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C’est un matin de novembre où le soleil brille. Un grand chêne, encore mouillé par
la rosée sèche au soleil et se déshabille de ses feuilles qui tombent lentement sur la
pelouse. Une mésange s’abrite de la lumière étincelante. Le ciel est d’un bleu
magnifique. Les herbes se baissent pour échapper aux rafales de vent. Un mur de
pierre entoure la clairière. Le grand chêne, seul, écoute les chants des mésanges et
des hirondelles.
Ce sont les vacances, cet après-midi nous sommes heureux, en Normandie. Nous
regardons les pissenlits et les tournesols s’épanouir devant le soleil et la mer. Le
soleil sourit aux plantes et les plantes sourient au soleil. L’herbe est bien verte, les
montagnes bien pointues et le temps bien ensoleillé. Nous regardons les vagues
bleu ciel s’échouer sur la plage déserte.
C’est un matin glacial d’hiver, le soleil chaud fait briller la montagne à la fois
verdoyante et enneigée. Les jeunes enfants jouent et s’amusent dans le froid. Les
adultes préfèrent prendre une tasse de lait chaud dans leurs chaumières. Les
mésanges migrent vers le soleil et la chaleur des pays du sud. Tous les châtaigniers
de la forêt brillante de rosée sont déshabillés. Le froid les fait grelotter.
C’est un endroit sombre car le soleil est caché par les arbres. D’énormes racines
bloquent le chemin de terre. On entend les cacatoès chanter et à ça sent la
marguerite. Il y fait toujours noir, on ne voit que les minuscules lucioles. Les fleurs et
tous les animaux qui y vivent brillent pour se repérer.
C’est une nuit chaude d’été, le ciel est serein, les étoiles brillent de mille feux. Le
paysage est noir et soudain, des cris de joie d’enfants et d’adultes retentissent au
loin. Derrière un bosquet se cache un parc d’attractions magnifique et lumineux qui
sent bon la barbe à papa. Les projecteurs des manèges illuminent les personnes qui
partent tranquillement, heureuses de leur soirée.
Le vent déchaîné souffle et pousse les flocons de neige qui virevoltent sur les
châtaigniers qui ont tous perdu leurs feuilles. Le ciel est menaçant, le vent glacial
siffle, les nuages noirs sont bas. Les montagnes enneigées grelottent de froid.
C’est dans la campagne, en Russie et en été. Les fleurs poussent, il y a beaucoup
de bosquets et de sentiers. Dans les champs, il y a le bétail. Les rossignols
chantent, les enfants jouent et rendent la campagne bruyante. Les grenouilles
plongent, le soleil brille et les rivières reflètent notre visage. Les chevaux galopent
dans les champs avec les biches.
Il fait un temps clément, ensoleillé. Tout à coup, le ciel grogne et le vent se
déchaîne, glacial. Il balaie tout sur son passage, les précipitations attirent des
nuages noirs qui s’amoncèlent avec le vent. Une pluie battante, torrentielle,
détrempe le sol. Cette giboulée se termine par une embellie. Les enfants sortent et
s’enfoncent dans le sol fraîchement humide.
Au printemps, le jour de Pâques, un parterre fleurit de mille et une fleurs sous un
soleil d’or. Les enfants cherchent les œufs dans les lopins à l’abandon, sous les
pins sauvages, sous les sapins. Une mésange vient se poser délicatement sur une
branchette de mûrier. Mais la branche se tord alors l’oiseau reprend son envol et
part vers un pays lointain brûlant de soleil.
C’est un bosquet au dessus duquel le ciel pur trouve le vent déchaîné, où les jeunes
sangliers courent paisiblement, où la lumière pleut. Les nuages bas déclarent
l’arrivée de l’orage lourd. Le vent violent annonce de gros grêlons en approche. Les
sapins perdent leurs épines chaudes dans la forêt dense.
C’est un soir de pleine lune, dans une forêt, il fait froid, les nuages sont noirs ; Un
épais brouillard tombe sur les arbres, le vent est cinglant, il hurle. On entend les
loups s’égosiller au loin. Une souche d’arbre dégage une odeur nauséabonde.
C’est un bourg magnifique, les enfants jouent dans leur jardin. Le bétail paît le
champ de luzerne entouré d’une clôture. Il y a beaucoup de vent, les nuages
sombres annoncent la pluie. Dans le ciel noir, deux corbeaux passent, l’air terrorisé.
L’orage approche, le renard et sa famille vont se cacher dans leur terrier. Il est là ! Il
foudroie un arbre ! L’hirondelle effrayée tombe dans les gravillons mouillés par la
pluie.
Le cottage de monsieur et madame Boulon a un potager où ils cultivent beaucoup
de légumes. Mais cette année bien moins que les précédentes. Il y a eu trop de
précipitations. Aujourd’hui encore, une pluie battante tombe du ciel nébuleux. Le
vent glacial vient du nord et courbe les arbres. Le bétail, lui, redescend dans la
prairie pour se mettre à l’abri du froid. Dans l’étable, il fait une chaleur délicate.
