Schéma-bilan : Structure interne de la Terre (voir en fin de cours).
Situation-problème : La sismologie n'est pas que la seule science pour étudier la structure de la
Terre. On peut étudier aussi la composition chimique/minérale de la Terre par l'observation des
roches et des minéraux qui les composent. On parle de pétrographie.
Problème : Dans quelles mesures la pétrographie a permis de comprendre la
structure de la Terre ?
III – Les apports de la pétrographie sur la compréhension de la structure de la
Terre :
Activité 3 : Pétrographie dans l'étude de la structure superficielle de la Terre
Bilan : Les études pétrographiques permettent de caractériser et de différencier deux grands types
de croûtes terrestres : la croûte océanique est essentiellement formée de basalte et de gabbro alors
que la croûte continentale est constituée entre autres de granite. La roche principale du manteau est
la péridotite.
Situation-problème : Document 3 page 93 (Bordas)
Problème : Comment démontrer le modèle de Holmes (comme le voudrait Jeffrey) ?
IV – L'hypothèse d'une expansion océanique et sa confrontation à des constats
nouveaux :
A – Des preuves pour une expansion océanique :
Activité 4 : Premiers arguments en faveur d'une expansion des océans
Bilan : Au début des années 1960, les découvertes de la topographie océanique et des variations du
flux thermique permettent d’imaginer une expansion océanique par accrétion de matériau remontant
à l’axe des dorsales. Une convection profonde, liée à la chaleur interne du globe, serait responsable
de l'accrétion à l'axe des dorsales.
B – Des preuves magnétiques pour une expansion océanique :
Bilan : La mise en évidence de bandes d’anomalies magnétiques symétriques par rapport à l’axe
des dorsales océaniques (fin des années 1950), corrélables avec les phénomènes d’inversion des
pôles magnétiques (connus depuis le début du siècle), permet d’éprouver une hypothèse d'expansion
océanique et de calculer des vitesses d’expansion du plancher océanique.
Situation-problème : On arrive au constat que le plancher océanique est en expansion. Le modèle
de Hess semble être vérifié : une croûte océanique générée au niveau des dorsales qui disparaîtrait
au niveau des fosses océaniques et un modèle en double tapis roulant. Cependant, on sait par
ailleurs que la croûte océanique, formée de basaltes et de gabbros qui ont une composition chimique
voisine, est solide et a une épaisseur d'environ 10 km. Au dessous, le manteau est entièrement formé
de péridotites, elles aussi à l'état solide. Cela semble incompatible avec le mobilisme (déplacement
et expansion océanique).