augmenter ou diminuer selon que le tube s’évasera ou se rétrécira, puisque R est inversement
proportionnel à d’après les expressions rappelées précédemment (voir la figure ci-dessous).
On arrive à cette même conclusion en remarquant, simplement, que l’hélice décrite par une charge
soumise à un champ , « s’inscrit » nécessairement dans un tube de champ puisque cette charge
progresse à une vitesse de même direction que (on peut encore dire que sa trajectoire est décrite
sur la paroi d’un tube).
- Les tubes du champ magnétique terrestre présentent une forme d’entonnoir au voisinage des pôles ; ils
canalisent ainsi, vers ces derniers, les particules chargées qui les atteignent, en leur imprimant des
trajectoires en hélice dont le rayon s’amenuise au fur et à mesure de leur approche du sol.
30.(D) Dans un repère cartésien attaché à un référentiel galiléen, une particule
ponctuelle de charge q et de masse m , est soumise à un champ électrostatique uniforme,
de même direction et sens que , et à un champ magnétique , également uniforme, de
même direction et sens que . La particule étant abandonnée sans vitesse au point O ,
étudier son mouvement en négligeant l’action de la pesanteur ; préciser sa trajectoire selon le
signe de q . Déterminer la vitesse maximum de cette particule.
R : - La particule étant immobile en O à l’instant , elle ne subit que la force électrostatique
qui la met en mouvement selon la direction de l’axe des y . Prenant alors une vitesse de même
sens que l’unitaire si q est positive et de sens opposé si elle est négative, la particule subit la force
magnétique qui incline sa trajectoire vers l’axe des x sans lui permettre de quitter le
plan (voir la figure ci-dessous pour les deux cas q positive et négative).