Le cas de l’endettement public présente un exemple intéressant de
contrainte sur des choix de politique économique :
- on se rend compte que la France n’est pas la plus endettée,
et qu’à la limite (exemple du Japon) un pays peut s’endetter sans
vraiment de limite
- mais d’un autre coté, toute dette (surtout publique) doit être
remboursée : le remboursement de la dette pour le seul État français
représente 44,2 milliards d’€ par an, soit un peu moins que ce que
rapporte l’impôt sur le revenu (50,7 milliards € en 2008)
- le remboursement de cette dette constitue un impôt différé
qui limitera à l’avenir les capacités de choix des gouvernements
suivants, impôt qui s’avèrera par ailleurs injuste : on prend à tout le
monde pour donner aux plus aisés
- cette dette constitue également un moyen de pression
politique pour ceux qui prêtent : on pense en particulier aux autorités
chinoises (la Chine est le 5° créancier mondial)