation tout l’endoderme bourré de vitellus se retrouve à l’intérieur de
l’embryon et alourdit la partie antérieure provoquant un basculement.
A la fin de la gastrulation on a en coupe sagittale :
[Schéma fin de gastrula coupe sagittale PG]
[Schéma fin de gastrula coupe transversale PG]
II.
L’organogenèse
On observe un allongement de l’embryon, les organes se mettent en place. Les parties
latérales s’amincissent et on constate une diminution du poids dûà la consommation du
vitellus. L’embryon ne peut s’alimenter avec la nourriture exogène.
A.
L’ectoblaste
L’ectoblaste donnera l’ectoderme et le système nerveux (par le stade de la neurulation grâceà
un épaississement de l’ectoderme médiodorsal.
[Schéma neurulation amphibien PG]
Les crêtes neurales s’élargissent dans la partie antérieure, puis se soudent. L’embryon change
de forme pour ressembler à une raquette. Dans la partiepostérieure le tube nerveux reste en
contact temporairement avec le tube digestif par le canal neurenténique. Le tube neural sera à
l’origine de la moelle épinière et du système céphalique.
[Schéma formation encéphale PG]
Le bourrelet latéral se détacheet forme deux cordons qui longent le tube nerveux et seront à
l’origine des ganglions nerveux et d’autre formeront des glandes sécrétrices (glandes
surrénale => Adrénaline/noradrénaline) ou des cellules pigmentaires.
RMQ : ces modifications des cellules ectodermiques en cellules nerveuses se font sous
l’influence de la chorde située juste en dessous par des phénomènes d’inductions.
B.
Le mésoblaste
Le mésoblaste se scinde en plusieurs parties
1.
La corde
[Schéma dissociation de la corde PG]
La chorde = cellules longitudinales turgescentes entouré d’une petite fibre élastique. Cette
corde possède des cellules qui vont s’isoler et venir entourer le tube nerveux pour former une
partie des vertèbres
2.
Les somites
Chaque mésoderme latéral s’épaissit et donne deux alignements symétriques qui sont les
somites. Ces somites sont métamérisés, la métamérisation est gouvernée par le gène
d’identification des segments faisant parti du genre homeobox.
[Schéma division des somites PG]
[Schéma division latérale des somites PG]
3.
Les piècesintermédiaires
[Schéma pièces intermédiaires PG]
Les animaux primitifs possèdent plusieurs reins reliés par des canalicules qui forment le canal
excréteur.
4.
Les lames latérales
Les lames latérales ne sont pas métamérisées mais se creusent d’une cavité pour former le
cœlome et formant deux parties :
- la splanchnopleure = la face interne
- la somatopleure = la face externe
En face des pièces intermédiaires la lame latéral va se creuser pour former une loge formé par
des crêtes = les crêtes génitales
[Schéma formation crêtes génitales PG]
Jeune bourgeon caudal : stade de tube neural
Xenopusbevis :
18h  20h Eclosion : 50h
Ranapipiens :
84h
 Eclosion : 140h
PleurolesPleurodesteswaiti : 87h
 Eclosion : 264h
[Schémas Jeune bourgeon caudal cours écrit]
L’œil se forme par une chaine d’inductions : induction secondaire, parce que localisée au
développement des organes, et parce qu’il y a déjà eu des inductions.
[Schémas formation de l’œil cours écrit]
L’expansion du tube digestif est très importante pour gouter la vase qui contient beaucoup
d’éléments végétaux. Chez les Anoures, le tube digestif est très long, alors que chez les
Urodèles, il est court, puisque le régime est carnassier.
A l’éclosion, la bouche est obstruée. La queue continue de se développer. Au niveau de la
limite tête/tronc se mettent en place les zones primordiales des branchies dont le nombre sera
variable. Chez les Anoures, on note 2 générations de branchies. A la naissance on trouvera 2
branchies externes temporaires. Au cours du développement aquatique, ces branchies seront
remplacées par des branchies internes suite à la néoformation de tissus endopharyngiens.
L’ectoderme se développe et forme un repli par-dessus les branchies pectinées pour les
recouvrir complètement.
Spirade : lien entre branchies et extérieur quand les branchies sont complètement cachées,
internes.
On appelle le stade têtard quand la vie est libre, la bouche et les yeux sont ouverts et
fonctionnels.
[Schémas du jeune têtard en CL et CT, et fentes branchiales cours écrit]
Lors de la formation des branchies internes, tout change : le repli progresse vers l’arrière et
vient se souder à l’ectoderme. Il délimite la chambre branchiale. Les branchies externes
disparaissent et les branchies internes se forment à partir du pharynx.
[Schémas branchies cours écrit]
III.
