Le Parc du Château Mouans-Sartoux Paysagiste Gilles Clément Réaménagement Commande publique de la Ville à Gilles Clément avec l’aide du ministère de la Culture et de la Communication, du conseil régional PACA et du conseil général des Alpes-Maritimes. Gilles Clément Jardinier, paysagiste, enseignant à l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage à Versailles et écrivain. Sa réflexion et sa pratique de la nature l’ont amené à imaginer et initier plusieurs concepts repensant les notions de paysage et de jardin au regard de l’évolution de nos sociétés. Son travail et sa pensée abordent les questions d’occupation de l’espace (le Tiers Paysage et le Jardin Planétaire), ainsi que les questions écologiques (le Jardin en Mouvement). Il défend la préservation de la diversité des espèces tant dans les écosystèmes périurbains que dans les jungles tropicales. Il est l’auteur ou le co-auteur de très nombreuses interventions dans le domaine public : Parc André Citroën, les jardins du Musée des Arts Premiers à Paris, les jardins du Château de Blois, jardins du Domaine du Rayol dans le Var. Le projet de réaménagement du Parc du Château Le réaménagement est pensé pour souligner les modes d’usage initial du parc et favoriser la circulation des visiteurs entre la “Clairière des jardins”, autour du château, et le “Bois des transparences”. Une très belle esplanade carrée en façade du château accueille les manifestations estivales. Un« Jardin des 7 couleurs » côtoie un nouveau près planté de figuiers et d’oliviers. La terrasse des pruniers à fleurs et les glycines du nord du Château sont la première étape vers le “Bois des transparences”. Dans le bois, un ensemble de petites clairières ponctuées de socles de pierres offre un véritable parcours en descendant vers le petit pont sur le Rougon. Sur chacun de ces socles est gravé le nom commun d’une plante du jardin des 7 couleurs. Ce projet souligne la topographie du site et nous donne, par la diversité des espèces plantées, un cycle de floraison permanent au fil des saisons. Le propos de Gilles Clément, accompagné de François Navarro, pour l'aménagement du parc du château, consiste à opposer deux espaces, valorisant ainsi les caractères propres de ces deux parties : Raymond Balestra / Conseiller Pédagogique Départemental Arts Visuel IA 06 / Bureau CPD / BP 3001 / 06 201 Nice Cedex 3 [email protected] • La « Clairière des jardins » est le territoire de lumière La Clairière est vouée à la lumière, l'ordonnancement, la géométrie et aux chemins tracés. La lumière y tombe d'un bloc. • Le « Bois des Transparences » le territoire de l’ombre Dans le Bois de chênes verts tout n'est qu'ombre, dispositifs aléatoires, cheminements par incitation. Et ce sont des tilleuls, arbres d'ombre, qui marquent l'espace. La lumière est partout distribuée en douceur. • Le jardin des couleurs Dans le jardin des couleurs sont plantées des variétés de plantes dont le nom vernaculaire fait référence à la mythologie, aux contes ou à l’imaginaire : Barbe de Jupiter, Chevelure de vénus, Griffes de sorcières, Charme… Texte de Gilles Clément gravé sur une stèle dans le jardin des couleurs Dans le sous-bois de chêne verts, 25 socles de calcaire taillés à la dimension d’un vestige existant servent de sièges, de luminaires et de fontaines. Sur chacun d’eux est gravé un mot de la langue française empruntant au langage commun : agneau, gueule, amour, étoile, griffe, bâton, barbe etc.… A chacun de ces mots correspond une plante dont le nom commun figure sur une étiquette au devant de chacune des plantes concernées dans le jardin des couleurs, petit enclos situé à côté du jardin des enfants. Agneau chaste (Vitex agnus-castus) aux fleurs bleues de fin d’été Gueule de loup (Anthirrinum majus) aux épis pourpres Amour en cage (Physalis sp.) aux fruits oranges et douceâtres Etoile (Ornithogalum umbellatum), petites lumières au sol Griffes de sorcières (Mesambryanthemum sp) accrochée aux rochers de bords de mer Bâton de Jacob (Asphodelina lutea) éphémère hampe dorée Barbe de Jupiter (Anthyllis barba-jovis) au feuillage argenté et duveteux … et ainsi de suite. Les pierres du sous bois sont un jeu de pistes qui renvoie à la poétique du langage vernaculaire, à la rigueur du langage scientifique, à la diversité