C’est un matin frisquet d’automne, les nuages obscurcissent le ciel. Les hirondelles
volent très bas presque à ras du sol, comme si les énormes nuages noirs les
effrayaient. Les escargots sortent leurs petites antennes et commencent la grande
fête. Les petits lièvres blancs courent, courent jusqu’à leur terrier. Les gigantesques
chênes se balancent dans tous les sens et crachent quelques morceaux de leur
habit au passage. Sur un tapis de feuille, les biches galopent se mettre à l’abri. Le
gibier par pour un pays un peu plus chaud. Les aigles, en haut de leur interminable
colline se contentent de protéger leurs petits du froid. Il commence à pleuvoir de
grosses gouttes et les carnivores arrêtent la chasse.
C’est un mois de décembre, où le grand sapin vert brillant de mille feux s’élève sur
la place caillouteuse. La grande roue couverte de neige tourbillonne dans le vent
d’hiver et impressionne les passants couverts d’un bonnet. C’est bientôt Noël.
Du haut de la falaise, je regarde, extasiée, perchée sur l’énorme pierre, les milliers
d’arbres s’enfoncer tout au loin, dans les gorges de la vallée. Je suis émerveillée en
contemplant le magnifique spectacle qui s’offre à mes yeux : la chaîne des Puys et
toute sa fraîcheur, la nature vivante et humidifiée, et il y a aussi ma famille, bien
sûr ! Si on passe derrière tous les bosquets, au flan de la colline, s’écarte une grotte
bien découpée qui longe un petit chemin isolé et tortueux.
C’est un pré à l’abandon, rustique et planté d’arbres fruitiers où les enfants prennent
plaisir à jouer. Le temps y est clément, ensoleillé. Le ciel est pur, serein et dégagé.
Non loin, un petit cottage à la française repose sous un ciel pommelé et embelli par
les rayons du soleil. De petits buissons couverts de fleurs commencent à pousser et
à enrichir cette plaine. A quelques pas d’ici se trouve une ferme couverte de lierre à
côté de laquelle poussent des céréales, des tournesols, et des pâturages où le
bétail paît.
Je regarde par la fenêtre. Le ciel est chargé de nuages. Des bourrasques de vent
déshabillent les arbres et une pluie diluvienne inonde la cour. Le ciel noir gronde,
d’énormes gouttes enragées tapent sur les tuiles.
C’est au mois de juin, sur une colline boisée. Le soleil éclatant tape sur la vallée ;
Au plus profond de la forêt verdoyante, les écureuils roux grignotent de châtaignes.
Les fourmis rouges grimpent au peuplier, le vent doux parle, les mésanges lui
répondent. On entend le rugissement des abeilles affolées. La terre humide menace
les taupes aveugles. On ressent la présence d’un châtaignier royalement haut.
Dans le bourg de la vallée, les villageois font la fête. Les buses voltigent et tournent
en rond.
Dans une vallée où une rivière chante, les arbres verdoyants fleurissent. C’est le
printemps. Le soleil pleut, les gens se baignent ou vont grimper la montagne. Le
bétail descend dans la prairie où l’herbe est fraîche. La plage, le long de la rivière,
est remplie de gens en maillot de bain.
Il est cinq heures du soir, il fait nuit, le vent souffle beaucoup, les corbeaux essayent
de surmonter la tempête. Les pommiers vomissent leurs feuilles et les noisetiers
bougent dans tous les sens.
C’est l’automne, les jeunes cerisiers crachent leurs feuilles jaunes ou marron. C’est
l’hiver, les brins d’herbe durcissent. C’est le printemps, les jonquilles se déploient
avec délicatesse. C’est l’été, le soleil jaune tape fort. Tout recommence et c’est
encore plus magnifique d’année en année.
C’est au mois de juillet, il est quinze heures, il fait une chaleur écrasante, il y a un
vent doux et aucun nuage. Je vais avoir cinq ans. Il y a tous mes copains à la
maison. Les hirondelles passent devant nous aussi vite que des éclairs. Les
champs verdoyants sont pleins de fleurs de toutes les couleurs. Le temps est
clément, ensoleillé, des coccinelles et des papillons volent au-dessus de nos têtes.
Un orage arrive à petits pas.
C’est un matin de printemps, la neige glaciale longe la route perdue en pleine forêt.
De gros nuages noirs couvrent le ciel en colère et zébré d’éclairs. Dans cette
sombre forêt, des yeux rouges de sang vous guettent. On sent une petite odeur
d’œuf pourri.
C’est un matin de Noël, un cottage recouvert de neige resplendit à côté d’une prairie
enfouie sous sa couette de flocons pétillants. Le vent se lève, et, sous nos pieds,
une guirlande de pas de petite mésange nous conduit jusqu’au grand chêne qui
étincelle de neige.
C’est un matin de novembre, les chênes deviennent chauves et le ciel est nuageux.
Tout est calme, les souris se cachent dans le compost et se préparent pour l’hiver.
Les oiseaux migrateurs s’envolent vers les pays chauds.
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