
B. Engelhardt-Bitrian Economie Politique
4. Comment calcule-t-on le PIB « en volume » de 2010, aux prix de l’année 2009, sachant que
l’augmentation des prix à la production, entre 2009 et 2010, a été de 0,8%, et que le PIB à prix
courants de 2010 a été de 1932,8 milliards, celui de 2009 de 1889,2 milliards ? Quelle a été alors
l’augmentation « en volume » du PIB entre 2009 et 2010 ?
PIB de 2010 aux prix de 2009 = 1932,8/1,008 = 1917,5 soit à
L’augmentation en volume du PIB a alors été de :
5. A partir des évolutions annuelles de prix (en %) constatées de 2005 à 2010 :
Calculez les indices de prix à la production pour les années 2006 à 2010, base 100 en 2005 :
Indice des prix à la production, base 100 en 2005
Détail des calculs : 2006 : 100*1,021 = 102,10
2007 : 100*1,021*1,026 = 104,75
2008 : 100*1,021*1,026*1,025 = 107,37
2009 : 100*1,021*1,026*1,025*1,005 = 107,91
2010 : 100*1,021*1,026*1,025*1,005*1,008 = 108,77
6. Soit la valeur du PIB à prix courants :
PIB à prix courants (milliards d’euros)
Compte tenu des indices de prix à la production calculés précédemment, calculez, en utilisant la
méthode de la question 4, la valeur du PIB de chaque année en volume, base 2005 :
Valeur (en milliards d’€)
Calculez enfin le taux de croissance annuel en volume, aux prix de l’année précédente, base 2005 :
Taux de croissance en volume aux prix de l’année
précédente (en %), base 2005
Détail du calcul pour 2006, par rapport à 2005 : (1761,1 - 1 718,0)/ 1 718,0 = 0,025 soit 2,5%.
7. Comparer l’importance relative des différents agrégats en 2010.
La consommation finale représente en 2010 l’équivalent de 83,4% du PIB en volume, contre 18,7%
pour la formation brute de capital et 26,3% (ce que l’on appelle aussi le « taux d’ouverture » de l’économie,
c’est-à-dire la part de la production intérieure destinée à satisfaire la demande extérieure) pour les
exportations.
La consommation est donc le principal moteur de la croissance à court terme, l’investissement (la
formation brute de capital fixe) étant naturellement indispensable pour assurer cette croissance à long terme.
Les dépenses de consommation des ménages constituent l’essentiel des dépenses de consommation
finale totales : 1006,3 milliards en 2010, soit 67,7% du total. Ce pourcentage s’élève à 29,7% pour les dépenses
de consommation des APU, dont la majeure partie sont des dépenses individualisables bénéficiant aux ménages
(19,2% du total) et 10,5% des dépenses par nature collective. Les dépenses de consommation des ISBLSM
restent marginales : 2,3% du total).