l`implantation de la téléavc à l`échelle du canada

DES SOINS DE QUALITÉ DE LAVC À LA PORTÉE DE TOUS PAR
L’IMPLANTATION DE LA TÉLÉAVC À L’ÉCHELLE DU CANADA
Mission du Réseau canadien contre les accidents cérébrovasculaires duire l’impact que
l’AVC a sur les Canadiennes et les Canadiens par des collaborations qui cent de nouvelles
connaissances utiles, assurer que les meilleures connaissances sont appliquées et rehausser
la capacité canadienne dans le domaine de l’AVC.
QU’ENTEND-ON PAR TÉLÉAVC?
La téléAVC consiste en l’utilisation de la technologie des télécommunications des raccordements vidéo et de don-
es longue distance - pour relier lespitaux éloignés aux spécialistes dans les grands centres en vue de l’évaluation
et de la prise en charge en temps réel de victimes d’un AVC. Actuellement, la téléAVC est utilisée principalement pour
appuyer l’évaluation en urgence et le traitement de patients présentant les symptômes d’un AVC ischémique aigu dans
les communautés éloignées et rurales qui ne disposent pas de spécialistes en AVC sur place 24 heures sur 24, sept
jours sur sept. Cependant, laléAVC est aussi un mécanisme permettant de fournir d’autres services pour l’AVC, tels
que la prévention et laadaptation.
Table des
matières
Introduction..............................................................................................2
Premiers pas vers l’implantation de laléAVC....................................7
Île-du-Prince-Édouard .........................................................................8
Nouveau-Brunswick............................................................................11
Manitoba.............................................................................................13
Grands pas vers une couverture complète...........................................15
Terre-Neuve et Labrador.....................................................................16
Saskatchewan.....................................................................................18
Alberta ................................................................................................21
Évaluation en vue de l’amélioration de la qualité...............................23
Ontario................................................................................................24
Futur de laléAVC................................................................................26
Ressources ............................................................................................27
DES SOINS DE QUALITÉ DE LAVC À LA PORTÉE DE TOUS PAR
L’IMPLANTATION DE LA TÉLÉAVC À L’ÉCHELLE DU CANADA
Texte : Rachel Kalbfleish
Conception graphique: Earthlore Communications
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Réseau canadien contre les accidents cérébrovasculaires
INTRODUCTION :
Pour le cerveau touché par un AVC, chaque
seconde compte. Plus vite le patient obtient
des soins spécialisés pour lAVC, meilleures
sont ses chances de rétablissement. En
termes concrets, si le patient vit au Canada
près d’un centre offrant des services com-
plets pour lAVC, il est susceptible de sen tirer
avec peu ou pas de séquelles durables.
Chaque année, on compte plus de
50000AVC évidents au Canada. Le seul
traitement éprouvé est un médicament
qui brise les caillots dans le sang,
appelé activateur tissulaire du plas-
minogène (tPA). Le tPA doit être admi -
nistré dans les quelques heures qui
suivent l’apparition des symptômes.
Si l’AVC est causé par un caillot sanguin,
le tPA peut annuler son impact. Toutefois
le tPA est contre-indiqué si l’AVC est
causé par un épanchement de sang dans
le cerveau.
Puisque le traitement est efficace dans
un créneau limité, le patient doit en toute
urgence passer une scintigraphie du
cerveau et être examiné par un
neurologue pour que ce dernier déter-
mine si son cas répond aux critères
d’administration du tPA. Si cela ne peut
se faire localement, le patient qui aurait
pu bénéficier d’un traitement efficace
n’est souvent pas traité. Il est perdant
simplement à cause de l’endroit il vit.
Pour le cerveau touc par un
AVC, chaque seconde compte
Lorsqu’un caillot sanguin est la cause
de l’AVC, undicament appelé acti-
vateur tissulaire du plasminogène (tPA)
peut diminuer les effets de l’AVC.
Le tPA qui dissout les caillots doit être
administré moins de 4,5heures aps
l’apparition des symptômes de l’AVC
pour être efficace; un délai moindre
augmente encore son efficacité.
Quand un caillot bloque l’approvision-
nement en sang du cerveau, des mil-
lions de cellules du cerveau meurent
chaque minute.
Plus vite le caillot est brisé et le flux
sanguin au cerveau rétabli, moindres
sont les lésions et les handicaps et
meilleur est le rétablissement.
Les patients qui reçoivent du tPA en
moins de 60minutes ont une chance
sur deux d’obtenir un rétablissement
complet.
Les patients qui reçoivent du tPA
vers la fin du créneau favorable de
4,5heures ont une chance sur 18
d’obtenir un rétablissement complet.
me si un rétablissement complet
est peu probable, le tPA réduit les
sions causées par l’AVC et aide
à préserver les fonctions.
3
Réseau canadien contre les accidents cérébrovasculaires
Dr Thomas Jeerakathil, neurologue à l’Université de l’Alberta
Voilà la téléAVC entre en scène. Par
AVC il faut entendre l’utilisation de la
télémédecine scifiquement pour les soins
de l’AVC qui permet d’étendre l’acs à des
scialistes de lAVC aux collectivis me
les plus éloiges au pays. À l’aide de tech-
nologies avancées de vidéoconférence et de
caras tellement perfectiones qu’elles
peuvent obtenir un gros plan d’une pupille
du patient, les neurologues et radiologues
d’un grand centre urbain peuvent aider les
decins d’un hôpital rural à prendre la
cision d’administrer ou de ne pas admi -
nistrer le tPA.
« Après l’examen en personne, la
téléAVC est la meilleure façon d’établir
un diagnostic », dit le Dr Thomas
Jeerakathil, neurologue à l’Université de
l’Alberta. «La technologie permet d’abolir
les distances et de combler l’écart entre
les soins dans les centres urbains et
ruraux. Pour un pays aussi vaste que le
Canada, c’est la solution parfaite.»
La téléAVC permet l’évaluation et la prise
en charge en temps el de patients avec
AVC qu’ils vivent au centre-ville de
Montréal ou dans le plus petit village
de pêcheurs aux Îles-de-la-Madeleine.
Le neurologue voit le patient, constate les
symptômes, discute des résultats des
examens et évalue les im
ages obtenues
par tomodensitométrie.
FAITS ET
CHIFFRES :
Environ 80% des AVC sont
ischémiques, c’est-à-dire causés par des cail-
lots qui bloquent le flux sanguin au cerveau.
Ils sont beaucoup plus fréquents que les AVC
morragiques qui sont causés par un
épanchement de sang dans cerveau. Ces
derniers ne peuvent pas être
soigs à l’aide du tPA.
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