Métamorphose
Le développement post embryonnaire est terminé, le têtard arrive à un stade où il se
transforme en adulte suivant une métamorphose, au stade climax. Jusqu’à présent, la
locomotion ne se faisait que par la queue, mais à la fin de sa vie, le têtard présente des
membres antérieurs et postérieurs. Les membres postérieurs se forment les premiers, puis les
membres antérieurs se forment, la patte gauche se formant en traversant le spiracle, la patte
droite en détruisant la paroi du repli operculaire. Comme la queue aidait pour le déplacement,
donc elle disparaît, les fibres se dissocient et sont utilisées pour former d’autres organes. La
queue des urodèles persiste, seul le voile disparaît. Disparition des branchies car la respiration
devient aérienne : les poumons sont développés au cours de la vie de têtard par 2 sacs,
expansions ventrales de l’œsophage. Une partie de la respiration se fait par l’épiderme gardé
humide par les sécrétions de glandes nouvellement formées. Le tégument sera pigmenté par le
développement de cellules spéciales : les mélanocytes. Chez les Anoures, les pattes
postérieures se développent plus que les antérieures, pour prendre la forme caractéristique en
Z, permettant le déplacement par sauts. Les vertèbres externes sont modifiées aussi : urostyle.
Chez les urodèles, les pattes ne sont pas modifiées. Le tube digestif se rétrécit, et se
régionalise, car l’individu devient carnivore. La langue est accrochée dans la partie antérieure
de la bouche, ce qui permet son déroulement. L’hémoglobine du têtard est différente de celle
de l’adulte.
Notion de Néoténie :
C’est la conservation de l’état larvaire en permanence. Normalement, ça ne se produit pas,
mais dans ces cas là, c’est possible. La reproduction se fait par parthénogénèse.
Exemple :
Axolothsp.
(Aquatique,
pond
des
œufs) :
stade
têtard.
Ambystomamexicana(adulte) : certains œufs restent à l’état larvaire. Ces deux espèces n’en
sont en fait qu’une, suivant le milieu, ils sont de forme différente. C’est une néoténie
facultative.
Exemple 2 : Certaines espèces ont une néoténie obligatoire : Protée anguinus : la
métamorphose est sous la dépendance d’hormones de la chaine hypotalamo-hypophysaire
tyroïde. Au moment de la vie têtard, il n’y a pas de liaison entre hypophyse et hypothalamus,
donc les cellules de l’hypophyse ne sont pas compétentes.
IV.
Induction
Tout au long du développement s’observent des inductions venant d’un tissu ou d’une cellule
inductrice qui émet un signal sur les cellules ou tissus compétents. C’est très important pour
induire la différenciation d’organes à partir de feuillets mais également pour délimiter les
territoires de spécification des feuillets.
Exemple : induction du mésoderme chez les amphibiens
Au stade blastule, on a pu mettre en évidence les différences entre pôle animal et pôle
végétatif au niveau du cytoplasme. Toutes ces inductions sont sous la dépendance des gènes et
de leurs protéines, et cette production de protéines a été étudiée, et on en connaît les grandes
lignes :
a) Le mésoderme dorsal provient de l’action de facteurs de croissance de type TGF
(transforminggrowthfactors). On a mis en évidence 3 protéines : Activine, Noggin,
Vg1. Ces protéines résultent d’activités particulières.
a. L’activine, si elle est ajoutée à des cellules de la coiffe animale, on constate la
formation de structures mésodermiques dorsales. En augmentant la dose, on
constate la formation de mésoderme latéral, et si on injecte cette activine dans
les cellules de la coiffe végétative ventrale, il se forme un tronc secondaire et
parfois une tête supplémentaire. L’activine est un inducteur mésodermique.
Néanmoins, il n’agit pas seul. En effet, si l’injection dans la blastule est
préalablement irradiée aux UV, il n’y a pas de résultats. Dans le cytoplasme
cellulaire, il existe une protéine qui permet à l’activine de l’exprimer, et qui est
désactivée ou détruite par les UV.
b. Noggin est une protéine fabriquée par le gène Noggin, et si on l’injecte dans le
blastomère végétatif ventral, on obtient la définition d’un centre qui va agir
pour donner du mésoderme dorsal. Il intervient pour donner la corde. Si l’on
injecte au même endroit dans une blastule irradiée, il rétablit l’axe dorsal de la
blastule. Donc il agit seul et est déjà présent quand l’œuf est fécondé.
c. Vg1 est présente dans toutes les cellules de la blastule, avec le gradient de
densité. Mais elle ne sera activée que par une protéine dans la zone dorsale de
l’hémisphère végétatif. Le Dr. Nieuwkoop a découvert des signaux. On appelle
cette zone le centre de Nieuwkoop. La détermination du mésoderme dorsal est
appelé centre de Spemann (=centre organisateur). Expérimentalement, si Vg1
est injecté en partie dorsale, on obtient du mésoderme dorsal qui va donner un
axe complet. Si on l’injecte dans un blastocyste irradié, il rétablit l’axe de
l’embryon.
b) Le mésoderme latéroventral a une action sur les gènes et les protéines FGF
(fibroblastgrowthfactors). BMP-4 permet la genèse d’os. Si on incube des cellules de
la coiffe de blastule en présence de FGF, on obtient du mésenchyme, des muscles, et
des cellules sanguines. Si on injecte du FGF et du BMP-4 dans des œufs indivisés,
tout l’embryon se comporte comme du mésoderme ventrolatéral.
c) Les modes d’action des cellules réceptrices des signaux.
d) Premières mises en évidence de l’induction embryonnaire : expérience de Spemann et
de ses élèves.
a. Expérience 1 (1919) : séparation en 2 d’un embryon : Si partie d’embryon
séparée a une partie au moins du croissant gris, elle deviendra un têtard. Sinon,
elle deviendra une masse de cellules.
b. Expérience 2 (1921) : Transplantation et greffe de la lèvre dorsale du
blastopore : Elle entraine la formation de 2 axes nerveux ; On obtient 2 tritons
siamois. En faisant une coupe au niveau des têtes, on note la présence de lames
latérales en continuité, et d’un endoderme commun.
c. Expérience 3 (1923) : Expérience de Holfreter (élève de Spemann) : Technique
d’exogastulation.