biologique présente et inconnue, à la nécessité que nous avons de la préserver donc, d’abord, d’en faire la connaissance. A partir de ces vingt cinq mots on peut construire une histoire, choisir un ordre, parler des saisons, évoquer les différences, les ressemblances, découvrir la complexité des plantes minuscules ou majeures, comprendre leurs usages, leur développement dans le temps. On peut aussi s’asseoir sur les pierres et ne rien chercher de savant dans la combinaison des mots. Rêver : personne ne pourra nous voler ce temps de liberté. Le petit bois c’est aussi ça. On retrouve quelques un de ces mots sur les stèles du bois des transparences, prétextes à des évocations poétiques. Liste des mots trouvés sur les stèles Cheveux / Langue / Bâton / Queue / Charme / Gourde / Oreille / Epine / Toile / Belle / Raquette / Gueule / Nombril / Agneau / Rue Raymond Balestra / Conseiller Pédagogique Départemental Arts Visuel IA 06 / Bureau CPD / BP 3001 / 06 201 Nice Cedex 3 [email protected] Quelques végétaux du parc Arbres Cèdre / Laurier / Marronnier / Micocoulier / Cyprès / Arbre de Judée (Cercis) / Mûrier / Sureau / Tilleul / Charme / Olivier / Acacia (Robinier) / Figuier / Pin / Cerisier / Platane / Palmiers (Chamérops)… Plantes Buis / Yucca / Iris terrestre / Iris d’eau / Nénuphar / Papyrus / Glycine / Myrte / Pariétaire (Gamba roussette) / Laurier rose / Ronce / Salsepareille / Lierre / Lauriertin / Arum sauvage / Euphorbe / Fol avoine / Asparagus sauvage / Lentisque / Cotonéaster / Fragon faux Houx / Peuplier… Dans le jardin des couleurs Crête de coq / Charme / Mauve / Sauge de Jérusalem (Phlomis) / Belle de nuit / Amour en cage / Agneau chaste / Gueule de loup (Muflier) / Amour en cage / Etoile / Griffes de sorcières / Bâton de Jacob / Barbe de Jupiter / Langue du Diable / Epine / Herbe de grâce (Rue) / Raquette (Figuier de Barbarie)… Le nom scientifique d'une plante C’est un nom latin qui se décompose en genre puis espèce et enfin variété. Par exemple, la menthe verte s'appelle aussi Mentha spicata (nom scientifique). Mentha est le genre et spicata l'espèce. Le nom scientifique permet de distinguer les différentes espèces d'une même famille. Il existe plus de 25 sortes de menthe, et toutes n'ont pas les mêmes propriétés. Il existe un seul nom scientifique pour chaque espèce identifiée. Le nom vernaculaire d'une plante C’est un nom usuel en français. Les noms vernaculaires sont multiples et parfois un même nom vernaculaire désigne différentes plantes. Parfois plusieurs noms vernaculaires désignent la même plante. Ainsi la molène (Verbascum Thapsus) est aussi nommé Bouillon blanc, Herbe Saint Fiacre, Bonhomme, Herbe à Bonhomme, Oreille de loup, Cierge de Notre Dame, Blanc de Mai, Grand Chandelier… La Cardaire sauvage se nomme tour à tour Lavoir de vénus, Bains de Notre Dame, Cabaret des oiseaux, Fontaine aux oiseaux en raison de l’eau emmagasinée dans ses fleurs que les oiseaux vont boire… Le nom vernaculaire tient largement du folklore, il est la plupart du temps imagé et prend une couleur locale au plan culturel et langagier. Au travers de ces dénominations, c’est un regard créatif qui est porté sur les végétaux. Les caractéristiques formelles, les matières et les couleurs, les époques de floraison, les lieux de pousse, les modes de développement, les parfums, les fonctions domestiques ainsi que des vertus médicinales ou d’anciennes croyances magiques sont prétextes à de nombreuses évocations, poétiques, humoristiques et parfois scabreuses… Ces dénominations font largement appel au registre langagier mythologique (Nombril de Vénus) ou religieux (Berceau de la Vierge), au bestiaire (Gueule de loup), au corps (Langue de belle-mère), à la sorcellerie (Herbe du Diable) ou encore à une fonction domestique (Saponaire) Raymond Balestra / Conseiller Pédagogique Départemental Arts Visuel IA 06 / Bureau CPD / BP 3001 / 06 201 Nice Cedex 3 [email protected] Mythes associés aux végétaux du parc Le cyprès Apollon et Cyparisse Un chasseur nommé Cyparisse, fils du Roi de l’île de Chios et ami d'Apollon, tua son cerf aux bois d’or par erreur. De chagrin, il supplia le Dieu de lui permettre de le pleurer à jamais. Apollon le métamorphosa en cyprès : « Tiens-toi, maintenant et pour toujours, auprès de ceux qui sont