en six lobes, dont trois sont plus extérieurs, et trois plus intérieurs

MAGNOLIACÉES.
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en six lobes, dont trois sont plus extérieurs, et trois plus intérieurs. La
seule espèce connue, le C. fragrans, est un petit
arbre
à feuilles aroma-
tiques, alternes, sans stipules, qui n'a encore été observé qu'au nord de
Madagascar.
Il peut
être
défini : nn
Canetta
à fleurs axillaires solitaires
et sessiles, et à corolle gamopétale.
Après
avoir constaté et discuté les caractères des onze genres que nous
conservons dans cette
famille,
voyons comment ils s'y sont successive-
ment réunis. B.
DE
JUSSIEU
d avait rangé dans les Tiliœ les Magnoliacées
proprement dites, c'est-à-dire les genres
Liriodendron
et
Magnolia.
Les
Illicium
seuls trouvaient place parmi ses Anonœ.
ADANSON
2, bien
plus logique, unissait dans une même
famille,
celle des
Anones,
les
Illicium,
sous le nom de Skimmi, les
Magnolia,
Champaca
[Michelia)
et
Tulipi/era.
Comme
on rencontre en même temps, dans cette
famille,
les
Dillenia
et les Menispermum, on voit que»cet homme de génie n'avait
rien laissé à découvrir aux modernes, des véritables affinités des
Magno-
liacées.
A. L.
DE
JUSSIEU3
n'eut
qu'à partager en deux portions à peu
près égales les Anonacées
d'ADANSON;
il en sépara les
Anona
et
autres
genres très-voisins de
celui-ci,
pour en faire sa famille des
Anona;,
et
laissa
pour véritables Magnoliacées les
Drimys,
Illicium,
Michelia,
Magnolia,
Talauma, Liriodendrum. Il leur adjoignit malheureusement
les
Euryandra (Tetracera) et les
Mayna,
plus, comme gênera
affoiia,
les
Dillenia,
Curatella,
Ochna
et
Quassia.
Toutefois quatre des genres
que nous conservons comme distincts dans le groupe des Magnoliacées
se trouvaients lors réunis en faisceau. Les
Canella
étaient placés parmi
les
Melice.
Le genre Schizandra, dont
BLUME4
avait fait le type d'une
famille
particulière, celle des Schizandracées, conservée comme distincte
par tous les auteurs5, jusqu'en 1862, fut à cette époque rallié aux
Magnoliacées
par
MM.
BENTHAM
et
HOOKER.
Plus
tard
M.
MIERS
0 proposa
de rapprocher les Canellées des "Wintéracées, c'est-à-dire des
Illicium
et des
Drimys.
L'ancien genre
Canella
était en même temps dédoublé
par lui, de manière à
permettre
l'établissement du genre
Cinnamoden-
dron.
SIEBOLD
7 avait décrit en
1835
le Trochodendron qu'il rapprochait
des Magnoliacées.
MM.
BENTHAM
et
HOOKER8
en firent une Araliacée
anormale.
Mais
les arguments de M.
EICHLER9
, et la comparaison qu'ils
1.
Ex L.
JUSS.,
Gen.,
LXVIU.
6. Contrit., \, 112.
2.
Fam. des plant., II, 364. 7.
Fl.jap.
fam., 133.
3.
Gen., 280, ordo
XV.
8. Gen., il.
II.
Bijdraj.
(1825),
21. 9. In
MART.
Flor.
bras.,
Magnoliac,
131;
5.
ENDL.,
Gen., 835.
MEISNER,
Gen., 5.
Flora
(18СД),
449 ;
(1865),
12 ;
SEEM.,
Journ.
LINDL.,
Veget.
Kingd.,
305. of Bot., III
(1865),
150.
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