Causes
traiter en priorité, empêche donc l’inhibition des réponses et des réactions générées par le
cerveau.
Dans certains cas, on observe que des patients peuvent développer un TDA/H à la suite d'un
ou plusieurs traumatismes dans une de ces structures.
Plusieurs études ont apporté des preuves solides permettant d'affirmer que des facteurs
génétiques contribuent aux causes de ce trouble.La majorité des chercheurs en génétique
considère que le TDA/H n'est pas dû au mauvais fonctionnement d'un gène unique mais plutôt
d'un ensemble de gènes. Cela explique notamment les différents aspects que peut prendre le
trouble et dès lors les difficultés à le dépister.
Le TDA/H est un donc un trouble polygénique puisque associé à une constellation de
défectuosités dans de nombreux gènes. Chacun d’entre eux explique une partie infime de
l’apparitionde la pathologie. Le caractère polygénique est la règle dans la plupart des troubles
psychiatriques et aussi dans des maladies fréquentes comme l’hypertension artérielle ou le
diabète.
Il n'existe donc pas, à l'heure actuelle, de test génétique qui pourrait confirmer ou infirmer le
diagnostic de TDA/H.
Le TDA/H est un trouble le plus souvent familial. Les parents du premier degré de patients
atteints de TDA/H (enfants, frères et sœurs, père ou mère) présentent un risque 4 à 10 fois plus
élevéde présenter un TDA/H comparativement à la population générale. Les études d’adoption
ont démontré que les parents biologiques d’enfants TDA/H adoptés étaient plus fréquemment
atteintsque la population générale. Par ailleurs, à partir des études sur des jumeaux, on a pu
déterminer que l’ « héritabilité » était de ± 80%, chiffre élevé quand on le compare à celui de la
dépression(50%) ou tout simplement à la taille (90%).
Desfacteurs héréditairescontribuent au TDA/H dans la majorité des cas, mais le trouble peut
aussi, plus rarement, être lié à des séquelles d’atteintes neurologiques en bas âge (expositionà
des toxines pendant la grossesse (formaldéhyde, plomb, alcool, tabac, etc.)), carence
nutritionnelle durant la grossesse, prématurité, souffrance néonatale, maladie neurologique
précoced’origine infectieuse (méningite, encéphalite, tumeur cérébrale, etc.) ou encore résulter
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