frappés par le chagrin ». Un arbre funèbre Depuis, les cyprès veillent sur les morts. Ils sont consacrés à Hadès, Dieu du monde souterrain. Aujourd’hui encore, c’est un arbre que l’on trouve fréquemment dans les cimetières. Le chêne L’arbre de Zeus Rarement touché par la foudre, le chêne était associé à Zeus, dieu du tonnerre et de la foudre dans la mythologie grecque. Dans les sanctuaires, Zeus lui-même parlait aux hommes par le bruit du vent dans le feuillage des chênes sacrés. Des couronnes de chêne pour les guerriers valeureux On tressait ses rameaux en couronnes pour les guerriers valeureux. Aujourd’hui, en France, la feuille de chêne orne également le képi des officiers généraux et certaines décorations telles que la Légion d'Honneur et la médaille de l'Ordre National du Mérite La figure de proue du navire de Jason La veille de son départ à la recherche de la Toison d’Or, Jason alla consulter l'oracle qui l'avait déjà conseillé quant à la manière de construire l’Argo, équipé de 50 rames. Le vent ne fit vibrer les feuilles que d'une seule branche : "Coupe-moi, et fais de moi une figure de proue que tu mettras à l'avant de ton navire". Ainsi fut fait et le sculpteur en tira une magnifique tête de femme. "Elle est belle comme la déesse Athéna" admirèrent les navigateurs. Jason comprit ainsi que sous l'égide de Zeus et d'Athéna s'embarquaient les 50 Argonautes. L’arbre de la justice En France, le roi Saint Louis rendait justice sous un chêne majestueux. En Grande-Bretagne, Robin des Bois avait son quartier général dans un chêne de la Forêt de Sherwood. Chez les Celtes Les druides récoltaient le gui qui poussait sur les chênes, censé recueillir l'âme et les puissances vivantes de l'arbre. Par respect, on utilisait une serpe en or. Fable et Chanson Jean de La Fontaine Le chêne et le roseau / Georges Brassens Le grand chêne Raymond Balestra / Conseiller Pédagogique Départemental Arts Visuel IA 06 / Bureau CPD / BP 3001 / 06 201 Nice Cedex 3 [email protected] Le figuier Un don de Déméter Déméter déesse des moissons des campagnes donne le figuier aux grecs. L’arbre de Dyonisos-Priape, dieu de la fécondité Dans la mythologie grecque, le figuier est l'arbre de Dionysos - Priape, dieu de la fécondité. L’arbre biblique de la connaissance du bien et du mal Le figuier serait selon certaines hypothèses l’arbre de la faute originelle. « Les yeux de l'un et de l'autre s'ouvrirent, ils connurent qu'ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent des ceintures. » Les Arts ont en effet souvent retenu sa feuille comme premier cache-sexe. Au plan symbolique, la figue contenant dans une urne unique un grand nombre de fruits, constituerait une métaphore de l’Eglise unissant dans une seule croyance des peuples divers. La figue n’est pas un fruit Les fruits sont les petits pépins qui sont enfermés comme dans une urne. L’olivier L’arbre d'Athéna L’olivier entre dans la mythologie Grecque lors du conflit entre Athéna, déesse de la Sagesse et Poséidon pour la possession de l'Attique (Athènes). Zeus, en tant que médiateur, leur lança un défi. Celui qui proposera l’offrande la plus utile au peuple sera le vainqueur. Poséidon d'offrit une source d'eau salée. Athéna proposa un olivier. L’olivier, offrande la plus utile au peuple, scella la victoire d’Athéna. Les oliviers très présents dans les pays méditerranéens, symbolisent toujours la prospérité, la fertilité et la paix. Un arbre de la Bible L’olivier est souvent cité dans la Bible. L’épisode le plus connu concerne le rameau d'olivier que la colombe de Noé tient dans son bec, marquant la fin du déluge et symbolisant le pardon de Dieu et la paix. Les notions symboliques de l’olivier dans la religion chrétienne sont la paix et la réconciliation. Les Jeux Olympiques (Olympie) A Olympie, à défaut de médailles, on décernait des couronnes de branches d'olivier. Le laurier L’arbre d'Apollon Le Dieu Apollon s'éprend de la nymphe Daphné qui le fuit. Il la poursuit mais elle lui échappe, ayant imploré Zeus de la transformer en laurier. Apollon dépité en cueille une branche et décide d’en faire son arbre. Raymond Balestra / Conseiller Pédagogique Départemental Arts Visuel IA 06 / Bureau CPD / BP 3001 / 06 201 Nice Cedex 3 [email protected] Les jeux Pythiques Dans la mythologie