Par Krys3000 (Groupe « The Trust » - http://www.cours-en-ligne.tk/) Page 4
De la rétine au cortex :
On a trois couches de neurones :
- Photorécepteurs
- Cellules bipolaires
- Cellules ganglionnaires
Au niveau de la couche plexiforme externe, cellules horizontales (entre récepteurs et bipolaires).
Au niveau de la couche plexiforme interne, cellules amacrines (entre bipolaires et ganglionnaires).
Il y a inhibition latérale.
Les photorécepteurs sont des récepteurs sensoriels effectuant une transduction du signal, c'est-à-dire la traduction d’un
stimulus physique en fréquence de décharge. Les segments externes sont la partie réceptrice, et traitent les photons reçus. Il y a
moins de cônes ici mais une plus forte densité au mm². Si la sensibilité est faible pour les cônes, la vision est diurne. Pour la
vision nocturne, ce sont les bâtonnets.
Les photopigments donnent la couleur (3 classes d’opsines pour les cônes, une seule, la rhodopsine, pour les bâtonnets). La
couleur n’est perçue qu’au niveau de la fovéa. Ces photopigments sont stimulés par les photons. A l’état de repos ils sont
dépolarisés, en présence de photons la fermeture de canaux ionique par hydrolyse de GMPcyclique provoque une
hyperpolarisation. Ce mécanisme est puissant, puisqu’un seul quantum de lux peut bloquer l’entrée d’un million de sodium.
Les cellules bipolaires sont de deux types :
• Les ON, inhibées par le glutamate, qui lors d’une excitation des photorécepteurs, sont moins inhibées car il y a une
diminution du débit des neurotransmetteurs des synapses. Ces cellules déchargent alors d’autant plus vers les
ganglionnaires dont l’axone est le nerf optique.
• Les OFF ou c’est tout le contraire, le débit des neurotransmetteurs activant les cellules.
Les cellules ganglionnaires sont des cellules dont l’axone est le nerf optique. Il décusse au niveau du chiasma optique de façon
partielle, et va jusqu’aux CGL ou corps genouillés latéraux. Au niveau du cortex visuel, les CGL forment des radiations optiques
pour donner la rétinotropie. La décussation partielle fonctionne par hémi-rétine. Le champ visuel gauche est traité par le
cerveau droit.
On repart vers les muscles ciliaires par l’intermédiaire du noyau d’Edinger-Westphal pour faire l’accommodation au niveau
cristallin.
Le cortex visuel en lui-même est divisé en zones (cartes) visuelles. Au niveau du cortex, le signal visuel est déstructuré. Chaque
carte visuelle traite une information du signal (couleur, forme). Chaque neurone à un angle préférentiel. Il existe autant de
neurones que d’angles. Plus on s’éloigne de l’angle préférentiel, moins le neurone décharge. On peut donc dresser la courbe de
référence directionnelle, de type Gaussienne. Il existe 2 voies de traitement :
- La voie dorsale : ou ? comment ? Localisation spatiale (cortex pariétal)
- La voie ventrale : quoi ? Objet (cortex inferotemporel)
Au niveau des lésions, la lésion V1 ou Blind Sight rend aveugle mais les autres zones fonctionnent. La V4 affecte les couleurs, et
la V5 le mouvement. Elle provoque un effet de succession de photos, supprimant la vision continue.
Le champ visuel d’élargit plus on avance dans le traitement du signal.
Il existe un grand nombre de pathologies visuelles centrales :
- Agnosies (déficit de la reconnaissance, lésion de la voie du What). Il peut y avoir plusieurs lésions :
o Lésion du pôle temporel, il n’y a plus de reconnaissance des visages.
o Lésion du cortex inferotemporel, il n’y a plus de reconnaissance des animaux.
o Lésion du cortex postérieur, il n’y a plus de reconnaissance des outils.
- Gestalt : le système visuel intègre les éléments d’une figure pour l’interpeler et la compléter si nécessaire, c'est-à-dire la
rendre cohérente.
- Illusions d’optiques : comporte 2 éléments
o Un inducteur qui la provoque.
o Un élément test qui la subit.
III – AUDITION ET SENSIBILITÉ VESTIBULAIRE
Le son est un stimulus physique. S’il n’y a pas d’air, il n’y a pas de son, car il s’agit d’une variation de la pression de l’air. La
vitesse du son est de 343 m.s-1.