des complications néoplasiques liées également à l’immuno-suppression au long cours et à
l’exposition à des virus favorisant la survenue de cancer-viro-induits,
enfin des complications immunologiques qui sont marquées par le risque de rejet aigu,
essentiellement pendant les 6 premiers mois de greffe, suivi par la possibilité d’un rejet chronique
en particulier, rejet humoral chronique résultant de la production d’anticorps anti-HLA dirigés
contre le donneur.
L’analyse des résultats de la transplantation est un impératif pour les centres. Elle permet de se situer par
rapport aux autres centres, elle permet également de comparer des stratégies thérapeutiques, de
constater l’avènement de nouveaux effets secondaires, de mettre en évidence les facteurs pouvant influer
sur la survenue des événements immunologiques : rejet aigu ou rejet chronique, etc .
Elle nécessite :
de prendre en compte des données cliniques, de survie patient et greffons.
de prendre en compte des données de tolérance aux traitements immuno-suppresseurs, avec
le recensement de leurs effets secondaires,
de prendre en compte les facteurs de risque des patients en particulier risque cardio-vasculaire
ou risque de cancer.
de prendre en compte les mesures de préventions anti-infectieuses ou cardio-vasculaires et
leur efficacité jugée par la survenue de ces événements infectieux ou cardio-vasculaires.
Pour toutes ces raisons, nous avons besoin de cohortes suffisamment importantes permettant d’analyser
de façon précise des données cliniques et biologiques en rapport avec la greffe et le suivi des patients
greffés. Un certain nombre de données sont recueillies de façon obligatoire par les centres dans le
registre CRISTAL de l’Agence de la Biomédecine. Ces items sont pour l’instant en nombre restreint et ne
permettent que des analyses simples. La constitution d’une base de données supplémentaires est
nécessaire.
Il s’agit donc une étude prospective de cohorte de transplantés rénaux regroupant les transplantés des 10
centres de transplantation participant à la base ASTRE. A côté de cette étude prospective systématique, il
y aura la possibilité d’inclure des patients en rétrospectif (après recueil de leur non opposition), soit sur la
volonté du centre, soit dans le cadre d’études précises qui seront demandées dans le cadre du Conseil
Scientifique de la base ASTRE.
Dans l’état actuel des choses, la base ASTRE devrait inclure au minimum 600 patients/an (nombre de
nouveaux patients greffés et pouvant s’étendre très rapidement à plusieurs milliers de patients).
La liste des données cliniques et biologiques à recenser dans la base de données a été établie au sein du
Conseil Scientifique de l’Association ASTRE. Elle correspond en partie aux données minimum rentrées
dans la base CRISTAL. Mais elle comprend également des données supplémentaires en particulier dans le
suivi du receveur à différents intervalles à post-greffe : 3 mois, 6 mois, 1 an puis tous les ans jusqu’à
l’arrêt du greffon.
L’objectif précis est donc de constituer une base de données exhaustive, des patients greffés dans tous
les centres de l’association. Cette base de données a pour objectif de pouvoir mettre en place des études
épidémiologiques, cliniques, concernant les traitements, les complications, les facteurs de risque de ces
patients transplantés.
La base Astre pourrait aussi servir pour la mise en place d’études prospectives spécifiques servant, dans
ces conditions de eCRF pour ces études.
En fonction des besoins du groupe elle pourra servir également à des études sur des sous-populations
particulières, pouvant donner lieu d’ailleurs à des inclusions spécifiques de patients dans la base pour ces
besoins et à des modifications substantielles des items de la base pour les besoins spécifiques de ces
études.
L’ensemble des publications réalisées sur la base ASTRE devra faire référence à celle-ci.