grecque, après le déluge, apparurent ou réapparurent divers animaux, nés spontanément de la terre et de la combinaison de l'humide et du chaud. Au nombre de ces « monstres » figurait le serpent Python, qu'Apollon tua de ses flèches, instituant les Jeux Pythiques pour perpétuer le souvenir de son exploit. Les vainqueurs recevaient une couronne de laurier. Le baccalauréat Moyen Âge, on nomme lauréat, celui qui réussit ses examens car il reçoit une couronne de laurier, non pas avec des feuilles, mais avec des baies (bacca / laurea), d'où le mot "baccalauréat", signifiant littéralement "baies de laurier". Le pin L’arbre de Poséidon Car c’est un arbre qui pousse en bord de mer. La nymphe Pithys et le Dieu Pan Dans une première version, la nymphe Pithys convoitée par Pan, lui échappa en se métamorphosant en Pin. Dans une seconde version, le vent Borée, furieux de la préférence qu’elle accorda à Pan, d’un coup de vent la précipita d’un rocher. La terre la reçut en son sein et la transforma en pin. Le Dieu Pan en cueillit une branche et s’en fit une couronne. Leurs épanchements résineux des pins sont les larmes de la nymphe Pithys. Aux Jeux isthmiques (Corinthe) Les vainqueurs reçoivent une couronne de pin. La pomme de pin, attribut de Dionysos Le dieu de la vigne du vin et de ses excès, tenait à la main le thyrse dont le pommeau s'ornait d'une pomme de pin. Le tilleul La nymphe Phillyre De honte, la nymphe Phillyre après avoir enfanté de Zeus, le centaure Chiron, mi homme mi cheval se métamorphosa en tilleul. Philémon et Baucis Zeus transforme Baucis, femme généreuse en tilleul, pour que selon son voeu, elle reste très longtemps près de son époux, lui-même transformé en chêne. Un symbole d’amour et de fidélité En raison de ses feuilles en forment de cœur. Le platane Le bois du cheval de Troie Il aurait servi à construire le cheval de Troie. Raymond Balestra / Conseiller Pédagogique Départemental Arts Visuel IA 06 / Bureau CPD / BP 3001 / 06 201 Nice Cedex 3 [email protected] Le symbole de la régénération Dans la mythologie grecque, le platane est un symbole de la régénération, son écorce se régénérant par plaques. Les nymphéas Les nymphes Les nymphes personnifiaient les forces vives de la nature. Les Grecs leur attribuaient les pouvoirs fertilisants de la pluie, de l'air, des rivières, des sources et des fontaines. Divinités bienfaisantes, elles veillaient sur la santé et le bien-être des humains. Les nymphes grecques peuplent la plupart des lieux : les campagnes, les mers et les montagnes, les bois et les forêts, les sources et les grottes… • Les Naïades sont les Nymphes des sources des rivières et des fontaines • Les Néréides sont les Nymphes de la mer • Les Oréades sont les Nymphes des montagnes • Les Dryades sont les Nymphes des arbres Les fleurs des nymphes Les nymphes protègent les nymphéas et entraînent dans l’eau celui qui se risque à vouloir les cueillir. Littérature "...Comme les rives étaient à cet endroit très boisées, les grandes ombres des arbres donnaient à l'eau un fond qui était habituellement d'un vert sombre mais que parfois... j'ai vu d'un bleu clair et cru, tirant sur le violet, d'apparence cloisonnée et de goût japonais. Çà et là, à la surface, rougissait comme une fraise une fleur de nymphéa au cœur écarlate, blanc sur les bords. Plus loin, les fleurs plus nombreuses étaient plus pâles, moins lisses, plus grenues, plus plissées, et disposées par le hasard en enroulements si gracieux qu'on croyait voir flotter à la dérive... autour des corolles de teintes plus fixes, avec ce qu'il y a de plus profond, de plus fugitif, de plus mystérieux - avec ce qu'il y a d'infini dans l'heure, il semblait les avoir fait fleurir en plein ciel." Marcel Proust Le peuplier blanc La nymphe Leuké Dans la mythologie grecque, la nymphe Leuké, fille de l'Océan, était convoitée par Hadès. Elle lui échappa en se métamorphosant en peuplier blanc, qui fut considéré dès lors comme arbre de la résurrection. A la mort de la nymphe, Hadès Dieu du monde souterrain planta des peupliers blancs en son royaume, les Champs-Élysées. Le peuplier noir Les Héliades Après la chute de leur frère Phaëton tombé dans le Pô de n’avoir su guider le char du soleil, ses soeurs pleurant leur frère sont métamorphosées en peupliers