CH3 Embryologie des poissons
Caractéristiques des poissons :
- Stérroblastule (pas de blastocœle)
- Développement en milieu liquide
- Chaque développement aboutit à une larve libre qui évolue en adulte en milieu aquatique
- L’œuf contient beaucoup de vitellus : Télolécithe
- Présence d’une annexe embryonnaire qui renferme tout le vitellus
I.
L’œuf
A.
Avant la fécondation : l’ovocyte.
Voir schéma cours
B.
Après la fécondation
Voir schéma cours
II.
La segmentation
Elle ne concerne que le disque germinatif, le cytoplasme et les noyaux. Le vitellus reste
indivisé. La segmentation n’est pas totale. Les premières divisions sont toutes méridiennes et
alternativement perpendiculaires. Au stade 16 blastocystes (4ème division), les cellules sont
toujours ouvertes sur le vitellus, sauf les 4 centrales qui sont entièrement délimitées. Au stade
32 blastocystes, les 4 cellules centrales et leurs filles sont entièrement délimitées par une
membrane, les autres sont toujours ouvertes sur le vitellus. Ce sont les cellules marginales. Au
stade 64 blastocystes, toutes les cellules sont coupées dans le sens horizontal, formant ainsi 2
assises cellulaires. La première est externe, enveloppante, la seconde est interne, profonde.
Jusqu’à présent, toutes les divisions étaient synchrones, mais à partir de maintenant, les
cellules profondes auront une division plus rapide. A la 9ème division (512 blastocystes), il y a
mise en place du phénomène de transition blastuléène. A la 10 ème (1024 blastocystes), les
blastodisque est poussé sous le pôle animal par le vitellus, et forme un bouquet : le stade haut.
C’est à ce stade là que débute la gastrulation. Par la suite, le stade haut disparaît, et laisse
apparaître le stade sphère car il y a arrangement avec les cellules périphériques et profondes.
Voir schémas cours
III.
La gastrulation
A.
Mouvement d’épibolie
Les blastomères externes s’étendent du pôle animal au pôle végétatif pour recouvrir
progressivement tout le vitellus, jusqu’à environ 50%, puis 90%, et enfin 100%.
B.
Mouvement d’embolie
Au cours de l’épibolie, on constate un renflement : le nœud terminal. Tout le contour, à partir
du nœud terminal, se renfle pour former « l’anneau germinatif ». Ce renflement est dû à
l’hypoblaste. Le nœud terminal correspond à la lèvre dorsale du blastopore. Seul l’hypoblaste
donnera l’embryon. Lors de cette gastrulation, il n’y a pas de formation de l’archentéron. Lors
de la gastrulation, il n’y a pas de formation d’archentéron. Les cellules invaginées convergent
vers la ligne médiodorsale. Les cellules syncitiales se multiplient, et forment tout autour le
noyau des cellules syncitiales. Les microtubules sont des amorces de l’épibolie.
IV.
Organogénèse
Elle débute lorsque l’épibolie est à 100%. Le périderme entoure totalement le vitellus. La
partie élevée du blastopore final forme un renflement qui indique la région postérieure de
l’embryon qui a tourné à cause de la convergence : son bourgeon caudal est marqué par
l’apparition des premiers somites, vers le milieu de l’écusson embryonnaire. Chez le poisson
zèbre, les 2 premiers somites apparaissent vers 10h après la fécondation, puis les suivants
apparaissent par 2 toutes les 20 minutes. Les derniers somites apparaissent 24h après la
fécondation. Il y a 30 à 32 somites. Chez la truite, les premiers somites apparaissent au bout
de 7 jours. Ils apparaissent de la partie antérieure vers la partie postérieure. Il se produit un
soulèvement de l’embryon par rapport au vitellus.
A.
Neurulation.
Le tube nerveux ne se forme pas comme chez les autres vertébrés. Le neuroblaste se fait
toujours sur induction de la chorde, allongement de cellules, et induction de la plaque neurale.
La partie antérieure s’évase et forme l’encéphale, composé du Télencéphale, du Diencéphale,
du Mésencéphale, et du Rhombencéphale, composé de 7 sous-unités, dont la moelle épinière.
B.
Somitogénèse
La somitogénèse se fait en même temps que la neurulation. Le dermatome est indécelable.
C’est à partir des somites que vont se former les muscles.
C.