noirs. Le peuplier noir est l'arbre de la mort, du deuil car il produit son feuillage produit des gouttes de sève assimilées à des larmes Raymond Balestra / Conseiller Pédagogique Départemental Arts Visuel IA 06 / Bureau CPD / BP 3001 / 06 201 Nice Cedex 3 [email protected] Le sureau La nourriture des Dieux Ces baies sont une nourriture des Dieux. Les bâtons magiques Les bâtons de sureau sont souvent associés aux bâtons de sorciers. Ces bâtons, vidés de leur substantifique moelle cachent de secrets maléfices. Ils servent également à la fabrication de flûtes aux propriétés magiques. L’épicéa L’arbre d’Artémis Déesse de la Lune et de la vie sauvage, protectrice des femmes qu'elle assiste lors des accouchements. L’arbre de la naissance L'épicéa est l'arbre de la naissance. Une tradition reprise avec l'arbre de Noël. L’orme L’arbre d'Oneiros Dieu des songes et de la nuit L’arbre dédié également à Hermès Ses fruits ailés accompagnaient les âmes des défunts devant le juge suprême. Raymond Balestra / Conseiller Pédagogique Départemental Arts Visuel IA 06 / Bureau CPD / BP 3001 / 06 201 Nice Cedex 3 [email protected] Pistes pédagogiques Arts de l’espace : le parc L’organisation de l’espace du parc, les essences végétales et les relations entre le parc et le bâti. Visiter Localiser l’esplanade, les bâtiments, la clairière des jardins, le bassin, le toit terrasse et le bois des transparences…. Dessiner Le plan du lieu Lire un plan Se repérer à partir d’un plan Légender le plan (Bâtiments, espaces jardins, bassin, toilettes…) Indiquer sur le plan (Un arbre connu, un élément architectural, une sculpture, les parties végétalisées…) Identifier Quelques végétaux connus (olivier, figuier, laurier, cyprès…) Garder trace de quelques végétaux inconnus (dessins, photos, prélèvement…) pour des recherches ultérieures Présence des éléments Eau (bassin, écoulement des eaux, arrosage…) Terre sous ses différentes formes (humus, terre battue, pierre de taille, mortiers…) Lumière et ombre (lumière crue, parties ombragées, lumière tamisée, éclairages artificiels…) Végétal (vivant, matériau de construction pour le toit terrasse) Présence animale Oiseaux Ecureuils Insectes, vers de terre… Relation végétation et architecture Lister les relations entre la végétation et l’architecture (Les ombres portées sur les façades, les vitres reflétant les arbres, la donation ne dépasse pas la hauteur des arbres, sa couleur verte, sa peinture ayant pour fonction à terme de fixer les plantes et les mousses, les plantes se développant sur les murs et les plantes grimpantes sur les murs du château ou du mur d’enceinte Comparer Les plans du parc avant et après l’intervention de Gilles Clément. Raymond Balestra / Conseiller Pédagogique Départemental Arts Visuel IA 06 / Bureau CPD / BP 3001 / 06 201 Nice Cedex 3 [email protected] Arts Visuels et Arts du langage A partir des essences végétales du parc A partir du jardin des couleurs et du texte gravé de Gilles Clément Mythologies / Poésie / Littérature Lecture De mythes végétaux (Ovide) Elucidation de l’aspect ou des propriétés du végétal mis en valeur par le mythe Varier les registres langagiers Opposer nom scientifique (rigoureux) et nom vernaculaire (souvent poétique) Création poétique Retrouver sur les stèles et les mots y figurant Utiliser ces mots pour une création poétique Création langage et dessin Travail sur quelques noms vernaculaires de plantes (Nom, origine, étymologie, aspect formel, relation au mythe, à la religion, au bestiaire, à des propriétés magiques …) Créer des noms de plantes par assemblage de mots, les imaginer et les dessiner Inversement dessiner une plante imaginaire et lui donner un nom Tirer au sort un nom vernaculaire de plante existante. Imaginer son apparence. Dessiner. Argumenter. Comparer avec la plante réelle Confectionner un herbier fantastique Réaliser des plantes imaginaires par collage, dessin Nommer et établir des fiches descriptives (Nom, origine, espèce, étymologie, mythe…) Réaliser un jardin de plantes artificielles Par assemblages d’objets Nommer et établir des fiches descriptives (Nom, origine, espèce, étymologie, mythe…) Raymond Balestra / Conseiller Pédagogique Départemental Arts Visuel IA 06 / Bureau CPD / BP 3001 / 06 201 Nice Cedex 3 [email protected]