Mise en place de l’annexe embryonnaire
En même temps que le soulèvement de l’embryon du vitellus, les parties latérales de
l’ectoderme, du mésoderme et de l’entoblaste s’allongent dans la partie extra-embryonnaire,
de façon à former le sac vitellin. Au niveau du mésoderme extra embryonnaire se forme un
réseau vasculaire vitellin composé d’une veine vitelline afférente venant de la région caudale,
et vascularisant l’ensemble du sac vitellin. 2 veines efférentes ramènent le sang au niveau du
cœur. Ce réseau a 2 rôles : un rôle de nutrition, en utilisant le vitellus extra embryonnaire, les
cellules entoblastiques sont situées en contact avec le vitellus, elles sécrètent des hydrolases
qui digèrent le vitellus ; un rôle de respiration, à ce stade, le sac vitellin est le seul organe
respiratoire, avant l’apparition des branchies tardives (31 jours). La faible épaisseur du sac
permet des échanges entre l’eau et l’embryon. Au stade 18 somites, on observe l’apparition
des cellules optiques. L’épibolie n’est qu’aux 2/3. A l’éclosion, la larve est libérée, appelée
alevin (30 jours chez le poisson zèbre, 50 chez la truite), et encore flanquée ventralement de
son sac vitellin. A l’éclosion, l’alevin ne mange pas. Les veines du sac vitellin régressent.
D.
Particularités embryologiques chez les poissons.
Ils ont tous un développement différent. Chez les poissons :
1.
Oviparité
Œufs télolécithes, volumineux, pondus à l’extérieur.
2.
Ovoviviparité
Au cours des pontes, l’œuf laisse pénétrer le lait utérin (l’œuf pondu possède déjà un
embryon).
3.
Viviparité
Chez différents poissons osseux, selon des modalités variées :
i.
L’embryon absorbe les aliments dans les voies génitales femelles par son ectoderme,
grâce à des villosités absorbantes : viviparité aplacentaire.
ii.
L’embryon n’est pas incubé dans les voies génitales femelles. Chez l’hippocampe, le
mâle incube les œufs dans sa poche cutanée latéro-ventrale. Incubation bucco-pharyngienne.
Cichlidés (scalaire, tilapia). Adelphophagie : le premier né mange les autres œufs.
iii.
Viviparité placentaire : échanges avec la mère à travers le système sanguin.
Accumulation de liquide amniotique qui permet de reconstruire le milieu liquide nécessaire
pour le développement de l’embryon. Ceci protège l’embryon contre les chocs, c’est un
« amortisseur ». De plus, elle forme des réserves d’eau qui permettent d’éviter la
déshydratation de l’embryon. Après 10 à 12 jours d’incubation, des connexions s’établissent
avec les restes de l’albumen. L’eau passe au niveau du liquide amniotique et pénètre, pour
être absorbée par l’embryon.
 Formation du sac vitellin :
L’ectoderme s’étend dans les parties extra embryonnaires, pour envelopper le vitellus. A
partir des cellules endodermiques, le vitellus est digéré, récupéré par les veines du système
sanguin qui va nourrir l’embryon. Cette récupération au niveau du vitellus par les vaisseaux
sanguins de splanchnopleure constitue chez certains mammifères le placenta de type vitellus.
L’allantoïde est un diverticule entodermique qui s’allonge à partir de l’anse postérieure du
tuber digestif. Elle pousse la splanchnopleure. Elle va s’étaler sur le côté droit de l’embryon,
va s’insinuer entre les membranes (amnios et séreuse) et complètement entourer l’embryon et
le sac vitellin. Au cours de ce mouvement, l’allantoïde repousse l’albumen, pour constituer le
sac de l’albumen. Au cours de ce mouvement, après 16 jours, partie gauche allouent. Au
niveau de la splanchnopleure, qui double la partie endodermique, il y a un développement de
vaisseaux sanguins allantoïdiens. Egalement, dès le contact avec la somatopleure de la
séreuse, il y a fusion.
Ch4 Embryologie des Oiseaux
Introduction
L’embryologie des oiseaux et des amphibiens se fait en milieu aquatique. Les vertébrés sont
quand à eux totalement affranchis de ce milieu aquatique. Le développement se fait sur terre,
mais les embryons sont toujours en milieu aquatique dans une cavité amniotique appelé œuf
ou amnios. L’œuf amniotique a permis de passer au milieu terrestre pour les vertébrés
tétrapodes. Au fur et à mesure de l’évolution, d’autres annexes embryonnaires apparaissent,
comme par exemple l’allantoïde qui sert à l’alimentation.
I.
L’œuf
A.
Formation
Chez tous les oiseaux femelles, seuls l’ovaire et l’oviducte gauches sont fonctionnels. A
droite, ils s’atrophient. Des ovaires sortent des ovocytes II qui vont aller dans le pavillon :
noyau en métaphase II + vitellus (jaune d’œuf). Le noyau est dans la partie supérieure de
l’ovocyte, entouré de cytoplasme. La fécondation s’effectue environ 15 minutes après
l’émission de l’ovocyte. La fécondation entraine l’émission du 2ème globule polaire et la
formation du pronucléus, fusion des nuclei femelle et mâle.
Voir schéma appareil femelle
Le blanc est sécrété et s’enroule autour de l’œuf en chalazes (tortillon). Les couches de blanc
sécrétées ensuite sont plus minces et forment le blanc. La membrane coquillère est double et
fine, elle enveloppe le blanc. Une 2ème membrane est appliquée à la 1ère sauf à un bout : une
poche d’air qui contient les glandes coquillères. La coquille est ensuite sécrétée, elle se
compose de phosphate et de calcium, qui sont les facteurs de la rigidité.
La minéralisation ne s’effectue pas chez les reptiles, la coquille reste déformable.
Détails au niveau du Vitellus :
7 couches jaunes sont sécrétées pendant la journée, et alternent avec 7 couches blanchâtres
sécrétées pendant la nuit. Il y a une extension du cytoplasme vers le centre du jaune, le
lalebra. Lalebra + noyau de Pander (normal) + noyau + cytoplasme = cicatricule.
Le trajet de descente dure 20 heures. Le zygote commence la segmentation pendant la
descente. Un discoblastule est une blastule en disque. L’embryologie est favorisée par 38°C
de l’oiseau femelle. Après la ponte, la température est inférieure à 38°C, ce qui stop
l’embryon. Il faut donc qu’il soit couvé pour se développer.
B.
Symétrisation de l’œuf
Elle est précoce, et se fait lors de la descente de l’œuf. La rotation se fait par des muscles
pariétaux oviductes. Le sens de l’œuf se détermine par le sens queue-tête de l’embryon. A la
ponte, la partie effilée sort en 1er.
Règle de Van Baer :
Si on regarde un œuf avec le gros bout à gauche, l’embryon est orienté la queue vers
l’observateur, et la tête fuira l’observateur. Les chalazes sont toujours tournées à droite
(dextres) à gauche de l’embryon. Le pourcentage d’erreur de rotation est très faible.
Il existe une période critique avant laquelle la polarité de l’axe peut être modifiée (chez la
poule : 6 à 8 heures avant la ponte). Elle entraine la mise en place de la membrane coquillère
et de la zone pellucide (segmentation). L’orientation définitive correspond chez un amphibien
à l’apparition du croissant gris.
II.
Segmentation
La segmentation est partielle, discoïdale : œuf télolécithe. Quelques œufs de type
Héterolécithe présentent une segmentation partielle et discoïdale.
Le premier clivage est méridien, avec partage incomplet du blastoderme, qui reste en
continuité avec le vitellus. Le deuxième clivage est méridien, perpendiculaire au premier. Le
troisième est parallèle au premier, méridien, et se fait suivant 2 plans de coupe. Le 4 ème est
méridien, perpendiculaire au blastomère, et se fait à la périphérie. Les 5ème et 6ème sont
identiques au 4ème. Pour le 7ème, toutes les cellules sont coupées dans le sens longitudinal, ce
qui forme un œuf pluristratifié. A ce moment, le blastoderme se surélève du vitellus, reste au
contact seulement à la périphérie.
Une cavité sous-germinale se forme : le blastocœle primaire. Les divisions se poursuivent en
aboutissant alors à la formation d’une blastule I.
Voir schéma TD blastule
LA segmentation continue, la blastule a 6 assises cellulaires, et certains blastomères migrent
en profondeur selon un processus de délamination. Dans la zone pellucide, une membrane
divise le compartiment en 2 : blastocœle II et archentéron I. On est alors au stade Blastule II.
On voit apparaître le croissant de Koller. Tous ces mouvements donnent 2 catégories de
blastomères : l’épiblaste seul qui donne l’embryon, et l’hypoblaste qui donne les éléments des
annexes embryonnaires. L’axe dorso-ventral de l’embryon est alors fixé.
Territoires présomptifs de l’embryon :
Voir schéma cours
III.
Gastrulation
Les mouvements de délamination et de migration des cellules aboutissant à la blastule II
constituent déjà le mouvement de gastrulation, accompagné de la formation d’une ligne
primitive, observable 5 semaines après la fécondation (voir TD).
La migration se fait au niveau du nœud de Hansen :
Il y a invagination au niveau de Hansen : convergence superficielle du blastomère, extension
interne vers l’avant pour former la corde et vers la partie latérale pour la mise en place du
squelette céphalique. Au cours de cette invagination, le nœud recule d’avant en arrière jusqu’à
disparition au niveau du sinus rhomboïdal.
IV.
Soulèvement de l’embryon
Au fur et à mesure de ces mouvements s’effectue l’organogenèse par la :
- Neurulation (formation de 3 anneaux embryonnaires)
- L’embryon s’individualise à la partie supérieure du vitellus
Voir schéma cours
A.
Formation de l’amnios
On constate à partir de la 3ème heure l’apparition d’un repli appelé « plicature » au dessus de la
partie embryonnaire, évoluant vers l’extérieur. Vers 48 heures, une plicature identique
s’effectue dans la partie postérieure et évolue vers la partie antérieure. Elles se rencontrent
dans une zone « point de rencontre », formant à la zone de contact un point éphémère. Le
point de rencontre est appelé raphé séro-amniotique (de la séreuse).
Voir schéma cours
B.
Formation du cœur
Elle s’observe par une masse de cellules mésenchymateuses à la base de l’anse inférieure du
tube digestif. Elle s’organise en un tube longitudinal qui se divise dans la partie antérieure en
2 branches par les parties postérieures. La branches montent et se mettent en relation avec les
racines de l’aorte dorsale.
Voir schéma cours
Les parties latérales du cœur vont s’épaissir pour former l’épicarde, puis le cœur tubulaire
présentera une flexion vers la droite.
Voir schéma cours
Le raccord du cœur est réalisé avec les vaisseaux développés de l’embryon et dans la partie
extra-embryonnaire.
C.
Formation des gonades
1.
Parties constitutives
Les gonades se forment à partir de la somatopleure des lames latérales.
Voir schéma cours
2.
Origine des gonocytes
En dehors de l’aire pellucide
Voir schéma cours
Déplacement des gonocytes qui entrent par effraction à travers la membrane embryonnaire,
activement. Dans un 2ème temps, les cellules pénètrent dans les vaisseaux sanguins et se
laissent transporter dans les vaisseaux sanguins. Les cellules germinatives quittent les
vaisseaux sanguins pour coloniser les ébauches des gonades. On a pu mettre en évidence cette
migration par différents types d’expériences.
In vitro : mouvements amiboïdes
Si on greffe des gonades d’embryon de 5-6 jours déjà colonisés par les gonocytes marqués par
de la thymidinetritiée, les gonocytes vont vers l’épithélium génital non « gonocyté ». C’est un
système de rétro transplantation.
Voir schéma cours : Parabiose
Ch5 Embryologie des Mammifères – Introduction et type d’œuf
Introduction
Les mammifères apparaissent au Trias à partir de lignées reptiliennes. Les mammifères
actuels apparaissent à la fin du Tertiaire et se divisent en 3 groupes :
A.
Protothériens = Monotrèmes
Ils gardent de nombreux caractères reptiliens. La tête se fini par une mâchoire avec un étui
corné (bec) constitué de l’allongement des maxilles, pré-maxilles et mandibules. La ceinture
scapulaire est de type reptilien. La reproduction est ovipare, les œufs sont télolécithes.
Actuellement, de ce groupe ne subsistent que :
- les ornithorynques (Australie + Tasmanie). Ils ont un bec de canard, vivent dans l’eau,
mangent des crustacés et des mollusques, pondent des œufs, les bébés tètent un lait riche
en fer.
- Les échidnés. Ils ont un bec cylindrique, une longue langue et mangent des fourmis et des
termites.
B.
Métathériens
Ce sont les marsupiaux, caractérisés par la marsupie (poche). Il n’y a pas de formation de
placenta allanto-chorial, mais un placenta vitellin qui se développe au dépend du sac vitellin.
L’évacuation de l’embryon (taille d’un haricot) s’effectue par un pseudo-vagin temporaire
(trou fait par le petit dans le ventre), et il tombe dans la marsupie, ou il s’accroche à une
mamelle. Le nombre de mamelles est variable. La croissance de l’ex-embryon est très rapide
dans la marsupie.
C.
Euthériens
Les œufs ne possèdent presque pas de vitellus, l’embryon est en connexion avec la membrane
utérine. Il se nourrit au dépend de sa mère. Un placenta est mis en place (chorion fœtal +
utérus). Selon la connexion des 2 parties, il y a 4 types de placentas. Les œufs sont toujours de
petite taille, chez l’homme par exemple ils font de 120 à 150 µm.
Œufs des Euthériens
Par exemple : l’homme
A.
L’œuf
Les gonocytes primordiaux qui ont colonisé les crêtes génitales se multiplient et évoluent en
ovule, mais cette évolution est incomplète car la 2ème division de méiose est stoppée en
métaphase II.
Voir schéma cours
Les cellules de la thèque interne sécrètent des œstradiols, de l’inhibine et de l’activine.
B.
Fécondation (12-24 heures)
A la puberté, la thèque se perce et libère les ovocytes (passe de l’ovaire au pavillon). Les
cellules de la thèque interne sécrètent maintenant de la progestérone. La fécondation entraine
la sécrétion du 2ème globule polaire. L’ovocyte va alors s’accrocher à des récepteurs
spécifiques de la membrane. Des granules corticaux de la membrane périphérique déversent
leurs produits dans l’espace entre l’ovocyte et la membrane, et les récepteurs spécifiques sont
modifiés dans leur morphologie.
A l’émission du 2ème globule polaire, le noyau femelle de la fécondation devient un
pronucléus femelle, qui rencontre le pronucléus mâle. Il a alors rapprochement, et formation
d’un fuseau achromatique immédiat.
Il n’y a cependant pas de formation d’un noyau de fécondation.
C.
Segmentation (3-4 jours)
Elle est totale. Au stade 2, elle donne 2 blastomères suivant une division méridienne.
Généralement un des blastomères est alors plus gros que l’autre. La deuxième division est
rotationnelle et donne le stade 4. L’un est coupé suivant l’axe méridien, l’autre au niveau
équatorial. Le stade 8 est atteint après 54 heures, à ce moment les 8 blastomères subissent un
phénomène particulier aux mammifères : la compaction. Elle définit l’orientation qui décide
de 2 groupes de cellules : les cellules orientées et les cellules non orientées. Le stade 16 est
compact et forme une morula pleine. La membrane qui accompagne l’œuf en division
commence à se désagréger. Au stade 32, les blastomères se répartissent différemment avec la
formation d’une cavité aboutissant ainsi à une blastule. Les cellules se distendent, se
répartissent inégalement. La blastule finale se compose de 3 parties : La masse cellulaire d’un
coté - appelée bouton embryonnaire - la cavité - appelée lécithocœle - et les cellules
périphériques.
Voir schéma cours
Le lécithocœle est rempli de vitellus chez les oiseaux. La blastule sans membrane flotte
librement dans la partie supérieure de l’utérus et se rapproche.
Ensuite elle se colle au niveau de l’épithélium de l’utérus conjonctif utérin, puis l’endomètre
s’agrandit, pour permettre la nidation.
Les cellules de l’épithélium se détruisent.
Voir schéma cours
L’embryon va pénétrer dans l’épithélium et se fixer : nidation. Pendant ce temps, le
trophectoderme donne 2 parties : une interne, composée de cellules simples, le
cytotrophoblaste, une externe où les cellules se multiplient en cellules sans membrane, un
syncytium, c’est le syncytiotrophoblaste.
La larve se trouve alors au complet dans l’endomètre et évolue en blastule II. A la base, le
bouton embryonnaire se détache d’une assise de cellules : l’hypoblaste. Ceci forme
l’endoderme I.
Voir schéma cours
L’implantation interstitielle (pas chez tous les mammifères) :
A l’intérieur de l’endomètre, on peut parler de bébé. Il repousse l’endomètre sans boucher la
lumière utérine. En même temps, les annexes embryonnaires se ferment. La cavité amniotique
se forme très vite, en même temps que se forme l’endoderme I. Il se forme par cavitation des
cellules du bouton embryonnaire. Il y a un repli comme chez les oiseaux.
Il y a une 3ème possibilité : Chez les rats, sur le bord de la cavité se forme une membrane qui
forme l’amnios.
Voir schéma cours
Allantoïde : évagination endodermique en partie postéoventrale de l’intestin au dépende de
l’endoderme I.
Chez l’homme, l’allantoïde apparaît dès la 2ème semaine. En se mettant en place, elle repousse
la splanchnopleure extra-embryonnaire au niveau duquel se développe un réseau de vaisseaux
sanguins. Chez les primates, le tube allantoïdien est peu développé. Toute la partie
mésodermique qui l’accompagne prolifère jusqu’aux couches profondes de l’utérus. Avec les
vaisseaux, les artères et les veines allantoïdiennes s’effectuent des échanges avec la mère.
Dans le mésenchyme extra-embryonnaire, de petites cavités vont fusionner, ce sont les cavités
cœlomiques.
Voir schéma cours
Les placentas sont différents suivant l’accrochage des parties 1 et 2 :
- Epithéliochorial ou diffus : Caractérisé par un simple contact entre l’épithélium utérin et
le trophoblaste. Les 2 membranes restent intactes. Le chorion présente des villosités.
- Conjonctivochorial (syndesmochorial) : Destruction partielle de l’épithélium utérin au
niveau des villosités fœtales. Existe principalement chez les ruminants. L’implantation de
l’embryon se fait dans la membrane utérine. La mise bas se fait en détachant les
cotylédons. Il n’y a pas de saignement. Le placenta est indécidué.
- Endothéliochorial : tout l’épithélium utérin est détruit. Les vaisseaux sanguins qui
irriguent les villosités sont très proches des maternels. Ils sont très intimes, puis
seulement dans une zone centrale de l’embryon. Tout l’épithélium est enlevé, il y a donc
une pénétration complète. C’est le cas chez les carnivores. Il n’y a cependant jamais de
fusion entre les 2 sangs.
- Hémochorial : les villosités viennent directement dans le sang maternel car l’épithélium
vitellin et les capillaires sont détruits, ce qui provoque des lacunes sanguines où
parviennent les villosités. L’implantation avec les villosités s’effectue dans une région
localisée ayant forme de disque : le placenta discoïdal.
Voir schéma cours
Dans ces 2 types, lors de la parturition (mise bas), comme les tissus sont très imbriqués, il y a
rupture, et donc saignement, le placenta est décidué. Les parties d’encrage sont rejetées.
Le développement de l’amnios, de l’allantoïde et du placenta se fait par l’embryon. Dans le
cas de jumeaux :
- Faux jumeaux : 2 placentas, 2 amnios, 2 œufs
- Vrais jumeaux : 1 œuf, 1 placenta, 2 cordons, 2 amnios ou 2 placentas si séparation très
tôt.
D.
Gastrulation
A la 5ème semaine, la gastrulation commence. Tout d’abord, il y a formation d’un épiblaste :
nœud postérieur suite à l’épaississement puis nœud antérieur (de Hansen), pour former la
ligne primitive. Lors de l’invagination, les mêmes mouvements se font. Il y a un allongement
antérieur qui donne le prolongement céphalique ou s’évagine le matériel cordo-céphalique.
Au niveau de la ligne primitive, il y a invagination du mésoderme para-axial.
Voir schéma cours
1.
Mise en place de la chorde :
Voir schéma cours
Pendant cette formation existent des relations par les pores.
Voir schéma cours
La neurulation s’effectue comme chez les oiseaux, sous influence de la chorde, avec
involution de la plaque neurodermique juste au dessus.
2.
La formation des gonades
Les cellules gonadiques primordiales sont observables au niveau du mésoderme qui borde
l’anse postérieure du tube digestif proche de l’allantoïde. Ces cellules vont migrer dans les
crêtes génitales formées au niveau supérieur des lames latérales mésodermiques
(splanchnopleure).
Voir schéma cours
Evolution en mâle ou femelle suivant l’importance de 1 ou 2, importance dictée par le gène,
dont le chromosome Y oblige l’évolution en mâle.
Voir schéma cours
Ch6 Embryologie des insectes
I.
Œuf
Voir schéma cours
L’œuf est anisotrope, et donc hétérogène. Lors de la fécondation, les spermatozoïdes entrent
par le micropyle qui s’obstrue par la suite, empêchant la pénétration d’autres spermatozoïdes.
II.
Segmentation
Le chorion a une épaisseur où se trouvent beaucoup de petits canaux apportant du dioxygène
pour l’embryon qui se développe. Les noyaux du zygote se divisent plusieurs fois.
Voir schéma cours
Le nombre de noyaux est variable suivant l’espèce. Les noyaux se déplacent alors vers la
périphérie du cytoplasme. Certains restent dans le vitellus, ce sont les noyaux vitellins.
L’embryon entier peut être considéré comme un syncitium.
Voir schéma cours
Certains noyaux vont coloniser la partie intérieure et vont constituer les cellules à l’origine de
la lignée germinale. Ces noyaux colonisent une partie du cytoplasme qui soumis à l’activité de
rayons UV entraine la stérilité des individus. Le cytoplasme postérieur est du plasma polaire.
Les ARNm stockés lors de la formation de l’ovocyte sont détruits.
III.
Gastrulation
On constate un épaississement du blastoderme sui une face, sur lequel apparaît le bouton
embryonnaire.
Voir schéma cours
A.
Formation générale
1.
Type ectoblastique
Voir schéma cours
Le bouton embryonnaire se transforme et se sépare en 2 couches.
2.
Type entomésoblastique
Voir schéma cours
Gastrulation au niveau de l’endoderme.
a)
Formation par embolie
La formation par embolie se fait selon l’axe de l’écusson et forme une gouttière par
creusement. Les cellules s’enfoncent selon un tube. Le feuillet interne mésoblastique :
Exemple : cas de la drosophile :
Voir schéma cours
b)
Formation par épibolie
Par épibolie, le feuillet interne pénètre en bloc et se détache.
Voir schéma cours
Ensuite, peu importe le type de formation, la mise en place de la cavité amniotique et de
l’amnios se fait par embolie de l’ectoderme. Des ganglions nerveux migrent de
l’ectoderme.Une fois la cavité formée, l’ectoderme rejoint le mésoderme pour former le
stomodeum, cavité antérieure, et le proctodeum, cavité postérieure. Le chorion forme une
autre enveloppe qui englobe le tout. On note la présence de deux spots d’îlots cellulaires
antérieurs entodermiques et postérieurs entodermiques.
B.
Formation du tube digestif
Voir schéma cours
On constate que ce tube digestif possède 2 origines : L’intestin postérieur et l’intestin
antérieur.
Voir schéma cours
Les deux parties originelles (antérieure et postérieure) de l’intestin sont rejetées avec l’exuvie,
comme toute partie ectodermique. L’intestin moyen ne change pas.
C.
Formation des autres organes
Le cœur a une position dorsale.
Voir schéma cours
Au bout de tout ce développement, chez les diptères, les hyménoptères et d’autres, subsiste au
cours du développement un groupe de cellules qui restent enfermées dans une poche fabriquée
par l’ectoderme, ces cellules ne sont pas touchées par la formation d’organes. Elles forment
un disque imaginal. Ce sont des cellules totipotentes. D’après la position de chaque disque
imaginal, des organes bien distincts vont se former.
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D.
Précisions sur la polarité de l’œuf d’insecte
Il existe 2 polarités : antéro-postérieure et dorso-ventrale. Chez les insectes, ces 2 axes sont
bien définis dès l’ovogenèse, au moment de la mise en place des matières de réserve
accumulées dans l’ovocyte. Lors de la formation de l’ovocyte, dans les ovaires :
1ère mitose
Ovogonie
2ème mitose
3ème mitose
pont cytoplasmique
4ème mitose
Il existe 2 catégories de cellules :
- Germinales (1 )
Emballées par une quantité de cellules appelées cellules
- Somatiques (15
)
folliculeuses délimitant la chambre ovulaire.
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La chaine définit les cellules folliculeuses. Les cellules folliculeuses sont définies en position
postérieure, elles envoient un signal vers l’ovocyte qui provoque la réorganisation des
microtubules de l’ovocyte.
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L’axe dorso-ventral est déterminé par des ARN fabriqués au cours de l’ovogenèse. Ce sont les
cellules nourricières qui déposent l’ARN dans l’ovocyte.
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En fonction des mues avec une croissance en escalier pour la longueur.
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